Littoral marseillais

La gestion des plages du Bestouan et de la Grande Mer déléguée au privé
Publié le mercredi 28 octobre 2009 à 08H43

Le principe de Délégation de service public (DSP) pour les futures concessions des plages du Bestouan et de la Grande Mer a été voté à l'unanimité lundi en conseil municipal. Concessions qui auront pour objet l'aménagement, l'exploitation et l'entretien de ces deux plages. Les délégataires sélectionnés devront se conformer à un cahier des charges strict. Ainsi, toutes les installations projetées dans le cadre des activités de restauration et de location de matelas devront être démontables ou transportables. De plus, elles ne devront présenter aucun élément de nature à les ancrer durablement au sol.

Plus d'informations, aujourd'hui, dans La Provence (édition Aubagne-La Ciotat).

http://www.laprovence.com/articles/2009 … -prive.php

[Plage de Cavaou, Fos] Le terminal met les gaz avant le plein régime
Mis à jour le 13.04.10 à 04h59 | 20 Minutes

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«On sait très bien qu'on ne peut pas faire détruire un ouvrage à 800 millions d'euros, nuance-t-il cependant. Maintenant que le terminal est là, trouvons les moyens de faire vivre ensemble GDF et les usagers de la plage du Cavaou.»
Car au-delà de la prise en compte des risques, le terminal a surtout corsé la donne pour les usagers des 3 000 m d'étendue sablonneuse du Cavaou, propriété du port autonome. Près de la moitié fait désormais office de zone tampon avec le terminal, classé Seveso. Restent 1 800 m, eux-mêmes en partie situés dans un périmètre à risque du fait du site voisin d'Esso. «C'est cette partie-là que nous voudrions récupérer pour les plagistes et faire en sorte que plus aucune industrie ne s'installe»

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GDF assure être favorable au projet. Les discussions auraient déjà démarré entre les différentes parties.

STéPHANIE HAROUNYAN

http://www.20minutes.fr/article/397380/ … regime.php

Plus de permission de minuit au prophète ?
Mis à jour le 12.05.10 à 07h27 | 20 Minutes

Le maire du 1-7 réclame la fermeture de la plage à partir d'1 h du matin

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Le maire de secteur admet que la seule fermeture «ne réglera pas tous les problèmes», mais souhaite voir «si on peut recréer de l'activité, par exemple en rouvrant le snack de la plage le soir». Problème : fermer la plage la nuit suppose un arrêté municipal de la mairie centrale. «Prendre un arrêté, c'est facile, mais il faut avoir des effectifs de police pour évacuer les gens. Et la nuit, on parle de 50 à plus de 100 personnes, pointe Didier Réault, conseiller municipal (UMP) délégué à la mer. Je ne pense pas que le préfet de police nous donne une compagnie de CRS pour la plage du Prophète.»

(...)

Parmi les 21 plages du littoral marseillais, seule la plage des Catalans, ancienne plage privée, ferme actuellement la nuit, à partir de 20 h. D'après la mairie centrale et la mairie des 1er et 7e arrondissements, les autres plages connaissent moins de nuisances, de par la proximité de restaurants et de commerces (plage de Pointe-Rouge), ou en connaissent sans que cela gêne les riverains, plus éloignés du rivage (plages du Prado, Corbières).

Frédéric Legrand

http://www.20minutes.fr/article/403995/ … thinsp.php

Y'a quand même un écart qui est acceptable entre les 2. Jer peux comprendre qu'une AOT délivrée chaque année puisse gener les investissements.

Oui mais c'est tout de même la plage la plus proche du centre pour ne pas dire que c'est la plage du centre. Il ne faut qu'un quart d'heure (un peu moins en voiture, un peu plus en bus) pour la rejoindre depuis la Canebière ou Castellane.
Or, à l'époque où la plage était privée, la discrimination se faisait par le porte monnaie. La population majoritairement modeste du centre, en particulier les familles et groupes de jeunes, ne pouvait se permettre de payer régulièrement l'entrée et devait compter le double de temps de transport pour rejoindre celle du Prophète (ou bien une heure en TC et parfois presque autant en voiture à cause des embouteillages pour se rendre sur les autres plages sablonneuses de la Pointe-Rouge ou de l'Estaque...)
Par conséquent, une limitation de l'accès aux premiers arrivés me semble être la moins mauvaise solution. D'autant que sur les 5 mois de la saison (mai/octobre) seule la période d'extrême affluence entre mi juillet et mi aout pose problème.

Littoral de Marseille : les raisons de la foire d'empoigne

Pourquoi le littoral marseillais est-il si peu aménagé et si mal exploité ? L'État et la municipalité se renvoient la balle tandis que les commerçants rechignent logiquement à investir sans garantie de pouvoir travailler sur la durée.

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C'est qu'à Marseille, les exceptions historiques et les accords officieux ont longtemps été la règle en matière d'aménagement du littoral. A la base pourtant, les choses sont claires: "Le seul propriétaire du domaine public maritime, c'est l'Etat", rappelle Vincent Geffroy, directeur adjoint à la Direction départemental des territoires et de la mer (DDTM). Partant de là, deux solutions. La première consiste à concéder la gestion de ces territoires à une collectivité : "Moyennant une redevance, les municipalités se voient attribuer une concession de 12 ans. Libre à elles ensuite de sous-traiter à des prestataires privés dans le cadre d'une délégation de service public". C'est la formule qu'ont adoptée la quasi-totalité des villes littorales françaises. Cela leur permet de maîtriser l'aménagement de leur littoral et d'offrir aux établissements une garantie d'activité sur plusieurs années.

Mais à Marseille, le régime de la concession reste l'exception (l'Escale Borely). La Ville refuse de payer un bord de mer qu'il lui faudra "nettoyer". Si elle doit raser sur son littoral, ce sera gratis, sans s'acquitter de la redevance demandée par l'État! Aussi, en attendant qu'un accord soit trouvé, c'est le régime de l'autorisation d'occupation temporaire (AOT) qui régit la quasi-totalité des commerces. "Ce titre, délivré nominativement, ne peut être cédé à la vente, ni légué en héritage. Valable pour une durée de un an, il peut être révoqué sans motif", précise la DDTM. Résultat: la plupart des établissements marseillais sont en sursis. Privés d'assurance sur l'avenir, les exploitants hésitent à investir. Le confort, le décor, parfois même l'hygiène et la sécurité s'en ressentent. Sans parler du travail au noir : fin juillet 2009, l'Urssaf des BdR a découvert des fraudes dans la quasi totalité des restaurants de la plage de la Pointe Rouge. Bref, sur ce dossier, il est temps que l'Etat et la Ville cessent de se renvoyer la balle. Car en 2013, la capitale du soleil sera aussi celle de la culture, avec des milliers de visiteurs en quête d'art, mais aussi de matelas et de restos les pieds dans l'eau.

http://www.laprovence.com/article/regio … -dempoigne

Un lifting à 40 millions d'euros
Mis à jour le 07.12.10 à 07h28

Le conseil municipal de Marseille ­devrait voter aujourd'hui un plan de 40 millions d'euros répartis sur dix ans, pour des actions d'aménagements et de réhabilitation du littoral. Le projet prévoit le doublement des plages à ­Corbières, des travaux supplémentaires aux Catalans, Prophète et Pointe Rouge, la création de sites dédiés aux sports nautiques à la Vieille Chapelle

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20 Minutes

http://www.20minutes.fr/article/634729/ … ions-euros

De grands projets pour la rade et ses plages
Mis à jour 05-12-2010 20:08

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Après Corbière, le port de la Pointe-Rouge, le parc du Prado et la station d’épuration (1970-2000), puis l’immersion des récifs du Prado (2000-2010), les Marseillais vont découvrir le plan de gestion de la rade de Marseille. Après avoir initié soixante-dix actions en faveur de la mer et du littoral (sentiers sous-marins et littoraux…) en 2009, les élus vont compléter ce dispositif par des programmes spécifiques.

Comptant sur ses partena­ires privés et publics, Marseille entend “aller chercher 100 millions d’euros” pour améliorer la qualité des eaux de baignade en réduisant la pollution à la source sur le bassin de l’Huveaune, afin de devenir une métropole du nautisme, de diversifier l’offre balnéaire du nord au sud et de régler l’incivisme.

(...)

Franck Meynial
metrofrance@gmail.com Metrofrance.com

http://www.metrofrance.com/info-locale/ … rhnnIOUkA/

Il faut que ça bouge (mais ça dépend pour qui). Chez Dédé et le petit Pavillon étaient bien en infraction avec la loi littorale, et ce malgré leur très grand succès populaire : qui ne s'est pas fait appeler au mégaphone pour une pizza à la Verrerie, ou n'est allé danser au son des apéros grenouille. Mais la loi doit être respectée et appliquée de toute façon, et le laxisme passé ne doit plus perdurer...

... SAUF POUR PERRON !!!     

Je me demande combien cet établissement Ô combien en situation irrégilière vis-à-vis de la loi littorale verse en bakchich pour n'être pas concerné par la loi, ni même être cité dans la Provence ! Encore un Scandale Made in Tata Jean-Claude...



Enfin bref, sans transition, une étude de l'AGAM sur le lifting des plages du Prado, très réussie : Synthèse Parc Prado Sud.
Même si seulement la moitié de ce qui est prévu se rélise, Marseille se doterait d'un ensemble littoral de très haut niveau (je m'enflamme, certes, mais c'est quand même un super projet )

urbanoids a écrit:

"Oui, j'avais déjà fait mention de ce document"

Ha bravo ! 

Il n'empèche que Perron est toujours là...

Encore une excellente initiative de M. Réault
Pelagos

Bakou a écrit:

Il vaut effectivement mieux qu'il se contente de parler de la mer celui-là. L'été à peine arrivé, il a déjà eu une insolation.

En effet ...

Un élu marseillais UMP prône la violence contre les Roms
Didier Réault, conseiller municipal, a tenu des propos anti-Roms violents, sur Twitter.
Entrez ici le texte du lien

Il faut profiter de cet espace foncier pour agrandir la plage aussi de ce côté là. Je me rappelle de l'idée de revolution joy il me semble qui était de piétonniser la route passant à proximité pour créer une sorte de réplique de la place Bargemon.

osin13 a écrit:

La plage des Catalans aurait du rester privée. Depuis qu'elle est devenue publique, elle est envahie par les cailleras qui foutent leur merde partout et donnent une mauvaise image de la ville.
http://www.laprovence.com/article/actua … ellee.html

Le problème, c'est pas qu'elle soit devenue publique, mais plutôt le manque de moyens pour assurer la sécurité et son réaménagement qui traîne ...