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Perso je pense que le problèmes de ces chemins de traverse c'est qu'ils ne sont pas assez attractifs à cause des bagnoles et du manque de lisibilité du "pathway". ya des poteaux partout, les rues sont assez étroites ou sombres. Enfin c'est pas assez "naturel" d'emprunter ces rues, dont l'existence commerciale semble être comme suspendue à la vitalité de la rue St Ferréol. Ceci dit c'est vrai qu'on n'est pas obligé d'en rester là... Mais un meilleur aménagement des carrefours et des rues changerait déjà cette impression.
artemis a écrit:
Pour la simple raison qu'à ce jour se sont deux de nos trois principales artères commerciales, prôner l'évitement de ses rues dans une discussion sur l'attractivité commerciale du centre ville est dès lors un aveu d'échec patent d'une politique visant à redorer le blason du centre-ville commercial, si tant est qu'il y-ait une!
Pour moi, la rue Paradis est loin d'être catastrophique contrairement à la rue de Rome (surtout sa portion Canebière/ Préfecture). Il existe bien des villes où l'on peut trouver des artères commerciales importantes affligées des mêmes inconvénients (trottoirs trop étroits et excès de circulation automobile). La rue du Faubourg St Honoré à Paris est tout-à-fait comparable au niveau des aménagements et de l'espace public. Les trottoirs sont petits, avec un revêtement de surface très cheap et il y a beaucoup de circulation (je ne parle évidemment pas du niveau des boutiques). A Lyon même, la rue Gasparin ou la rue Emile Zola, qui sont des rues très commerçantes sont également dans la même configuration. Ce qui est dommage et que l'on peut imputer tout-à-fait à l'actuelle municipalité (même si cela dépend aujourd'hui de MPM), c'est que des aménagements simples comme la semi-piétonnisation des rues Sainte et Grignan font beaucoup de bien pour un coût faible. Il est donc dommage qu'il faille attendre encore deux ou trois ans pour voir toutes les rues transversales et la rue Paradis (je ne sais pas si c'est prévu) bénéficier des mêmes aménagements.
PS: je ne considère plus pour ma part la rue de Rome comme une artère commerciale importante. Les choses évoluent et il est clair que le centre gravité commercial s'est déplacé vers le Vieux-port. Ce n'est pas parce que la Canebière a été une grande avenue au début du siècle qu'elle l'est encore aujourd'hui.
The trouble with the world is that the stupid are cocksure and the intelligent are full of doubt.
Bertrand Russell
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La majeure partie des rues que tu cites urbanoïds reste envahie de bagnoles et, pour les emprunter très régulièrement, je ne trouve pas super agréable d'y flaner. Le pire est que quand on fait des efforts (tout relatifs compte tenu de ce qu'on est en droit d'attendre) comme sur les rues Davso ou le bas des rues Sainte ou Grignan, le peu d'espace que l'on a dévolu au public est immédiatement squatté par les terrasses des cafés, (voire fleuristes ou primeurs à Davso) les scoots et autres bagnoles dans le moindre interstice que les aménageurs auront eu le malheur d'oublier. J'y suis encore passé hier et le résultat est qu'au lieu de pouvoir déambuler tranquillou, tu passes la moitié du temps sur la chaussée à composer avec les bagnoles. Pour prendre la rue Davso, tu doics commencer par marcher au milieu de la chaussée parce que les 2 cafés qui se font face à l'angle squattent l’intégralité des trottoirs. Moi qui suis avec une poussette, j'ai des envies de meurtre tous les 10 mètres. Même quand des efforts sont faits, l'anarchie rend ces aménagements inefficaces.
C'est vrai qu'avec une poussette, j'aurais sûrement un point de vue différent. Mais il ne faut tout de même pas exagérer la circulation automobile dans ces rues. Et puis pourquoi ne voir dans la rue Davso que les problèmes d'encombrement alors qu'à mon avis elle illustre bien ce que pourrait être une rue commerçante adaptée à l'esprit et à la culture marseillaise. Les aménagements des boutiques sont réalisés avec modernité et talent. Il y a aussi justement un certain charme et une gaieté qui se dégagent de ces terrasses colorées dont tu parles (quant au fleuriste, je trouve au contraire que cela fait partie du charme de la rue). Les esquisses de végétalisation sur la rue Sainte sont également intéressantes et devraient être développées (en ce sens, l'idée de Vezzoni de placer des murs végétaux sur les façades près de la rue St-Fe est bonne). Marseille est une ville méditerranéenne, ne l'oublions pas, et pour moi cela va de pair avec une dose (contrôlée) de désordre, des rues plutôt étroites (pour se protéger du soleil). Franchement, si toutes les rues du centre Ville ressemblaient à la rue Davso ou au bas de la rue Sainte ou Grignan, le centre ville de Marseille serait pour moi à son potentiel et aurait développé une identité propre qui plairait bien au-delà de sa zone traditionnelle de chalandise.
PS : en tout cas, si tu t'es promené hier, tu as du voir que la façade de l'opéra se couvrait d'échafaudages. Je ne sais pas s'il s'agit de restaurer la façade ou seulement de la sécuriser mais dans le premier cas, cela fera du bien à tout le quartier.
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Je suis passé derrière par la rue Davso et j'ai surtout vu des Smarts garées entre les poteaux censés éviter que des véhicules ne squattent et une focus immatriculée 31 mais qui a bien compris comment ça marche dans le 13 garée à l'angle de l'opéra obligeant donc à nouveau de passer sur la chaussée. Mais effectivement, le trafic reste modéré dans ces ruelles.
urbanoids a écrit:
Franchement, je serais content que Marseille ait le même volume de boutiques haut de gamme que Beyrouth aujourd'hui
. Au début des années 90, j'aurais plutôt comparé le centre de Marseille à celui de J'évoquais bien entendu le Beyrouth ravagé de la même époque des années 80
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Pour les grands magasins, je voulais surtout parler de l'offre haut de gamme (j'employais le terme luxe comme synonyme). Je ne pense pas qu'on trouvait pareille offre
Et lorsque tu relatives ou Narbonne et franchement, je n'ai jamais vu de marques de luxe dans les grands magasins marseillais (Galerie Lafayette ou Nouvelles Galeries). S'ils en avaient eu dans ces années-là, pourquoi les auraient-ils abandonnées par la suite alors que l'hypercentre n'a cessé de monter en gamme ? Il est de toute façon bien connu que les galeries Lafayette et le Printemps ont toujours réservé à leurs grands magasins d'Haussmann les marques de luxe et cela a été justement une politique nouvelle qui date de 3 ou 4 ans (voir par exemple l'ouverture des galeries lafayette "le 31" à Lille récemment avec des corners de luxe) d'essayer de faire la même chose en province.
Sur Lyon, je ne contestais pas ton chiffre, je me demandais seulement d'où il sortait parce que parfois, on ressasse certains chiffres sans savoir s'ils sont réellement fondés (la mairie le fait elle-même régulièrement avec son milliard d'euros d'évasion commerciale sans que l'on sache vraiment d'où cela sort). Finalement, je trouve que le chiffre que tu donnes rejoint plutôt mon sentiment sur les tailles respectives des centres villes parce que le Centre Bourse est quand même beaucoup plus intégré au centre ville marseillais que la Part-Dieu l'est au centre de Lyon. Cela montre que le centre historique marseillais est loin d'être si sous-développé que l'on veut bien le dire. L'apport des Terrasses du port permettra de compléter le rattrapage.
J'évoquais bien entendu le Beyrouth ravagé des années 1980 que tu sembles confondre avec le Marseille de cette époque
Pour les grands magasins, sans parler de véritables corners luxes, certains produits entrant dans cette catégorie y étaient vendus. Mais j'élargissais à l'offre haut de gamme puisqu'un centre ville n'est pas attractif seulement par son nombre de points de vente LVMH (qui n'intéresse qu'une part limitée de la population). Et je ne pense pas qu'on trouvait pareille offre à Castres... Dans les années 1980 il existait même un Printemps, un Prisunic rue de la République et plus généralement, les grandes artères proposaient une offre digne d'intérêt avec des artisans, cinémas, restaurants et boutiques spécialisées que je regrette et qu'il est plus difficile de trouver aujourd'hui à Marseille, que dans d'autres centre ville (ne serait-ce que sur Aix). A noter que la rue St-Fé a été piétonnisée à cette époque, attirant immédiatement les grandes chaînes de magasin ou encore que le Centre Bourse a été réaménagé (et pas seulement toiletté comme récemment) au début des années 1990 pour permettre des agrandissements de la Fnac et des Nouvelles Galeries, l'arrivée d'enseignes comme Habitat. A coté de ça, certains quartiers commerçants se sont dégradés, d'autres reprennent un peu vigueur. Donc je ne vois pas trop l’évolution depuis cette époque.
D'ailleurs, lorsque tu relativises la taille modeste du centre de Marseille par rapport à celui de Lyon, tu ne peux pas dans le même temps sous entendre que le premier cité était aussi insignifiant il y a une vingtaine d'années. Ou alors il aurait connu une croissance digne d'une ville des Emirats. Cette croissance commerciale s'est plutôt faite du côté de Plan de Campagne, de la Valentine et de Grand Littoral...
Je précise avoir donné les chiffres de l'hypercentre lyonnais et du centre commercial de la Part Dieu qui représentent déjà près du double du CA du centre marseillais. Tout n'est pas comptabilisé et ce n'est pas un petit écart...
Quant à la meilleure intégration du Centre Bourse, tout dépend de quoi l'on parle. Parce que son intégration urbaine en plein coeur historique de Marseille est non seulement une hérésie mais en plus, elle a été ratée. Ce blockhaus a fait baisser la cote des quartiers alentours (quand un prolongement de la rue St-Fé aurait pu rendre son lustre au cours Belsunce) et cette concurrence a accélérée la disparition des commerçants indépendants moyen gamme.
Le CC de la Part Dieu a certainement eu des effets néfastes sur l'hypercentre lyonnais mais il a au moins eu l'avantage d'agrandir le centre ville. L'ensemble génère 1,5 miliard de CA quand le centre commerçant de Marseille se résume à son hypercentre (760 millions pour le centre dont 500 pour l'hypercentre).
D'où les projets actuels pour redynamiser le centre et là je suis d'accord avec toi: les Terrasses du Port et les autres projets vont faire passer un cap au centre ville en augmentant significativement sa surface commerciale et la richesse générée. Cependant, l'objectif initial de rattrapage du retard sur les autres métropoles est devenu moins évident. Pendant qu'on attendait désespérément que ces chantiers démarrent, Lyon n'est par exemple pas restée les bras croisés: le pôle commercial de la Part Dieu a encore été agrandi (cours Oxygène) et d'autres projets sont dans les tuyaux. Surtout, son hypercentre va être étendu sur la presqu'île avec l'ambitieuse opération Confluence (ce que je trouve plus pertinent qu'un centre commercial en terme d'aménagement urbain et d'attractivité d'un coeur de ville).
Dans les années 1980 il existait même un Printemps, un Prisunic rue de la République et plus généralement, les grandes artères proposaient une offre digne d'intérêt avec des artisans, cinémas, restaurants et boutiques spécialisées que je regrette et qu'il est plus difficile de trouver aujourd'hui à Marseille, que dans d'autres centre ville (ne serait-ce que sur Aix).
Tu peux me citer des exemples . J'ai un peu du mal à voir le type de boutiques spécialisées ou d'artisans que tu évoques (je suis en revanche d'accord sur les cinémas et sur les librairies même si plusieurs ont ouvert dans le quartier du Cours Ju ces dernières années).
D'ailleurs, lorsque tu relativises la taille modeste du centre de Marseille par rapport à celui de Lyon, tu ne peux pas dans le même temps sous entendre que le premier cité était aussi insignifiant il y a une vingtaine d'années. Ou alors il aurait connu une croissance digne d'une ville des Emirats
Je pense que la croissance a vraiment été significative. D'une part, même si certaines rues (je vois surtout la rue de Rome) ont périclité, elles sont surtout devenues plus bas de gamme et n'ont pas été désertées pour autant. Mais surtout, le nombre de nouveaux commerces a été important. Tu n'as qu'à mesurer le périmètre des rues qui sont devenues commerçantes. Si tu comptes l'ensemble de la rue Sainte, la rue Grignan, la rue Davso, le Cours d'Estienne d'Orves, la rue de la République, le quartier Edmond Rostand, tout le haut de la rue Paradis, le Panier également, si tu ajoutes le fait que des agences bancaires ou des commerces alimentaires ont été transformées en boutiques, ou que de nouveaux locaux commerciaux ont été créés (voir Frojo rue Grignan par exemple), tu verras que l'augmentation est forte. De toute façon aujourd'hui, le centre ville (je ne parle pas de la périphérie du centre) est plein, il n'y a plus un pas de porte disponible et cela n'était pas le cas à l'époque.
Quant à la meilleure intégration du Centre Bourse, tout dépend de quoi l'on parle. Parce que son intégration urbaine en plein coeur historique de Marseille est non seulement une hérésie mais en plus, elle a été ratée. Ce blockhaus a fait baisser la cote des quartiers alentours (quand un prolongement de la rue St-Fé aurait pu rendre son lustre au cours Belsunce) et cette concurrence a accélérée la disparition des commerçants indépendants moyen gamme.
Tu sais très bien tout le mal que je pense du Centre Bourse Lorsque je parlais d'intégration, il s'agissait seulement de proximité géographique ce qui me semble évident. La Part Dieu n'est pas reliée au centre de Lyon par une continuité commerciale alors que le Centre Bourse oui.
PS 1: En tout cas je suis content que tu te réjouisses désormais de l'ouverture des Terrasses du port (mais je taquine un peu)
PS 2 : A Lyon, c'est un centre commercial qui est créé à Confluence donc je ne vois pas bien la différence.
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Bertrand Russell
Je visais surtout les autres grandes métropoles. Aix c'est une affaire de proportion. Son centre compte essentiellement des boutiques artisanales et des commerces moyen/haut gamme. Par rapport à la taille de la ville, ce coeur commerçant est très attractif. Je ne vais pas te faire la liste des traiteurs pour la comparer à celle des snacks du centre de Marseille... Ca m'amène au taux d'occupation des locaux dont tu parles. Quand on voit l'état de la partie nord du centre et de la zone Canebière/Noailles/Lieutaud, on est loin du compte. La moitié sud a toujours été relativement cotée. Elle l'est certes un peu plus aujourd'hui mais la dégradation progressive de la rue de Rome est un gros point noir.
Concernant le Centre Bourse j'ai bien compris que tu parlais de sa situation géographique. Je rappelais l'aberration d'avoir installé ce CC en plein hypercentre tandis que la Part Dieu avait permis d'étendre le centre ville lyonnais. Dans ce débat on raisonne à l'échelle d'une métropole, de son centre. Et c'est bien le problème de Marseille qui cherche à en créer un à la dimension de son agglo tout en ayant déjà des difficultés à rendre son centre historique aussi attractif que celui de métropole équivalentes.
Quant aux Terrasses, dans le même message j'ai tout de même préciser préférer la création d'un vrai quartier commerçant
Et Confluence sera davantage tournée vers les commerces de proximité que cette partie d'Euromed. L'aménagement du bd de Dunkerque en est l'exemple alors qu'il était possible de prolonger l'axe commerçant de la rue de la République...
urbanoids a écrit:
De toute façon aujourd'hui, le centre ville (je ne parle pas de la périphérie du centre) est plein, il n'y a plus un pas de porte disponible et cela n'était pas le cas à l'époque.
Tu reprochais à artemis ses cheminements sélectifs, mais les tiens le sont sans doute également. Ca fait un moment que tu n'as pas mis les pieds sur la Canebière non (pour ne parler que d'elle, mais quel symbole) ?
Quand on voit l'état de la partie nord du centre et de la zone Canebière/Noailles/Lieutaud, on est loin du compte.
Même si Noailles s'améliore peu à peu et que les gros points noirs se réduisent de plus en plus aux deux places du marché.
Et Confluence sera davantage tournée vers les commerces de proximité que cette partie d'Euromed.
Je ne sais pas où tu as entendu parler de ça. Pour m'y être promené, je n'ai vu de commerces de proximité prévus nulle part. Il y a seulement trois restaurants et un magasin de design sur le quai Rambaud mais c'est tout. Mais je les ai peut-être loupés.
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Bertrand Russell
Tu reprochais à artemis ses cheminements sélectifs, mais les tiens le sont sans doute également.
Je ne reprochais pas à artemis ses cheminements sélectifs. Je lui en proposais d'autres qui lui permettraient de voir la ville différemment. Je peux d'autant moins reprocher des cheminements sélectifs qu'effectivement je les revendique pleinement. Dans une ville imparfaite encore comme Marseille, mieux vaut choisir ses itinéraires pour faire une agréable promenade. Mais ce que je remarque avec les années, c'est que j'ai de moins en moins besoin d'être sélectif grâce à l'amélioration spectaculaire de la ville.
Ca fait un moment que tu n'as pas mis les pieds sur la Canebière non (pour ne parler que d'elle, mais quel symbole)
Je ne vois pas où il y a des emplacements vides sur le bas de la Canebière (j'ai bien précisé que je parlais du centre stricto sensu). Peux-tu m'indiquer lesquels ? Les seuls que je vois sur la première moitié se situent plus haut, au-dessus de la maison de la culture, sur l'ilôt qui doit accueillir un centre d'affaires.
De toute façon, il y a des commerces vides, ne serait-ce que dans le quartier qui se situe entre l'opéra et le Vieux-port par exemple. La zone n'a pas été assez rénovée et il faudra une réhabilitation de l'opéra et de la place ainsi, pourquoi pas, d'une piétonnisation des deux rues qui le bordent pour faire évoluer la situation. Mais d'une manière générale, le taux de vacance a considérablement diminué. Sinon, pourquoi les enseignes qui veulent s'installer prendraient la peine de tranformer des RDC d'immeubles en locaux commerciaux, en dépit de toutes les difficultés que cela pose ? Dans le centre, on voit même de plus en plus de commerces s'installer dans les étages des immeubles...
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urbanoids a écrit:
A Lyon même, la rue Gasparin ou la rue Emile Zola, qui sont des rues très commerçantes sont également dans la même configuration.
Si l'on veut comparer Lyon à Marseille en terme de rues commerçantes, dans ce la la rue de la "Ré" à Lyon est l'équivalent de la rue "St Fé" à Marseille MAIS l'équivalent de le Rue Paradis à Lyon est sans conteste la rue Edouard Herriot !!
ET là, sans aucune mesure, alors que ces 2 rues sont commerçantes, soumises à la circulation et au stationnement automobile, il est 100 fois plus agréable à mes yeux de se balader sur "Edouard Herriot" que sur "Paradis" ...
Par contre je rejoins Urbanoids concernant Confluence qui en effet ne propose pas d'offre de proximité ( si ce n'est le cours Charlemagne sur une partie de la rue ) mais en effet érige un gros Centre Commercial tout neuf !!
Marseille 2012 ... 2013 ... et 2016.
urbanoids a écrit:
Je ne vois pas où il y a des emplacements vides sur le bas de la Canebière (j'ai bien précisé que je parlais du centre stricto sensu). Peux-tu m'indiquer lesquels ? Les seuls que je vois sur la première moitié se situent plus haut, au-dessus de la maison de la culture, sur l'ilôt qui doit accueillir un centre d'affaires.
C'est sur que si on considère que la Canebière s'arrête à la maison de la culture... Personnellement, compte tenu du fait qu'elle est tout de même l'artère emblématique de la ville, j'ai tendance à la considérer dans son intégralité. Je ne sais par ailleurs pas ce que tu appelles le centre stricto sensu, mais son périmètre n'est visiblement pas très étendu si même la Canebière n'y est pas entièrement incluse. Pour le reste, je suis d'accord avec toi, mais je pense que nous le sommes tous, une plus large, une véritable piétonnisation ferait beaucoup de bien à l'ensemble.
Si l'on veut comparer Lyon à Marseille en terme de rues commerçantes, dans ce la la rue de la "Ré" à Lyon est l'équivalent de la rue "St Fé" à Marseille MAIS l'équivalent de le Rue Paradis à Lyon est sans conteste la rue Edouard Herriot !!
Je ne disais pas que la rue Paradis était à Marseille ce que la rue Gasparin ou Emile Zola étaient à Lyon. Je disais seulement qu'elles présentaient la même configuration au niveau de l'espace public. Il faut différencier l'analogie qui est une égalité de rapports ( a/b = c/d : ici Paradis/ Marseille = Herriot/ Lyon) d'une simple ressemblance ou similitude qui est une identité dans les qualités (Paradis comme Gasparin ont des trottoirs étroits et sont bordées de commerces).
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Bertrand Russell
Marseille : l'incroyable buzz du coup de gueule de Philippe Carrese
http://www.laprovence.com/article/a-la- … pe-carrese
Il disait tout de même dès cette époque un grand nombre de vérités communément admises ici, notamment en ce qui concerne le centre ville.
oui mais des constatations vraies depuis 30 ans au moins...
Urbanoid a écrit:
Je ne sais pas où tu as entendu parler de ça. Pour m'y être promené, je n'ai vu de commerces de proximité prévus nulle part. Il y a seulement trois restaurants et un magasin de design sur le quai Rambaud mais c'est tout. Mais je les ai peut-être loupés.
C'est encore en chantier et je parlais du cours Charlemagne évoqué par Jal. Je ne vois pas l'équivalent dans la partie d'Euromed située dans le prolongement de l'hypercentre. Le centre commercial des Terrasses ne sera pas très ouvert sur le quartier (peu de locaux donnant sur le bd du Littoral).
Pour compenser l'austérité du bd de Dunkerque, il était prévu un mail piétonnier commerçant rue des Dock mais cet espace a finalement été traité en accès routier aux parkings (a noter qu'un espoir renaît avec le projet de Constructa d'aménager les caves en commerces bien qu'il ne soit plus possible de créer de vraies terrasses par exemple).
De même, le programme Coeur Méd n'a pas été fidèle au projet d'origine qui comportait un certain nombre de commerces en partie situés dans une galerie traversant l'immeuble. Reste Euromed Center et son futur mail piétonnier pensé précisément comme un prolongement de celui - pas vraiment réalisé - de la rue de Dock. En espérant qu'il n'y ait pas de mauvaise surprises: les divers refontes pour rentabiliser au max le projet ont déjà eu raison des plus grandes parties communes du complexe et des espaces verts.
Quand je vous dis que Marseille part en c..... et que ca ne s'arrangera pas tant que cette equipe de bras cassés restera à la tête de la ville
http://www.laprovence.com/article/a-la- … un-parking
Le centre ville est devenu une zone de non droit ou chacun fait ce qui lui plait.
Alors, c'est bien de construire des batiments tout neufs sur Euromed mais si c'est pour avoir de la merde autour.....
Ahahah là c'est trop ça, c'est du grand tragicomique à la marseillaise!!! Ça mériterait bien un petit reportage au 20h !! Avec interview de Claude Guéant bien sûr... :)
Même sur le forum d'OM planète on en parle. C'est dire à quel point la situation devient intenable.
http://www.omplanete.com/forum/viewtopi … 6&p=27
Oui, sur la Povence il n y a pas de modo donc les fachos s'en donnent à coeur joie.
Bakou a écrit:
pastis a écrit:
et prendre à bras le corps les problèmes de fond du manque de propreté et de sécurité.
C'est bien la cause du développement des centres commerciaux, ces deux problématiques majeures sont gérées par le privé qui sait s'y montrer efficace. Tout bénef' pour la municipalité et MPM, au dépend de la qualité de vie en centre ville et de la viabilité des commerces qui y sont installés.
Puisque les pouvoirs publics locaux sont incapables de faire fonctionner correctement leurs services, je serais d'ailleurs favorable à ce que l'entretien de certaines rues du centre-ville soient reprises en DSP par des regroupements de commerçants, bien évidemment cela ne pourrait-être souhaitable et possible que dans des rues où les commerçants sont sensibles à cette question pour la prospérité de leurs affaires (rue de la République, rue St Ferréol, rue Paradis, éventuellement rue de Rome).
Les problèmes de saleté et de sécurité ne concernent pas uniquement les rues commercantes à Marseille. C'est partout pareil. Il faudrait plutôt vider l'equipe d'incompétents qui gèrent cette ville depuis plus de 15 ans.
En l'occurrence, la propreté fait partie des compétences de la communauté urbaine et le moins que l'on puisse dire c'est quelque soit la couleur politique et les déclarations d'intentions des uns et des autres que je pense sincères, nous n'observons aucunes améliorations dans ce domaine. Dès lors, se contenter d'évoquer le rôle des élus pour expliquer cette situation est peut-être une approche trop simple, il y-a sans doute derrière cette état des choses des raisons structurelles qui même avec du volontarisme politique ne pourront probablement se résoudre qu'à longue échéance. Donner la gestion à des acteurs privés particulièrement concernés par cet aspect de la vie de la cité doit donc être appréhendé telle une stratégie de contournement à ces raisons structurelles. Il va de soit que ça serait une réponse imparfaite, non généralisable, mais qui aurait au moins le mérite de concerner des secteurs à forte fréquentation, ceux qui finalement font en grande partie l'attractivité d'un centre-ville. Il me semble également que la réussite d'une telle entreprise aurait le mérite de démontrer qu'il n'y-a pas de fatalité dans ce domaine et ainsi mieux mettre l'ensemble des acteurs concernés (services municipaux, syndicat au singulier, élus) face à leurs responsabilités.
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