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Quelques extraits des forums défensiens qui donnaient du fil a retordre aux officiels de l'epad et promoteurs
c'est un peu long , mais bon si vous avez un peu de temps a perdre
M. FRESNAIS.- Le chantier de l’ex-Tour AXA est théoriquement certifié haute qualité environnementale.
J'ai cru comprendre que c'était la société Iosis qui était chargée de le certifier et le contrôler. Vous
adresse-t-elle les procès-verbaux des contrôles ? On « bouffe » plein de poussière et je ne parle pas du
bruit ! L’autre jour, les ouvriers du chantier tapaient sur des tôles à minuit.
M. HEINRY.- Je suis Directeur général adjoint de la COGEDIM. Je suis en charge du chantier de la Tour
AXA. Effectivement, ce chantier est certifié haute qualité environnementale. Beaucoup d'intervenants
surveillent la qualité environnementale. Cela commence par l'entreprise Bouygues, avec son conseil
spécialisé Elan. Ensuite, Iosis est notre conseil. La certification a commencé en décembre 2005 et se
poursuivra jusqu'à la fin du chantier. Certes, il y a un peu de poussière, mais comme dans tous les
chantiers.
M. FRESNAIS.- Vous êtes modeste.
M. HEINRY.- Pour l'instant, il n'y en a pas plus que sur les autres.
M. FRESNAIS.- Vous pouvez venir le constater chez moi. J'habite en face !
M. HEINRY.- Vous avez dû recevoir la visite des experts qui ont visité tous les immeubles avoisinants.
Vous savez que des tests d’empoussièrement sont faits. A tout moment, si vous constatez un
empoussièrement anormal, vous pouvez avoir accès à l'expert qui a été désigné par le tribunal et qui
suit l’opération du début à la fin. C’est un engagement que nous avons pris.
M. FRESNAIS.- Il ne nous a pas laissé sa carte de visite.
M. HEINRY.- Votre syndic de copropriété l’a reçue officiellement.
M. FRESNAIS.- Alors, on n’aura jamais de réponse !
M. FRESNAIS.- Vous nous avez parlé des Chinois tout à l’heure. Chez eux, les tours seraient
enveloppées et il y aurait moins de poussière.
M. BLED.- Vous croyez ? Vous êtes allé voir à Shanghai ?
M. FRESNAIS.- Pas à Shanghai, mais à Bangkok.
M. BLED.- Ce n’est pas la Chine, même si ce n’est pas loin.
M. FRESNAIS.- Je veux dire que les chantiers sont beaucoup mieux protégés qu'ici.
[....]
J’ai compté qu’il allait y avoir 12 plates-formes mobiles. Il y a 40 étages. Il faut compter 30 secondes
par niveau. Cela fait vingt minutes ou une demi-heure de descente. On entend constamment des « Tut,
Tut… ». C’est affreux, quand vous habitez en face, même de jour. J’en ai ras-le-bol !
M. HEINRY.- Je suis d’accord. Les alarmes sonores sont difficiles à supporter, mais elles sont
obligatoires sur tous les chantiers en France. C’est une question de sécurité pour les travailleurs.
M. FRESNAIS.- On entend aussi celles qui sont de l’autre côté, du fait de l’écho.
M. BLED.- Je ne vous rassure pas sur ce point, parce qu’il ne va pas s'améliorer.
M. FRESNAIS.- Et en attendant ? Avez-vous prévu une petite indemnité pour nous ? (Rires)
M. BLED.- On vous explique, avec beaucoup de détails, ce qu'il est possible de faire dans un chantier. Je
vous dis – et vous dirai cela jusqu'à la nuit des temps, parce que je n'ai pas d'autres réponses – qu’un
chantier est bruyant. On fait le maximum, dans l'état actuel de nos connaissances. C'est vrai chez nous,
mais aussi dans tous les pays du monde. En Chine, à Bangkok ou ailleurs, les problèmes sont les
même
M. HEINRY.- Je ne vais pas vous raconter n’importe quoi : un chantier de 80 000 m² et de 220 mètres
de haut ne se fait pas sans faire un peu de poussière.
M. FRESNAIS.- Ils pourraient arroser..
M. FRESNAIS.- Dans la Rue du Général Audran, des camions stationnent parfois parce qu'ils ne peuvent
pas rentrer par la voie de l’Ancre. De plus, des engins de chantiers prennent la voie de l’Ancre à
contresens. Vous faites tout et n’importe quoi sur ce chantier !
M. HEINRY.- Plusieurs chantiers sont en cours. Sur ce chantier, les livraisons se font par le Boulevard
Circulaire.
M. FRESNAIS.- Je les ai vus !
M. FRESNAIS.- Hier, ils ont déchargé un container devant notre entrée. C'est vrai qu’elle est dégoûtante,
puisqu’elle n’a jamais été nettoyée comme il faut. Comme c'est « dégueulasse », ils déchargent leurs
trucs et cela reste des journées entières ! Vous me dites qu'il n'y a pas de livraisons à la tour, mais je ne
suis pas aveugle. La société Ionis devrait faire des contrôles. Elle devrait établir des procès-verbaux
dont un double devrait être remis à l’EPAD.
M. FRESNAIS.- Vous dites que vous avez vu un mieux depuis 15 jours, mais il y avait encore des choses
hier devant notre barrière.
M. DELMAS.- Il y en aura encore demain. Je ne peux pas non plus être constamment devant le chantier.
M. DUGUY.- En particulier, cet immeuble Air² détruit complètement une façade d'un immeuble
d'habitation.
M. BLED.- Il ne la détruit pas ; il la masque.
M. DUGUY.- Je me suis mal exprimé, mais il va abîmer la vue d'un grand nombre d'appartements. Cela
peut-il être pris en compte ?
Mme BRENIEN.- Les habitants auraient apprécié avoir de nouveaux projets avec des façades ou des
toits verts. Cela réduirait la réverbération et la chaleur. Introduire de la verdure dans l’architecture ferait
du bien. Cela m’attriste de voir un immeuble anti Feng Shui. Vous allez mettre des lignes brisées, qui
vont amener une électricité et un état d'esprit totalement négatif à La Défense, alors qu'on était parti
sur des lignes rondes dans les années 1990 et 2000. Vous repartez complètement en arrière avec ces
lignes brisées. Faites attention ! Je suis très sérieuse. Pei travaille avec le Feng Shui et il a doublé les
entrées du Louvre. Avec une fontaine ou une pyramide, vous pouvez casser une tour ou doubler les
recettes. De nombreuses compagnies aériennes travaillent ainsi. Cette tour, qui se situe à l’entrée de
La Défense va vous casser le site. Je vous conseillerais vraiment de revoir le projet ou de mettre une
façade verte.
Les habitants aimeraient des choses harmonieuses.
M. BLED.- Qui vous dit que nous n'y pensons pas nous-mêmes ? Pourquoi voudriez-vous que nous
soyons agressifs ? Nous n’avons pas de raisons d’y être.
Mme BRENIEN.- La tour est agressive.
M. BLED.- La Tour Phare est précisément une tour ronde. Elle n’a aucun angle aigu.
Mme BRENIEN.- Je vous parle de GENERALI.
M. BLED.- C'est autre chose. Il n’existe pas un seul type de tours.
M. TONDAT.- Pour répondre à monsieur, une enquête publique sera menée.
M. DUGUY.- Elle n’aura aucune valeur. Ce n'est pas la peine d'en parler. Elle ne modifiera pas le permis
de construire.
L’enquête publique de Coeur Défense a donné un avis défavorable ; sur l’hôtel également. Ils sont
construits quand même. L'enquête publique est morte, ce n'est même pas la peine d'en parler.
M. BLED.- C'est le fait de toute la procédure de construction, sur toute construction. Sinon, il faut refaire
le Droit de l’urbanisme qui est fondé là-dessus.
M. DUGUY.- Quel que soit le résultat de l'enquête publique, le permis de construire est accepté par le
préfet et non pas par le maire.
M. TONDAT.- Cela ne change rien.
M. BLED.- Dans toutes les villes de France, c’est le maire. Le préfet n’intervient que dans les opérations
d'intérêt national.
M. DUGUY.- L'enquête publique ne peut pas faire arrêter le projet.
M. BLED.- Elle sert à cela. Il n'y a pas d’autre processus.
M. DUGUY.- Pourquoi ne pas la lancer avant ?
M. BLED.- Comment procéder ? Il n’est pas possible de faire un forum général avec vous, pour définir
les constructions de La Défense, étant entendu que je ne suis pas le constructeur. Je suis l’aménageur.
Ce n’est pas du tout la même chose. Comment voulez-vous intervenir uniquement parce que vous êtes
habitant d'une ville, au travers d’investissements privés qui répondent aux règles d'urbanisme, telles
qu'elles sont conçues dans notre pays ? C’est infaisable.
Mme BRENIEN.- Récemment ce sont les Mégane qui ont été dépouillées. Pendant une époque, c’étaient les BMW.
Chacun son tour, à chaque « gros » week-end ! Depuis que le maire a mis les parcmètres à 10 centimes,
la rue est pleine, parce qu’il vaut mieux être dehors que dedans. Je pense que cela pourrait renter dans
la sécurité. Quand on parle avec les gens qui font les tournées, ils nous disent combien ils sont pour le
nombre de places. Je n’ose pas le dire en public !
M. DELMAS.- Vous pouvez le dire.
Mme BRENIEN.- Je ne vais pas faire de la délation.
M. BLED.- Ce n’est pas de la délation, mais du droit de tout citoyen !. Ce sont des documents
communicables. Vous avez le droit de lire une concession de service public.
M. ARIADOT.- Peu importe qui est le propriétaire de ce local. Vous nous expliquez que vous êtes un
aménageur qui ne veut pas laisser d'espaces morts, puisque c’est mauvais pour la sécurité. Vous nous
dites que le moindre recoin va être pris en compte. De ce fait, je ne comprends pas ce blocage pour ces
100 m² qui ont une ouverture vitrée immense sur la passerelle qui mène à Courbevoie.
M. DELMAS.- Ce local a été proposé pour des services publics. Il a également été proposé à la vente…
M. ARIADOT.- Il est resté vide pendant 10 ans. C’est beaucoup !
M. DELMAS.- Une équipe de masseurs-kinésithérapeutes devait venir. Le projet n’a pas abouti. Je ne
peux pas forcer les gens à occuper un local, s’ils ne le souhaitent pas.
M. ARIADOT.- Nous avions un projet, pour notre part et nous le remplissions.
M. DELMAS.- Alors, proposez le projet, mais ne dites pas que le local est à vous !
Densaga a écrit:
Mme BRENIEN.- [...] Cela m’attriste de voir un immeuble anti Feng Shui. Vous allez mettre des lignes brisées, qui vont amener une électricité et un état d'esprit totalement négatif à La Défense, alors qu'on était parti sur des lignes rondes dans les années 1990 et 2000. Vous repartez complètement en arrière avec ces lignes brisées. Faites attention ! Je suis très sérieuse. [...]
Mme BRENIEN.- Récemment ce sont les Mégane qui ont été dépouillées. Pendant une époque, c’étaient les BMW. [...]
CQFD : les anciennes Méganes avaient des lignes rondes, alors que le modèle actuel a des lignes plus tendues.
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Oui, l'argumentation de certains désarme très vite la moindre des stratégies
Visitez mon blog et mon album photos
A l'oral, il nous arrive à tous de dire des conneries. Par ailleurs, les personnes en question ne sont pas expertes en architecture, elles essayent simplement de décrire ce qu'elles ressentent. A ce sujet, heureusement qu'il existe des Mme Levaxelaire pour se plaindre du manque de vie à la Défense et pour insister sur la nécessité du developpement de commerces dans les rues et pas uniquement au CNIT et aux 4 Temps. Leur avis est primordial car ce sont eux qui sont le plus à même de juger si l'opération de renouveau de la Défense sera un succès ou un échec.
Par ailleurs, Mme Brenien a raison de dire que Generali a une allure agressive. C'est vrai que ces lignes sont acérées. Après, on peut aimer ou non cette allure agressive, mais on ne va pas dire que le commentaire est dénué de tout fondement. Et si la discussion, dévit sur le design des automobiles, ce n'est que l'évolution naturelle de toute conversation orale. Si on se rencontrait autour d'un café pour discuter des tours de LD, on pourrait nous même aussi faire ce genre de disgressions.
PARIS BELONGS TO EVERYONE.
Quand tu administres une grosse structure dans le bon sens et que c'est le seul retour que tu as à longueur de temps, je t'assure, c'est sans doute vite pénible...
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MyNight a écrit:
Quand tu administres une grosse structure dans le bon sens et que c'est le seul retour que tu as à longueur de temps, je t'assure, c'est sans doute vite pénible...
Crois moi. Je donnerai beaucoup pour avoir la chance de bosser comme un fou à l'EPAD et recevoir ce genre de commentaires en retour. Je serai prêt à payer pour avoir la chance de faire un boulot aussi passionant. Je ne vais plaindre personne.
Mais bon, "j'ai pas fait les bonnes études pour", et donc logiquement j'ai plus ma place dans le secteur bancaire... alors autant que je me satisfasse d'être quelque part une Mme Brenien moi aussi, puisqu'au fond c'est là où est ma place.
PARIS BELONGS TO EVERYONE.
C'est moi qui dévie sur le design automobile, en rapprochant deux interventions de Mme Brennien, en réalité sans rapport entre elles. Mais sérieusement, juger d'une architecure en se fondant sur le Feng Shui...
Nous ne sommes pas à Hong Kong, où au moins ça peut avoir un sens, à défaut de rationalité.
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