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Messages repostés sur ce fil:
revolution.joy a écrit:
Je vous conseille la lecture du magazine "Marseille" sur Les Chantiers qui transforment Marseille de Décembre 2011 actuellement en kiosque. On y voit quelques rendus inédits, des jolis clichés et des infos techniques intéressantes sur les projets en cours.
Bakou a écrit:
Notamment un rendu de la Fondation regards de Provence assez réaliste pour une fois où on voit un bordel d'embouteillage pas possible là où d’ordinaire, avec les rendus, on se croirait à Marseille sur les bords du Lac Léman.
Ukhbar a écrit:
Ha ! Je voudrais bien voir ça tiens !
Tenue de chantier pour la Revue !
Actuellement en kiosque, le dernier numéro (235) de la Revue Marseille se penche sur ces grands projets qui transforment la cité phocéenne. Enfilez casque et combinaison pour cette Revue de chantier(s) !
(...)
Ce quatrième et dernier numéro consacré aux 75 ans de la revue Marseille présente les multiples chantiers qui, depuis un récent passé, aujourd’hui même et dans un futur proche visent à profondément transformer la plus ancienne ville de France pour rajeunir son visage et en faire l’une des métropoles méditerranéennes majeures du XXIe siècle.
Venant s’ajouter aux réalisations et aux ambitieuses perspectives urbaines d’Euroméditerranée, les prochaines échéances auxquelles Marseille doit faire face (Forum mondial de l’eau en 2012, Capitale européenne de la Culture 2013, championnat d’Europe de football en 2016) sont autant de puissants accélérateurs d’une telle mutation.
(...)
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Inventaire avant élections à Marseille : Les villes appartiennent-elles aux riches ?
France Culture part sur les routes de l'hexagone pour battre la campagne. Première étape d'une série de délocalisations de l'antenne, dans le cadre d'"Inventaire avant élections" : la cité phocéenne. Jeudi 19 janvier, plusieurs émissions seront en direct du théâtre de la Criée à Marseille.
Mais avant l'antenne, en écho à quelques problématiques françaises majeures en 2012, tel le logement, la mixité et l'exclusion sociale, reportage à Marseille, dans un centre-ville qui connaît actuellement les soubresauts d'une restructuration de grande ampleur :
[...]
Marseille se fait tirer le portrait
Jusqu’au 25 mars, le centre de la Vieille-Charité expose une centaine de peintures, aquarelles, dessins issus de collections privées. Un regard insolite sur Marseille et sur ses quartiers.
(...)
Les œuvres datent pour certaines du XVIIIe siècle, comme cette vue du cap Pinède réalisée en 1765, et bien d’autres, du XIXe siècle. Une exposition inédite qui permet aux visiteurs de voir l’évolution de la ville et de son environnement à travers les représentations d’un lieu, d’un monument ou d’un personnage.
(...)
“Marseille en peinture”, jusqu’au 25 mars au centre de la Vieille-Charité, 2, rue de la Charité. De 10 heures à 17 heures, du mardi au dimanche. Fermé le lundi. Infos : www.vielle-charité-marseille.org
Eric Miguet
Fin janvier, le Wall Street a consacré plusieurs pages sur la renaissance culturelle de Marseille.
L'article
« N’importe qui, de n’importe quelle couleur, peut descendre d’un bateau et se fondre dans le flot des autres hommes. Marseille appartient à ceux qui l’habitent. » (J.C Izzo)
Marseille's Melting Pot
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Thanks to a remarkably efficient public transport system (), you can get to Marseille's beaches from any part of town in less than 45 minutes.
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Some locals believe, with reason, that the Marseille miracle of social peace has a lot to do with its beaches, which serve as its great melting pot.
Le reste sur National Geographic
@ginger.phoenix.marseille
Marseille's tile-roofed city hall, built in the time of Louis XIV, is an understated edifice by the standards of French officialdom. It's described in travel literature as "of modest proportions." Not so the mayor who serves there. Jean-Claude Gaudin looks half as wide as he is tall, with his double-breasted suit jacket unbuttoned and the collar of his purple pin-striped shirt undone. The 72-year-old Gaudin lumbers into his office and settles behind his desk like a bear guarding honey. He has held this job since 1995 and doesn't look inclined to leave anytime soon.
Mouhaha j'adore la comparaison gaudinesque.
Mais sinon j'ai lu l'article en entier, et c'est encore une fois un regard extérieur très juste sur la ville à mon sens. Vraiment passionnant! Merci pour le lien.
Marsiho a écrit:
Juste une réponse à ça :
Si tu pouvais expliquer cela, j'apprécierai !
L'état doit au plus vite financer un plan monumental pour les transports en commun à Marseille et sa métropole. 5 milliards minimum.
(désolé pour le HS)
L'un de vous est-il abonné à MediaPart. Si oui, vous est-il possible de m'envoyer cet article par MP?
MediaPart
Hundertwasser met de la couleur à la Vieille Charité
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Cette exposition est organisée par la Ville de Marseille et l'association "Viens ! à Marseille", en partenariat avec la Fondation Hundertwasser de Vienne. Elle s'inscrit dans un projet plus large de revalorisation des quartiers du centre ville, plus précisément, du périmètre autour du cours Belsunce. Les 20 000 habitants du quartier sont directement impliqués dans le projet !
(...)
L’association "Viens ! à Marseille" a porté son choix tout naturellement sur cet artiste puisque sa démarche artistique était cohérente avec le projet de revalorisation du quartier Belsunce. En effet, l'oeuvre d'Hundertwasser s’inscrit dans une philosophie et une approche durable du quartier urbain : l’habitat et l’environnement avec, au centre, l’homme. Accessible à tous publics, la vision de l'artiste permet, par sa diversité, de développer en parallèle de l’exposition de nombreux projets.
(...)
Dates : 27 avril au 9 septembre 2012
Au Centre de la Vieille Charité
2 rue de la Charité (2e)
04 91 14 58 59
Certains vont encore hurler au complot de la presse gauchiste, pas objective qui n'aime pas Marseille, mais bon.
La ville aux abonnés absents
Jean-Claude GaudinJean-Claude Gaudin est bien vivant. “Je l’ai vu à la télévision, aux cérémonies d’investiture de François Hollande, serrer la main du Président”, s’amuse un élu de l’opposition qui ne s’est jamais vraiment fait de souci au sujet du maire. Les Marseillais, eux, s’inquiètent. Plus que jamais, et à encore deux ans des prochaines élections municipales, les responsables de la ville, à commencer par son premier magistrat, semblent aux abonnés absents. Marseille 2013, capitale européenne de la culture qui devrait créer l’ébullition ? Un tremplin de notoriété et d’image que des métropoles comme Lille ont su utiliser avec profit. Dans la capitale phocéenne, on dit que l’Allemand Ulrich Fuchs, qui a l’expérience de Brême (candidate en 2003) et de Linz (élue en 2009), livrera “quelque chose de bon”.
“Mais il faut aller à Arles pour trouver une campagne de communication qui prépare la population à l’événement”, commente Alain Moreau, chercheur et auteur de plusieurs ouvrages de référence sur la ville. L’affaire des services culturels offre un autre indice de cette gestion municipale qui donne la priorité à la modération des équilibres de pouvoir. CGT et FSU dénoncent un cas de cogestion, un de plus à Marseille, entre l’administration municipale et le syndicat Force Ouvrière qui aurait amené la ville à imposer un nouvel organigramme en lieu et place de celui qui avait été négocié pendant un an avec les personnels. Depuis, les bibliothèques ne sont plus dirigées.
La suite dans le Nouvel Economiste, comme journal de bolcheviques échevelés, on a déjà vu mieux...
Triste réalité. J'apprécie particulièrement le passage ci-dessous même si je ferais pas l'analogie avec Saint-Denis dont la sociologie me semble moins complexe que celle de Marseille:
“On continue à voir régulièrement des dossiers de presse magazine qui reprennent les mythes éculés de la diversité et du cosmopolitisme marseillais”, note Michel Péraldi, anthropologue, un autre observateur de longue date de la métropole. “La seule ville française qui reste véritablement ouverte sur l’extérieur c’est Paris. Sociologiquement, la ville la plus proche de Marseille est Saint-Denis”, ajoute-t-il.
Le cosmopolitisme au sens positif où on l'entend n'existe pas à Marseille. J'évoquerais un mélange de communautarisme et de castes sociales totalement hermétiques entre elles. C'est aussi pour cette raison que la ville génère tant de paradoxes qu'on retrouve jusque sur ce forum. Certains décrivent un quasi éden quand d'autres en sont à dépeindre un enfer.
En effet, il n'y a strictement aucun rapport entre le Marseillais modeste qui habite un quartier populaire, y reste souvent 365 jours par an en subissant des désagréments pesants au quotidien, et celui qui vit au sud, au pied d'une pinède, se rend à la plage à Cassis au volant de son 4x4, ne se pointant dans le centre que pour "goûter" à cette fameuse diversité le temps d'un saut dans l'une des rares enseignes qu'il ne trouve pas dans son centre commercial favori.
Je caricature un peu bien que cette dichotomie phocéenne ne soit pas une vue de l'esprit. On me dira qu'elle existe un peu partout en France et en Europe entre les villes et leurs banlieues populaires. Mais à Marseille la chose est inversée et d'un degré plus fort, à l'image d'une métropole américaine. Plutôt les jungles urbaines au sud du continent dont l'ascenseur social peine à fonctionner, comme l'incarne à Marseille une caste politique figée depuis l'époque de Pagnol, indigente et en partie corrompue.
c'est marrant parce qu'avant-hier je vous voyait râler sur la propreté à Marseille et la mairie qui fait rien, j'ai de suite pensé à Saint-Denis où c'est exactement pareil (lu dans des réactions sur http://www.saintdenismaville.com/ moi j'étais pas dans le centre de Saint-Denis)
driving down your freeways …
pastis a écrit:
Triste réalité. J'apprécie particulièrement le passage ci-dessous même si je ne ferais pas l'analogie avec Saint-Denis dont la sociologie me semble moins complexe que celle de Marseille:
“On continue à voir régulièrement des dossiers de presse magazine qui reprennent les mythes éculés de la diversité et du cosmopolitisme marseillais”, note Michel Péraldi, anthropologue, un autre observateur de longue date de la métropole. “La seule ville française qui reste véritablement ouverte sur l’extérieur c’est Paris. Sociologiquement, la ville la plus proche de Marseille est Saint-Denis”, ajoute-t-il.
Le cosmopolitisme au sens positif où on l'entend n'existe pas à Marseille. J'évoquerais un mélange de communautarisme et de castes sociales totalement hermétiques entre elles. C'est aussi pour cette raison que la ville génère tant de paradoxes qu'on retrouve jusque sur ce forum. Certains décrivent un quasi éden quand d'autres en sont à dépeindre un enfer.
En effet, il n'y a strictement aucun rapport entre le Marseillais modeste qui habite un quartier populaire, y reste souvent 365 jours par an en subissant des désagréments pesants au quotidien, et celui qui vit au sud, au pied d'une pinède, se rend à la plage à Cassis au volant de son 4x4, ne se pointant dans le centre que pour "goûter" à cette fameuse diversité le temps d'un saut dans l'une des rares enseignes qu'il ne trouve pas dans son centre commercial favori.
Je caricature un peu bien que cette dichotomie phocéenne ne soit pas une vue de l'esprit. On me dira qu'elle existe un peu partout en France et en Europe entre les villes et leurs banlieues populaires. Mais à Marseille la chose est inversée et d'un degré plus fort, à l'image d'une métropole américaine. Plutôt les jungles urbaines au sud du continent dont l'ascenseur social peine à fonctionner, comme l'incarne à Marseille une caste politique figée depuis l'époque de Pagnol, indigente et en partie corrompue.
C'est ce que je ne cesse de répéter. Nos élus font partie de cette caste dont tu parles pastis. Ils ne mettent jamais les pieds en ville. Ils ne font que la traverser pour se rendre chez eux ou à leur lieu de travail. Ils sont complètement déconnectée de la réalité.
Déconnectés de la réalité de façon involontaire mais bien souvent volontaire. Beaucoup sont parfaitement conscients des problèmes. Problèmes qu'ils prennent bizarrement à bras le corps en obtenant quelques résultats probants à l'approche d'une élection municipale. Seulement, ils n'ont pas envie de fournir des efforts durables pour que disparaisse ce système féodal dont ils sont les seigneurs ou les clients.
Sans reparler de la mainmise sur les deniers publics qui en attire plus d'un, ce qui les intéresse à Marseille ce sont les nombreux postes à pourvoir, les tremplins vers les chambres nationales notamment. Je citerais Roatta, l'ex maire du premier secteur, prédécesseur de Mennucci. Cumulard, il est adjoint de Gaudin et député dans les quartiers nord depuis 25 ans. Il connaît donc très bien la situation. Encore aurait-il fallu qu'il en ait quelque chose à faire. Même à Marseille on a rarement connu un élu de son importance plus invisible. C'est finalement le récent redécoupage (défavorable à la droite dans cette circonscription) qui va l'éjecter de son siège qu'il a d'ailleurs préféré laisser vacant dès l'année dernière, ses amis de l'Assemblée lui offrant en compensation un mandat d'eurodéputé spécial dit "fantôme". Fidèle à lui-même jusqu'au bout. Et Marseille dans tout ça ?
Par ailleurs, je n'ai jamais compris, puisqu'on est dans les spécificités bizarres marseillaises, pourquoi on était la seule des trois villes françaises divisées en arrondissements à ne pas avoir de maire par arrondissement mais par secteurs (de deux voire à une certaine époque trois arrondissements).
C'est notre cher Mr Defferre qui a fait ce magnifique découpage afin de faciliter sa dernière (enfin) réélection...
« N’importe qui, de n’importe quelle couleur, peut descendre d’un bateau et se fondre dans le flot des autres hommes. Marseille appartient à ceux qui l’habitent. » (J.C Izzo)
Parce que manifestement ça les arrangeait aussi.
Pour répondre à la question initiale de Ukhbar sur la particularité marseillaise d'une division en secteurs, je pense que c'est d'abord une affaire de bon sens. Le territoire municipal étant immense (3 fois celui de Paris) et la densité de population très moyenne (3 fois moins d'habitants au km2 qu'à Lyon), il aurait été coûteux en personnel politique et en fonctionnaires de créer 16 mairies d'arrondissement indépendantes (soit presque autant qu'à Paris qui compte 2,5 fois plus d'habitants). D'où ce regroupement.
A première vue on aurait pu faire de ces 8 secteurs, 8 arrondissements. Ou bien réaliser un découpage correspondant à une douzaine de grands arrondissements. Sauf que les 16 actuels sont déjà vastes et/ou densément peuplés. Un découpage trop grossier n'aurait plus trop respecté l'objectif de la loi PLM d'apporter une véritable proximité entre les élus et les citoyens. Le secteur divisé en arrondissements permet donc de maintenir la visibilité démographique et culturelle de certaines zones. Exemple du populaire 1er arr. couplé au bourgeois 7ème. Ou encore le 6ème qui incarne une partie de l'hypercentre, attaché au plus périphérique 8ème dont les problématiques sont différentes.
Avec ce découpage plus fin il est également plus facile pour le citoyen lambda de s'y retrouver au quotidien pour se repérer, indiquer la zone de la ville où il vit ou travaille.
Reste le cas spécifique du 16ème qui s'étend sur une superficie réduite autour de l'Estaque. Toutefois, ce noyau villageois éminemment historique se distinguait tant du no man's land industrielle au nord du 15ème que cette division peut avoir une certaine cohérence géographique et patrimoniale. Pour autant on évite le gaspillage et des pertes de temps bureaucratiques en rassemblant ces 2 arrondissements.
S'y sont certainement ajoutées des considérations politico-politiques çà et là. L'Estaque, encore, était un important bastion communiste. Des élus ont dû peser pour que ce fief rouge ne disparaisse pas totalement de la carte administrative phocéenne. A l'inverse, un secteur permettait de rassembler divers sensibilités en son sein, limitant le risque pour Defferre de se farcir plusieurs maires cocos. On sait qu'il a refusé la création de la métropole pour éviter de gérer Marseille avec l'extrême gauche (autrefois puissante dans les villes de la banlieue).
Le 16ème, c'est cool (et c'est pas parce que c'est mon arrondissement hein)
Cela étant dit, c'est vrai que ton explication se vaut, pastis. Est-ce que la division par secteurs se supprimera au fur et à mesure de la densification future de la ville, c'est une question qui pourra se poser à moyen voire long terme.
La densification des quartiers périphériques ne changera pas grand chose à moins de raisonner à l'échelle du siècle en imaginant une déclinaison à l'infini d'opérations du type Euromed. Et même à aussi long terme, il est peu probable que Marseille voit sa population doubler pour que se justifie une indépendance administrative des actuels arrondissements.
A mon avis le changement passera plutôt par une refonte des échelons susceptible d'avoir un impact sur la loi PLM. Mais une telle réforme n'aurait certainement pas l'objectif de créer davantage de proximité. Du moins pas par une multiplication des circonscriptions. Ca n'irait pas dans le sens de l'histoire alors qu'on demande à l'Etat et aux collectivités locales de réaliser des économies substantielles et tandis que la métropolisation, l'Europe et la mondialisation tendent plutôt à forcer la constitution d’échelons plus grands, la France battant des records en matière de subdivision du territoire.
De toute façon, étant donné les pouvoirs très limités des maires de secteur ou d'arrondissement, il n'y a pas grand intérêt à en désirer davantage.
Je suis étonné que personne n'ait vu passer ça :
http://www.larchitecturedaujourdhui.fr/ … sive-aa389
En effet !
Insolite : les projets fous... et moins fous des Marseillais
Publié le dimanche 01 juillet 2012 à 17H57
Un livre de Bernard Tarrazzi compile projets farfelus et belles idées urbaines
(...)
Souvent pleines de bon sens et d'à-propos, certaines propositions méritent d'être creusées, à tous les sens du terme. C'est le cas du déplacement du musée de la moto vers un nouveau site plus accessible et valorisant, de la constitution d'un grand musée du savon, de la mise en place d'un circuit archéologique reliant tous les sites antiques remarquables du centre-ville ou encore de la construction d'un ascenseur reliant la place Sadi-Carnot au Panier.
(...)
36 Marseillais rêvent leur ville par Bernard Tarrazi, aux éditions Pierres et Terres en Provence. Prix : 25€.
Philippe GALLINI
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