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Marseille à l'internationale

 
30-10-2008 18:33
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C'est vrai que là, ça devient ridicule. L'idée d'une union méditerranéenne étant française, pour moi l'installation de son siège à Marseille allait de soi, je ne saisis pas bien les vues du gouvernement sur ce coup.  F9
Déjà, les pays du maghreb n'ont pas l'air plus enthousiaste que ça, reste à voir vraiment ce qu'il y aura derrière cette union, s'assurer qu'elle ne se réduise pas à une institution de plus et au final à une coquille vide...


"VICTORY NOT VENGEANCE"

30-10-2008 23:33
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artemis
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La Tunisie renonce à accueillir le siège de l'Union pour la Méditerranée

AP | 30.10.2008 | 18:24

La Tunisie ne souhaite plus accueillir le siège de l'Union pour la Méditerranée (UPM), a rapporté jeudi le quotidien gouvernemental "La Presse" de Tunis, citant une "bonne source".

Le choix du siège permanent du secrétariat général de l'UPM et la désignation du secrétaire général figurent parmi les points à l'ordre du jour de la conférence ministérielle du processus de Barcelone-UPM qui doit se tenir à Marseille les 3 et 4 novembre prochains.

Contactée par l'Associated Press, une source gouvernementale s'est abstenue de tout commentaire.

Le journal note néanmoins que la Tunisie, qui a proclamé son adhésion à l'initiative française pour créer l'UPM, sera présente à Marseille pour la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de cette nouvelle institution euro-méditerranéenne voulue par le président Nicolas Sarkozy.

Outre les 27 pays de l'Union européenne, l'UPM regroupe l'Algérie, l'Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, l'Autorité palestinienne, l'Albanie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et Monaco.

Après le désistement de Tunis et auparavant de Rabat au Maroc, le siège de l'UPM devrait revenir à Barcelone, la ville qui avait donné naissance en 1995 au processus euro-méditerranéen de rapprochement entre les deux rives.

La prise de position de Tunis intervient quelque deux semaines après la visite à Tunis du secrétaire d'Etat espagnol aux affaires étrangères, Angel Lossada, qui avait discuté des préparatifs de la réunion de Marseille avec le ministre tunisien des Affaires étrangères, Abdelwaheb Abdallah, et le Premier ministre Mohamed Ghannouch. AP

31-10-2008 05:19
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Bakou
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Bon, maintenant Gaudin doit attraper le petit Nicolas par les oreilles (elles sont suffisamment proéminentes pour ça) et lui exhiber sa lettre !

31-10-2008 05:30
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Bakou
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Marseille veut l’Union pour la Méditerranée

Une déclaration soutient la candidature de la ville comme siège de l’UPM

Des élus de tout bord politique, des syndicats de salariés, des patrons et même les présidents des universités Aix-Marseille-I, II et III ont signé une déclaration commune pour défendre la candidature de Marseille à l’accueil du secrétariat permanent de l’Union pour la Méditer­ranée.

“Un maillage de diasporas”

Les signataires font valoir les atouts de la ville : sa multiculturalité “grâce au maillage de ses diasporas venues de tout le pourtour méditerranéen”, ses universités et ses centres de recherche travaillant sur la Méditerranée, ses “rapports privilégiés avec les pays de l’arc latin que sont l’Italie et l’Espagne” et l’accueil de manifestations d’envergure internationale. Ils demandent, en conséquence, “à Nicolas Sarkozy, président de la République française, à José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, et à l’ensemble des pays européens et méditer­ranéens de retenir la candidature de Marseille pour accueillir le secrétariat permanent de l’Union pour la Méditerranée”.

La suite dans Métro

Allez, allez, allez. Notez si jamais on décrochait la timbale, je vois mal comment on pourrait nous refuser la LGV... Il est impératif que l'Etat français nous soutienne maintenant.

31-10-2008 07:16
revolution.joy
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... Effectivement, sa fait plaisir de voir que le gouvernement fait tout pour lancer marseille en tête ... F2


L'état doit au plus vite financer un plan monumental pour les transports en commun à Marseille et sa métropole. 5 milliards minimum.

Dernière modification par révolutionjoyeuse: 31-10-2008 07:16
31-10-2008 08:20
pastis
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C'est quand même le monde à l'envers... Les acteurs locaux sont obligés de se mobiliser pour que l'Etat soutienne sa deuxième ville et non pas des villes étrangères qui ne veulent même de cet honneur  F9

Mais bon, on a l'habitude. En attendant l'Espagne soutient à fond Barcelone, fait du lobbying en Europe et sur la rive sud de la Méditerranée pour imposer ce choix...

31-10-2008 08:49
Aurelien De Pekin
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Il ne fallais pas rever tout de meme ! L'Etat a nomme Marseille capitale europeenne de la culture. Que vouliez vous de plus ? L'UPM, des transports en commun, la LGV, des hopitaux,... ? Et pourquoi pas un musée national pendant que vous y etes ?!

Desole mais, dans les palais de la république, on a autre chose a faire qu'a se soucier des provinciaux !

C1  F3  F7


@ginger.phoenix.marseille

31-10-2008 08:56
pastis
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Et encore, sans la présence de membres européens dans le jury (dont le président Anglais qui était fan du dossier marseillais) on se demande si l'Etat n'aurait pas penché pour une autre ville...

31-10-2008 11:24
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artemis
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Bakou a écrit:

Marseille veut l’Union pour la Méditerranée

Une déclaration soutient la candidature de la ville comme siège de l’UPM

Des élus de tout bord politique, des syndicats de salariés, des patrons et même les présidents des universités Aix-Marseille-I, II et III ont signé une déclaration commune pour défendre la candidature de Marseille à l’accueil du secrétariat permanent de l’Union pour la Méditer­ranée.

“Un maillage de diasporas”

Les signataires font valoir les atouts de la ville : sa multiculturalité “grâce au maillage de ses diasporas venues de tout le pourtour méditerranéen”, ses universités et ses centres de recherche travaillant sur la Méditerranée, ses “rapports privilégiés avec les pays de l’arc latin que sont l’Italie et l’Espagne” et l’accueil de manifestations d’envergure internationale. Ils demandent, en conséquence, “à Nicolas Sarkozy, président de la République française, à José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, et à l’ensemble des pays européens et méditer­ranéens de retenir la candidature de Marseille pour accueillir le secrétariat permanent de l’Union pour la Méditerranée”.

La suite dans Métro

Allez, allez, allez. Notez si jamais on décrochait la timbale, je vois mal comment on pourrait nous refuser la LGV... Il est impératif que l'Etat français nous soutienne maintenant.

Je comprends mieux pourquoi la France soutient Tunis   A10

31-10-2008 12:56
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artemis
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Pourquoi la Tunisie a-t-elle renoncé au siège de l’UPM ?        Version imprimable         Suggérer par mail
Publié le vendredi 31 octobre 2008 à 12:44

Ce n’est pas une blague. Mais c’est une information officielle. La Tunisie n’est pas intéressée ni par le secrétariat général ni par le siège de l’Union pour la Méditerranée. Un étrange revirement après que le nom de notre pays a figuré en bonne place pour abriter une telle institution.

Après le Maroc, c’est la Tunisie qui retire subitement à quatre jours de la tenue de la conférence des ministres des Affaires étrangères méditerranéens, prévue les 3 et 4 novembre à Marseille, sa candidature pour abriter le secrétariat de l’UPM. La Tunisie s’est dit même non intéressée pour briguer le poste de SG. Cette information publiée sous forme d’écho dans le quotidien gouvernemental «la Presse» d’hier nous laisse un tantinet perplexes. Pourquoi ce désistement soudain ? Y a-t-il eu un arrangement entre Tunis et d’autres membres de l’UPM pour un nouveau partage des rôles, différent de ce qui était prévu initialement ?

Interrogée par GlobalNet une source informée au Ministère des Affaires étrangères nous dit en substance : « Cette information a été publiée dans un journal gouvernemental. C’est une bonne information ». Mais, elle s’est abstenue de tout commentaire.

D’aucuns vont jusqu’à penser que les sifflements de la Marseillaise, à l’issue du match amical Tunisie/France, pourraient être pour quelque chose dans cette affaire. Des couacs se seraient passés entre la Tunisie et la France qui auraient privé la première du soutien de la dernière à sa candidature pour ses deux volets clefs  de la nouvelle institution méditerranéenne.

Mais, tout ceci n’est que conjectures. Et on n’est malheureusement pas dans le secret des dieux pour déchiffrer ce qui reste pour le moment indéchiffrable.

Un indice toutefois. La Tunisie a reçu il y a deux semaines la visite du secrétaire d'Etat espagnol aux affaires étrangères, Angel Lossada, qui avait évoqué avec des responsables tunisiens des préparatifs de la réunion de Marseille.

Le même responsable espagnol a annoncé récemment à Alger que l'Espagne a présenté la candidature de Barcelone pour abriter le siège du secrétariat général de l'Union pour la Méditerranée. De là à penser que la nouvelle institution méditerranéenne verra le jour en Espagne, il y a qu’un doute que le désistement tunisien a contribué à dissiper.

Reste qu’entre l’annonce tapageuse initiale du projet de l’union méditerranéenne, et les multiples révisions et changements dont il n’a cessé de faire l’objet, que reste-t-il de cette nouvelle union qui promet monts et merveilles pour un avenir prospère du bassin méditerranéen. Pas grand-chose, hélas. Et ironie du sort : il y a comme un retour à la case départ et une exhumation du processus moribond de Barcelone, a fortiori, si le SG finira par avoir la ville espagnole pour adresse.

Il faut attendre mardi et mercredi pour savoir, d’une manière officielle, ce qu’adviendra de ce qui est déjà dénommé : Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée. Les officiels des deux rives, du moins la majorité d’entre eux, continuent à y croire en s’efforçant de camoufler leurs réticences. La Tunisie se dit aussi être fidèle à ses engagements méditerranéens, et sera présente à la conférence de Marseille. Malgré cette dernière  décision qui mérite un petit éclairage, histoire de remettre les pendules tunisiennes à l’heure méditerranéenne.

http://www.gnet.tn/temps-fort/pourquoi- … u-325.html
Ca semble très bien parti pour Barcelone ...

Dernière modification par artemis: 31-10-2008 12:58
31-10-2008 14:13
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artemis
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L'Union pour la Méditerranée en difficulté

Lancée en grande pompe en juillet, l'Union pour la Méditerranée (UPM), chère à Nicolas Sarkozy, bute sur des questions politiques, celles-là mêmes que les 44 participants au sommet de Paris avaient éludées, histoire de ne pas gâcher les festivités inaugurales. A la veille de la réunion, lundi 3 et mardi 4 novembre à Marseille, des ministres des affaires étrangères de l'UPM, rien n'est réglé. Pour tenter d'arrondir les angles, le président français s'est entretenu, mercredi 29 octobre, à Paris, avec celui qui copréside avec lui l'UPM, l'Egyptien Hosni Moubarak. Mais les tractations en cours tournent à la confusion de part et d'autre de la Méditerranée.
SUR LE MÊME SUJET

Au sud, les modalités de la participation de la Ligue arabe constituent le principal point de blocage. Tel-Aviv accepte que la Ligue arabe soit présente en tant qu'observateur à toutes les réunions ministérielles, mais refuse qu'elle participe aux rencontres préparatoires entre diplomates et experts. "On a l'impression qu'Israël mène la danse. On va de compromis en compromis : la réunion de Marseille est pleine d'incertitudes", s'agace-t-on à Alger, en soulignant que, "dès le début, "on" a voulu évacuer la dimension politique de l'UPM. Résultat : elle revient par la fenêtre !" Le Maroc dénonce, lui aussi, le "blocage" d'Israël, "incompréhensible et absurde", dit-on à Rabat.

Cette question de la Ligue arabe explique l'annulation d'une première réunion ministérielle sur l'eau, entre ministres de l'environnement, qui devait se tenir mercredi 29 octobre en Jordanie.

Les 2 et 3 novembre, à quelques heures de l'arrivée des ministres des affaires étrangères, d'ultimes tractations auront lieu à Marseille, entre hauts fonctionnaires, pour tenter de trouver un compromis. Si la Ligue arabe est exclue de ces préparatifs, les pays arabes pourraient-ils claquer la porte ? Rien n'est exclu. D'autant que la coprésidence égyptienne soutient cette position de principe, au grand dam des pays du Nord.

Autre question ultrasensible : la localisation du secrétariat général de l'UPM. Face aux candidatures de Tunis, La Valette (Malte), Marseille, voire Bruxelles, la ville de Barcelone fait figure de favorite. Mais il n'y a de consensus ni du côté européen ni du côté arabe. La Syrie et le Liban combattent l'idée qu'un pays arabe puisse accueillir le secrétariat. Ce serait indirectement accepter, estiment-ils, une normalisation des relations avec Israël. Dans ces conditions, certaines capitales proposent Bruxelles, "à titre transitoire", pour "sortir de l'impasse".

FORCING ESPAGNOL

De son côté, la diplomatie espagnole fait, depuis plusieurs semaines, un forcing tous azimuts pour rallier à sa cause un maximum de pays, y compris de la rive sud. Des discussions ont été engagées avec la Tunisie pour qu'elle retire sa candidature. En échange, c'est un Tunisien qui pourrait prendre les commandes du bras exécutif de l'UPM et obtenir le poste de secrétaire général. Les Espagnols affichent un optimisme de façade, mais ils savent que la partie n'est pas jouée, Nicolas Sarkozy souhaitant qu'une ville de la rive sud de la Méditerranée soit retenue.


Au nord, les diplomates français doivent batailler ferme pour organiser la coprésidence tournante entre les pays de l'Union européenne. Aux yeux d'Henri Guaino, le conseiller spécial de M. Sarkozy, la France doit assurer la présidence de l'UPM jusqu'à la prochaine réunion au sommet des 44 pays membres, dans deux ans. Mais les deux pays qui doivent piloter l'Union européenne en 2009, la République tchèque et la Suède, ne l'entendent pas de cette oreille et brandissent les traités européens pour faire valoir leurs droits. En pleine crise financière, l'intention prêtée au chef de l'Etat français de présider la zone euro a accru le malentendu, en particulier avec le gouvernement tchèque, qui dénonce une "campagne" malintentionnée à son égard. M. Sarkozy et le premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, devaient tenter de s'expliquer, vendredi 31 octobre à l'Elysée, lors d'un déjeuner organisé pour calmer le jeu.

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 … _3214.html

Dernière modification par artemis: 31-10-2008 14:19
01-11-2008 17:59
jean françois
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Persuadé que j'allais provoquer un tollé je me dois de répondre.

Si Tunis N'est pas la plus grande, prendre comme capitale une ville d'un pays ni trop pauvre, ni trop riche, ni trop libéral, ni trop socialiste, ni trop noir, ni trop blanc (c'est une image rien avoir avec la couleur de peau) ça ne serai pas la première foi.

Brussel elle même a été choisie pour sa neutralité vis-à-vis des deux grandes puissances à l'origine de l'UE (la France et l'Allemagne), capitale d’un petit pays resté neutre pendant la première guerre mondiale elle était la candidate idéale.

Si la capitale Euroméditéranéenne suis le même principe alors Marseille comme Barcelone ne seront pas choisie.

Si on suit le second principe, selon lequel la capitale est la ville la plus peuplé et la plus dynamique alors ni Marseille ni Barcelone ne seront élues.

Dans les deux cas de figure Marseille ne l'est pas.

J'en suis vraiment navré, tout comme vous j'aimerais beaucoup voir cette belle ville consacré capitale, je dirais même que, par chauvinisme ça me ferais plaisirs que la capitale soit en France mais j'ai peur que tout que je puisse espérer en tant que pro Européen; c'est qu'elle reste en Europe, à Barcelone.

Bien sûr Marseille pourrait faire exception à ces deux principe comme c’est le cas de Washington qui n’est pas la plus peuplé, ni la plus dynamique et qui n’a rien de particulièrement consensuelle, mais j’ai de gros doute.


Venez découvrir l'est parisien sous un autre jour.

http://parisimages.canalblog.com/

01-11-2008 18:27
pastis
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D'accord mais là il y a une réalité (incompréhensible) qui rend tes deux cas de figure caduques. L'Etat français soutien une ville de la rive sud qui ne veut pas devenir capitale de cette union pendant que Barcelone reçoit tout le soutien de son gouvernement.
Tu trouves ça normal ?

Marseille qui s'est davantage préoccupée que Barcelone des problèmes euroméditerranéens ces dernières années, aurait une vraie chance si la France la soutenait. Surtout que ce projet d'union a été lancé par notre pays et que Marseille apparaît comme "vierge" face à une ville de Barcelone qui traine la casserole du raté du précédent processus euroméditerranéen.
Ensuite, puisque tu parles de l'intérêt légitime de nommer une ville de la rive sud "pas trop blanche ni trop noire, ni trop riche ni trop pauvre", à défaut de candidates Marseille serait la ville parfaite eu egard des liens historiques qu'elle a avec la rive d'en face et qui se traduisent aujourd'hui par une très forte proportion de gens d'origine de ces régions. De même la cité phocéenne est une ville très populaire ayant retrouvé une bonne dynamique économique (grâce à Euromed qui porte bien son nom d'ailleurs). Ainsi, on est très proche du portrait idéal que tu faisais d'une capitale de l'union méditerranéenne.

Bref j'ai parfois l'impression que l'objectif de certains est de trouver systématiquement des arguments pour enfoncer Marseille. Exemple de tes cas de figure qui seraient peut-être valables dans un absolu virtuel mais qui ne sont pas du tout conformes au contexte actuel...

Dernière modification par pastis: 01-11-2008 18:34
01-11-2008 20:06
jack de mars
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Je suis assez d'accord avec l'analyse de Pastis. Je ne me fais plus d'illusions sur la possibilité d'accueillir le siège du secrétariat général de l'UPM, mais je dois dire qu'au vue des derniers évènements, j'ai du mal à "avaler la pilule".

Si on récapitule un peu:

Au commencement: Le Processus de Barcelone née dans les années 90 est un échec, plus personne ne le conteste à l'heure actuelle.
Depuis plus de 10 ans, Marseille s'est positionnée comme une ville clés entre les 2 rives de la méditerranée, accueillant chaque année un nombre croissant d'institutions euroméditerranéenes et organisant nombre de colloques, séminaires tant culturelles qu'économiques confortant ainsi son rôle diplomatique sur cette zone.

Episode 1: Le projet s'est formé et a été débattu à Marseille. La conférence et l'inauguration de l'union devait se faire à Marseille début Juillet 2008, c'est finalement Paris qui a récupéré manu-militari la conférence avec les chefs d'Etat offrant à ses convives un jolie 14 juillet... Soit. Si Paris manque encore de glorification et a un besoin pressant de voir son nom associé à de nouveaux traités, très bien mais quelle est le sens de cette politique qui concerne principalement des pays du pourtour méditerranéen?

Episode 2: On apprend que la France est à fond derrière ce projet (dont elle est à l'origine), mais décide de soutenir la candidature de Tunis alors que la candidature de Marseille apparait comme un parfait consensus et une candidature crédible et légitime.

Episode 3: Tunis se retire au dernier moment, la France reste désespérément silencieuse et les espagnols qui pouffent de rire sur un fiasco bien Français!


1 remarque, 1 interrogation:
1/ La France confirme son bonnet d'âne. Un pays aux belles idées mais incapable de faire jouer ses avantages quand il le faut.
2/ Qu'a fait Marseille pour être aussi peu soutenue par son propre pays à chaque fois que cette ville est en compétition avec des villes étrangères (qui elles reçoivent l'aide et le soutien infaillible de leur gouvernement respectif)?

Au final: une certaine amertume:
Ce sont des années de travail, une formidable occasion pour Marseille de s'internationaliser et d'accélérer son développement que le gouvernement Français à rayé en ne soutenant pas la candidature de Marseille. Je ne clame pas que nous soyons les meilleurs, mais sur ce dossier nous étions un excellent compromis (métissage de la population, position géopolitique, nombres d'institutions et de congrès annuels spécialisé sur cette thématique, accessibilité avec les principales villes européennes et méditerranéennes etc. etc.).
La seule chose qui nous manquait c'est un soutien de notre propre pays pour intensifier le lobbying en notre faveur. Bref, quelques chose de normal en Espagne par exemple, mais visiblement pas en France (tout du moins -a priori- lorsque Paris n'est pas en lice).

Mais rassurons-nous, au prochaines émeutes de banlieues, la France aura bon dos de clamer les louanges du métissage et la relative bonne intégration des immigrés à Marseille auprès de la presse étrangère. Pour moi, c'est le message que je fini par recevoir et retenir.
Heureusement que Plus belle la vie est là...F8


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Dernière modification par jack de mars: 01-11-2008 20:09
01-11-2008 21:16
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artemis
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jack de mars a écrit:

Si on récapitule un peu:

Au commencement: Le Processus de Barcelone née dans les années 90 est un échec

J'ajoute s'il en était besoin que la tentative de coopération de l'Europe avec les pays de la rive sud de la Méditerranée n'est pas à proprement parler une initiative espagnole, déjà à l'époque la diplomatie française a joué un rôle prépondérant. Si la première réunion à eu lieu à Barcelone plutôt qu'ailleurs c'est simplement le fait du calendrier, la présidence de l'Union était espagnole au moment de cette réunion. C'est la raison qui explique que ce processus a été désigné, de Barcelone, par la suite d'autres réunions du même type ont eu lieu dans d'autres villes européennes. Autrement dit la légitimité espagnole est tout à fait discutable, au point que si la France décide par exemple de soutenir la candidature française, je suis d'avis que tout le travail entrepris par la diplomatie espagnole depuis des mois ne pèserait pas bien lourd aussi agréable, dynamique et à la mode soit la ville de Barcelone.

Dernière modification par artemis: 01-11-2008 21:27
02-11-2008 00:43
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jean françois a écrit:

Persuadé que j'allais provoquer un tollé je me dois de répondre.

Si Tunis N'est pas la plus grande, prendre comme capitale une ville d'un pays ni trop pauvre, ni trop riche, ni trop libéral, ni trop socialiste, ni trop noir, ni trop blanc (c'est une image rien avoir avec la couleur de peau) ça ne serai pas la première foi.

Brussel elle même a été choisie pour sa neutralité vis-à-vis des deux grandes puissances à l'origine de l'UE (la France et l'Allemagne), capitale d’un petit pays resté neutre pendant la première guerre mondiale elle était la candidate idéale.

Si la capitale Euroméditéranéenne suis le même principe alors Marseille comme Barcelone ne seront pas choisie.

Si on suit le second principe, selon lequel la capitale est la ville la plus peuplé et la plus dynamique alors ni Marseille ni Barcelone ne seront élues.

Dans les deux cas de figure Marseille ne l'est pas.

J'en suis vraiment navré, tout comme vous j'aimerais beaucoup voir cette belle ville consacré capitale, je dirais même que, par chauvinisme ça me ferais plaisirs que la capitale soit en France mais j'ai peur que tout que je puisse espérer en tant que pro Européen; c'est qu'elle reste en Europe, à Barcelone.

Bien sûr Marseille pourrait faire exception à ces deux principe comme c’est le cas de Washington qui n’est pas la plus peuplé, ni la plus dynamique et qui n’a rien de particulièrement consensuelle, mais j’ai de gros doute.

Il n'y a que pour toi qu'une capitale doit être nécessairement la plus peuplée et/ou la plus dynamique d'un pays. De très nombreux éléments que tu occultes tout simplement penchent en faveur de la candidature de Marseille.

Son histoire : je ne vais te raconter 2600 ans d'histoire officielle de Marseille mais, fondée par des grecs venus d'Asie mineure, fruit de la rencontre de navigateurs grecs et de la population locale, elle a basé son développement sur le commerce et les échanges avec les pays du pourtour méditerranéen. Elle a connu des vagues d'immigration, dont elle s'est nourrie et enrichie ce qui a façonné sa population. Il est évident que le passé colonial de la France n'est pas sans rapport avec tout ça même si je ne vais pas développer cet aspect. Cette population est le reflet de la Méditerranée : grecs, italiens, espagnols, maghrébins, libanais, ex-yougoslaves, catholiques, orthodoxes, musulmans et une institution œcuménique locale Marseille Espérance qui a fait depuis longtemps du dialogue interreligieux le ferment du « miracle » marseillais de bonne entente des différentes communautés. Ce sont cette histoire et cette population qui façonnent la culture marseillaise qui s'est nourrie de toutes ces influences. Ils se trouve que la confrontation entre ces différentes cultures est un des problèmes géopolitiques majeurs de la Méditerranée et une question qui se pose avec une acuité rare à l'Europe dans ses relations de voisinages mais également dans la perspective des élargissements futurs. Cette même population entretient des échanges anciens et nombreux avec les pays d'origine, formels et informels, individuels ou institutionnalisés (j'y reviendrai), colloques, conférences, forums, rencontres (dont les fameuses rencontres d'Averroès), jumelages d'universités (comme par hasard, les trois premiers contingents d'étudiants étrangers à Marseille sont marocain, algérien et tunisien), ...

Sa géographie : port majeur de la méditerranée, au centre de l'Arc latin, au débouché de la vallée du Rhône principale voie de circulation vers l'Europe du Nord, on a vu pire comme situation, elle est un point de rencontre et un nœud de circulation idéalement situé. Quand j'étais à la fac à Aix, un prof nous avait fait une fois un cours qui s'appelait : La Méditerranée comme paradigme du monde. Je pense qu'on pourrait en faire un autre dont l'intitulé serait : Marseille comme paradigme de la Méditerranée. J'ai déjà parlé de la population de Marseille et de sa culture. De par sa géographie elle est confrontée aux problèmes écologiques majeurs qui se posent sur tout le pourtour méditerranéen. Concentration urbaine, pression démographique, pollution atmosphérique, pression sur la ressource en eau, réchauffement, protection des espaces marins, des ressources halieutiques, de la qualité des eaux (elle abrite d'ailleurs des organismes internationaux qui cogitent sur ces problématiques)...

Ses activités : place commerciale, port aux nombreux échanges de marchandises et passagers notamment avec le Maghreb, deuxième place diplomatique de France derrière Paris avec plus de 70 représentations consulaires. Siège de nombreuses institutions internationales : Conseil mondial de l'eau (thématique essentielle en Méditerranée), l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel, représentation du Parlement européen, représentation de la Commission européenne, La Banque mondiale, l'Organisation internationale pour les migrations, le Plan Bleu, l'Institut de la Méditerranée (chef de file du réseau Femise regroupant 70 instituts économiques chargés de l'évaluation du partenariat euro-méditerranéen), Ubifrance, l'IRD ou encore Anima Investment Network (le réseau euro-méditerranéen d'agences de promotion des investissements du pourtour méditerranéen), programme européen Invest In Med...

Ses échanges : jumelage :Gênes, Haïfa, Marrakech, Le Pirée, Accords de coopération : Agadir, Alexandrie, Alger, Barcelone, Beyrouth, Casablanca, Istanbul, Izmir, Jérusalem, Limassol, Meknes, Rabat, Sarajevo , Thessalonique, Tirana, Tripoli, Tunis, Elle est par ailleurs membre de nombreux réseaux de villes ou autorités locales dont certains directement liés à la Méditerranée.
La Région Paca, dont le siège est à Marseille n'est pas en reste : politique de Voisinage, Commissions Méditerranée de la CRPM (Conférence des Régions Périphériques Maritimes d’Europe) et de la CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis). Coopération décentralisée avec le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, La Syrie, les Territoires Palestiniens, Israël, le Liban, la Turquie, l'Italie, l'Espagne...


ses projets : Euroméditerranée dont, a priori, le nom suffit à traduire la dimension, Marseille capitale européenne de la culture 2013 dont le projet est basé sur les échanges avec la Méditerranée avec les Ateliers de la Méditerranée, la volonté d'accueillir le secrétariat général de l'UPM, la volonté d'accueillir le siège d'une hypothétique Banque d'investissement de la Méditerranée qui devrait en toute  logique voir le jour pour financer les projets de l'UPM. Quand elle se pense en projets, quand elle se pense au futur, Marseille se projète toujours dans une dimension euroméditerranéenne, et elle n'a pas attendu que Sarko lance son projet pour ça. Euroméditerranée a  été pensé à la fin des années 80, début des années 90, ça fait 10 ans que la Région focalise sur la Méditerranée.


Bref, j'arrête là cet inventaire à la Prévert. J'ai jeté un coup d'œil, certes rapide, à la brochure de Barcelone, je ne retrouve rien de tel. La question méditerranéenne est l'histoire de Marseille, elle est au centre des préoccupations de sa population parce que tous ses habitants (ou presque) sont liés d'une façon ou d'une autre à un autre pays du pourtour méditerranéen (moi même je suis petit-fils d'immigrés espagnols). Il n'y a pas que la taille ou le dynamisme qui font une capitale, elle peut également tirer sa légitimité de son histoire, des ses liens, de sa culture, de ses échanges, bref, je ne vais te déballer à nouveau ma litanie, mais je crois que pour toutes ces raisons, Marseille est parfaitement bien placée et tout à fait légitime pour accueillir le secrétariat de l'UPM.

Dernière modification par Bakou: 02-11-2008 00:45
02-11-2008 10:45
Petrus13
Notre-Dame de Paris
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Bonjour,

La Tunisie a semble-t-il renoncé à accueillir le siège de l'UPM... Les nombreux articles de journaux concluent donc tout naturellement à la désignation de Barcelone comme la future capitale... Merci à celui qui s'est fait une profession de la traîtrise et de la félonie !

http://www.continentalnews.fr/actualite … ,4670.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches … _pour.html
http://www.french.xinhuanet.com/french/ … 751898.htm
http://www.gnet.tn/temps-fort/pourquoi- … u-325.html

etc.

02-11-2008 20:42
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tom-p
Notre-Dame de Paris
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On ne fait même pas mention de la candidature de Marseille...  C1

03-11-2008 07:17
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Bakou
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L’Union Méditerranée se dessine au Pharo

Les ministres des Affaires étrangères sont réunis jusqu’à demain

http://www.metrofrance.com/_internal/gxml!0/4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$9dre3h3d9b7exfp7oyei9zhev1rx3st
Le Palais du Pharo à Marseille Photo : AFP
Quelque quarante-trois partenaires euro-méditerranéens vont tenter lundi de surmonter leurs divergences pour mettre sur les rails l’Union pour la Méditerranée.
A commencer par les questions de gouvernance de la future Union pour la Médi­terra­née : la localisation, la composition et les pouvoirs du secrétariat général, chargé de gérer les projets concrets et de lever des fonds seront au centre des discussions.

La suite dans Métro

03-11-2008 09:31
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Bakou
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Marseille, capitale d'un jour de l'Union pour la Méditerranée


La ville accueille aujourd'hui et demain les 27 ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne et leurs homologues des 16 pays de la rive sud. C'est le premier sommet de l'UPM depuis son lancement en juillet à Paris



L'heure d'un premier bilan de l'Union pour la Méditerranée va sonner, aujourd'hui et demain, à Marseille, où se rencontrent les 27 ministres européens des Affaires étrangères et leurs homologues des 16 pays de la rive sud. Quel chemin a été parcouru depuis le lancement de l'UPM le 13 juillet à Paris ?

Nicolas Sarkozy avait alors réussi un joli sommet réunissant 40 chefs d'État et de gouvernement. Dans la foulée, le Liban et la Syrie sont convenus d'échanger des ambassadeurs. Mais la question israélo-palestinienne n'a pas évolué et n'évoluera pas à Marseille: la ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni, qui vient d'échouer à former un gouvernement, restera en Israël.

Les ailes du rêve sarkozien d'une Union méditerranéenne ayant été rognées par l'Allemagne, qui a obligé le président français à redéfinir une Union pour la Méditerranée dans le cadre du processus de Barcelone, reste à espérer des avancées sur les projets concrets : autoroutes de la mer, dépollution, aide aux PME et à l'enseignement supérieur, Plan solaire et protection civile.

Des avancées qui ne seront possibles que si une nouvelle gouvernance est adoptée. Notre dossier montre que Marseille n'est pas favorite pour accueillir le siège de l'UPM et que les pays de la rive sud ont eux aussi leur vision de la Mare Nostrum.

La suite et l'interview de Guaino qui jure que "Marseille, qui est en pleine renaissance, a vocation à être l'une des grandes capitales de la Méditerranée. La France veillera à ce qu'elle joue un rôle de premier plan dans l'UPM." Fous toi de notre gueule...

03-11-2008 09:34
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Bakou
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Marseille veut faire le siège de l'UPM

Quarante-quatre ministres des Affaires étrangères sont attendus aujourd'hui et demain à Marseille pour le second sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM). Lancée en juillet par Nicolas Sarkozy, l'organisme vise à faire collaborer les deux rives de la Méditerranée dans des domaines comme l'environnement, l'économie ou la sécurité. Le chantier s'annonce difficile, notamment à cause des tensions entre Israël et les pays de la Ligue arabe.

La suite dans Métro.

J'avais zappé que c'était Roatta qui était en charge de porter la candidature de la Ville pour accueillir le secrétariat de l'UPM... Je gardais un secret espoir qque Marseille soit désignée, avec ce mollasson de Roatta, c'est mort.

03-11-2008 17:41
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Bakou
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Allez, un petit coup pour rire (ou pleurer, c'est au choix)

"Au-delà de ces engagements, je peux vous dire que l'Etat sera aux cotés des Marseillais à chaque fois que cela sera nécessaire et que toute son action en faveur de Marseille sera guidée dans les années qui viennent par un seul objectif : donner à la deuxième ville de France les moyens de jouer un rôle de premier plan dans l'Union pour la Méditerranée", souligne Nicolas Sarkozy. (...) La capitale française de l'Union pour la Méditerranée s'appellera Marseille"
Nicolas S.

03-11-2008 18:20
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Bakou
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Selon l'International Herald Tribune, Benita Ferrero-Waldner a proposé que Bruxelles soit la solution de secours au cas où on arriverait pas à un consensus...  F2

03-11-2008 18:37
jack de mars
Tour Eiffel
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Marsella quiere ser la sede de la Unión por el Mediterráneo a la que aspira Barcelona

   La ciudad de Marsella presiona para ser reconocida como capital euromediterránea y hacerse con la sede de la Unión por el Mediterráneo (UpM) a la que aspira Barcelona, según publica hoy el diario económico galo 'Les Echos' coincidiendo con el encuentro que tendrán en la ciudad francesa los ministros de Asuntos Exteriores de los 47 países que forman parte del proyecto lanzado por la presidencia gala de la Unión Europea en julio.

   La conferencia ministerial deberá decidir el nombre de la ciudad que albergará el futuro secretariado permanente de la UpM y los responsables políticos, económicos y universitarios locales reivindican su legitimidad esgrimiendo las "históricas relaciones" de Marsella con "los países de la ribera sur y este del Mediterráneo", así como su carácter "multicultural" y el importante número de organismos y centros de investigación dedicados a la relaciones mediterráneas que están ya implantados en la ciudad.

   Al respecto, el consejero especial del presidente Nicolas Sarkozy e inspirador de la Unión para el Mediterráneo, Henri Guaino, admite que hay otras candidatas y que la elección se hará por consenso. En todo caso, recuerda que Marsella, capital europea de la Cultura 2013, con su potencial económico y "en pleno renacer" está llamada a ser "una de las grandes capitales del Mediterráneo". "Francia se encargará de que tenga un rol de primer plano en la UpM", declara en una entrevista en 'La Provence'.

(...)

   No obstante, la ciudad francesa no parte como favorita para hacerse con el secretariado permanente que tendrá, entre otras misiones, garantizar la coordinación de los grandes proyectos que se lleven a cabo en ambas orillas del Mediterráneo. Así pues, el objetivo de esta ofensiva frente a Barcelona, que está haciendo una fuerte campaña y cuenta con el apoyo del Ejecutivo español, es sobre todo situarse como un centro ineludible de consulta sobre temas euromediterráneos, según 'Les Echos'.

   De hecho, estos últimos años varios organismos internacionales han instalado sedes en Marsella para llevar a cabo sus políticas hacia los países del sur del Mediterráneo, como el Banco Mundial para la gestión urbana de los Ayuntamientos de la región de Oriente Próximo y Norte de África o la sede de Naciones Unidas para el Desarrollo Industrial (ONUDI).

Europa press.
3 NOV. 2008

D10  D10  D10 On le serait si notre gouvernement nous soutenait comme le gouvernement Espagnol l'a fait avec Barcelone!! Quel gâchis!!! C1



Barcelona quiere ser una referencia en el sur del Mediterráneo
La cumbre de ministros de Exteriores de la UE se reúne en Marsella
(...)

Pero ¿qué supondría realmente para Barcelona conseguir la sede? De entrada, la ciudad acogería su primera sede de un organismo internacional de alto nivel más allá de la Casa Àsia, en funcionamiento desde 2001. Ello facilitaría la celebración en Barcelona de algunas de las cumbres anuales de los ministros de la Unión Europea, además de convertir la ciudad en lugar de paso de numerosos funcionarios y altos cargos de los 47 países comprometidos en el proceso. El Ayuntamiento de Barcelona considera que este simple hecho dinamizaría la economía local, además de facilitar la expansión de nuevas rutas aéreas desde El Prat hasta ciudades de Europa y del Mediterráneo todavía no conectadas directamente con Barcelona.

El Pais.
3 Nov. 2008.

Si Barcelone l'emporte (comme c'est bien partit) ce serait le premier siège d'une instance internationale aussi importante dans cette ville. La ville aurait également besoin de développer des lignes aériennes vers la méditerranée.


https://farm8.staticflickr.com/7159/6634546543_c7fef52602_m.jpg

Dernière modification par jack de mars: 03-11-2008 18:44
03-11-2008 19:06
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artemis
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Illustration de la médiocrité de notre presse régionale:

Les véritables chances de Marseille? Malgré l'offensive lancée par les dirigeants politiques, économiques et universitaires, elles sont minces. Cette candidature ira-t-rllr jusqu'au bout? Même si elle a des atouts, la cité phocéenne porte un handicap: elle représente la France qui a lancé et qui copréside l'UPM.

La Provence.

 

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