Les élus de la communauté urbaine de Caen-la-mer ont tranché :
Le groupement Alliance va prendre les manettes de l’aéroport Caen-Carpiquet
https://www.ouest-france.fr/normandie/c ... efc6b94492
Article destiné aux abonnés. Pour résumer : des parkings et encore des parkings, un hôtel (?), des boutiques dont une de presse (dans l'extension de l'aérogare à venir?), des destinations nouvelles : Dublin, Manchester, Londres Genève, Milan (Bergame), Madrid et Bordeaux. Enveloppe de 1,5 million d'€uros pour le développement de ces liaisons. À part Londres (quel aéroport ?) Pas de hub, pas de Strasbourg, pas de destinations en Allemagne. Le programme peut éventuellement sembler séduisant mais pas convaincant de mon point de vue. Évidemment les écolos toussent à l’annonce d'atteindre 480.000 passagers d'ici cinq ans, les maires de Louvigny, Fleury ressassent leur vieux couplets sur l'aéroport unique. Tout ce petit monde de l'ancien monde n'a toujours pas compris le besoin de leurs administrés de pouvoir voyager depuis chez eux sans avoir à galérer. Cela dit rien n'est gravé dans le marbre, en plus si les élus se mêlent du choix des destinations.......

#308

30-09-2024 18:41

Benoît Caen

Tour CB21

Date d'inscription: 25-10-2018

Hors ligne

Normand14 a écrit:
Les élus de la communauté urbaine de Caen-la-mer ont tranché :
Le groupement Alliance va prendre les manettes de l’aéroport Caen-Carpiquet
https://www.ouest-france.fr/normandie/c ... efc6b94492
Article destiné aux abonnés. Pour résumer : des parkings et encore des parkings, un hôtel (?), des boutiques dont une de presse (dans l'extension de l'aérogare à venir?), des destinations nouvelles : Dublin, Manchester, Londres Genève, Milan (Bergame), Madrid et Bordeaux. Enveloppe de 1,5 million d'€uros pour le développement de ces liaisons. À part Londres (quel aéroport ?) Pas de hub, pas de Strasbourg, pas de destinations en Allemagne. Le programme peut éventuellement sembler séduisant mais pas convaincant de mon point de vue. Évidemment les écolos toussent à l’annonce d'atteindre 480.000 passagers d'ici cinq ans, les maires de Louvigny, Fleury ressassent leur vieux couplets sur l'aéroport unique. Tout ce petit monde de l'ancien monde n'a toujours pas compris le besoin de leurs administrés de pouvoir voyager depuis chez eux sans avoir à galérer. Cela dit rien n'est gravé dans le marbre, en plus si les élus se mêlent du choix des destinations.......

Les élus du conseil communautaire ont attribué, jeudi 26 septembre 2024, au groupement Alliance le contrat de Délégation de service public (DSP) de l’aéroport Caen-Carpiquet (Calvados). Ce contrat, d’une durée de cinq ans et demi, implique de nouvelles perspectives pour la plateforme. Nouvelles destinations, augmentation du trafic de 50 % d’ici à 2030, création d’une boutique éphémère, d’un hôtel et de parkings… On vous livre les contours de ce projet « pas encore gravé dans le marbre ».

Ils étaient trois candidats. Il n’en reste plus qu’un. Les élus du conseil communautaire de Caen-la-Mer ont fait leur choix, ce jeudi 26 septembre 2024. Le groupement Alliance, composé des sociétés Sealar, Egis et Samfi Invest, va prendre les commandes de l’aéroport Caen-Carpiquet pendant cinq ans et demi, à partir du 1er juillet 2025.

Pour rappel, la délégation de service public (DSP) arrivait à échéance fin 2023, mais avait été prolongée avec la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Caen-Normandie restant au pilotage.
Augmentation du trafic aérien de 50 % en 2030

Aujourd’hui, le groupement retenu « envisage la création d’un parking pour les loueurs (1 350 m), d’un parking premium collé à l’aérogare (1 750 m), dévoile Nicolas Joyau, le nouveau président de la communauté urbaine. À cela s’ajoutent le développement de projets photovoltaïque et hydrogène générateurs de nouvelles recettes domaniales (140 000 € par an en fin de concession). »

À l’intérieur de l’aéroport, les voyageurs pourraient voir s’installer une maison de la presse/boutique de souvenirs ainsi que des pop-up stores (boutiques éphémères). Dans son offre, le délégataire, qui gère déjà les plateformes de Brest, Poitiers, Vannes, Quimper et Le Havre, envisage également d’implanter un hôtel de 60 à 80 chambres.

Et ce n’est pas tout. Il pourrait y avoir du changement dans les airs. Alliance ambitionne de faire grimper le trafic jusqu’à 487 000 passagers en 2030, soit une augmentation de près de 50 % par rapport au trafic de 2023. Pour y parvenir, le groupement envisage d’investir 1,46 million d’euros pour développer les lignes aériennes et en ouvrir de nouvelles à destination de Dublin, Manchester, Londres, Genève, Milan-Bergame, Bordeaux et Madrid. Un investissement qui fait grincer des dents dans l’hémicycle.

« Cette augmentation du trafic aérien, ça me pose question, glisse Sébastien François, le maire de Bourguébus. Ça m’inquiète par rapport au niveau sonore. » D’autres voix s’élèvent. « La réduction du trafic aérien est nécessaire pour respecter les accords de Paris. La liste des destinations s’allonge, jusqu’où va-t-on aller ? s’indigne Rudy L’Orphelin, conseiller municipal et président du groupe Caen écologiste et citoyenne. Ce n’est pas compatible avec les objectifs climatiques. Il faut penser le développement de nos territoires autrement. »
« Quel intérêt d’avoir cinq aéroports en Normandie ? »

Inquiets de faire face à une levée de boucliers de la part de leurs habitants, les maires de Fleury-sur-Orne, Louvigny, Bourguébus, Giberville, soutenus par les élus d’opposition de Caen, n’envisagent pas ce projet tel qu’il est construit aujourd’hui. « Quel est l’intérêt d’avoir cinq aéroports (en comptant Cherbourg) normands aussi prêts les uns des autres ? s’interroge Patrick Ledoux, l’édile de Louvigny. Je suis étonné que personne ne soit surpris de cela. En 2010, on comptait 78 000 passagers. On va multiplier ce chiffre par sept, ainsi que les nuisances. »

En face, Nicolas Joyau tente de temporiser. « Rien n’est gravé dans le marbre », rappelle-t-il. « Alliance est libre de nous faire des propositions mais rien n’est validé. Tout cela va se faire au fil de l’eau. On y reviendra le 1er juillet 2025 », ajoute Pascal Sérard, le maire de Carpiquet. Pas sûr que ces arguments fassent redescendre la pression.