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g-n-r a écrit:
Je sais pas si ça a déjà été posté, au cas où, http://www.lexpress.fr/actualite/indisc … OR=EPR-181
Créer un Grand Marseille comme se dessine un Grand Paris? L'idée d'une aire métropolitaine qui s'étendrait de la cité phocéenne à Toulon, Aix-en-Provence, Arles et Avignon fait son chemin.
Si la maire (UMP) d'Aix, Maryse Joissains, s'y est déclarée farouchement hostile, sa collègue (UMP) d'Avignon, Marie-Josée Roig, se montre plus ouverte [...]Rien de bien nouveau en fait !
Edit: en fait mon message n'est pas dans le bon topic, sorry, je sais pas comment le supprimer/déplacer
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
L'Élysée favorable au Grand Marseille
"L'État est prêt à s'impliquer dans le Grand Marseille comme il le fait dans le Grand Paris", a déclaré à La Provence Henri Guaino, le conseiller spécial de l'Élysée. "Il s'agit de savoir si Marseille, Arles, Avignon, Aix et Toulon veulent jouer ensemble un rôle en Europe et en Méditerranée. Ce n'est pas seulement un enjeu régional, c'est un enjeu national", prévient encore Henri Guaino que la rumeur verrait bien candidat aux prochaines municipales à Marseille. Réponse de l'intéressé : "C'est une galéjade!".
La Provence
13/06/2009
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Encore heureux que l'Elysée y soit favorable. Il manquerait plus que le contraire...
Ca ne change donc rien au problème. L'Etat n'agit pas en estimant que c'est aux locaux de voir s'ils désirent faire un truc ensemble.
Pour une fois que c'est nécessaire (comme pour le Grand Paris), l'Etat ne veut pas s'ingérer dans les affaires locales alors que ce statu quo permet au vieux centralisme de perdurer avec la deuxième ville de France condamnée à faire la manche pour garder la tête hors de l'eau et favoriser l'ouverture du pays sur la Méditerranée, comme le souhaite notre cher président.
Ce ne sont pas les Harpagons de Fos, Aix et Aubagne qui vont vouloir investir une pièce de leur cassette dans un projet qui les dépasse.
Il y a une grande différence entre etre favorable a un projet et faire quelque chose pour que ce projet se réalise.
L'Élysée est toujours favorable aux projets provinciaux. En revanche, quand il s'agit de sortir le carnet de chèque ou de prendre une décision politique, l'Élysée s'en remet toujours aux autorités locales.
@ginger.phoenix.marseille
La maire d'Aix défait (pour l'heure) de ses fonctions, et des projets comme un Marseille métropolitain (ou le grand Marseille) pourrait voir le jour... disons d'ici une dizaine ou vingtaine d'année (en optimiste invétéré je dirais d'ici 5 ans).
En tant que'habitant de Salon (50 bornes de Mlle), je ne concois pas un phagocytage des cités périphérique mais franchement un esprit global comme avec la candidature 2013 ou Arles (pourtant plus loin que Salon) a été hyper réactive et pourtant habitué à négocier avec Nîmes plus proche géographiquement et culturellement.
Faire sauter le verrou d'Aix, c'est un jour (comme c'est commun ailleurs en Europe), de voir le long de l'autoroute A9-A8-A7 une signalétique "Marseille Provence vous souhaite la bienvenue"... pour l'heure sur cet axe, c'est la com'd'agglo d'Aix" qui balise le parcours...
La balle reste dans le camp des gouvernants qui veulent ou pas qu'on développe l'hinterland marseillais...
Droite et gauche veulent faire décoller le Grand Marseille
La métrople d'1,6 million d'habitants irait d'Arles à Toulon et Avignon
Lancé en mai par Renaud Muselier, député UMP et vice-président de Marseille Provence Métropole (MPM), le Grand Marseille ne se contente pas de faire des vagues politiques. Il se trouve des rivages. Évoqué à travers divers clubs de réflexion depuis 20 ans, il s'appuie désormais sur une nécessité.
"Le Grand Lyon, le Grand Nice s'organisent, note Renaud Muselier. Chacun tente de régler les problématiques de transport et d'urbanisme. Par ailleurs, la crise doit nous inciter à inventer la ville de demain." Suffisamment étendue pour regrouper des pôles économiques, elle devra jouer dans la cour des métropoles que sont Milan, Munich ou Barcelone.
Assise sur "un bassin de vie où bossent et se déplacent les gens, explique François Bregnac à l'agence d'urbanisme de l'agglomération lyonnaise, elle doit aussi s'affranchir des limites administratives". C'est tout le problème.
La suite dans La Provence
Y'a quand même quelque chose qui m'échappe. Marseille-Aix + Pays d'Arles + pays d'Avignon + agglo toulonaise = 1.6 M d'habitants ???
Plutôt 2.6 M ?!
Marseille 2012 ... 2013 ... et 2016.
Plutôt oui, on englobe tout le département des Bouches-du-Rhône, soit quasiment 2 millions d'habitants, auxquels on ajoute une partie du Vaucluse et une bonne partie du Var et on a 1.6 M...
Si cette réflexion peut se concrétiser au plus vite ... imaginons avant 2013 =D mais j'en doute .
Par contre un Grand Marseille très étendu okay , mais qui va jusqu'à Arles ... faudrait pas abuser quand même !
Faudrait déjà pouvoir absorber Aubagne qui fait incontestablement partit de Marseille , puis Aix , et enfin les villes de l'étang de Berre ... ensuite on pourra peut être penser a Toulon ^^
Je propose une limite/ceinture qui ferait : Fos , Istres , Miramas , Salon de Provence , Lambesc , Venelles , Aix , Trets , St Zacharie , Cuge les pins , La Ciotat , Cassis , Marseille.
Cette zone serait une zone d'urbanisation concerté avec des schémas d'aménagement a long terme , et une sorte de "
ceinture verte".
On pourra alors réfléchir a un agrandissement vers St Cyr , La Seyne , puis Toulon
Et a très long terme Arles , Avignon , Tarascon ... mais dans l'immédiat je trouve ça démesuré.
Je pense plutôt a un schéma d'aménagement territorial pour tout ce qui est voirie et la mise en place d'un systeme performant de RER/TER , mais pas d'un grand Marseille a cette heure.
Je propose une limite/ceinture qui ferait : Fos , Istres , Miramas , Salon de Provence , Lambesc , Venelles , Aix , Trets , St Zacharie , Cuge les pins , La Ciotat , Cassis , Marseille.
Oh OUI !!!!!!!!!!!!!
Marseille 2012 ... 2013 ... et 2016.
Il faut proposer un projet gigantesque pour espérer au final avoir un Grand Marseille de taille raisonnable. On n'aura jamais tout ce que l'on demande alors, autant demander beaucoup.
@ginger.phoenix.marseille
Concernant Arles, le maire est beaucoup moins réfractaire que celle d'Aix à l'esprit d'un "grand Marseille", la mobilisation de la cité Arlésiene pour 2013 est réelle et a été précoce ; quant à Toulon, là aussi le rapprochement n'est pas tabou.
Avec les dossiers LGV en cours, nomination de Marseille comme place forte pour le conseil mondial de l'eau jusqu'en 2012, et surtout la problématique des transports entre les centres urbains, ils ont pas trop le choix les politiques.
Pour l'heure ils testent les limites de l'égo territorial de leurs administrés, mais les pouvoirs de blocages ne sont
pas extensibles à l'infini...
Certains maires risqueraient à terme de justifier une taxation pour l'utilisation des services dont Marseille dispose (en matière d'éducation, de santé...).
Quatre intercommunalités réunies face au Grand Marseille ?
Créer une entité de coopération unissant les intercommunalités de Martigues, Istres, Salon et Arles, c'est une suggestion de Gaby Charroux, maire (PC) et président de la communauté d'agglomération du pays de Martigues, en réponse à la volonté de créer le "Grand Marseille". "Forte de 400 000 habitants, puissante économiquement, elle pourrait développer des projets répondant aux besoins des populations", estime-t-il.
La Provence
Sans commentaire
Et comment ils vont appeler ça ? Le Grand Ouest Provence ? Pathétique...
ils ne veulent pas rentrer dans mpm, faut les comprendre avec les polititiens qu'il y-a...
C'est sur que de leur côté qu'avec Granié et l'autre zigoto maire de Berre, ils relèvent le niveau chacun dans leur genre.
dr_arnaud a écrit:
ils ne veulent pas rentrer dans mpm, faut les comprendre avec les polititiens qu'il y-a...
Plus qu'une question d'affinité politique ou intellectuelle, c'est une question de richesse. La preuve avec Joissains qui est du même bord politique que Gaudin sans être d'un niveau mental bien supérieur: c'est pourtant la plus opposée à un rapprochement. Si elle le pouvait, elle construirait une muraille entre les deux villes.
Ils profitent des bons côtés de la proximité de Marseille mais ne veulent surtout pas partager les mauvais.
C'est un comportement naturel mais pas raisonnable pour l'avenir à long terme de la région et donc de leur ville. Mais ils s'en foutent. Leur objectif est d'être élus ou réélus à court ou moyen terme.
Il est vrai que la dynamique devrait venir du maire de Marseille et qu'on est malheureusement pas gâté avec Gaudin. Il ne fait aucun travail de fond en la matière et a donné un formidable exemple de mépris "Marseillais" à ses homologues en imposant l'incinérateur à Fos alors qu'il avait 10 ans pour monter un projet plus consensuel...
Gaby Charroux prône l'union face aux ambitions du Grand Marseille
Le président de la CAPM veut se rapprocher d'Istres, Arles et Salon
Gaby Charroux se méfie de l'impact du "Grand Marseille", et préconise une union de quatre intercommunalités. Photo S.Guéroult
Silencieux jusqu'ici, alors que l'idée de la création d'une métropole baptisée "Grand Marseille" fait son chemin, Gaby Charroux ne cache pas sa méfiance à l'égard de ce projet. Défendu avec ardeur par le Marseillais Renaud Muselier (UMP), soutenu ouvertement par les conseillers de l'Elysée, ce "Grand Marseille" aurait pour objectif d'unir le "grand sud" dans une même structure, de Toulon à Arles et Avignon, en passant donc par l'ouest de l'étang de Berre.
Quel avis portez-vous sur ce projet qui fait actuellement beaucoup parler de lui?
Pendant que beaucoup en parlent, d'autres travaillent. C'est le cas ici, à la communauté d'agglomération du pays de Martigues, où avec Ouest Provence, nous avons développé des partenariats au sein du schéma de cohérence territoriale. Les transports, le logement, l'habitat, sont autant de thèmes sur lesquels nous avançons ensemble.
La suite dans La Provence
Pendant que beaucoup en parlent, d'autres travaillent. C'est le cas ici, à la communauté d'agglomération du pays de Martigues, où avec Ouest Provence, nous avons développé des partenariats au sein du schéma de cohérence territoriale. Les transports, le logement, l'habitat, sont autant de thèmes sur lesquels nous avançons ensemble.
Tellement facile avec notre pognon !!!!!!!!!!!!
Marseille 2012 ... 2013 ... et 2016.
Bon les gars, y'a pas photo, apparement nous sommes un paquet à vouloir défendre le grand Marseille (il n'est pas question d' effacer les identités locales, je pense qu'on est d'accord sur cet argument léger).
Alors, faut jouer tous (dans nos secteurs) du lobbying pour défendre cette idée, et faire converger les opinions.
Petit à petit (en prenant son temps et en tenant compte des réalités locales : = intérêts des élus !), le gabian fera son nid... je demeure persuadé qu'une communauté large autour du pôle marseillais irradiera tout le bassin intérieur.
[de toute façon les politiques le savent très bien, ils continuent de jouer le jeu].
Bernardini et Tonon réagissent
Les maires d'Istres et de Salon s'expriment sur les ambitions marseillaises
Dans notre édition d'hier, Gaby Charroux, le maire, également président de la communauté d'agglomération du Pays de Martigues (CAPM), évoquait son souhait de voir la CAPM se rapprocher de certaines intercommunalités, notamment celles des villes d'Istres, Arles et Salon. L'Objectif? "Être plus fort et puissant économiquement" pour éviter d'être "englobé dans un ensemble où nous n'aurions pas notre mot à dire".
En ligne de mire, les ambitions marseillaises sur un Grand Sud qui irait de Toulon à Avignon. Nous avons sollicité les avis de François Bernardini et Michel Tonon, maires d'Istres et Salon*. Le premier est "très surpris que l'on puisse faire une telle déclaration sur des dispositions qui concernent d'autres intercommunalités. J'aurais aimé qu'on passe d'abord par une phase d'échange", a souligné François Bernardini.
La suite dans La Provence
Le "Grand Marseille" fait réagir les élus de l'ouest du département
INTERCOMMUNALITÉ/ Les réactions continuent après la proposition d'union de Gaby Charroux
Pas de fusion, ni d'absorption. Juste une coopération à travers une entité qui reste à créer, entre les intercommunalités existantes autour de Martigues (la CAPM), Istres (Ouest Provence), Salon et Arles. Cette idée, soulevée et argumentée par Gaby Charroux, maire et président de la communauté d'agglomération du pays de Martigues, a fait réagir de nombreux élus.
Tous suivent de près l'idée du "Grand Marseille" développée par le Marseillais Renaud Muselier (UMP). Derniers en date à s'exprimer, Hervé Schiavetti, maire d'Arles (lire ci-dessous), et René Raimondi, le maire de Fos-sur-Mer, également 1er vice-président de Ouest-Provence.
La suite dans La Provence
Schiavetti et Bernardini restent largement les moins c... de tous.
De nouveaux indicateurs pour décrire l'essor des métropoles
Ce sera l'un des enjeux du Symposium de Marseille : définir des indicateurs et identifier des données capables de décrire l'urbanisation du monde et de comparer les villes entre elles et dans le temps. Car même quand les statistiques nationales sont connues, leur déclinaison ville par ville est très souvent absente. La croissance des métropoles et leur montée en puissance dans les relations diplomatiques et économiques mondiales s'opèrent dans un étonnant brouillard.
"Même pour une information aussi simple que la population, les chiffres sont très discutés, constate Jean-Jacques Helluin, expert du secteur urbain à la Banque mondiale. Les bases de données disponibles sont souvent des listes approximatives compilées par de simples particuliers, pourtant ce sont ces chiffres qui sont utilisés en boucle par beaucoup d'institutions internationales !"
Une des difficultés vient de la définition de la ville. "Faut-il retenir les limites administratives de la municipalité - dont la définition varie d'un pays à l'autre - ou les limites fonctionnelles de l'agglomération, du bassin d'emploi ?" interroge M. Helluin.
C'est pour combler ce vide que la Banque mondiale a mis en oeuvre, à l'automne 2008, un "programme global d'indicateurs des villes", présenté à Paris mercredi 24 juin, à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).
La suite dans Le Monde
La Banque mondiale modifie sa stratégie urbaine
Désormais convaincue, après beaucoup d'autres, que "la bataille du climat se jouera dans les villes", la Banque mondiale adapte son dispositif et prépare ses positions. Cent cinquante chercheurs à la tribune, huit séances plénières, onze ateliers invités, pas moins de trente-quatre sessions parallèles... L'institution de Washington a sorti la grosse artillerie pour son Symposium mondial de recherche urbaine, organisé à Marseille, du 28 au 30 juin. Quelque 600 participants de 80 pays sont attendus au palais du Pharo pour faire avancer les connaissances sur le thème de "Villes face au changement climatique : répondre à un agenda urgent".
Depuis l'adoption, en octobre 2008, de son plan stratégique sur le changement climatique et le développement, la Banque mondiale a mis les bouchées doubles pour devenir un acteur majeur des questions de climat, quitte à bousculer les dispositifs mis en place par l'ONU. Elle cherche désormais à s'imposer sur le terrain des villes. Un domaine sur lequel ont déjà pris position d'autres bailleurs de fonds, comme l'Agence française de développement (AFD), et des organisations comme l'ONU, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ou l'Union européenne, qui hésitent de moins en moins à traiter directement avec les municipalités.
LA suite dans Le Monde
Décidément, le site de l'AGAM est une vraie mine d'or!
Je post un rapport important sur la coopération métropolitaine autour de marseille : au sujet déplacements, universités, économie, environnement, habitat. On y trouve pleins de d'info très intéressantes. Mais c'est assez fastidieux à lire!
http://www.agam.org/reference/2008/refe … these2.pdf
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