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Depuis le début des années 90 je m'intéresse à la problématique de l'intercommunalité dans la région Marseillaise, soit 20 ans. J'en ai plus que raz le bol de lire toujours les mêmes constats. Tout le monde sait très bien que rien ne se fera si les communes ou communautés d'agglos n'y sont pas contraintes. Chacun doit y trouver son intérêt c'est sur, mais après cela il faut des actes forts. J'espère que des choix clairs et ambitieux vont être fait dans les prochains mois.
Un grand projet dans la ville : http://www.euromediterranee.fr/
Marseille, (C)apitale Européenne de la culture 2013 : http://www.marseille-provence2013.fr/
Vidéo: Les élus de Ouest Provence pour la coopération, même avec MPM
Publiée par canalmaritima
le 19/01/2010 à 16:11:44
Les élus de Ouest Provence ont choisi d'adopter une position commune face à la réforme des collectiviéts territoriales et de la taxe professionnelle. Leur mot d'ordre ? Une coopération entre communes et intercommunalités sur la base du volontariat et non une loi ou une décision autoritaire comme préconisé par le préfet. Ils n'excluent pas d'ailleurs un rapprochement avec Marseille Provence Métropole dans ce cadre.
La Provence
http://www.laprovence.com/video/Les+%C3 … yROoafIPWY
Ils font un peu moins les malins mais dans le fond ils sont toujours opposés au Grand Marseille.
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Martigues et Istres se rapprochent :
San et Capm s'entendent pour garder leur autonomie
Depuis plusieurs mois, les élus de Ouest Provence et de la Capm ne cachaient ni leur animosité envers les réformes gouvernementales, ni leur envie de s'unir face à l'adversité. Depuis hier, leur union dans l'effort est, officiellement, matérialisée par le biais d'une déclaration commune présentée à la presse. "Il fallait avant cela, s'assurer que chacun partageait les mêmes convictions", détaillait hier matin Bernard Granié, le président de Ouest Provence, l'un des artisans de ce regroupement. Pour marquer cette union, Gaby Charroux, René Raimondi (Fos), Patricia Fernandez (Port-de-Bouc), François Bernardini (Istres) et Jean-Marc Charrier (Port-St-Louis)-Yves Vidal (Grans), Christian Beuillard (St-Mitre) et Frédéric Vigouroux (Miramas) étant excusés-n'entendent parler que d'une seule voix afin que leurs "exigences soient prises en compte...
La suite : http://www.laprovence.com/article/marti … -autonomie
Petit aparté concernant Bernard Granié le président d'Ouest Provence qui traine des casseroles depuis pas mal d'années :
Affaire du marché des déchets : un an ferme pour Bernard Granié
Le président du San Ouest Provence, Bernard Granié, connaît son jugement : une peine d'un an de prison ferme, assortie de cinq ans d'inéligibilité et cinq ans d'interdiction d'exercer une fonction publique et 100 000 euros d'amende a été prononcée par le parquet d'Aix dans l'affaire du marché des déchets, liée au groupe Calvière. Bernard Granié était poursuivi pour "corruption". Des pots-de-vin ont été versés en échange d'informations permettant à une entreprise d'obtenir un marché de traitement de déchets.
Le parquet a prononcé deux ans de prison avec sursis pour l'industriel Gérard Calvière. San Ouest Provence a été reçu dans sa constitution de partie civile.
http://www.laprovence.com/actu/region-e … ard-granie
Le président de la communauté urbaine propose la création d’une «métropole élargie»
Eugène Caselli (PS) appelle les agglomérations voisines de Marseille à constituer une «métropole élargie» centrée sur les grands projets. A Aix-en-Provence, Maryse Joissains Masini (UMP) milite en faveur d’une «fédération des intercommunalités»
A l’occasion de ses vœux à la presse, le président (PS) de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM), Eugène Caselli, s’est prononcé en faveur de la création d’une «métropole élargie» autour de la cité phocéenne.
S’inscrivant dans le débat actuel sur la réforme territoriale, le responsable de l’intercommunalité marseillaise a lancé un appel à ses homologues des agglomérations voisines pour constituer «une métropole élargie à la dimension des problèmes et des enjeux qui s’y posent».
Pour Eugène Caselli, MPM est «trop à l’étroit dans ses limites géographiques, économiques et administratives actuelles». Il imagine que la future entité territoriale devra «atteindre la taille et le poids pertinents qui lui permettront de rayonner davantage sur la façade méditerranéenne et en Europe du Sud».
"fédération des intercommunalités".
Mon dieu... comment créer des concepts et des appelations qui ne veulent rien dire, juste pour le plaisir de ne pas avoir ce statut de ville-petite soeur qui existe pourtant dans les faits.
Concernant l'article sur le rapprochement SAN/CPAM, y'a un seul mot de vraiment essentiel en fait:
"Ces exigences, justement, quelles sont-elles? "La garantie de l'autonomie de gestion financière de nos collectivités territoriales et de leurs RESSOURCES"".
Le reste, les complaintes du type "On éloigne progressivement le centre décisionnel des citoyens", c'est pour les joueurs de fifre.
Juste pour rigoler,
Ils refusent la métropole
Trois maires du département (Gardanne, Cadolive et Allauch) ne veulent pas rejoindre l’intercommunalité.
(...)
Plutôt discrets médiatiquement, les trois maires sont sortis de leur réserve en faisant paraître, dans La Provence, une pleine page de publicité. Ils y expliquent que si le projet de réforme territoriale, actuellement examiné au Sénat, “était voté en l’état, ce serait, à court terme, la disparition des communes telles que nous les connaissons.” “L’objectif, ajoutent-ils, est de créer sur tout le territoire national de grandes métropoles qui absorberaient littéralement nos communes, faisant d’elles de simples coquilles vides, sans âme et sans identité.”
(...)
ou pour pleurer... Notre territoire est malade de ses divisions administratives et politiques et ils continuent leur cirque... Désespérant !
Qui pense peu se trompe beaucoup
Allauch (qui est dans MPM) souhaite certainement garder son record de France de faiblesse en logements sociaux (un comble pour un maire socialiste...).
La rhéthorique de ces trois maire est efficace car facilement assimilable par M. Lambda. Cependant, il est évident que les métropoles auront à coeur de gérer les problèmes urbains à la bonne échelle (métropole, commune, quartier, etc). Il en irait de leur crédibilité.
Pour Allauch, le discours est assez crédible : http://www.allauch.com/index.php5?id=2& … revie.html. Ils se targuent de ne pas grossir afin de garder un cadre de vie idyllique.
Encore quelques beaux slogans:
Les maires menacent de fermer leurs portes
Une forêt d'écharpes tricolores, derrière les traditionnelles barrières métalliques, face à une demi-douzaine de CRS. Hier, près de 200 maires, adjoints et conseillers municipaux des Bouches-du-Rhône se sont rassemblés devant la préfecture pour protester contre le projet de réforme des collectivités locales.
Dans la foule, quelques pancartes et autocollants « Touche pas à ma commune » ou « Allauch ne veut pas disparaître ». Parmi les manifestants, la principale inquiétude n'est pas tant la suppression de la taxe professionnelle que la création d'une « métropole » autour de Marseille. Une majorité d'élus PS, PC ou sans étiquette sont présents. Mais il y a aussi quelques UMP, comme Christian Burle, maire de Peynier. « Nous avons tous les mêmes problèmes, quel que soit notre engagement, estime l'élu. Les élections municipales sont celles où il y a la plus forte participation. Et on voudrait enlever les pouvoirs du maire, notamment la gestion des droits du sol, pour la confier à des mégapoles ? » Le gouvernement et l'UMP répètent que l'adhésion aux métropoles se fera « sur le principe du volontariat », mais les élus rappellent les conditions de création de la communauté urbaine de Marseille, en 2000. « On ne voulait pas y aller, mais le préfet nous a forcé la main, souligne Yves Négrel, adjoint (sans étiquette) au maire d'Allauch. Nous ne sommes pas opposés à l'idée de participer à des grands projets de transports ou à aider Marseille à financer certaines charges de la ville-centre, mais on veut garder notre autonomie de gestion. » Au bout d'un quart d'heure, une délégation ressort de la préfecture. Dans le groupe : deux PS, deux UMP, deux PC. Roger Meï, maire (PC) de Gardanne, tranche : « Ce qu'on nous a dit à la préfecture n'est pas important. Ce qui importe, c'est ce qui va se passer maintenant. » Furibard, Roland Povinelli, maire (PS) d'Allauch, tempête : « En 2007, Sarkozy avait promis de défendre les communes et aujourd'hui, il nous plante un poignard entre les épaules ! On va se battre jusqu'au bout ! »
(...)
Projet de grandes métropoles
Touche pas à mon territoire !
À Marseille comme à Nice, la grande métropole annoncée n’atteindra pas la taille des Länder allemands. La France des maires n’est pas prête à renoncer aux privilèges de la proximité. Avec le soutien actif de leurs opinions publiques… Tour d’horizon des rapports de force politiques.
(...)
http://www.observatoire-mediterraneen.c … _accueil=1
Maryse Joissains, présidente de la communauté du Pays d’Aix
« Plutôt un pôle métropolitain »
« Les 34 maires [de la communauté d’agglomération] considèrent que le Pays d’Aix a un avenir commun et doit préserver son identité pour permettre le développement de ses potentialités dans le respect de la proximité (…). Pour nous, l’avenir de ce territoire passe par la valorisation des potentiels dans le respect de la diversité (…). C’est pourquoi nous excluons totalement la solution de la métropole qui (…) se traduirait par la création d’une structure imposante et lointaine (…). En revanche, la solution du “pôle métropolitain” proposée par le projet de loi paraît à nos yeux un outil adapté aux spécificités de l’aire métropolitaine provençale. Il rendrait possible le maintien des intercommunalités actuelles. [Il est] nécessaire d’engager avec les autres intercommunalités de l’aire métropolitaine une réflexion sur les transferts de richesse fiscale qui s’opèrent aujourd’hui à la suite de la création de la CET (Contribution économique territoriale) en remplacement de la taxe professionnelle. Ainsi, les territoires dynamiques au plan industriel comme le Pays d’Aix voient leur richesse fiscale diminuer au profit des espaces résidentiels et tertiaires. Le pôle métropolitain devra, bien entendu, prendre en compte cette nouvelle donne. »
(...)
http://www.observatoire-mediterraneen.c … _accueil=1
Je rappelle que jusqu'ici elle refuse de participer à un syndicat mixte des transports où "elle" devrait payer ^^
Maryse Joissains, présidente de la communauté du Pays d’Aix
« Plutôt un pôle métropolitain »
« C’est pourquoi nous excluons totalement la solution de la métropole qui (…) se traduirait par la création d’une structure imposante et lointaine (…).
Ben voyons... Cabriès, Les Pennes, Simiane, Mimet, Bouc-Bel-Air et j'en passe... si proches d'Aix, si loinnnnnnnnnn de Marseille! Le problème est là bien entendu...
C'est triste à dire, mais que l'Etat décide et on en parle plus.
Ben voyons... Cabriès, Les Pennes, Simiane, Mimet, Bouc-Bel-Air et j'en passe... si proches d'Aix, si loinnnnnnnnnn de Marseille! Le problème est là bien entendu...
C'est triste à dire, mais que l'Etat décide et on en parle plus.
Effectivement ...
Lyon et Paris s'organisent à vitesse grand V ... et nous on traine des pieds avec toutes ces disparités politiques.
Si l'on ne veut pas s'unir et vite, nous allons une fois de plus dans le mur ...
C'est incroyable... Le refus de Defferre concernant la communauté urbaine n'a pas servi d'exemple alors que notre ville porte en porte encore les stigmates ...
L'état doit au plus vite financer un plan monumental pour les transports en commun à Marseille et sa métropole. 5 milliards minimum.
Pire encore ! Les opposants à toute coopération opposent à Marseille l'exemple de Defferre (mort en 1986 !), alors que son refus s'inscrivait dans une époque et son ambiance (en gros, le "containment" des communistes, le même qui a débouché sur le découpage du département de la Seine).
A lire ici et là les déclarations des barons locaux, on se retrouve en plein Moyen-Age...
Le Conseil de développement de MPM a publié un document d'orientation, hier.
http://boulesteix.blog.lemonde.fr/2010/ … opolitain/
Intéressant, voire même prometteur, mais il est à craindre "qu'en face", vu le niveau des opposants, cela ne reste lettre morte...
Il suffit de voir ce pauvre Povinelli clamer aux quatre vents qu'Allauch n'est pas une "banlieue" de Marseille. Qu'est ce que c'est d'autre ???
"enlever les pouvoirs du maire, notamment la gestion des droits du sol"
c'est bien là le fond du problème : plus de gestion directe des sols, donc plus de pouvoir sur ses administrés, plus de petits arrangements entre amis, plus de clientélisme...
Le Grand Marseille en question
La polémique sur le Grand Marseille fait l’actualité. Certes, la réflexion sur le sujet n’est pas vraiment nouvelle mais, jusqu’ici, la question ne semblait passionner personne, hormis le monde économique. Cependant, les échéances se précisent et des décisions doivent être prises sans plus tarder. En effet, la population du département des Bouches-du-Rhône va augmenter de 10 % en vingt ans, pour atteindre 2,2 millions d’habitants vers 2030. A ce moment-là, les plus de 60 ans représenteront un tiers d’entre eux. Ce contexte nécessitera de créer plus de 100 000 emplois, notamment dans les services ou pour rénover le parc immobilier. Parallèlement, il faudra veiller au maintien de l’emploi dans des secteurs tels que la logistique, la sidérurgie et la raffinerie, tout en veillant à améliorer la protection de l’environnement. Autrement dit, dans une ville comme Marseille vouée à se développer sur elle-même, une priorité devra être accordée à la croissance qualitative.
(...)
Il y a quelques mois, Yves Cousquer devenait l’homme providentiel pour avoir raccroché Marseille au tracé de la future LGV. Missionné par le Club du Top 20, il mène depuis l’automne et dans la plus grande discrétion un travail très concret sur la façon dont pourrait se développer la métropole provençale à l’horizon 2020-2030. Le résultat de cette réflexion sera rendu public au cours du printemps. Reste à savoir si la méthode Cousquer parviendra une nouvelle fois à mettre tout le monde d’accord.
Question:
Qu'est-ce qui empêche Gaudin, Guérini ou leurs autres collègues sénateurs d'agglomérations morcelées de proposer un élargissement de la loi du 31 décembre 1966 à d'autres agglomérations, de manière à ce que leur périmètre soit également fixé par décrets en Conseil d'État comme ça fut le cas à l'époque pour Bordeaux, Lille, Lyon et Strasbourg ?
D'autant que je vois mal les sénateurs et les députés refuser à certaines agglos ce qui a été accordé à d'autres par le passé, qui plus est par la droite qui est actuellement majoritaire.
Peut-être parce qu'il va déjà y avoir une loi qui revoir les compétences et les périmètres et qu'il jugent préférable de n'y toucher qu'une seule fois compte tenu du fait que cela risque d'être déjà très compliqué...
Justement la petite loi voté par le Sénat ne prévoit pas de résoudre le problème du morcellement des agglomérations. Et pour cause, les sénateurs ont du se prononcer sur une réforme en profondeur des collectivités territoriales, ce qui a tendance à inquiéter et de nécessité des compromis qui sont venues considérablement réduire les ambitions initiales. Il va très certainement falloir distinguer la question des compétences des métropoles et celles des périmètres sans quoi on restera pour cette dernière sur la base d'un improbable volontariat. A première vue, il me parait plus simple de résoudre la question du périmètre en s'appuyant sur la modification d'une loi qui existe déjà, c'est toujours plus difficile de refuser aux uns ce qui a été accordé aux autres.
Par ailleurs, le morcellement des agglomérations est largement antérieur à l'époque des premières rumeurs des créations des métropoles, pourquoi nos braves Gaudin, Guérini et autres, n'ont-ils rien entrepris alors qu'ils se plaignaient ouvertement de cette situation ? Que je sache, les sénateurs ont le droit de proposer une modification de loi.
Pour le coup Guérini tente quelque chose qui risque d'être plus efficace que toute autre tentative. Les syndicats mixtes, des transports aujourd'hui, économique et des déchets demain sont les premiers pas qui n'ont jamais été faits auparavant d'une coopération métropolitaine. Vu les querelles de clochers du coin, je me demande s'il n'est pas effectivement plus sage de procéder de la sorte. Peut-être qu'avec les années, l'habitude du travail en commun et un peu moins de bêtise et de complexe de supériorité de la part des Marseillais, on arrivera naturellement à créer cette métropole. En attendant on aura déjà travaillé à la bonne échelle via ces syndicats mixtes.
Lorsqu'on observe comment se met en place ce fameux syndicat mixte des transports qui est pourtant un des plus simples à organiser parce qu'il concerne tout le monde, qu'il vise à interconnecter les réseaux, à harmoniser des systèmes de transports (intercommunalités qui refusent d'y adhérer, d'autres qui veulent bien mais qui ne veulent pas payer plus pour les transports que par le passé), on se rappelle qu'on a déjà 40 années de retard sur certaines agglomérations et qu'à ce rythme là, dans quelques décennies on risque de ne pas avoir beaucoup évolué. Nous avons hérité d'une situation où l'émiettement territoriale ne pourra que trop difficilement se résoudre par le bas, se réfugier derrière la décentralisation comme le font certains quelque soit leur étiquette politique, pour s'opposer à une décision venu du haut est donc une démarche qui ne vise qu'à préserver les intérêts particuliers d'élus locaux. Alors certes, il tente de faire évoluer les choses mais surtout sans risquer de scier la branche sur laquelle il est assis, après tout les sénateurs ne sont-ils pas les représentants des collectivités territoriales ...
http://www.laprovence.com/video/Un%2Bre … eille/info
Reportage de LCM sur le référendum organisé le 13 Juin sur l'intégration ou non de la Communauté d'agglo du Pays de l'Etoile à MPM. Vous pouvez voir que la campagne d'affichage ne prend pas du tout parti!
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