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artemis a écrit:
Lorsqu'on observe comment se met en place ce fameux syndicat mixte des transports qui est pourtant un des plus simples à organiser parce qu'il concerne tout le monde, qu'il vise à interconnecter les réseaux, à harmoniser des systèmes de transports (intercommunalités qui refusent d'y adhérer, d'autres qui veulent bien mais qui ne veulent pas payer plus pour les transports que par le passé), on se rappelle qu'on a déjà 40 années de retard sur certaines agglomérations et qu'à ce rythme là, dans quelques décennies on risque de ne pas avoir beaucoup évolué. Nous avons hérité d'une situation où l'émiettement territoriale ne pourra que trop difficilement se résoudre par le bas, se réfugier derrière la décentralisation comme le font certains quelque soit leur étiquette politique, pour s'opposer à une décision venu du haut est donc une démarche qui ne vise qu'à préserver les intérêts particuliers d'élus locaux. Alors certes, il tente de faire évoluer les choses mais surtout sans risquer de scier la branche sur laquelle il est assis, après tout les sénateurs ne sont-ils pas les représentants des collectivités territoriales ...
Je ne pense pas que le syndicat mixte des transports soit le plus simple à mettre en oeuvre comme l'illustrent les exemples que tu cites. Par définition tous les domaines qui seront traités par la constitution de syndicats mixtes concernent tout le monde, sinon, pas besoin de syndicat mixte.
Je ne crois pas à la loi pour résoudre le problème parce que l'Etat n'a pas ce courage. Il était au départ prévu de constituer les métropoles par la loi, ils ont déjà reculé et cela devrait se faire sur la base du volontariat. C'est pourquoi je crois plus en cette méthode par la preuve (les syndicats mixtes) qui, en structurant progressivement la métropole et en faisant (souhaitons le) la preuve de l'efficacité du travail en commun à la bonne échelle, lèvera les réticences à la constitution de cette métropole.
Guérini est assis sur la branche du CG qui n'absorbera aucune commune. Il peut donc y aller tranquillement. Si c'est de sa réélection au Sénat dont il s'agit, il s'assure le votes des grands électeurs en arrosant les communes, pardon, en cofinançant des projets structurants et de développement des communes du département, il tient tout le monde avec son tiroir caisse. Même les élus de droite.
Bakou a écrit:
Je ne pense pas que le syndicat mixte des transports soit le plus simple à mettre en oeuvre comme l'illustrent les exemples que tu cites. Par définition tous les domaines qui seront traités par la constitution de syndicats mixtes concernent tout le monde, sinon, pas besoin de syndicat mixte.
Alors quel est le syndicat mixte le plus simple à mettre en œuvre ?
Bakou a écrit:
Je ne crois pas à la loi pour résoudre le problème parce que l'Etat n'a pas ce courage. Il était au départ prévu de constituer les métropoles par la loi, ils ont déjà reculé et cela devrait se faire sur la base du volontariat. C'est pourquoi je crois plus en cette méthode par la preuve (les syndicats mixtes) qui, en structurant progressivement la métropole et en faisant (souhaitons le) la preuve de l'efficacité du travail en commun à la bonne échelle, lèvera les réticences à la constitution de cette métropole.
Le projet de loi du gouvernement donné aux préfets le pouvoir de modifier les périmètres, d'opérer des fusions d'EPCI etc. dans le but avoué d'achever la carte de l'intercommunalité. C'est les sénateurs qui ont supprimé cette disposition. Je m'interrogeais donc sur les initiatives de nos élus législateurs se plaignant du morcellement de l'agglomération. Autant une loi concernant toutes les intercommunalités me semble difficile à faire admettre aux représentant de la "France profonde" que sont les sénateurs, autant un projet de loi permettant d'élargir une loi à quelques agglomérations précises, me semble jouable.
Concernant les syndicats mixtes, on peut également penser qu'en réduisant en partie les problèmes causés par le morcellement de l'agglomération, ils soient au contraire une solution a minima qui aura pour effet pervers de "pérenniser" en quelque sorte la situation intercommunale actuelle, les élus préférant se contenter d'un semble de solutions approximatives qui les maintiens dans leurs prérogatives, plutôt que la solution optimale mais qui va diluer leur pouvoir. D'ailleurs, l'Ile-de-France dispose de quelques syndicats mixtes, c'est pas pour autant que ses élus locaux revendiquent d'un commun accord la création d'une grande métropole politique.
Bakou a écrit:
Guérini est assis sur la branche du CG qui n'absorbera aucune commune. Il peut donc y aller tranquillement. Si c'est de sa réélection au Sénat dont il s'agit, il s'assure le votes des grands électeurs en arrosant les communes, pardon, en cofinançant des projets structurants et de développement des communes du département, il tient tout le monde avec son tiroir caisse. Même les élus de droite.
Les baronnies républicaines sont la résultante d'une démarche bienveillante. S'il se met à dos une partie importante de ses "amis" élus locaux, il peut dire adieu à son fief.
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artemis a écrit:
Alors quel est le syndicat mixte le plus simple à mettre en œuvre ?
Je ne sais pas, c'est toi qui parles d'"un des plus simples à organiser".
Le projet de loi du gouvernement donné aux préfets le pouvoir de modifier les périmètres, d'opérer des fusions d'EPCI etc. dans le but avoué d'achever la carte de l'intercommunalité. C'est les sénateurs qui ont supprimé cette disposition. Je m'interrogeais donc sur les initiatives de nos élus législateurs se plaignant du morcellement de l'agglomération. Autant une loi concernant toutes les intercommunalités me semble difficile à faire admettre aux représentant de la "France profonde" que sont les sénateurs, autant un projet de loi permettant d'élargir une loi à quelques agglomérations précises, me semble jouable.
Peut-être effectivement, mais j'en doute, ils sont quelques-uns chez nous à être élus locaux et parlementaires à commencer par les Joissains mère et fille et Povinelli...
Concernant les syndicats mixtes, on peut également penser qu'en réduisant en partie les problèmes causés par le morcellement de l'agglomération, ils soient au contraire une solution a minima qui aura pour effet pervers de "pérenniser" en quelque sorte la situation intercommunale actuelle, les élus préférant se contenter d'un semble de solutions approximatives qui les maintiens dans leurs prérogatives, plutôt que la solution optimale mais qui va diluer leur pouvoir. D'ailleurs, l'Ile-de-France dispose de quelques syndicats mixtes, c'est pas pour autant que ses élus locaux revendiquent d'un commun accord la création d'une grande métropole politique.
Je ne sais pas. Mais à la limite, si via des syndicats mixtes on peut traiter à l'échelle métropolitaine les problèmes de transports, de développement économique, de déchets, environnementaux, etc., etc., après tout, même s'il n'y a pas de structure globale, si les problèmes sont réglés, qu'est ce que ça change in fine ?
Les baronnies républicaines sont la résultante d'une démarche bienveillante. S'il se met à dos une partie importante de ses "amis" élus locaux, il peut dire adieu à son fief.
On ne sait absolument pas quelle est la position de Guérini sur ce dossier et quelle a été son action au Sénat lors de l'examen du texte. Moi je l'ai entendu sur le Département dont il refuse la fusion avec la Région, pour le reste, je ne connais pas son opinion.
Bakou a écrit:
Je ne sais pas. Mais à la limite, si via des syndicats mixtes on peut traiter à l'échelle métropolitaine les problèmes de transports, de développement économique, de déchets, environnementaux, etc., etc., après tout, même s'il n'y a pas de structure globale, si les problèmes sont réglés, qu'est ce que ça change in fine ?
Je pense que c'est utopique. Ça signifierait que les élus qui ont toujours refusés d'adhérer à MPM par crainte de perdre certaines compétences accepteraient de transférer les mêmes compétences à plusieurs syndicats mixtes, ce qui aurait pour effet de diluer tout autant leurs pouvoirs. Il ne fait pas trop se bercer d'illusions, si on réussie à créer un syndicat mixte dans le domaine des transports capable de répondre aux besoins quotidien des populations, ce qui réclame adhésion de toutes les collectivités et budget ambitieux, ça serait déjà un événement.
On ne sait absolument pas quelle est la position de Guérini sur ce dossier et quelle a été son action au Sénat lors de l'examen du texte. Moi je l'ai entendu sur le Département dont il refuse la fusion avec la Région, pour le reste, je ne connais pas son opinion.
Certes, mais en ce qui me concerne je ne me focalise pas sur un élu, ni sur la position des uns et des autres sur ce projet de réforme des collectivités territoriales en particulier. Je parle de la démarche de nos élus, sénateurs comme députés. Le problème du morcellement de l'agglomération ne c'est pas révélé avec ce projet de réforme des collectivités territoriales, il est largement antérieur, on en parlait certainement avant la création de MPM en 1999. Or, aucuns de nos élus législateurs n'a proposé un élargissement de la loi de 1966 à l'agglomération marseillaise. Pourquoi ?
Les maires refusent d'être mis sous cloche
Mis à jour le 20.04.10 à 07h09 | 20 Minutes
(...)
On ne veut pas devenir des maires de secteur. » La réforme prévoit en effet que le préfet puisse réunir plusieurs communes pour n'en faire qu'une seule. Autre hypothèse soumise à la critique : la création d'une métropole regroupant Aix et Marseille. «Quand je voudrai réparer un trou dans la voirie, il faudra que je demande au président de la métropole ?», s'interroge Jean-David Ciot. Et sur ce point, des élus de grandes villes y sont aussi opposés, comme la maire d'Aix, Maryse Joissains.
(...)
Le Communauté d'agglomération du Pays d'Aubagne et de l'Etoile organise le 13 juin prochain un référendum sur la réforme territoriale. Les habitants de l'agglo devront se prononcer pour ou contre l'intégration de leur territoire dans le giron de la Communauté urbaine de Marseille, qui pourrait devenir une métropole. Un site et un groupe sur Facebook sur le vote de juin ont même été créés pour exposer les enjeux de la réforme. www.13juinjevote.fr
laurent berneron
http://www.20minutes.fr/article/398878/ … cloche.php
Les élus locaux montent la population contre ce projet en leur exposant de façon caricaturale tous les désagréments d'une grande métropole. Mais personne, médias compris, ne parle des bénéfices apportés par une métropole suffisamment puissante et organisée capable de traiter efficacement les grandes problématiques qui ne trouvent pour l'heure aucune solution et qui tendent à s'aggraver.
Ils mettent également en avant des arguments tout à fait valables, perte de la maîtrise des sols et de la fiscalité et quand on voit l'urbanisation anarchique de Marseille depuis des décennies et qui se prolonge aujourd'hui alors qu'on est censés être "aware" désormais et quand on voit les taux d'imposition marseillais, inversement proportionnels à l'état de ses finances, on peut comprendre les réticences des autres maires. Ils ne sont pas simplement des rabougris qui veulent conserver leur pré carré, ils ont aussi quelques raisons légitimes de s'inquiéter.
Malgré tout, leur vision est bien rabougrie... l'urbanisation n'est pas plus anarchique à Marseille qu'alentours, voire moins, et dans une structure unique, elle pourrait être coordonnée de manière plus efficace. Chacun veut sa ZAC, sa zone commerciale, refuse les logements sociaux, et au niveau de communes de 10 000 habitants, cette concurrence est contre-productive et stérile. La maîtrise de la fiscalité... quelle hypocrisie ! Ils ne veulent pas partager leur magot avec leurs voisins moins favorisés, c'est tout. L'argument de l'indépendance fiscale n'en est pas un : le 1er contribuable local est l'Etat, par les dotations et compensations. En Allemagne, les länder n'ont pas d'autonomie fiscale, mais ont des reversements de l'Etat fédéral : ils n'en sont pas moins des Etats fédérés, bien plus autonome que toutes les collectivités françaises.
Quand à Aubagne... vision typique du monde des communistes, qui veulent rester entre eux et maîtriser leurs modèles de développement ; ce serait légitime si c'était plus efficace que celui des autres, et ne reposait pas aussi sur les bonnes vieilles méthodes capitalistes (concurrence commerciale, dumping fiscal et démagogie effrénée). De toutes façons, leur consultation est illégale (sans objet puisque la question n'est qu'une hypothèse) et surtout non démocratique (utilisation des moyens publics pour la propagande en faveur d'une seule thèse, et où sont les opposants partisans du oui ?). Un scrutin stalinien, quoi...
Pastis, les médias, comme d'habitude, n'écoutent que ceux qui hurlent, et se désintéressent des sujets de fond. QUI va lire un article sur le développement économique et la synergie métropolitaine ? En tous cas, pas le lecteur dont on cherche à vendre le temps de cerveau disponible.
Il y a le 28 avril à Paris un colloque sur ce sujet. http://www.ccimp.com/ccimp/notre_actual … erritoires
QUi va en parler ? En revanche, le maire de "petite ville" (c'est si mignon, une petite ville, en lutte contre la grande méchante) qui défendra le droit de n'accorder les permis de construire qu'à ses amis, lui, aura droit au temps d'antenne nécessaire pour dérouler ses jérémiades.
Au-delà de la DGF, quand on voit les classements des villes pour la fiscalité locale, on comprend tout de même que les voisins n'aient pas envie de passer entre les mains de Marseille. Les maires de grandes villes accordent tout autant les permis à leurs copains (Gaudin n'est pas le dernier en la matière) et j'entends très bien Povinelli quand il se demande ce que serait devenu Allauch si c'est Gaudin qui avait eu la maîtrise de l'urbanisme. Il reste que je suis largement favorable à la création d'une véritable métropole marseillaise mais que néanmoins, je m'interroge fortement sur les modalités de sa mise en oeuvre.
Bakou a écrit:
Ils mettent également en avant des arguments tout à fait valables, perte de la maîtrise des sols et de la fiscalité et quand on voit l'urbanisation anarchique de Marseille depuis des décennies et qui se prolonge aujourd'hui alors qu'on est censés être "aware" désormais et quand on voit les taux d'imposition marseillais, inversement proportionnels à l'état de ses finances, on peut comprendre les réticences des autres maires. Ils ne sont pas simplement des rabougris qui veulent conserver leur pré carré, ils ont aussi quelques raisons légitimes de s'inquiéter.
Je n'ai pas dit que leurs arguments ne tennaient pas la route. Mais ils les présentent bien souvent de façon caricaturale.
D'ailleurs, si leur objectif n'était pas de rester seuls maîtres de leurs petits fiefs, ils se diraient favorables au Grand Marseille mais à certaines conditions concernant le mode de gouvernance et la gestion de la structure.
D'autant que plus la métropole serait étendue, plus les élus de banlieue dont les intérêts sont proches, auraient du poids. On ne peut pas comparer un hypothétique Grand Marseille à l'actuel MPM. Ne serait-ce que l'intégration du pays d'Aix changerait radicalement la donne tant son influence serait tout autre que celle des petites villes de MPM qui n'ont pas vraiment droit au chapitre et dont les maires sont parfois peu au fait des grandes thématiques métropolitaines. Donc on en arrive à la raison principale qui braque les élus contre ce projet: devoir partager les richesses et voir leur mode de vie évoluer.
ericparis11 a écrit:
Pastis, les médias, comme d'habitude, n'écoutent que ceux qui hurlent, et se désintéressent des sujets de fond. QUI va lire un article sur le développement économique et la synergie métropolitaine ? En tous cas, pas le lecteur dont on cherche à vendre le temps de cerveau disponible.
Il y a le 28 avril à Paris un colloque sur ce sujet. http://www.ccimp.com/ccimp/notre_actual … erritoires
QUi va en parler ? En revanche, le maire de "petite ville" (c'est si mignon, une petite ville, en lutte contre la grande méchante) qui défendra le droit de n'accorder les permis de construire qu'à ses amis, lui, aura droit au temps d'antenne nécessaire pour dérouler ses jérémiades.
On est bien d'accord.
Quant au problème de fiscalité évoqué par Bakou, certes Marseille et MPM ont été mal gérées mais elles cumulent les charges de centralité que sa population, en partie pauvre pour des raisons historiques, ne permet pas d'assumer au mieux.
La banlieue et l'arrière pays tirent avantages des grands équipements, infrastructures et événements liées à la ville centre et dans bien des cas, peuvent même conserver leur mode de vie "villageois" séduisant des populations aisées fuyant encore plus volontier le chaos urbain marseillais.
Le souci c'est que tout le monde finira par y perdre si la métropole n'arrive pas à s'organiser de façon suffisamment cohérente pour monter de grands projets porteurs d'emplois et générateurs de qualité de vie (par exemple, la pollution favorisée par le piètre réseau de TC marseillais ne touche pas que la ville centre...)
ericparis11 a écrit:
Ils ne veulent pas partager leur magot avec leurs voisins moins favorisés, c'est tout.
Tu as pointé du doigt le problème je pense
Mais demain ton voisin vient chez toi pour te signaler qu'il gagne moins que toi. Et que pour une meilleure harmonisation du quartier, il voudrait que tu lui passe 20% de ton salaire ( gaudin l'a signalé publiquement qu'il voulait l'argent des autres ville). Tu lui dirais non je pense lol.
Il a mal joué le coup comme d'habitude...
Maintenant à part les transports et une meilleure puissance dans le monde quels seront les avantages réel pour toute ces petites villes ?
dr_arnaud a écrit:
ericparis11 a écrit:
Ils ne veulent pas partager leur magot avec leurs voisins moins favorisés, c'est tout.
Tu as pointé du doigt le problème je pense
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Mais demain ton voisin vient chez toi pour te signaler qu'il gagne moins que toi. Et que pour une meilleure harmonisation du quartier, il voudrait que tu lui passe 20% de ton salaire ( gaudin l'a signalé publiquement qu'il voulait l'argent des autres ville). Tu lui dirais non je pense lol.
Il a mal joué le coup comme d'habitude...
Maintenant à part les transports et une meilleure puissance dans le monde quels seront les avantages réel pour toute ces petites villes ?
Il faudrait surtout se poser la question de l'utilisation du "surplus" de recettes fiscales de toutes ces petites intercommunalités.
C'est bien beau de vouloir rester maitre de l'utilisation de ce "surplus" mais est-ce qu'il est réellement investi dans des projets porteurs en terme de développement, de qualité de vie etc. qu'elles ont été jusqu'ici leurs réalisations ?
Est-ce que mutualiser les ressources à grande échelle ne permettrait pas de réaliser des projets autrement plus porteur ?
Si on est réellement intéressé par le devenir de ses concitoyens, pourquoi se focaliser sur un territoire restreint alors que les populations se déplacent (travail, loisir ...) sur un périmètre beaucoup plus large. Avec une telle vision, il ne faudra pas s'étonner si leurs enfants doivent quitter la région, voire le pays, pour trouver un emploi correspondant à leur niveau de qualification, faut faire un choix.
Lorsque les maires dans une agglomération millionnaire gardent un esprit de clocher, ils tirent irrévocablement l'ensemble vers le bas.
dr_arnaud a écrit:
Mais demain ton voisin vient chez toi pour te signaler qu'il gagne moins que toi. Et que pour une meilleure harmonisation du quartier, il voudrait que tu lui passe 20% de ton salaire ( gaudin l'a signalé publiquement qu'il voulait l'argent des autres ville). Tu lui dirais non je pense lol.
Ton analogie est osée. Je pourrais te rétorquer que lorsque tu habites un immeuble ou un lotissement, tu payes des charges servant à l'entretien ou à l'amélioration des parties communes qui, en plus de profiter à ton cadre de vie, mettent en valeur ton bien et le protège...
Même en prenant ton exemple du voisin de quartier, on peut dire que tu payes des impôts qui contribuent à faire qu'il y ait une école publique dans le secteur, une voirie en bon état, un parc et j'en passe. Et dans ce cas, certains voisins payeront plus ou moins d'impôts que toi selon leur richesse.
Maintenant à part les transports et une meilleure puissance dans le monde quels seront les avantages réel pour toute ces petites villes ?
La réponse est dans la question. La puissance dont tu parles est économique. Sans plus grande attractivité sur ce plan, toute la métropole pâtira du chômage, du manque d'emplois qualifiés et de salaires moins élevés que dans d'autres métropoles avec toutes les conséquences que ça aura sur les projets petits ou grands, locaux ou métropolitains de l'agglo. Car moins d'actifs signifie moins d'argent pour les collectivités. Sans parler du risque d'assister à une baisse démographique si la métropole ne répond pas aux besoins de ses habitants en terme d'emplois donc mais aussi de formation, d'offre culturelle et sportive, de qualité de vie globale, quand d'autres agglo se donnent les moyens de lancer des projets de dimension nationale ou internationale en la matière.
Quant à la question des transports, elle est vitale et ne concerne pas que les TC (le manque de voies routières de contournement est un problème dans cette agglo). La saturation routière a un coût économique en terme de perte de temps et de frais directs (carburant). Lorsqu'on est classé parmi les villes les plus embouteillées du continent, ce coût n'est pas négligeable.
Plus largement, la mobilité a son importance à divers niveaux sur le plan économique (pour trouver du boulot plus facilement par exemple). En particulier dans une agglo très étendue aux zones d'activités si éclatées.
Et bien sûr, on touche aussi à la pollution qui bat également des records avec ce que ça suppose d'implication pour la santé des habitants de toute la région. Comme je le disais dans un précédent message, l'ozone ne reste pas confinée dans Marseille intra muros...
pastis a écrit:
Ton analogie est osée. Je pourrais te rétorquer que lorsque tu habites un immeuble ou un lotissement, tu payes des charges servant à l'entretien ou à l'amélioration des parties communes qui, en plus de profiter à ton cadre de vie, mettent en valeur ton bien et le protège...
Même en prenant ton exemple du voisin de quartier, on peut dire que tu payes des impôts qui contribuent à faire qu'il y ait une école publique dans le quartier, une voirie en bon état, un parc et j'en passe. Et dans ce cas, certains voisins payeront plus ou moins d'impôts que toi selon leur richesse.
Oui mais Comment tu veux qu'ils acceptent en leur disant je veux le fric de vos communes ???? Surtout que lui il veut pour améliorer marseille et c'est tout.
Je ne suis pas contre le fait d'avoir un grand marseille. Juste, je ne comprend pas la façon de faire de GAUDIN.
Il y-a certainement d'autre façon de dire, style tout ce qui peut se dire ici...
J'habite Martigues et oui franchement ARTEMIS, ils ne font rien dans cette ville de transcendant, pourtant elle a les usines qui devraient lui fournir un réseau de transport en commun digne de se nom, des routes convenable, des parking correct au lieu d'avoir des champs pour ce garer... Mais rien n'est fait.
Maintenant parlons de fos, ville extra riche mais une ville minable. On dirait un village dépourvu de tout transport etc etc.
Maintenant quand la taxe professionnel va sauter, ça sera autre chose...
dr_arnaud a écrit:
Oui mais Comment tu veux qu'ils acceptent en leur disant je veux le fric de vos communes ???? Surtout que lui il veut pour améliorer marseille et c'est tout.
Je ne suis pas contre le fait d'avoir un grand marseille. Juste, je ne comprend pas la façon de faire de GAUDIN.
Il y-a certainement d'autre façon de dire, style tout ce qui peut se dire ici...
Là je te rejoins. Non seulement Gaudin ne fait aucun travail de fond (ni même de forme) pour convaincre les maires mais en plus il se permet ce genre de sorties médiatiques totalement contreproductives...
dr_arnaud a écrit:
J'habite Martigues et oui franchement ARTEMIS, ils ne font rien dans cette ville de transcendant, pourtant elle a les usines qui devraient lui fournir un réseau de transport en commun digne de se nom, des routes convenable, des parking correct au lieu d'avoir des champs pour ce garer... Mais rien n'est fait.
Maintenant parlons de fos, ville extra riche mais une ville minable. On dirait un village dépourvu de tout transport etc etc.
Tout à fait ! Ouest Provence doit toucher en TP à peu près la moitié ou le tiers de ce que touche MPM, avec 10 fois moins d'habitants, et qu'ont-ils fait de cette manne ? Où est le réseau de TCSP de cette agglo ? ses équipements structurants ? Je me demande bien où c'est parti...
Pour revenir sur ta comparaison, la péréquation et la solidarité sont des principes majeurs, à respecter. Sinon, nous finirons comme la Belgique ou la "Padanie".
pour ceux que cela interesse :
http://www.marseille.fr/sitevdm/documen … tribute=48
Grand Marseille : le match gauche-droite
http://www.laprovence.com/article/regio … che-droite
On apprend pas grand chose, si ce n'est qu'un 2d agora sur la grand marseille sera organisé prochainement avec Christine Lagarde en guest star et que des représentants de MPM se sont rendus à Lyon pour prendre en modèle le Grand Lyon, oubliant qu'une grande partie du périmètre actuel fut déterminé par la loi, malgré les réticences initiales et non par des projets.
http://www.40ans.grandlyon.com/?p=68
dr_arnaud a écrit:
Maintenant quand la taxe professionnel va sauter, ça sera autre chose...
Pour l'instant, ça ne devrait rien changer puisqu'il est prévu une compensation au centime près (du moins les premières années) perçu par les intercommunalités sans que n'ait encore été évoqué un dispositif incitatif pour favoriser les regroupements (mais ça peut encore changer).
Plus généralement, je ne sais pas si on peut appeler ça une bonne nouvelle, il ne faut pas oublier qu'on est le second département qui perçoit le plus de taxes professionnelles ce qui représente près d'1,5 milliards d'euros de ressources pour les diverses collectivités et qu'il n'est pas garantit que les mesures de compensations sur le long terme soient aussi avantageuses.
Métropole Aix-Marseille, l'union nécessaire mais impossible?
Un débat, organisé par l'UPE13, a mis en exergue les attentes du monde économique et les blocages politiques
(...)
Robert Nourian a posé le constat de l'immobilisme politique. Et trouvé un allié en Jacques Pfister: "On ne peut atteindre nos ambitions de développement qu'en construisant une métropole. Dans le cadre de coopération internationale, ce n'est pas le maire d'Aix ou de Marseille qui doit se déplacer, mais une délégation qui représente tout le territoire, assure le président de la CCI. Mais quand j'écris aux présidents de la CPA et de MPM pour qu'ils s'impliquent dans la gestion de l'aéroport international Marseille Provence, je n'ai pas de réponse, alors que c'est une véritable opportunité pour tout le monde." Gérard Bramoullé répond au nom de la CPA, qu'il "faut régler la question de l'aérodrome des Milles, avant". Et laisse l'assemblée perplexe.
http://www.laprovence.com/article/aix-e … impossible
^^ Le gus est notamment membre de l'école autrichienne, membre du jury de l'ENA ... siouplait; faut croire qu'il a voulu faire une démonstration contextualisée de l'individualisme méthodologique, chacun raisonne en fonction de petites préoccupations sans intérêt donc collectivement on ne fait rien ...
Tous d'accord pour surtout ne rien faire
Mis à jour le 21.05.10 à 11h42 - 20 Minutes
Exit la grande métropole marseillaise souhaitée par le Président et le gouvernement. Les présidents d'intercommunalité du département n'en veulent pas. Hier, du pays d'Aubagne, d'Aix ou de Martigues, de droite comme de gauche, ils se sont réunis autour du président du conseil général, Jean-Noël Guérini (PS), pour défendre un contre-projet. Ou plutôt, une alternative volontairement floue, histoire de gagner du temps: «Nous sommes pour une aire métropolitaine multipolaire à gouvernance plurielle et à présidence tournante», a synthétisé Jean-Noël Guérini.
http://www.20minutes.fr/article/406006/ … -faire.php
Formidable, ils veulent prendre modèle sur l'organisation de l'Europe; non à métropole fédérée, oui à une "métropole des communautés urbaines"
Le Pays d'Aubagne a peur du Grand Marseille
Publié le jeudi 27 mai 2010 à 07H19
Les 12 communes de l'Agglo se prononceront par référendum le 13 juin
La position des maires de l'Agglo d'Aubagne est claire et s'affiche sur les murs des Hôtels de ville, les panneaux électoraux... Le 13 juin, il faut voter "non". Les arguments sont développés, à chaque occasion, par les élus : avec la réforme des collectivités territoriales, et la mise en place d'une grande métropole marseillaise, les petites communes alentours perdraient leur autonomie, les maires n'auraient aucun pouvoir, la proximité avec les habitants serait un vieux souvenir...
(...)
Aux yeux du patron de l'UMP, la majorité de l'Agglo joue une carte politique, qui "s'apparente au populisme".
Sur le fond "la majorité des Aubagnais, comme moi-même, ne souhaitons pas être absorbés dans Marseille. Mais faire des coopérations intelligentes avec le Grand Marseille est pertinent, sur le développement économique, les transports, le rayonnement international".
(...)
Marie-Cécile BÉRENGER (mcberenger@laprovence-presse.fr)
http://www.laprovence.com/article/regio … -marseille
Même le plus modéré des élus interviewés dans cet article, se montre totalement paradoxal... Comment peut-on parler de Grand Marseille mais vouloir qu'Aubagne n'en fasse pas partie ? S'il était légitime que la ville la plus symbolique de la banlieue marseillaise reste à l'écart de ce projet, alors le Grand Marseille dont il parle rassemblerait quelles villes ? Marseille et trois villages ?
Peut-être une bonne nouvelle pour Maryse (je ne sais pas si le droit de veto initial du Préfet a été amendé):
Les députés ont par ailleurs donné leur feu vert à la création de métropoles dans des agglomérations de 450.000 habitants et plus. Un amendement du gouvernement autorise la possibilité d'une enclave sur le périmètre de la métropole, à condition que les communes formant cette enclave appartiennent à un même EPCI à fiscalité propre. Cette dérogation n'est que d'une année. Le gouvernement a justifié cette dérogation par sa volonté de favoriser l'avènement d'une métropole dans une agglomération précise - sans dire laquelle...
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