Babylone (Irak)

Babylone, perverse et merveilleuse
LE MONDE | 12.03.08 | 16h19  •  Mis à jour le 12.03.08 | 16h19


Rivers of Babylon (The Melodians), Babylon System (Bob Marley), ont été des tubes musicaux dès les années 1970 et l'un des derniers albums de Bob Marley, héros du reggae, s'intitule Babylon by Bus. Ils sont tous inspirés du Livre des psaumes de la Bible. Comme le célèbre Nabuccho (1842) de Verdi. Cette permanence en dit long sur la postérité de cette ville mésopotamienne, fondée environ deux mille ans avant notre ère, et dont le nom a traversé les siècles pour rester dans l'imaginaire populaire, à la fois symbole de turpitude et de dépravation mais aussi de luxe et de savoir-vivre.
(...)

http://www.lemonde.fr/culture/article/2 … _3246.html

Babylone, le berceau de l'humanité

Des gerbes de blés hérissés de coquelicots. Des Ziggurats (tours à étage) en carton-pâte piquées de feuilles de palmiers et de fleurs de lavande. Depuis sa création il y a plus de 5000 ans, la cité antique -qui a vu naître l'écriture, les sciences et la littérature- continue d'enflammer les esprits comme le raconte la savante et gigantesque exposition présentée au musée[...]

http://www.lejdd.fr/cmc/paris/200811/ba … 03284.html

Babylone

Les grandes époques de la civilisation babylonienne sont rappelées en s’appuyant sur la présentation de stèles, de statues et statuettes, d’objets précieux, de documents et de textes, de tablettes cunéiformes, de papyrus et de manuscrits.
L’évolution de la représentation mythique et des traditions légendaires symboliques de Babylone est également abordée à travers un ensemble d’imprimés, de dessins, de peintures et de miniatures. Babylone est vue sous un jour historique : l’exposition remonte aux faits réels qui ont engendré la ville. Elle permet ainsi de prendre la mesure de l’héritage culturel de Babylone dans des civilisations contemporaines et postérieures et de redonner à la culture babylonienne sa juste place dans les racines de la culture occidentale. Plusieurs dessins, textes, ouvrages témoignent enfin des phases principales de la redécouverte de Babylone, depuis le XVIIe siècle jusqu’à aujourd’hui.

http://www.louvre.fr/llv/exposition/det … p;pageId=1

Site de l'exposition
http://mini-site.louvre.fr/babylone/FR/index.html

Babylone, splendeur et décadence

A 100 km au sud de Bagdad, aux abords de l'Euphrate, Babylone, littéralement "la Porte des dieux", a été par deux fois la capitale conquérante, rayonnante... et maudite de la Mésopotamie.
Deux fois reine, deux fois détruite
Tour de Babel par Pierre Bruegel (1653) © Musée d'histoire de Vienne.
La cité s'impose une première fois comme capitale de la Mésopotamie sous le long règne d'Hammourabi (1792-1750 av. J.-C.) de la dynastie amorrite. Ce premier empire babylonien est ruiné vers 1595 av. J.-C. par les Hittites, venus de Turquie, et se voit bientôt soumis aux Assyriens. La splendeur babylonienne sombre dans l'oubli avant de renaître de ses cendres, dix siècles plus tard[...]

http://www.linternaute.com/histoire/mag … lone.shtml

peuton dire que Dubai est la nouvelle Babylone?

C'est une blague, hein ?

Superbe article que j'avais lu sur Les Echos que que je vous laisse en lien ici :

http://www.lesechos.fr/info/loisirs/4690724.htm

Je vous conseille aussi, pour aller plus loin, le gros catalogue d'exposition ne serait-ce que par curiosité (580 pages, 49 €), vous pouvez le trouver dans toute librairie d'art ou ayant un rayon Beaux-Arts (ex : Librairie Gallimard Rue du Bac).
Je l'ai trouvé à Toulouse, chez Gibert Joseph.

Reconstruire Babylone
[ 29/02/08  ]



Une grande expo au Louvre veut rendre justice à l'antique ville mythique.

[...]
La ville des Merveilles
Ame et centre nerveux de ce monde ancien, Babylone devait naturellement se doter d'une architecture d'exception. Elle en avait les moyens - ses conquêtes lui fournissant argent et main-d'oeuvre. Babylone, à son apogée (sous Nabuchodonosor II) était grande, très grande - 1.000 hectares avec ses faubourgs, 500 hectares intra-muros, soit la taille du Paris de Napoléon III et regroupait 100.000 habitants. Et elle était grandiose. Elle comptait deux des sept Merveilles du monde, recensées par Strabon, le géographe grec. L'une est avérée : il s'agit de ses impressionnants remparts. Le système de défense de la ville, pour le moins dissuasif, comportait deux enceintes : l'une extérieure doublée par un mur avancé reliant les deux bras de l'Euphrate au nord de la ville (plus un autre mur, 60 kilomètres plus loin) et une enceinte intérieure.

[...]
Les Mésopotamiens élevaient des tours en hommage à leurs dieux (un peu comme les Italiens à la Renaissance bâtirent des campaniles). Celle de Babylone fut sans doute la plus imposante : haute de 90 mètres, composée de 7 étages, elle ressemblait plus à une pyramide tronquée qu'à une tour. Modèle d'harmonie (sa base formait un carré de 90 mètres de côté), elle était coiffée d'un petit temple qui permettait aussi d'observer les astres. Elle n'était pas destinée à défier le ciel, bien au contraire. Les Mésopotamiens croyaient que les dieux se répartissaient entre le ciel et les entrailles de la terre - avec la « terre des hommes » au milieu. La tour était destinée à faciliter la circulation divine.

[...]
A l'antithèse du monde biblique, les historiens antiques développent le mythe de la ville des Merveilles, modèle d'architecture, de luxe et de raffinement. Une apologie non dénuée de dérives « people » - ainsi, dans certains écrits, le personnage jugé trop peu glamour de Nabuchodonosor est remplacé par Sémiramis, obscure reine mésopotamienne, parée de tous les charmes de la déesse Ishtar. Lorsque, au temps des Lumières, on prêche le progrès et la liberté, Babylone redevient une référence positive. Voltaire en fait le décor de ses contes philosophiques (« Zadig », « La Reine de Babylone »). Mais, lorsque, au XIXe siècle, la révolution industrielle provoque ses premiers dégâts urbains, l'image négative de Babylone resurgit. De New York à Londres ou Paris, de São Paulo au Caire, dès qu'une ville est trop grande, trop belle ou trop folle, elle est la fille de Babylone.

PHILIPPE CHEVILLEY

Je verrais bien une tour de babel pour le III milénaire, le genre de projet qui relancerais cette ville un peut comme la bibliothèque d'Alexandie...

m'enfin bon faut peut être attendre que ça ce calme un peu en Irak
@ marquinho Oui tu peux le dire ! pourquoi pas, après tout 

Pour moi c est clair. Il manque que de la debauche sociale et une rayonment culturel, et Dubai s imposera comme la Babylone du XIX ieme siècle...Non serieux, tout y est

Oui mais Dubaï est totalement artificiel pour moi, c'est (c'était) pas une grande voie de communication, aucune forêt, plaine ou fleuve a proximité ou de présence humaine historique... Contrairement à babylone... De toute façon toute les citées finissent rasées, c'est juste une histoire de Temps... même les tour d'1km500 finiront à terre

Il lui manque surtout d'être la capitale d'un empire.

Dubai est la tête de pont de tout le Moyen Orient et le Golfe Persique aujourd'hui, c est l'un des principaux port et aéroport de connexion entre l'Europe et l'Asie et ça régne sur un empire géant de sociéte et de capitaux colossaux qui sont bien plus puissants aujourdhui que tout les armées de Babylone de l'époque...Babylone est un mythe passé et Dubai est un mythe en devenir...

Clavier querwty ? Non parce que là...

The Babylon exhibition at the British Museum

13 Novembre 2008 – 15 Mars 2009

[urlhttp://www.britishmuseum.org/the_museum/news_and_press_releases/press_releases/2008/babylon_myth_and_reality.aspx[/url]


Lucas van Valckenborch