Nantes au passé

Quelques précisions ici:

Les magasins Crucy du quai Saint-Louis:

...Le dessin de la façade principale, de près de 100 mètres de long, est basé sur le jeu alterné de deux travées : une travée simple composée de fenêtres à chaque niveau, une travée plus travaillée, composée de portes de magasins en rez-de-chaussée intégrant dans un arc la fenêtre de l'entresol, deux fenêtres d'étages, et un chien-assis en toiture. Ce modèle est très représentatif des façades des quais de Loire, à Nantes, telles qu'on peut les retrouver sur le quai de la Fosse, rue de la Fosse, sur l'île Feydeau. Cependant, pour ce type de programme, aucune ornementation n'agrémente la façade.

Intéressant, je ne connaissais pas non plus. La photo a dû être prise entre 1895 (livraison de l'immeuble des Grands Moulins / Cap 44) et 1923*. Les deux constructions ne se seront pas côtoyé très longtemps.



*sur une photo aérienne de l'IGN les magasins Crucy ont déjà été remplacés à cette date visiblement : https://remonterletemps.ign.fr/telechar … ns.5202416

Un peu en aval et en faisant un petit saut dans le temps (1930), toujours sur remonterletemps, on peut voir toute une série de vues aériennes en mode "vue d'oiseau" du quartier industriel : https://remonterletemps.ign.fr/telechar … ns.5186374

Quelques liens sur Barbin, le Mont Goguet, les belvédères...



Un tour sur le site Patrimonia proposé par la ville :

A la découverte du quartier Erdre / Saint-Félix / Barbin
Le parcours est composé de 13 étapes (2,9 km). Départ sur l'Ile de Versailles.

29 mars 2022

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carte interactive du quartier --> https://patrimonia.nantes.fr/home/decou … nt-fe.html

L'article sur Barbin est assez fouillé et bien illustré :

Barbin

Il reste peu de traces – quelques voies au tracé tortueux et au nom désuet ou intrigant (rues Barbin, Fontaine-de-Barbin, Basse-Creuse, rues et ruelles des Quarts-de-Barbin, du Mont- Goguet) – pour témoigner d’un village et d’une chaussée qui ont participé au développement nantais pendant près de quatorze siècles. C’est en effet au 6e siècle que l’évêque Félix aurait fait aménager une chaussée pour barrer l’Erdre, cent mètres en aval de l’actuel pont de La Motte Rouge.

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https://patrimonia.nantes.fr/home/decou … arbin.html



Le peu connu Mont Goguet, qui offre encore quelques belles vues sur Nantes*.

La pittoresque découverte du Mont Goguet avec Jean-Yves Bellayer
Anne AUGIÉ.
Modifié le 03/10/2015 à 02h23
Publié le 03/10/2015 à 00h00

Connaissez-vous le Mont Goguet ? Saviez-vous seulement qu'il y avait un mont dans le quartier Saint-Félix ? Et des vignes au Moyen-Âge ? Et des carrières de schiste dans la deuxième moitié du XIXe siècle ? Et, et, et... Quand il est lancé, difficile d'arrêter Jean-Yves Bellayer, jamais à court d'anecdotes enthousiastes et documentées pour raconter les petits secrets des quartiers nantais. Parfois même, il va jusqu'à pousser la chansonnette !

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https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- … er-3740597

UN MONT "GARGARIUS" A NANTES
Jean Paul LELU

(article publié dans le numéro 92, janv.-mars 1974, p. 2 sq., du Bulletin de la Société de Mythologie Française, auquel on se reportera utilement pour les notes et références)

Dans le quartier de Barbin à Nantes, sur la rive droite de l'Erdre, au nord de la vieille ville, une rue et une ruelle montent à l'assaut d'une modeste colline. Elles se nomment aujourd'hui rue et ruelle du Mont Goguet. Elles perpétuent le souvenir d'un ancien clos de vignes, dit en 1342 "clos de Montgauguier". Un registre de la paroisse Saint-Similien donne en 1766 la variante "Mont Gaudier". M. Dontenville a repéré dans le Morvan un "Mont Gaudier", ancien "Montgauguier" lui aussi, comme étant vraisemblablement à l'origine un mont "Gargarius"(1). Le Mont Goguet de Nantes semble donc bien être de cette famille des Monts Gauguier, si bien étudiés par notre Président dans son premier ouvrage.



La toponymie, les coutumes et les légendes du quartier vont nous confirmer dans cette hypothèse. Au sud, la colline est limitée par le ruisseau du Gué-Moreau, affluent de l'Erdre. Il peut nous avertir que nous pénétrons dans un territoire resté longtemps païen. Jusqu'au siècle dernier, le vallon du Gué-Moreau formait une barrière difficilement franchissable à la mauvaise saison, ce qui isolait particulièrement le quartier.

Commençons notre exploration en partant de la rivière, barrée jusqu'en 1890 par la chaussée de Barbin, dont nous reparlerons. La rive autrefois marécageuse est dite "quai de Versailles". Une rue de "l'Ouche de Versailles" marque parallèlement la limite ouest de cette zone basse, inondable, où l'on trouvait jadis un "Pré aux ânes", dans lequel des lavandières allaient étendre leur linge. En fait d'ânes, il s'agit sans doute des anes (canes), débusquées en maints autres endroits par M. Fromage.

Perpendiculairement au quai, la rue de Barbin nous conduit de l'ancienne chaussée à la rue de la Fontaine de Barbin. Ce toponyme "Barbin" se retrouve plus haut ("Quarts de Barbin"), et s'applique donc à tout le quartier. Il pourrait être une allusion à l'apparence physique d'un géant : dans les dires populaires recueillis par Sébillot à Dinan, il est bien question de la barbe extraordinaire de Gargantua (2). On a remarqué, en outre, que le patronyme Barbe est resté longtemps porté dans le quartier de Barbin, ce qui constitue une redondance significative.

La ruelle ou la rue du Mont-Goguet nous conduisent en direction du sommet, atteint par un boulevard dont la percée a quelque peu bouleversé la topographie ancienne des lieux. Quoi qu'il en soit nous trouvons là-haut une "rue du Ballet", tenant son nom d'un ancien "clos du Ballet", ainsi dénommé en 1550. Faut-il y voir un souvenir lointain de Belenos ? La rue du Ballet tient à l'ouest à une "place du Croisic", perpétuant le souvenir d'un ancien "hameau du Croisic", cité en 1588, et dont les maisons s'élevaient à l'emplacement de l'Ecole Normale d'Institutrices. Faudrait-il chercher là l'ancien haut-lieu païen ? Le Croisic, comme la Croix du Mont Sainte-Odile, en appelle peut-être à un KRUKA gaulois désignant un sommet, voire un tumulus (3).
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http://www.mythofrancaise.asso.fr/mythe … gargar.htm

Les anciennes carrières de pierre en ville, un élément du géopatrimoine : exemples de Paris et de Nantes
Bruno Comentale

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Plus près du centre de la ville, les carrières du Mont-Goguet, en rive droite de l'Erdre, ayant exploité le même micaschiste, sont plus visibles, même si elles sont peu connues hors du quartier. La configuration des lieux est analogue : au sommet, en bordure du plateau, un important front de taille domine des garages, lesquels offrent la seule possibilité d'utilisation de lieux englobés dans l'espace bâti, sans mise en danger de l'intégrité physique des riverains. Ce front de taille a été récemment consolidé par les autorités municipales en raison du risque de chutes de blocs qu'il représente, particulièrement lors des épisodes de fortes pluies (J.F. HERBINOT, 1994). Aux dires d'une riveraine, un pan de versant a brutalement glissé au cours des fortes chutes de pluie ayant accompagné la tempête Xynthia en 2010. Ce fait avait déjà été rapporté par R. KERGUILLEC et C. PORTAL (2015). Sur le plateau, la présence de jardins et de parcs fermés, dont certains comportent de petits plans d'eau, est une autre réponse à la difficulté de construire. Pourtant l'intégration ancienne de cet ensemble de carrières se décèle dans le tracé de la voirie, qui s'est adapté à l'obstacle : des impasses, des rues au tracé coudé, des rues de différents niveaux raccordées par des escaliers. Plus bas, le long de la rivière, de récents travaux de démolition de maisons ont mis en évidence un autre front de taille, parallèle au précédent et situé sur un palier inférieur ; il délimite, du côté de la rive, les parcelles à bâtir et, de l'autre (vers l'intérieur), une rue, qui se trouve ainsi perchée sur son flanc est et qui est bordée de maisons sur son flanc ouest (Photo 2). En face, le long de la rive gauche de l'Erdre, de semblables carrières ont été exploitées, repérables seulement par d'anciens fronts de taille situés au fond de jardins privés, ou par une accentuation locale de la pente des rues perpendiculaires à la rivière (Fig. 1).

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Ce patrimoine géologique et géomorphologique n'est pas reconnu. Seuls le risque de chutes de pierres et la gêne pour l'aménagement sont considérés. La proximité chronologique d'un passé industriel déprécié, auquel est associée l'exploitation des carrières pour les besoins de l'extension de la ville, est assurément un frein psychologique à cette reconnaissance. Enfin, pour de nombreux habitants de la ville, la seule carrière emblématique et spectaculaire est la carrière Miséry, pour laquelle des plans d'aménagement, autres que géopatrimoniaux, sont prévus par les autorités municipales propriétaires des lieux (voir infra).

https://journals.openedition.org/physio … 98?lang=en

Le front de taille dont il est question au début de cet extrait est visible impasse de Châteaulin.

Nantes. Patrimoine. Les deux derniers belvédères du quartier de Barbin
Modifié le 10/04/2017 à 18h53
Publié le 07/04/2017 à 00h00

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Depuis plus de vingt ans, elle vit avec son mari Pascal, rue de la Fontaine de Barbin, dans une de ces maisons nantaises qui possède l’un des deux seuls belvédères de la ville. Édifié en 1850, il permet d’embrasser tout un paysage nantais. On distingue les basiliques Saint-Donatien et Saint-Nicolas, les églises Saint-Félix, Saint-Clément, la cathédrale.

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https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- … 0984cee0e2

Cette publication par l'association Nantes Renaissance évoque plus en détail ces belvédères (pages 2 et 3) :

Le village de Barbin
Une histoire longue de plus de douze siècles

Pendant plus de douze siècles, le village de Barbin sur la rive
droite de l’Erdre, sa chaussée et ses quais, ont participé au développement économique et à l’histoire de la ville de Nantes.

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La Lettre - avril 2017 - n°95



Enfin, un topo sur le Pont de Barbin, qui a coexisté cinq ans avec celui de la Motte-Rouge :

*comme depuis la rue Ameline (sauf en été, la vue étant alors masquée par la végétation)

Focus Place Royale au passé
Avant bombardements de 1943
Pharmacie de Paris, toujours en place


Le Café Continental, majestueux avec son lettrage sur le toit et sa grande devanture (à la place de la Taverne), et le Café d'Orléans, angle Royale/Orléans, moins grand mais historique. Aujourd'hui un opticien à la place. On devine aussi deux commerces très connus à l'époque : Le meilleur marché du monde (angle Orléans/Royale en face de la pharmacie) et Au petit Paris qui est devenue le siège de la Kommandantur pendant la guerre, ce commerce appartenait à une grande famille juive de Nantes, le magasin a été pillé et saccagé.



Vue vers Crebillon, moins de changement à ce niveau là, on a toujours eu des agences, banques ou boutiques.


Bombardement de 1943 La place est défigurée surtout la partie est (le fameux café continental et quelques immeubles (pharmacie de Paris, Café d'Orléans). on devine d'ailleurs les immeubles bombardés et rasés. Ils seront reconstruits à l'identique mais on voit du coup derrière L'hôtel des Postes (à la place de feu Square Fleuriot, aujourd'hui Uniqlo en partie)





Années 1960, la place devient un rond point avec sa fontaine entourée de pelouse inaccessible.


2006, l'année de la piétonisation de la place

Nantes : un tunnel de l'époque romaine découvert, à quoi servait-il ?

En octobre 2022, des travaux près de la place Saint-Similien à Nantes (Loire-Atlantique), ont permis la découverte d'une galerie souterraine. Explications

Par Farah Sadallah
Publié le 19 Nov 22 à 12:02

Alimenter les fontaines publiques ou communiquer secrètement entre les forts, les forêts et les églises ? À quoi pouvait bien servir le tunnel découvert par le pôle de proximité de Nantes Métropole à l’occasion de travaux sur un réseau d’assainissement dans la partie Est de la rue Jean-Jaurès, près de la place Saint-Similien, en octobre 2022 à Nantes (Loire-Atlantique) ?

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https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes … 55929.html

Cours Franklin Roosevelt - Nantes -1961

Source

Nantes creusement du tunnel ferroviaire sous la place de la Petite Hollande. Au fond, le pont transbordeur 1954

source

Histoire de la colonne Louis XVI :

L’étonnante histoire des dernières statues du roi Louis XVI
Seules quatre statues le représentant entier subsistent encore, dont deux sur l’espace public.


La statue de Louis XVI en empereur romain au sommet d'une colonne, place Foch à Nantes. - F.Elsner/20Minutes

La plus spectaculaire se trouve en centre-ville de Nantes, à 25 m de haut, au sommet d’une colonne en pierre dominant la place Maréchal-Foch, à deux pas de la cathédrale. Louis XVI y est représenté en empereur romain. Une idée d’un groupe d’architectes, dont Mathurin Crucy, ayant passé commande de l’œuvre dès 1788. (...) « Finalement, le retour de la monarchie en 1814 relance le projet initial, poursuit Marion Orillard [conservatrice-régisseuse au musée d’Histoire de Nantes]. Ça prendra du temps mais la statue du roi, réalisée par le sculpteur franco-autrichien Dominique Molknecht, est inaugurée en 1823. »

Chaque 21 janvier, quelques royalistes viennent tout de même célébrer le souvenir du « roi martyr ».

20 minutes, par Frédéric Brenon, extraits

J'ai lu l'article, histoire intéressante de cette statue ! Plus des découvertes grâce à ce dernier.

Merci calahan44 pour cette photo, finalement la structure n'est pas bien loin sous nos pieds...
Pour compléter !

Source

Une présentation historique des gares Nantaises dans le temps ! Ça a peut être été déjà diffusé mais ça résume bien.
Gare de Nantes

L’ancien palais de la Bourse (aujourd'hui la Fnac) circa 1900

source

On le sait peu, mais :

À Nantes, le pont de Pirmil était habité, jusqu’à ce qu’il s’écroule

Le saviez-vous ? Jusqu’au début du XXe siècle, des maisons étaient bâties sur le pont de Pirmil, à Nantes. Un endroit stratégique sur la Loire, seul franchissement en pierre entre Angers et l’Océan. Mais un jour de mai 1924, tout s’est effondré…


Carte postale éditée par Héliothypie Dugas, à Nantes | DOMAINE PUBLIC

Ouest-France, par Roberte JOURDON, réservé aux abonnés

(Première photo)Palais du Champ de Mars 1956. Le bâtiment est détruit à la fin des années 80 puis remplacé par le siège du CIC Ouest depuis 1991 (Deuxième photo Google Maps datant de 2023). La photo de 1956 a été prise pendant les Floralies.




source

Trouvé sur un autre forum.

Elle a probablement du déjà être mise mais c'est la première fois que je la vois pour ma part.

Le chemin de ronde de la tour de la chapelle était fermé ! Je me demande quels sont les raisons de la suppression de cet espace ?
L'aile la plus ancienne à l'aire en piteux état sur cette vue.
Les aménagements récents sur cette zone font du bien finalement. L'omniprésence des voitures est effrayante ! (de mon point de vue)

La photo date des 70's. De ce qu'on m'a dit le château était assez sale et beaucoup moins ouvert au public à cette époque. Il a vraiment changé lors des travaux de rénovation sous Ayrault pendant les 90's.