Marseille - Patrimoine, Histoire, Fouilles Archéologiques

Pavillon tropical Fillod, l’épave encombrante
26-03-2012

Sauvé en 2003, l’édifice en acier de Ferdinand Fillod se disloque à Luminy au fond de l’Ecole supérieure d’architecture de Marseille. Un label « Patrimoine du XXe siècle » pourtant.



Le dernier exemplaire connu en France d’un « pavillon tropical » de l’ingénieur jurassien Ferdinand Fillod (1891-1956) gît à l’état d’épave au fond du campus de Luminy. L’enthousiasme à le sauver de la destruction en 2003 est retombé. Privé de crédits, le projet financé de son remontage en « atelier des maquettes » pour les étudiants de l’Ecole nationale supérieure d’Architecture de Marseille (ENSA) a été abandonné.

Ce préfabriqué de 1951, significatif dans l’histoire de l’industrie française (la production de l’inventeur des « maisons tout acier » est à rapprocher de la création de Jean Prouvé), a été labellisé « Patrimoine du XXe siècle » et versé à l’inventaire général du patrimoine culturel. Pourtant cet exemplaire unique – il en resterait en Iran - n’est plus qu’un fatras de ferrailles et de tôles corrodées, un tas de promesses envolées et de fonds publics dissipés.

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DAVID COQUILLE

La Marseillaise

Marseille : l'histoire de la peste s'écrit à l'ancre du Grand St-Antoine
Publié le samedi 15 septembre 2012 à 13H35

Cette pièce de métal de 960 kg a été sortie de l'eau, hier, à la Pointe Rouge

La sortie de l'eau hier de l'ancre du Grand Saint-Antoine, le bateau maudit qui avait amené la peste à Marseille en 1720, a été suivie avec beaucoup d'attention et d'émotion par près de 300 spectateurs réunis à l'Institut national de la plongée professionnel (INPP) de la Pointe Rouge.

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Une ancre qui constitue le témoignage le plus concret et le plus émouvant de la terrible épidémie qui allait emporter en quelques mois 120 000 à 160 000 Provençaux, dont 48 000 Marseillais, la moitié de la population phocéenne de l'époque...

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Si tout se déroule comme prévu, l'objet devrait être présenté au public à la fin de l'année 2013, installé à l'entrée du musée d'Histoire dont il constituera le totem emblématique.

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Philippe GALLINI

La Provence

J'ignorais qu'il existe une source d'eau chaude qui sort à l'emplacement du Palm Beach. Article intéressant à lire :

De l'autre coté de la rade se trouvent les "eaux thermales et bains de mer du roucas blancs" à l'emplacement de l'actuel hôtel du palm Beach du début de la corniche !

Comment imaginer qu'il y avait là une source miraculeuse d'eau chaude et salée, appellée FOUNT COUDES, toujours à 22°, qui allait donner naissance à un splendide établissement à la fin du 19éme siècle. il n'existe plus mais les digues de l'école de voile du site sont de cette époque. La source par contre coule toujours; c'est celle qui alimente la piscine de l'hotel Palm Beach !     

La source fût reconnue d'utilité publique le 14 septembre 1852.
Elle coule ici depuis toujours puisqu'elle est mentionnée sur des cartes du moyen âge.
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La suite:   http://www.titidegun.fr/autres%20quarti … E%204.html

Dernière modification par artemis (24-03-2014 19:17:07)

J'ai vu ça dans la Provence, ça illustre tellement bien cette ville.

L'église des réformés de Marseille entre enfin dans l'histoire. Inscrit aux momuments historiques, l'imposant batiment neo-gothique qui domine le haut de canebière va ainsi pouvoir se refaire une beauté. Et devenir au passage un nouvel atout touristique pour la ville.

Très bonne nouvelle aussi pour ce haut de Canebière qui semble frémir (Gymnase), si seulement ces c... avaient engagé ce projet MK2...

Oui çà bouge gentiment...

Je ne pense pas puisque les responsables s'en étaient lavés les mains, arguant que ces pierres antiques n'avaient pas de valeur à leurs yeux (au grand dam de la DRAC) tandis qu'il paraissait difficile de retrouver ces vestiges qui doivent probablement servir de remblais aujourd'hui.
Comme quoi il n'y a pas que les illuminés incultes de Daesh qui sont capables de faire disparaître avec brutalité et sans états d'âme des pans d'un patrimoine rare (à Marseille chaque trace de l'antiquité voire même d'un passé plus récent est précieuse vu le peu d'héritage que les aïeux ont transmis).

revolution.joy a écrit:

pastis a écrit:

(à Marseille chaque trace de l'antiquité voire même d'un passé plus récent est précieuse vu le peu d'héritage que les aïeux ont transmis).

Effectivement. Je vis à Montréal actuellement et quelle peine j'ai eu à ne pas pouvoir faire la promotion de Marseille, ma ville, lorsqu'un Québécois m'a demandé dans quelle ville d'Europe pourrait-il aller pour "toucher des monuments millénaires". 2600 d'histoires, pas un seul vestige présentable...

Bon, après, faut pas non plus exagérer à ce point.... c'est certain Marseille n'est pas Athènes ou Rome, ou plus proche de nous Arles, Nîmes, ou Fréjus, mais il y a néanmoins de beaux vestiges "millénaires" dans cette ville, visibles d'ailleurs de tous...le jardin des vestiges! le site est d'ailleurs magnifique, et donne une jolie idée du Massilia- Massalia de cette époque... sans compter le magnifique musée d'histoire qui est à coté, l'un des plus beaux musées d'histoire d'Europe d'ailleurs...
Pour ce qui est du Patrimoine antique, il ne faut pas oublier 2 points: à cette époque, Marseille était une ville moins importante qu'Arles ou Lyon ce n'ait pas une cité Préfectorale, moins prestigieuse, donc les constructions intéressantes ont été moins nombreuses...  Et puis le centre ville a été ravagé par les Allemands dans un premier temps, détruisant une bonne partie d'un site qui possédait un patrimoine quasi millénaire (de magnifiques bâtisses du Moyen Age), et les alliés ont fini le boulot à la Libération....

Néanmoins la ville a su garder de belles traces de cette époque, tout simplement dans l'aménagement de son site primitif: le vieux port, et le Panier, où le dessin et la position des rues n'ont quasiment pas changé depuis!

A titre de comparaison, au niveau des constructions millénaires-antiques, une autre ville qui n'en a d'ailleurs quasiment plus, c'est... Paris! mis à part les arènes, on ne discerne plus rien dans la capitale quant à son passé Antique...

N'oublions pas non plus le très intéressant musée des docks romains:
http://www.marseille.fr/siteculture/les … ermanentes

marseillebouge a écrit:

Euh Massilia plus petite qu'Arelate ou Lugdunum?
Je demande des sources hein, car Massalia existait déjà depuis des centaines d'années et était très réputée en Méditerranée, tant pour le commerce que pour l'art et la culture. Certes la ville n'a pas été administrativement importante pendant quelque centaines d'années mais elle n'a pas périclité pour autant, si je ne me trompe pas.

Ais je dit qu'elle était plus petite? J'ai dit qu'elle était moins importante, elle était (déja) un comptoir commercial et avait (déja) mauvaise réputation, du coup on ne lui octroyait aucune importance administrative ou religieuse, contrairement à Arles, Aix, ou Avignon

labonnemere a écrit:

Ceci dit et en apparté tu as néanmoins énormément de chance de vivre à Montréal car c'est mon rêve!! J'adore cette ville et j'y ai de très bons amis.... Elle me manque! 

C'est une belle ville, mais qui a aussi ses défauts, notamment en terme d'espace accordé aux voitures. S'il n'y a pas d'incivilités (jamais vu de voiture vraiment mal garée ou de scooters roulant sur les trottoirs, d'ailleurs il n'y a pratiquement pas de deux roues ici), les avenues sont largement au bénéfice des bagnoles. American Style.

La Provence:
Marseille : la mise au jour d'une carrière antique met en émoi les CIQ

Hier en fin d'après-midi, les CIQ du 7e arrondissement, des représentants associatifs, des riverains et l'historien Jean-Noël Bévérini se sont retrouvés pour faire le point sur les différents projets immobiliers de leur secteur

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