LNMP - Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan

Je ne pense pas qu'il soit obligatoire que la gare se trouve au "carrefour" des deux lignes.
Le plus important, selon moi, c'est le bassin de population qu'elle dessert, son attractivité pour les touristes, son accès, son potentiel.

Ce n'est pas obligatoire, mais l'interconnexion est aussi un facteur important, ça permettrait plus de liaisons vu que la gare pourrait être desservie dans tous les sens.

Votre analyse est faussée, il ne s'agit pas de choisir entre Montredon des Corbières et Villeneuve les Bèziers, ils reclament chacun leur gare TGV.

Il y a une part de jeu politique, in fine RFF ne financera pas 2 gares si proches de toute façon.

Ce n'est pas impossible en effet, une gare nouvelle ça coute cher quand même alors si en plus aucun projet ne ressort et fait l'unanimit... peut être qu'il pourrait n'y avoir que des "décrochages" vers ces gares plus ou moins cadencés selon la période de l'année (parce que je n'ose imaginer des directs Montpellier-Perpignan en plein été qui seraient un contre-sens total).

Dernière modification par Ben_T (11-04-2011 19:45:33)

La guerre des gares est toujours ouverte :

Le Département boude la ligne à grande vitesse
Nous le disions dans notre édition d’hier : les premiers coups de pioche de la ligne à grande vitesse reliant Montpellier à Perpignan n’ont pas encore été donnés… et ils risquent de ne pas l’être de sitôt ! Le président du conseil général de l’Aude, André Viola, refuse en effet de signer, ce matin, en préfecture de Région, à Montpellier, le protocole d’accord sur le financement des études en présence du secrétaire d’État aux transports Thierry Mariani.
(...)
De plus, le conseil général de l’Aude ne souhaiterait pas financer un nouveau montant d’études sans avoir l’assurance de bénéficier sur son territoire d’une gare (Montredon) dans un premier temps ; d’une autre (Carcassonne) une fois la liaison Toulouse-Narbonne mise en route.

http://www.midilibre.fr/2011/05/11/le-d … 317487.php

"Pour Montpellier-Perpignan, les études de la LGV sont financées"

Un Thierry Mariani enthousiaste partisan de la liaison ferroviaire à grande vitesse Barcelone-Gênes qui était hier à Montpellier. Le secrétaire d’Etat aux Transports était venu signer le protocole de financement des études préalables à la déclaration d’utilité publique pour la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.
D’un montant de 37 millions d’euros (50 % Etat et RFF, 50 % collectivités), ces études permettront de fixer un faisceau de passage de 1 000 m de largeur parmi une série déjà fixée par RFF. Pour la localisation des gares intermédiaires, il faudra attendre la fixation de ce corridor final. "Nous avons affaire à un mailllon stratégique, il nous faut obtenir qu’il soit inscrit au réseau transeuropéen pour que sa construction puisse être cofinancé par l’Union européenne"... Le scénario choisi à l’issue du débat public tourne autour de 6 milliards d’euros, la solution la plus chère, avec un mix de très grande vitesse et de fret...

Midi Libre 13/05/2011

ZORGLUB a écrit:

Intéressant ce site internet où on apprend que Montpellier bénéficie de la nouvelle portion Figueres Perpignan (mais dommage que le journaliste ne compare pas avec la situation passée) :
Vivement Barcelone - Montpellier en 1h40 !

Ben ce n'est pas encore pour demain prévu en 2020 Montpellier-Perpignan car Perpignan Figueres est déjà en service, voici un plan de développement ferroviaire de l'Europe publié récemment

http://ec.europa.eu/transport/infrastru … ts-cef.pdf

Dernière modification par sud34 (22-10-2011 11:27:43)

Carte de la zone de passage préférentielle :

http://www.ligne-montpellier-perpignan.com/

"Le tracé du TGV Montpellier-Perpignan se dessine"

1 De subtiles variantes de tracé le long de l’A9

Au départ de Montpellier, faut-il passer au nord ou au sud de l’A9 ? Au sud, le massif de la Gardiole est classé, avec des sites Natura 2000. Au nord, les zones habitées sont parfois proches. Ce choix déterminera la nature du passage de la zone industrielle Marcel-Dassault à Saint-Jean-de-Védas (déblai ou remblai). L’aire de Fabrègues sur l’A9, elle, sera en tout état de cause traversée en souterrain. Plus loin, à Poussan, un viaduc de 25 m de haut au sud de l’A9, franchissant 2,5 km de dépression, sera indispensable pour éviter de fortes pentes afin de permettre la circulation du fret. Vers Béziers, la ligne longera l’A9 côté sud ou nord suivant les options...
2 Corbières : choix cornélien avec ou sans trains de fret
Le choix le plus cornélien se situera entre Narbonne et Rivesaltes. Soit le tracé passera par les Corbières (entre les éoliennes de Fitou et Treilles), avec forte déclivité interdisant la circulation de trains de fret, la ligne devenant alors exclusivement voyageurs depuis la plaine de l’Aude jusqu’à Perpignan. Soit le tracé passera à proximité des étangs, site très contraint imposant deux tunnels de trois kilomètres...
3 Quelles gares nouvelles et où les localiser ?
Autres inconnues, qui se négocient entre RFF et les différentes collectivités, les gares nouvelles. "Il peut y en avoir une à Béziers et/ou une à Narbonne, il peut y en avoir une seule à Nissan entre les deux villes ou pas du tout avec des raccordements pour envoyer les TGV sur la gare centre"...

Midi Libre 12/02/2012

metronomy a écrit:

On peut remarquer dans le choix du tracé au niveau de Villeneuve-lès-Béziers/Cers qu'un couloir partant de l'ancienne ligne et qui rejoins la future ligne a été retenu.

Ce qui ne ferme donc pas la porte à une gare au niveau de l'échangeur A9/A75, car c'est exactement le tracé choisi par l'agglomération de Béziers qui veut dévier l'ancienne ligne sur quelques kilomètres pour pouvoir créer une gare TGV et TER au même endroit.

Le choix pour la gare doit être fait quand ?

"Michel Bozzarelli : "La gare TGV sera à Nissan ou ne sera pas""

La Domitienne a l’intime conviction que la ligne à grande vitesse doit s’arrêter « au cœur du Languedoc ». La semaine dernière, lors du conseil communautaire de l’Agglo Béziers Méditerranée, le président Couderc avait présenté les atouts faisant de Béziers et de Villeneuve, le lieu le plus pertinent pour poser une gare sur la future ligne TGV.
La réplique n’a pas tardé. Non pas de Narbonne où l’attention des élus était occupée par la venue de François Hollande sur leurs terres, mais de Nissan. Plus exactement de la communauté de communes La Domitienne, dont le président Michel Bozzarelli défend un projet de gare "à vocation résolument européenne"...
La gare Nissan Sud de France entre Béziers et Narbonne se trouve au cœur d’une zone de chalandise préférentielle de plus de 310 000 habitants et sa fréquentation est évaluée à 1,8 million de voyageurs. "Cette gare s’inscrit dans une logique territoriale, répondant à un réel besoin...
Toujours selon ses défenseurs, le site de Nissan joue pleinement la carte de l’intermodalité, facilitant les échanges avec les transports longue distance (Bordeaux-Ventimiglia), les TER, la route, les transports en commun etc. "En période estivale, l’Est Biterrois est totalement saturé, tout comme les dessertes du littoral. Nissan garantit une accessibilité aisée,...
Entre trois sites, Béziers-Villeneuve, Nissan et Narbonne. Officiellement, c’est au 3e trimestre de cette année que la décision doit être officialisée.

Midi Libre 13/04/2012

"Les études sur le TGV Montpellier-Perpignan vont se poursuivre"

Après la remise, le 27 juin, du rapport Duron au gouvernement, préconisant le report de l’essentiel des LGV inscrites au Schéma national des infrastructures de transport, dont la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP), une délégation d’élus du Languedoc-Roussillon a rencontré, mardi 2 juillet, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier, à Paris.
Cette délégation se composait de Christian Bourquin (président de Région), Jean-Pierre Moure (président de Montpellier Agglomération), Raymond Couderc (sénateur-maire de Béziers, président de Béziers Méditerranée), Jean-Paul Alduy (président de Perpignan Méditerranée), Jacques Bascou (président du Grand Narbonne), Hermeline Malherbe (présidente du Conseil général des Pyrénées Orientales) et André Viola (président du Conseil général de l’Aude).
« Le dossier va se poursuivre dans sa phase d’études, en vue de l’enquête publique qui doit déterminer le meilleur faisceau ferroviaire possible, indique Jean-Pierre Moure. La politique du ministère est de ne pas stopper les dossiers en cours. »
« Ceci signifie qu’il n’y aura pas de rupture, mais peut-être seulement un glissement d’une ou deux années, ce que nous pourrions plus facilement accepter, précise Raymond Couderc. Toute rupture définitive, en revanche, serait une catastrophe. »

Midi Libre 02/07/2013

florent92 a écrit:

Ca paraît tentant d'avoir des TGV Bordeaux-Toulouse-Narbonne poursuivant alternativement vers Barcelone ou vers Lyon ou Marseille...

La section Toulouse-Narbonne ne me semble pas à être à mettre aux oublietttes...

...mais la section Bordeaux-Toulouse est prioritaire sur Toulouse-Narbonne, et ça suffit à justifier un bon décalage !

Désolé je crois qu'il y a un malentendu, la portion Montpellier-Perpignan est le prolongement de la LGV méditerranée vers Barcelone, nettement prioritaire sur un Toulouse-Narbonne (qui est l'extension de la LGV Sud-Ouest), les Toulouse-Barcelone pouvant rouler sur voie classique à partir du décrochage de Narbonne.... l'interêt de cette nouvelle ligne se révelera le jour ou l'on pourra monter à Barcelone dans un TGV à  destination de Gênes...

"Languedoc-Roussillon et Catalogne demandent l'achèvement de la LGV à Ayrault"

...Dans une lettre rendue publique lundi à la veille de l'annonce par le premier ministre d'un plan d'investissements d'avenir sur dix ans, qui devrait ramener à la portion congrue les nouvelles LGV, les deux élus soulignent que la proposition d'écarter la ligne Montpellier-Perpignan des priorités les "préoccupe énormément". Ce choix "remettrait notamment en cause les engagements pris par la France et l'Espagne concernant la finalisation de la LGV reliant la Catalogne à la France prévue au plus tard pour 2020" selon MM. Bourquin et Mas. "Il est nécessaire que vous puissez réévaluer l'intérêt prioritaire, pour nos deux régions et nos deux pays, de réaliser dans les délais les plus raisonnables, et surtout sans interruption d'étude et de travaux, le tronçon de 130 km qui assurerait l'interconnexion indispensable entre Barcelone et Montpellier et au-delà jusqu'à Paris", écrivent les deux présidents de Région, qui proposent de rencontrer Jean-Marc Ayrault...

Midi Libre 08/07/2013

relance de la LGV

Sacrifié en juillet 2013, ressuscité en décembre, le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse entre Perpignan et Montpellier est définitivement relancé : son tracé sera approuvé fin 2015, son financement sera bouclé en 2016, et certains, comme le président de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, augurent avec optimisme  d'une inauguration en 2020 ou 2021.

La Clau