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nat42100 a écrit:
Triste nouvelle pour le centre-ville stéphanois et particulièrement pour la place Jean Jaurès où les restaurants ont de plus en plus de mal à fonctionner... La désertification de la Galerie Dorian, fermeture de la bijouterie "Le Regent" rue de la République, l'Epicerie cuisine de Nouvel rue Saint-Jean, Pom d'Api avenue de la Libération, Tadduni, les nombreux locaux vides de la rue Gambetta, les Arts Graphiques place Jean Jaurès, le Chantegrill avenue de la Libération où ouvrira prochainement une agence bancaire Caisse d'Epargne (la municipalité n'avait-elle pas promis la fin de l'implantation des banques?)...autant d'exemples témoignant d'une situation particulièrement difficile pour notre centre-ville. Où va donc s'arrêter cette débâcle ?
Deux ans que nous subissons l'incompétence d'un homme aux engagements insignifiants et à la volonté excessivement partisane. Le socialisme ? Pourquoi pas, ce n'est qu'un titre... Gérard Collomb gère la ville de Lyon en homme d'action, quand Martine Aubry contribue avec détermination au développement de la région Lilloise. La gestion d'une ville ne devrait pas s'associer à un mouvement politique, qui ne fait que diviser plutôt que de rassembler autour de projets concrets. Seulement, la politique de Maurice Vincent représente le socialisme, le vrai, avec une seule envie, les clivages politiques, à laquelle s'ajoute un sectarisme affirmé, et un populisme bassement argumenté...
Deux années de recette, deux années d'un vrai comblement de la dette, dette qui ne parvient toujours pas à se stabliser... Comment, avec les compétences que notre maire détient en matière d'économie, pouvons-nous rester séquestrer dans une ville immobile qui, jour après jour sombre dans l'ombre des villes Rhônalpines à l'ambition beaucoup plus affirmée? Il est difficile que l'investissement puisse être négligé d'une telle manière quand tout ce que demande une économie en difficulté ne reste que la poursuite de l'ambition, la politique des grands travaux? C'est pourtant Keynesien, le multiplicateur!
15% d'impôts locaux supplémentaires ne devraient-ils pas amener un minimum de matière en plus? On connait de nouvelles marches à l'Hôtel de Ville, 300 000 euros, une priorité, c'est évident! Un parking de 250 places...dans un bâtiment des "H"!! Puis, le projet "Coeur de Ville" : voilà qui sonne d'abord juste! Seulement, Maurice Vincent ne se donne absolument pas les moyens de ses ambitions, et continue à nous présenter un rafistolage de bas étage, dans une ville qui nécessite pourtant des changements en profondeur...
Traverser une crise économique avec l'UMP ou le PS, c'est comme traverser une tempête en mer avec un Canoé ou un Kayak. Si tu coules, c'est pas tellement à cause de ton embarcation puisque dans les deux cas elle est inadaptée, mais plutôt à cause de la tempête.
Si tu fou les difficultés économiques de Sainté sur le dos de la marie actuelle, alors tu n'as rien compris. On aurait eu Thiollière, on serait exactement dans la même merde. On aurait eu Artigue, on serait exactement dans la même merde...
Tooty, le problème d'une ville qui périt te touchera forcément un jour contrairement à ce que tu veux nous faire croire. Ou bien alors tu es un adepte de la décroissance, et dans ce cas-là tu as parfaitement choisi le lieu !
C'est vrai qu'il y a des avantages à vivre dans Saint-Etienne, mais pas plus que dans d'autres villes similaires sur le plan strictement urbain. A mes yeux, les gros avantages sont les suivants : immobilier très abordable et rapport qualité/prix correct + la ville est littéralement collée au parc du Pilat, ce qui permet à tous les fans de sports ou d'espace naturel de s'y rendre très facilement et très rapidement + une topographie urbaine hétérogène, avec des collines ou des plaines, et des perspectives différentes à chaque coin de rue.
Au-delà de ces éléments, il n'y a rien de spécialement mieux que dans une autre grande ville, et même plutôt moins bien : peu d'emploi qualifié à saisir + une vie étudiante très très limitée, en lien avec les parcours universitaires possibles + une intensité d'évènements culturels minime + un choix commercial et ludique correct mais très éclaté, dont le centre-ville ne représentera plus à l'avenir que la partie la plus cheap !
Alors vous pourrez toujours rester à Saint-Etienne, Tooty, et vivre avec 170 000 puis 160 000 puis, un jour, 140 000 habitants dont 80 000 retraités, mais il arrivera un moment où vous n'aurez plus d'amis pour sortir, plus de commerce dans vos cordes, plus de structure municipales utilisables car aucun kopec pour les entretenir. Quant à votre appartement, il n'aura plus aucune valeur.
Oui, je sais, c'est triste de tenir ce discours. Mais soyons réaliste : Qui sur ce forum habite encore Saint-Etienne intra-muros ? Qui habite l'agglomération ?
La crise a sans nul doute eu des conséquences très néfastes sur l'économie du sud-loire, comme dans d'autres endroits. Sauf qu'ici, des pans entiers de l'industrie mécanique, dans le Gier notamment, ont disparu. Il n'y a que trop peu d'emplois à pourvoir pour des jeunes diplômés, et ceux qui décident de rester finissent par faire construire dans la Plaine du Forez passé 30 ans. Cette ville est une non-ville qu'il faudra peut-être un jour détruire compte tenu de son trop plein de logements vacants - et la construction actuelle d'une véritable edge city autour d'Andrézieux-Bouthéon et Saint-Just-Saint-Rambert (inauguration très récente d'un complexe ludo-sportif de 6,2 MEUR sur la ZAC des Murons pour ne citer qu'un exemple).
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Tooty a écrit:
Ramsès a écrit:
Saint-Etienne, qui n'était qu'en "sursis", et en train de mourir sous le double coup de la crise économique et sociale qui sévit depuis 2 ans (9000 emplois détruit depuis 2008 dans la Loire: ça donne déjà un ordre d'idée) et du manque criant d'ambition, de courage, de volontarisme et de bon sens des élus locaux.
La ville n'est pas pret de retrouver le fameux dynamisme économique, social et démographique qu'on nous vantait il y a encore quelques mois.
Le CV se vide de ses commerces et de sa population. Il se dégrade, s'enlaidit, s'enferme et se paupérise.
Les autres quartiers de la ville, déjà bien précaires, suivent une pente fatale, comme l'attractivité de la ville en gérénale!
Allez, combien de Stéphanois y croient encore?
Combien d'habitant en 2020? 140 000?
Quel taux de RMIstes ou de bénéficiaires du RSA? 10%? 15%?
Quel taux de chomage? 15%? 17%?
Quel revenu net mensuel médian? 900€/mois?
Quel prix moyen au m2 (neuf et ancien confondu)? 1000€?
Quel taux d'insécurité? 150 crimes et délits/10000 habitants?
Quel pourcentage de moins de 25 ans? 15%?
Une activité commerciale ayant perdu 25% de son volume? ou 35%?
Une activité industrielle qui s'effondre de 25%? de 35%? de 40%?
Combien de fermetures de commerces? d'ateliers artisanaux? d'écoles? de centres culturels? d'entreprises?
Pour ma part, meme si j'aime encore ma ville natale, je ne crois absolument plus à sa "renaissance". Et je ne chercherai pour rien au monde à m'y installer.
Je crains que de plus en plus de gens (jeunes ou non) en soient venus à penser la meme chose.
Relax...
Personnellement, je n'ai pas pour projet de vivre ailleurs qu'à Sainté. Tu as beaux m'expliquer avec tes données d'économistes que vivre a Sainté n'est pas un bon plan, ce n'est pas mon soucis. Tant que cette ville m'apporte ce qu'il me faut pour mon bonheur: un boulot, un appart, à manger... le chaudron aussi... et quelques terrains de foot... c'est ce que je lui demande. Je suis sur le point de trouver un emploi, certes plus proche des 1200€ par mois que du salaires de Christine Boutin, je vais ensuite me mettre en collocation avec 3 collègues et quand tu tapes sur internet "Location, entre 700 et 900€ par mois, Saint-Etienne", je t'assure que tu tombes sur des perles et sur des apparts qui laissent rêveur. On tombe parfois même sur des maisons! A 800€ par mois, alors qu'à Paris, pour ce prix, tu te retrouves coincé dans un placards a balaies. MAIS, dans une ville riche!... Super...
Sainté est une ville où tu peux aller bosser et en revenir sans le stress des embouteillages. Où tu sais très bien, qu'en cas de soucis tu peux éventuellement te déplacer à pied et que ça n'a rien d'impossible puisque tu peux aller d'un bout à l'autre de la ville en environs 45 minutes...
La vie à Sainté, c'est... relax!
J'aime ça... Je dis pas que Lyon et Paris sont pas de magnifiques villes qui au niveau culturelle relèguent Sainté au rang de village... Je dis juste que dans la situation actuelle des choses, je serais bien con de ne pas profiter de tout ce que m'offre Sainté, quitte à gagner moins de sous, à voir moins de choses...
J'entends bien ton discours, et j'admets volontiers que le mien était trop alarmiste et trop pessimiste (à dessein). Mais la situation que toi tu exposes, et qui est certes réelle, n'est pas celle de tout le monde loin s'en faut. Il serait temps d'attirer plus de familles, de jeunes actifs, de cadres et de professions libérales, en plus des étudiants, des ouvriers, des employés et des retraités. C'est un peu caricatural ce que j'écris, mais ça traduit en gros ce dont la ville a besoin pour etre "complète" et pour tenter de redémarrer vraiment. La base fiscale de la ville s'effrite à vitesse grand V, il faut répondre à cette crise, sans quoi les investissements (économiques, sportifs, médicaux, architecturaux et urbains, technologiques, sociaux et culturels) sont appelés à se réduire toujours plus, ce qui fera perdre sa dernière once de qualité de vie à Saint-Etienne.
Citius, Altius, Fortius
Lucfromparis a écrit:
Oui, je sais, c'est triste de tenir ce discours. Mais soyons réaliste : Qui sur ce forum habite encore Saint-Etienne intra-muros ? Qui habite l'agglomération ?
Moi, dans l'agglomération, mais plus que pour 2 mois.
Je suis bien content, en septembre je pars, sûrement définitivement. (par contre, c'est plus un problème climatique)
Je pense qu il manque à Sté un geste de l'Etat assez dort,l'installation d'une grande ecole ,d un grand musee ( cmme beaubourg a Metz ) pour vraiment changer l'image de la ville et attirer du monde...
Parce qu"a vous lire St Etienne est limite une ville du tiers monde,ce qui n est vraiment pas le cas selon moi,il manque juste un coup de pouce a cette ville pour sortir de son image de ville ouvriere eternellement en crise
Le coup de pouce on l'a eu maintes et maintes fois, et ça c'est royalement concrétisé par l'EPASE. Mais c'est un organisme étatique justement, pour lequel les dirigeants agissent en planificateur, pas en tant que guérisseur... Les projets sont long à mettre en place, notamment la rénovation urbaine des quartiers et de l'habitat (pour attirer des ménages solvables dans des appartements valorisés). Les grands équipements existent, malheureusement, le travail fait défaut, et les boîtes qui recrutent ont du mal à faire venir des gens diplômés susceptibles de rester dans la région ou simplement d'habiter Saint-Etienne intra-muros durant leur mission (pas mal d'exemple de cadres chez Casino qui préfèrent habiter Lyon et prendre le TER).
Tant qu'il n'y aura pas un changement migratoire massif, le reste ne suivra pas : bars, restaurants, commerces, animations culturels.
Selon moi, il n'y a que la différenciation économique, en appuyant sur une ville vraiment verte (à transformer donc) dont l'économie serait basée sur la recherche de pointe en design, aménagement urbain et pourquoi pas optique. Ca passe par la re-création d'une véritable identité stéphanoise, même s'il faut usurper l'identité forézienne pour cela, renforçant par la même occasion un certain patriotisme régional tant chez les jeunes diplômés que les entrepreneurs. Les régions qui réussissent sont d'abord des régions fières d'elles-mêmes, avec une identité culinaire, culturelle, folklorique, très forte (ex : Bordeaux, Lyon, Rennes).
Lucfromparis a écrit:
Tooty, le problème d'une ville qui périt te touchera forcément un jour contrairement à ce que tu veux nous faire croire. Ou bien alors tu es un adepte de la décroissance, et dans ce cas-là tu as parfaitement choisi le lieu !
C'est vrai qu'il y a des avantages à vivre dans Saint-Etienne, mais pas plus que dans d'autres villes similaires sur le plan strictement urbain. A mes yeux, les gros avantages sont les suivants : immobilier très abordable et rapport qualité/prix correct + la ville est littéralement collée au parc du Pilat, ce qui permet à tous les fans de sports ou d'espace naturel de s'y rendre très facilement et très rapidement + une topographie urbaine hétérogène, avec des collines ou des plaines, et des perspectives différentes à chaque coin de rue.
Au-delà de ces éléments, il n'y a rien de spécialement mieux que dans une autre grande ville, et même plutôt moins bien : peu d'emploi qualifié à saisir + une vie étudiante très très limitée, en lien avec les parcours universitaires possibles + une intensité d'évènements culturels minime + un choix commercial et ludique correct mais très éclaté, dont le centre-ville ne représentera plus à l'avenir que la partie la plus cheap !
Une vie étudiante limitée? Pour quelles raisons, explique toi. Je n'ai pas l'impression de gâcher ma vie d'étudiant en restant ici! Au contraire, ma vie étudiante est ponctuée de nombreuses sorties et on trouve toujours quelque chose à faire!
Le choix commercial me va parfaitement. De toute façon, à l'heure d'internet je ne vois pas l'intérêt d'avoir un choix encore plus vaste alors qu'on peut tout avoir sur un écran.
Les parcours universitaires... oui, ils sont limités à Sainté. On peut aussi très bien faire ses études ailleurs, et y revenir. Ce qu'on fait pas mal de mes amis, par ailleurs, qui justement en partant voir ce qui se passe ailleurs, se sont aperçu que l'herbe n'y était pas forcement plus verte.
Lucfromparis a écrit:
Alors vous pourrez toujours rester à Saint-Etienne, Tooty, et vivre avec 170 000 puis 160 000 puis, un jour, 140 000 habitants dont 80 000 retraités, mais il arrivera un moment où vous n'aurez plus d'amis pour sortir, plus de commerce dans vos cordes, plus de structure municipales utilisables car aucun kopec pour les entretenir. Quant à votre appartement, il n'aura plus aucune valeur.
C'est une menace, ou une promesse?
Vivre avec 140000 habitants me va: c'est bien plus qu'il n'en faut pour découvrir des nouvelles personnes durant toute une vie. Cela parait peu à l'heure des mégapoles inhumaines de plusieurs millions d'habitants, mais c'est suffisant. Au moins je ne perdrai pas contacte avec la réalité.
Lucfromparis a écrit:
Oui, je sais, c'est triste de tenir ce discours. Mais soyons réaliste : Qui sur ce forum habite encore Saint-Etienne intra-muros ? Qui habite l'agglomération ?
La crise a sans nul doute eu des conséquences très néfastes sur l'économie du sud-loire, comme dans d'autres endroits. Sauf qu'ici, des pans entiers de l'industrie mécanique, dans le Gier notamment, ont disparu. Il n'y a que trop peu d'emplois à pourvoir pour des jeunes diplômés, et ceux qui décident de rester finissent par faire construire dans la Plaine du Forez passé 30 ans. Cette ville est une non-ville qu'il faudra peut-être un jour détruire compte tenu de son trop plein de logements vacants - et la construction actuelle d'une véritable edge city autour d'Andrézieux-Bouthéon et Saint-Just-Saint-Rambert (inauguration très récente d'un complexe ludo-sportif de 6,2 MEUR sur la ZAC des Murons pour ne citer qu'un exemple).
Pour ma part, ma vie se fera à Sainté ou dans l'agglo... j'ai déjà été travailler ailleurs, je retournerai travailler ailleurs (là je zieute sur un CDD de 6 mois à Montpellier... que je prendrais si on me prends pas sur ceux de Sainté...), mais au finale je n'imagine pas fonder une famille ailleurs qu'ici.
Lucfromparis a écrit:
Selon moi, il n'y a que la différenciation économique, en appuyant sur une ville vraiment verte (à transformer donc) dont l'économie serait basée sur la recherche de pointe en design, aménagement urbain et pourquoi pas optique. Ca passe par la re-création d'une véritable identité stéphanoise, même s'il faut usurper l'identité forézienne pour cela, renforçant par la même occasion un certain patriotisme régional tant chez les jeunes diplômés que les entrepreneurs. Les régions qui réussissent sont d'abord des régions fières d'elles-mêmes, avec une identité culinaire, culturelle, folklorique, très forte (ex : Bordeaux, Lyon, Rennes).
Tu comptes faire ça depuis Paris?
Je ne me retrouve pas complètement dans tes commentaires Tooty mais je me retrouve encore moins dans ceux excessivement pessimistes des autres.
Certes Sainté connaît de grosses difficultés mais le pire me semble quand même passé et la ville semble sur la voie de la guérison. Rien n'est joué mais le plus dur est fait. Mais un renouveau ne se fait pas sans quelques coups de moins de bien de temps à autres... Et ce temps de crise en est un !
Toutes les villes regardent actuellement à la dépense et le contexte ne permet pas de folies surtout dans la situation financière des collectivités locales en France.
Les derniers chiffres du recensement font apparaître un certain mieux dans le démographie stéphanoise.
Arrêtons ce pessimisme ambiant propre aux stéphanois.
Cette ville possède une université de qualité, un CHU plutôt performant, quelques domaines d'excellence, un bassin de population important et une vie artistique et culturelle aussi développée que celle de nombres de villes d'importance équivalente.
Par ailleurs, la plaine du Forez (plutôt que de vouloir l'opposer à la ville) est un vrai atout pour un développement futur de l'agglo.
La présence de Lyon à nos côté est un plus, il faut le prendre comme tel.
En un mot, il faut avoir confiance...
Je ne vois pas en quoi des villes comme Clermont Ferrand, Dijon, Nancy, Tours ont de plus si ce n'est une réputation.
Au passage, je suis enseignant à Lyon, si Sainté n'était pas attractive je me demande pourquoi la Loire est le département le plus demandé pour une mutation en dehors de Lyon... Les stéphanois ne demandent qu'à rentrer chez eux !
Non mais attendez, on parle de regarder la réalité en face, objectivement, sans tenir compte de nos différentes manières d'apprécier une ville.
Si on la compare à d'autres agglomération, la nôtre est en déclin évident, qui s'est accéléré depuis le début de la crise économique. L'industrie lourde et la mécanique ont presque disparu de la vallée du Gier, plus d'un millier d'emplois dans le Gier fin 2009 je le rappelle, ce qui fait 3-4000 personnes en situation très difficile et potentiellement sur le départ. Sans compter toutes celles qui partent après la fin de leur CDD non renouvelé ou par la simple absence de poste à pourvoir (c'était mon cas, même si je ne compte pas faire ça depuis Paris car j'aimerais revenir dans la région s'il m'était donné la possibilité d'y travailler Tooty ). Des commerces qui ferment à la pelle, confère le récent reportage de Génilac qui fait état de 15 pas de portes vides en plein coeur de ville, rue Gambetta et Cours Victor Hugo ! Le Ninkasi qui ne marche pas, idem pour la Mangoune, les nouvelles enseignes implantées sous la Nouvelles Galeries qui vont partir, et j'en passe.
On est pas dans un monde de bisounours, la réalité fait clac dans tes dents quand t'as pas de boulot là où tu aspires, pourtant, à travailler.
Maskim82 a écrit:
Je ne me retrouve pas complètement dans tes commentaires Tooty mais je me retrouve encore moins dans ceux excessivement pessimistes des autres.
Certes Sainté connaît de grosses difficultés mais le pire me semble quand même passé et la ville semble sur la voie de la guérison. Rien n'est joué mais le plus dur est fait. Mais un renouveau ne se fait pas sans quelques coups de moins de bien de temps à autres... Et ce temps de crise en est un !
Toutes les villes regardent actuellement à la dépense et le contexte ne permet pas de folies surtout dans la situation financière des collectivités locales en France.
Les derniers chiffres du recensement font apparaître un certain mieux dans le démographie stéphanoise.
Arrêtons ce pessimisme ambiant propre aux stéphanois.
Cette ville possède une université de qualité, un CHU plutôt performant, quelques domaines d'excellence, un bassin de population important et une vie artistique et culturelle aussi développée que celle de nombres de villes d'importance équivalente.
Par ailleurs, la plaine du Forez (plutôt que de vouloir l'opposer à la ville) est un vrai atout pour un développement futur de l'agglo.
La présence de Lyon à nos côté est un plus, il faut le prendre comme tel.
En un mot, il faut avoir confiance...
Je ne vois pas en quoi des villes comme Clermont Ferrand, Dijon, Nancy, Tours ont de plus si ce n'est une réputation.
Au passage, je suis enseignant à Lyon, si Sainté n'était pas attractive je me demande pourquoi la Loire est le département le plus demandé pour une mutation en dehors de Lyon... Les stéphanois ne demandent qu'à rentrer chez eux !
Ne mélangeons pas tout : la plaine du Forez n'a au départ rien à voir, historiquement, avec Saint-Etienne. Aujourd'hui, elle n'est que le reflet clinquant d'une ville qui se paupérise à l'extrême pour un pays comme la France. Elle recueille toutes les populations qui désertent Saint-Etienne-centre avec la couronne, et maintenant, soutenus par des maires locaux, construit des équipements et attirent beaucoup d'investissements privés tant dans des secteurs commerciaux, industriels que ludiques (récemment complexe de futsall de 6,2 millions d'euros aux Murons). De plus, ces gens qui partent car ils ne supportent plus cette ville pour de multiples raisons, s'en vont avec leur potentiel fiscal. Or cette partie du département qu'est la Plaine, refuse d'intégrer Saint-Etienne Métropole et de contribuer à l'effort d'une région urbaine en pratique commune (il suffit de voir les mouvements pendulaires).
Saint-Etienne va devenir le Détroit français, c'est évident, et les décideurs du coin en sont les responsables en ayant soutenu la création d'une fausse-vraie ville-nouvelle au Nord qu'il aurait été préférable de construire en couronne, entre Saint-Jean-Bonnefonds et Saint-Chamond, ou/et entre Saint-Etienne et Firminy via le plateau du Bessy. Et ce afin d'éviter le mitage l'américaine de la plaine qui ne fait que décupler les dépenses de fonctionnement, notamment pour amener et faire fonctionner par la suite les réseaux d'alimentation en eau/gaz ainsi que les salles de spectacles ou terrains de sport et école des multiples lotissements individualistes qui s'y sont créés.
Lucfromparis a écrit:
Non mais attendez, on parle de regarder la réalité en face, objectivement, sans tenir compte de nos différentes manières d'apprécier une ville.
Si on la compare à d'autres agglomération, la nôtre est en déclin évident, qui s'est accéléré depuis le début de la crise économique. L'industrie lourde et la mécanique ont presque disparu de la vallée du Gier, plus d'un millier d'emplois dans le Gier fin 2009 je le rappelle, ce qui fait 3-4000 personnes en situation très difficile et potentiellement sur le départ. Sans compter toutes celles qui partent après la fin de leur CDD non renouvelé ou par la simple absence de poste à pourvoir (c'était mon cas, même si je ne compte pas faire ça depuis Paris car j'aimerais revenir dans la région s'il m'était donné la possibilité d'y travailler Tooty). Des commerces qui ferment à la pelle, confère le récent reportage de Génilac qui fait état de 15 pas de portes vides en plein coeur de ville, rue Gambetta et Cours Victor Hugo ! Le Ninkasi qui ne marche pas, idem pour la Mangoune, les nouvelles enseignes implantées sous la Nouvelles Galeries qui vont partir, et j'en passe.
On est pas dans un monde de bisounours, la réalité fait clac dans tes dents quand t'as pas de boulot là où tu aspires, pourtant, à travailler.
Si on la compare à quelles autres agglomérations? Lyon, Paris? Oui forcement.
Comparons Sainté à ce qu'elle a d'équivalent en taille... Et là Sainté n'a pas à rougir de ce qu'elle est. Notre ville n'est pas en déclin, elle change. Et je ne vois pas en quoi ce changement fait que la ville est moins bien qu'avant. Au contraire même, niveau infrastructures, c'est mieux. Je n'impute absolument pas le manque de travail aux changements de la ville, mais plutôt à la crise économique (la pire de l'histoire, rappelons le...). Il n'y a aucune raison qu'on y échappe. Alors, oui, ok, une crise comme celle ci fragilise d'avantage Saint-Etienne qu'une autre, mais c'est plus une grosse grippe sur un ancien malade du cancer en convalescence, qu'une grosse rechute.
Aussi, il faut laisser à la ville le temps d'amortir les investissements récents (Zénith, CDD, etc... c'est pas rien) et surtout laisser le temps à la ville d'assainir un peu ses dettes (merci Michel... )... Nous n'avons plus vraiment d'échéances (Nous en avons eu plusieurs, entre la Coupe du monde de Rugby, la capitale de la culture, la fin des travaux) or ce sont ces échéances là qui nous donnent souvent l'impression d'agir dans un but précis! Là on avait plein de projet en cours, et d'un coup, hop, plus rien! ça ne veut pas dire que la ville s'est arrêtée, non. Simplement qu'il faut marquer une petite pause, je pense pour ma part que c'est indispensable surtout avec une crise qui change considérablement notre vision de l'avenir. Si nous n'étudions pas avec soin les nouvelles tendances, la ville pourrait s'embarquer dans de nouveaux projets qui ne lui servirons à rien.
Je pense que l'euro 2016, si il se joue à Sainté, sera le prochain gros moteur pour que la ville continue sa mutation. Si nous n'obtenons pas l'euro, il faudra trouver autre chose. Dans tous les cas, la ville ne s'arrête pas pour autant dans son évolution, nous traversons, comme le reste de la France, une période un peu... compliqué.
Ce n'est pas au sein de Saint-Etienne Métropole mais du SCOT Sud-Loire que se régleront les questions d'aménagement du territoire, d'étalement urbain ou d'implantations d'activités. C'est un outil tout frais (approuvé en février dernier) mais potentiellement puissant puisque les PLU doivent s'y conformer.
Voir entre autres : Un fonctionnement et une organisation du territoire pour assurer un développement durable.
Comparer Saint-Etienne à Detroit, tu y vas fort quand même, Luc ! A en juger par le classement de l'attractivité établi par L'Express, Saint-Etienne est encore mal classée mais pas dernière non plus. Je me fais plus de soucis pour certaines villes moyennes du nord et de l'est dont toute la région est en crise et perd des habitants. Ce n'est pas le cas de la Loire et de Rhône-Alpes.
Je vois paradoxalement un élément positif dans le développement de la Plaine : cette frange urbaine reste quoiqu'il en soit liée au rayonnement économique et culturel de la métropole stéphanoise, dans son aire d'influence. Or si Saint-Etienne (au sens large) était à ce point en déclin, ces familles plus aisées auraient carrément quitté le département. Le phénomène de vases communicants actuel pourrait s'inverser dans quelques années, et les enfants des Stéphanois qui fuient la ville de revenir aux sources pour goûter une atmosphère plus urbaine ? Reste que si le modèle choisi (tourné vers l'économie du design notamment) est, je crois, le bon, on n'en verra pas les fruits avant plusieurs années. Un peu de patience !
Ce qu'il faudrait peut-être développer à Saint-Etienne, c'est une manifestation culturelle de premier plan, mais une manifestation populaire et incarnée, là ou la biennale de design (dont je reconnais l'importance) est "seulement" grand public, trop cantonnée à la Manu, et "verticale" (diffusion d'un savoir-faire) : quand la biennale passe à la télé on voit une foule muette et sage qui déambule entre les stands. Il faut à la ville un événement qui fasse redécouvrir leur ville aux Stéphanois, et qui fasse connaître au-delà Saint-Etienne la chaleur de ses habitants, pour que la culture locale ne se résume plus à la caricature d'un accent. La recette n'est pas neuve, elle a entre autres été utilisée à Nantes à partir des années 90*, alors que la "belle endormie" comme on la surnommait à l'époque faisait grise mine après la fermeture des chantiers navals en 1987. ce qu'avait compris Ayrault (et il n'est pas le seul), c'est que les meilleurs ambassadeurs d'une ville sont ses habitants.
Un autre axe serait d'accueillir l'énergie artistique et créative que Lyon délaisse. Ainsi les vastes entrepôts en friche et le faible coût des loyers peuvent aussi être un atout. Je pense à Berlin, ville dont l'économie peine à repartir mais dont le faible coût de la vie et les loyers bas ont contribué à l'émergence d'une vie artistique riche, alimentée par des artistes provenant de toute l'Europe. A tel point que Berlin est devenue la principale place européenne et l'une des premières au monde, en ce qui concerne l'art contemporain.
* Festival Les Allumées, puis Trafics et Fins de siècle... par la même équipe qui organise aujourd'hui la biennale d'art "Estuaire".
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Tooty a écrit:
Lucfromparis a écrit:
Non mais attendez, on parle de regarder la réalité en face, objectivement, sans tenir compte de nos différentes manières d'apprécier une ville.
Si on la compare à d'autres agglomération, la nôtre est en déclin évident, qui s'est accéléré depuis le début de la crise économique. L'industrie lourde et la mécanique ont presque disparu de la vallée du Gier, plus d'un millier d'emplois dans le Gier fin 2009 je le rappelle, ce qui fait 3-4000 personnes en situation très difficile et potentiellement sur le départ. Sans compter toutes celles qui partent après la fin de leur CDD non renouvelé ou par la simple absence de poste à pourvoir (c'était mon cas, même si je ne compte pas faire ça depuis Paris car j'aimerais revenir dans la région s'il m'était donné la possibilité d'y travailler Tooty). Des commerces qui ferment à la pelle, confère le récent reportage de Génilac qui fait état de 15 pas de portes vides en plein coeur de ville, rue Gambetta et Cours Victor Hugo ! Le Ninkasi qui ne marche pas, idem pour la Mangoune, les nouvelles enseignes implantées sous la Nouvelles Galeries qui vont partir, et j'en passe.
On est pas dans un monde de bisounours, la réalité fait clac dans tes dents quand t'as pas de boulot là où tu aspires, pourtant, à travailler.Si on la compare à quelles autres agglomérations? Lyon, Paris? Oui forcement.
Comparons Sainté à ce qu'elle a d'équivalent en taille... Et là Sainté n'a pas à rougir de ce qu'elle est. Notre ville n'est pas en déclin, elle change. Et je ne vois pas en quoi ce changement fait que la ville est moins bien qu'avant. Au contraire même, niveau infrastructures, c'est mieux. Je n'impute absolument pas le manque de travail aux changements de la ville, mais plutôt à la crise économique (la pire de l'histoire, rappelons le...). Il n'y a aucune raison qu'on y échappe. Alors, oui, ok, une crise comme celle ci fragilise d'avantage Saint-Etienne qu'une autre, mais c'est plus une grosse grippe sur un ancien malade du cancer en convalescence, qu'une grosse rechute.
Aussi, il faut laisser à la ville le temps d'amortir les investissements récents (Zénith, CDD, etc... c'est pas rien) et surtout laisser le temps à la ville d'assainir un peu ses dettes (merci Michel...)... Nous n'avons plus vraiment d'échéances (Nous en avons eu plusieurs, entre la Coupe du monde de Rugby, la capitale de la culture, la fin des travaux) or ce sont ces échéances là qui nous donnent souvent l'impression d'agir dans un but précis! Là on avait plein de projet en cours, et d'un coup, hop, plus rien! ça ne veut pas dire que la ville s'est arrêtée, non. Simplement qu'il faut marquer une petite pause, je pense pour ma part que c'est indispensable surtout avec une crise qui change considérablement notre vision de l'avenir. Si nous n'étudions pas avec soin les nouvelles tendances, la ville pourrait s'embarquer dans de nouveaux projets qui ne lui servirons à rien.
Je pense que l'euro 2016, si il se joue à Sainté, sera le prochain gros moteur pour que la ville continue sa mutation. Si nous n'obtenons pas l'euro, il faudra trouver autre chose. Dans tous les cas, la ville ne s'arrête pas pour autant dans son évolution, nous traversons, comme le reste de la France, une période un peu... compliqué.
La dette de Grenoble est plus importante que la dette de Saint Etienne, est-ce que Michel Destot parle tous les jours de sa dette ? Les swaps spéculatifs à taux structurés, plus connus aujourd'hui sous le nom "d'emprunts toxiques" représentaient jusqu'à ce jour la majorité des financements des grandes villes, et permettaient à coup sur, malgré les risques, la perte minimale d'argent ! Il est évident que la crise qui dure depuis 2008 a grandement chamboulé le monde financier, mais il n'est pas nécessaire de s'attaquer de façon facile à Michel Thiollière qui, en bon mégalo, contribua longuement au développement d'une région en déclin. Un maire est un homme d'action, et un homme de négociation. Maurice Vincent n'est ni l'un ni l'autre! Les investisseurs, alors confrontés à un inactivisme patant préfèrent s'écarter de Saint Etienne et de son département au detriment de leur évolution. On préfère trainer les banques en justice plutôt que d'engager des négociations concluantes. On préfère s'acharner sur ses opposants plutôt que d'accepter les succès du passé. Maurice Vincent ferait mieux de s'activer à vendre notre ville à l'exterieur et d'agir en homme fort et convaincu!
On ne propose pas un projet d'avenir aux jeunes stéphanois en faisant de l'épicerie au quotidien ! C'est certain notre argent disparait du circuit, ou alors se place dans des valeurs très peu sures que sont les projets "foireux" de la politique urbaine de Maurice Vincent ! Il n'est pas nécessaire de nous prélever toujours plus d'argent pour poser quelques bornes et sens interdits en centre ville, et appeler ça une pietonnisation propre ! (pour en revenir au sujet...)
nat42100 a écrit:
Les swaps spéculatifs à taux structurés, plus connus aujourd'hui sous le nom "d'emprunts toxiques" représentaient jusqu'à ce jour la majorité des financements des grandes villes
Source ?
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
nat42100, dommage que tes propos tiennent plus de la réunion politique que du pragmatisme... tant pis mais bon y'a d'autres lieux pour ça !
Nat n'a pas tout à fait tort. En disant une vérité qui dérange (pour ne pas reprendre Al Gore) apparemment, il pointe quand meme une situation critique. La crise n'arrange pas M. Vincent, on en est tous convainus. Urbanistiquement parlant, ce qui est certain, c'est que la volonté, le réalisme et le pragmatisme ne sont pas là!
Citius, Altius, Fortius
nat42100 a écrit:
La dette de Grenoble est plus importante que la dette de Saint Etienne, est-ce que Michel Destot parle tous les jours de sa dette ? Les swaps spéculatifs à taux structurés, plus connus aujourd'hui sous le nom "d'emprunts toxiques" représentaient jusqu'à ce jour la majorité des financements des grandes villes, et permettaient à coup sur, malgré les risques, la perte minimale d'argent ! Il est évident que la crise qui dure depuis 2008 a grandement chamboulé le monde financier, mais il n'est pas nécessaire de s'attaquer de façon facile à Michel Thiollière qui, en bon mégalo, contribua longuement au développement d'une région en déclin. Un maire est un homme d'action, et un homme de négociation. Maurice Vincent n'est ni l'un ni l'autre! Les investisseurs, alors confrontés à un inactivisme patant préfèrent s'écarter de Saint Etienne et de son département au detriment de leur évolution. On préfère trainer les banques en justice plutôt que d'engager des négociations concluantes. On préfère s'acharner sur ses opposants plutôt que d'accepter les succès du passé. Maurice Vincent ferait mieux de s'activer à vendre notre ville à l'exterieur et d'agir en homme fort et convaincu!
On ne propose pas un projet d'avenir aux jeunes stéphanois en faisant de l'épicerie au quotidien ! C'est certain notre argent disparait du circuit, ou alors se place dans des valeurs très peu sures que sont les projets "foireux" de la politique urbaine de Maurice Vincent ! Il n'est pas nécessaire de nous prélever toujours plus d'argent pour poser quelques bornes et sens interdits en centre ville, et appeler ça une pietonnisation propre ! (pour en revenir au sujet...)
Concernant les fermetures de magasins, nous pouvons ajouter le surplus/collector, situé rue Léon Nautin...
Les emprunts toxiques sont une immense connerie. Y souscrire était aussi une immense bêtise. Celui qui peut prétendre le contraire, est un fou (ou un économiste. Mais c'est un peu la même chose). A part ça, je n'ai pas grand chose à reprocher à notre ancien maire (a part son engagement sur Hadopi, mais ça ne concerne pas Sainté.). Pour ce qui est de s'attaquer de façon facile à Michel Thiollière, c'était simplement une toute petite parenthèse de ma part, et tu y as répondu tout un paragraphe en t'attaquant au parti adverse auquel je n'appartiens même pas. Si c'était à refaire, je me passerai de ma parenthèse, elle était surtout rhétorique.
Maintenant, pour éviter de trop cantonner le débat à un antagonisme majorité/opposition, relis mon passage sur le manque d'échéances qui donnent pour l'instant l'impression que Sainté s'est arrêtée, alors que ce n'est pas du tout le cas, et je pense que tu y trouveras l'origine de ta frustration. Tu veux du béton et encore du béton, c'est cool. Mais est-ce de cela dont nous avons besoin dans l'immédiat? Je n'ai pas la réponse à cette question, mais je pense qu'il faut tout de même y réfléchir.
Grenoble qui a une dette, ce n'est pas la même chose que Sainté qui a une dette. Je veux dire, comparer la dette de Grenoble et celle de Sainté, c'est un peu comme comparer celle de l'Espagne, et celle de la France. La France a une dette bien plus élevée que l'Espagne, pourtant la France n'est pas en faillite: Elle a une capacité de remboursement bien supérieure, et surtout un patrimoine qui la protège. Grenoble, c'est un peu pareil.
Et arrête de me bassiner avec le mot "projet". Ce mot là a remplacé le mot "hiérarchie" en tête des mots les plus utilisé dans les manuels de management (Dans la doctrine du capitalisme). Par ailleurs, c'est à tel point que le mot "hiérarchie" n'est plus utilisé du tout. (La hiérarchie a-t-elle disparue?). "Projet" veut en réalité dire "produit", et quand tu parles de projet pour les jeunes, tu parles surtout de transformer ses derniers en produit prêt à être utilisé par... Tu devineras la suite tout seule, tu es assez grand et intelligent pour cela.
Le projet "coeur de ville" a franchi une étape supplémentaire mardi, avec la mise en place des bornes pour interdire aux véhicules de passer.
Du coup, j'y suis allé hier et c'est vrai que c'est agréable de se promener avec un minimum de voitures.
Un article sur le journal du jour, le progrès:
Cœur de ville : après la galère, des lendemains meilleurs
L'agence d'architectes-urbanistes Obras a présenté, hier, son projet d'aménagement du centre ville. Des places réhabilitées, plus vertes et plus agréables. Un cadre où il fera bon se balader à pied
On y apprend que le début des travaux commencera en 2011 par la place Dorian et les nouvelles rues piétonnes. Ces rues seront refaites et nivelées pour renforcer la piétonisation. C'est une bonne idée. Ensuite, suivra la place de l'hôtel de ville en 2012.
On apprend aussi que le type d'éclairage va changer, avec mise en valeur de bâtiments.
Enfin, l'auteur de l'article annonce qu'on va garder les platanes présents sur la place de l'hôtel de ville mais ce sont des tilleuls.
J'ai été en ville cette semaine sur Sainté, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps et j'ai été agréablement surpris. Je pensais retrouver un centre moribond suite aux divers commentaires lus ici. Et bien pas du tout, il y a peu de commerces vacants, du monde dans les rues et dans les magasins et une ambiance fort agréable.
Je crois que nombre d'entre vous sont bien pessimistes sur notre ville, je pense que c'est parce qu'ils l'aiment trop
Maskim82 a écrit:
Je crois que nombre d'entre vous sont bien pessimistes sur notre ville, je pense que c'est parce qu'ils l'aiment trop
Ou bien aussi parce qu'ils ne sont pas forcément les mieux placés pour en parler : la plupart des commentaires en question émanant de personnes ne vivant plus dans la ville depuis des lustres...
Pour ma part, n'ayant pas eu l'occasion de m'y ballader depuis un bon moment, je me suis bien gardé de tout commentaire !
"VICTORY NOT VENGEANCE"
Un article sur le progrès aujourd'hui, voici quelques passages:
Pourquoi les grandes enseignes désertent l'hyper centre-ville de Saint-Etienne
Les professionnels du commerce préfèrent la périphérie au détriment du cœur de ville. On n'a jamais vu autant de pas-de-porte à vendre. A St-Etienne, c'est la bérézina
«Hélas», se désespère le patron du cabinet Mérieux, qui dresse un constat amer du commerce en Loire Sud. « J'ai un fichier de 250 pas-de-porte à vendre dans l'hyper-centre de Saint-Etienne et pas une demande » : des commerces en activité et des boutiques qui ont baissé le rideau depuis des mois et des mois, sans trouver de repreneur.
Ce n'est pas qu'une vision de l'esprit, mais la triste réalité.
Dernière Volonté a écrit:
Maskim82 a écrit:
Je crois que nombre d'entre vous sont bien pessimistes sur notre ville, je pense que c'est parce qu'ils l'aiment trop
Ou bien aussi parce qu'ils ne sont pas forcément les mieux placés pour en parler : la plupart des commentaires en question émanant de personnes ne vivant plus dans la ville depuis des lustres...
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Pour ma part, n'ayant pas eu l'occasion de m'y ballader depuis un bon moment, je me suis bien gardé de tout commentaire !
Emanant de personnes ne vivant plus plus dans la ville depuis des lustres...certes...mais y retournant très régulièrement.
La dernière fois il y a trois semaines, et bien que le temps fut au très beau fixe, j'ai été déésagréablement surpris par l'état de saleté de certaines rues, les aménagements faits à la va-vite, superficiels et de mauvais goûts. Ajouter à cela les commerces fermés (Place Dorian, rue Gambetta, rue Charles-de-Gaulle, Cours Victor Hugo...). Ca faisait quand même peine à voir. Surtout quand d'autres villes, comme Clermont pour ne citer qu'elle, font la une des magasines pour leur dynamisme et le renouveau urbain!
Citius, Altius, Fortius
Un petit tour cet après midi dans le centre ville que j'ai trouvé assez animé et j'ai été agréablement surpris de voir que Peer Import avait déjà été remplacé par un autre magasin
Ensuite la transformation de l'hôtel des Arts, rue Gambetta, en résidence pour chercheurs a débuté.
Enfin, c'est le 8 septembre que doit ouvrir la résidence hôtelière dans les locaux des Nouvelles Galeries (Enfin). En espérant que d'ici là, Mérieux transforme son affreux panneau en une devanture attirante, et que Mérieux trouve de quoi occuper les 6 commerces qui sont disponibles.
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