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Logements commencés en 2020 et 2021
3 017 - 3 480 Toulouse
449 - 98 Cugnaux
394 - 104 Beauzelle
388 - 123 Muret
319 - 219 Plaisance-du-Touch
254 - 213 Tournefeuille
242 - 15 Auzeville-Tolosane
227 - 239 Blagnac
206 - 191 Seysses
177 - 366 Saint-Jory
164 - 146 Balma
155 - 469 Colomiers
153 - 168 Mondonville
134 - 47 Castelmaurou
132 - 58 Saint-Alban
132 - 22 Labège
129 - 113 Castanet-Tolosan
127 - 86 Aussonne
119 - 130 Pibrac
108 - 38 Léguevin
93 - 42 Castelnau-d'Estrétefonds
84 - 274 Montrabé
80 - 108 Roques
78 - 103 Quint-Fonsegrives
77 - 10 Castelginest
68 - 150 Fonsorbes
61 - 192 Villeneuve-Tolosane
59 - 132 Aucamville
50 - 149 Eaunes
47 - 24 Ramonville-Saint-Agne
41 - 41 L' Union
39 - 144 Frouzins
38 - 183 Cornebarrieu
33 - 40 Fontenilles
32 - 88 Fenouillet
30 - 24 Portet-sur-Garonne
30 - 78 Saint-Orens-de-Gameville
29 - 10 La Salvetat-Saint-Gilles
27 - 3 Saint-Jean
26 - 33 Saint-Lys
26 - 45 Pechbonnieu
23 - 4 Launaguet
23 - 93 Labarthe-sur-Lèze
15 - 69 Escalquens
8 - 18 Seilh
Sur le seul mois de décembre 2021 la Haute - garonne est le département qui a autorisé le plus de logements en France davantage que tous le nord pas de calais et presque autant que toute la région PACA impressionnant
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Votre tableau comporte des oublis.
Ci-dessous la liste des communes de Haute-Garonne sur lesquelles plus de 50 logts ont été démarrés en cumul sur 2020 et 2021
(premier chiffre 2020 - second 2021 - troisième cumul 2020-2021
31 - Toulouse 3017 3480 6497
31 - Colomiers 155 469 624
31 - Cugnaux 449 98 547
31 - Saint-Jory 177 366 543
31 - Plaisance-du-Touch 319 219 538
31 - Muret 388 123 511
31 - Beauzelle 394 104 498
31 - Tournefeuille 254 213 467
31 - Blagnac 227 239 466
31 - Seysses 206 191 397
31 - Montrabé 84 274 358
31 - Mondonville 153 168 321
31 - Balma 164 146 310
31 - Bruguières 34 264 298
31 - Auzeville-Tolosane 242 15 257
31 - Villeneuve-Tolosane 61 192 253
31 - Pibrac 119 130 249
31 - Castanet-Tolosan 129 113 242
31 - Cornebarrieu 38 183 221
31 - Fonsorbes 68 150 218
31 - Aussonne 127 86 213
31 - Eaunes 50 149 199
31 - Lespinasse 13 184 197
31 - Aucamville 59 132 191
31 - Saint-Alban 132 58 190
31 - Roques 80 108 188
31 - Frouzins 39 144 183
31 - Castelmaurou 134 47 181
31 - Quint-Fonsegrives 78 103 181
31 - Fonbeauzard 0 161 161
31 - Labège 132 22 154
31 - Lavernose-Lacasse 98 50 148
31 - Léguevin 108 38 146
31 - Bessières 117 28 145
31 - Le Fauga 114 31 145
31 - Revel 35 102 137
31 - Castelnau-d'Estrétefonds 93 42 135
31 - Gragnague 81 42 123
31 - Gratentour 106 15 121
31 - Fenouillet 32 88 120
31 - Brax 55 62 117
31 - Labarthe-sur-Lèze 23 93 116
31 - Bouloc 65 48 113
31 - Villemur-sur-Tarn 58 54 112
31 - Saint-Orens-de-Gameville 30 78 108
31 - Villefranche-de-Lauragais 53 50 103
31 - Nailloux 52 50 102
31 - Fronton 33 68 101
31 - Saint-Hilaire 22 74 96
31 - Auterive 8 84 92
31 - Vernet 51 39 90
31 - Castelginest 77 10 87
31 - Escalquens 15 69 84
31 - L' Union 41 41 82
31 - Lapeyrouse-Fossat 17 64 81
31 - Merville 44 37 81
31 - Pins-Justaret 77 0 77
31 - Beaupuy 75 0 75
31 - Fontenilles 33 40 73
31 - Grenade 30 42 72
31 - Pechbonnieu 26 45 71
31 - Ramonville-Saint-Agne 47 24 71
31 - Rieumes 63 6 69
31 - Cépet 39 26 65
31 - Rouffiac-Tolosan 15 49 64
31 - Ayguesvives 16 47 63
31 - Noé 23 39 62
31 - Larra 52 8 60
31 - Saint-Lys 26 33 59
31 - Verfeil 30 29 59
31 - Montberon 47 8 55
31 - Portet-sur-Garonne 30 24 54
31 - Venerque 14 40 54
31 - Bagnères-de-Luchon 51 0 51
31 - Lamasquère 22 29 51
Si vous faites un ratio par rapport à la population communale, certaines "explosent".
Je pense notamment à :
Saint Jory +543 logements en 2 ans pour 6 383 habitants en 2019.
Beauzelle +498 logements en 2 ans pour 6 973 habitants en 2019.
Montrabé +358 logements en 2 ans pour 4 111 habitants en 2019.
Mondonville +321 logements en 2 ans pour 5 166 habitants en 2019.
Bruguières +298 logements en 2 ans pour 5 947 habitants en 2019.
Auzeville Tolosane +257 logements en 2 ans pour 4 088 habitants en 2019.
Lespinasse +197 logements en 2 ans pour 2828 habitants en 2019.
Certaines communes continuent leur croissance :
Colomiers +624 logements en 2 ans,
Cugnaux +547
Plaisance du Touch +538
Muret +511 accélère après une stagnation
Tournefeuille +467
Blagnac +466
Seysses +397
Balma +310 avec ralentissement
Villeneuve Tolosane +253
Pibrac +249 accélère
Castanet Tolosan +242 ralentit
Cornebarrieu +221
Fonsorbes +218
Aussonne +213
Eaunes +199
Aucamville +191
Saint Alban +190
Roques +188
Frouzins +183 ralentit
Castelmaurou +181
Quint-Fonsegrives +181
Certaines autres communes ralentissent plus fortement
Saint Lys +59 à peine
Ramonville St Agne +71 à peine
L'Union +82 à peine
Escalquens +84
Castelginest +87
Saint Orens de Gameville +108
Pour bien connaître
Saint -Orens devrait reprendre des couleurs au niveau construction avec la nouvelle mairesse
Castanet par contre sera plus complexe car il y’a maintenant un maire écolo qui souhaite ralentir très fortement la construction sur la commune il a fait annuler 300 logements prévus de l’ancienne municipalité en peu de temps .
En plus de L'Union, Saint-Jean a une activité de construction très ralentie également.
Au-delà de ça, il reste très difficile de donner une tendance de long terme avec des chiffres de seulement 2 années par Commune. L'activité est très cyclique et souvent formée d'opérations d'ensemble qui peuvent offrir un pic significatif de construction une année donnée suivie ensuite d'une activité plus atone, et inversement.
Il y a toutefois des dynamiques qui se révèlent sur un pas de temps un peu plus long (par exemple sur 5 ans) et certaines communes "surperforment" effectivement au regard de leur poids démographique (je pense par exemple à Saint-Jory ou Mondonville) et à l'inverse d'autres sont plus sur une sous-performance (pour des raisons très diverses et qui ne sont pas nécessairement un reflet d'une volonté politique).
A noter qu'il y aurait également à regarder de plus près les types de logements : les constructions en résidence d'hébergement spécifiques (résidences étudiantes, résidences personnes âgées ...) sont également comptabilisées et représentent une grande partie de la construction sur certaines Communes (cas de Labège ou d'Auzeville-Tolosane notamment).
La répartition logements individuels / logements collectifs est également très différente selon les Communes avec quand même une logique assez constante : les logements individuels ou groupés, très minoritaires à Toulouse et en proche périphérie, sont proportionnellement plus nombreux à mesure que l'on s'éloigne de la ville centre.
Oui tout à fait.
Loin de moi l'idée d'émettre une analyse sur du long terme ou même moyen terme, au regard de chiffres pour seulement 2 ans.
Mais quand vous avez plus de 500 logements lancés pour une commune de 6000 habitants c'est une explosion de chantiers en cours.
La tendance que j'ai mentionné est surtout pour montrer que l'urbanisation se développe sur certaines communes identifiées actuellement et qu'à contrario actuellement il y a pause pour d'autres communes.
Toulouse : découvrez quelles sont les rues les plus chères au m²
Dans le classement de la rue la plus chère dans les 10 plus grandes villes de France :
Paris Rue Guynemer 23 008 €
Nice Avenue Jean Lorrain 9 040 €
Lyon Cours Franklin Roosevelt 7 558 €
Bordeaux Rue Mably 7 005 €
Toulouse Rue Ste Anne 6 365 €
Marseille Rue du Château d'If 6 296 €
Nantes Avenue Camus 6 052 €
Strasbourg Boulevard Jean Sebastien Bach 6 041 €
Lille Place du Concert 5 498 €
Montpellier Avenue Raymond Dugrand 5 231 €
Pour les rues les plus chères de Toulouse :
Rue Sainte-Anne (Toulouse) 6 365 €
Croix-Baragnon (Toulouse) 6 236 €
Rue Théodore Ozenne (Toulouse) 6 148 €
Rue des Tourneurs (Toulouse) 6 099 €
Rue Ninau (Toulouse) 6 069 €
Sans surprise les rues les plus chères de Toulouse se situent dans le quartier St Etienne (Sud-Est du quartier 1.1).
La plus chère la rue St Anne (Cathédrale St Etienne, préfecture de région, Consulat Général d'Espagne, Cour Administrative d'Appel, siège de la 11ème Brigade parachutiste palais Niel) suivie de la rue Croix-Baragnon, la rue des boutiques chics, bijouteries et des antiquaires et de la CCI (Palais de l'ancienne Bourse des marchands).
Sans surprise dans le quartier avec le moins de logements sociaux, espérons que cela continue.
Ca a toujours été le quartier le plus cher et le plus cossu de Toulouse, rien à voir avec la présence ou pas de logements sociaux, qui de toute manière sont très peu présents en centre ville en général. On dirait que vous faites une fixation sur les logements sociaux, or ces derniers accueillent des gens aux profils socio-économiques très différents. Par ailleurs, le parc locatif social peut être très présent sur un quartier sans qu'il ne soit dévalorisé, y compris sur les prix de vente des logements. Les prix tiennent à une diversité de paramètres (état du bien, équipement du quartier, accessibilité, tranquillité, ...) et votre raccourci explicatif est bien trop simpliste et caricatural.
Oui il passe son temps à tacler le logement social peu importe le thread mais j'ai jamais réussi à comprendre ce qu'il voudrait changer dans le logement social… Une explication un minimum détaillée peut-être ?
Ces biens de près d'un million d'euros qui se vendent à Toulouse et aux alentours
Des biens de prestige dont le groupe Mercure s’est fait une spécialité. Le groupe, né à Toulouse en 1936 et aujourd’hui présent dans toute la France, est en effet spécialiste de l’immobilier de luxe. Une quinzaine d’agents œuvrent actuellement en Occitanie pour un marché qui connaît une belle dynamique.
« L’année 2021 a été encore meilleure que 2020 avec une croissance du chiffre d’affaires à deux chiffres, explique William Pillons, responsable régional. Et le démarrage de 2022 est époustouflant, la demande est très soutenue, même s’il faut rester prudent, nous ne sommes qu’en février, on ne peut pas encore parler de tendance de fond. »
Un marché immobilier du luxe boosté par la pandémie mondiale, avec les envies d’espace et de nature qui ont touché de nombreux acheteurs. « Après deux ans, on peut en effet parler d’effet covid, concède William Pillons. Les urbains ont cherché des biens sur les extérieurs de Toulouse. Et ce mouvement a permis à des personnes qui vivaient à l’extérieur de Toulouse de profiter de la hausse des prix pour vendre et s’installer en ville et profiter ainsi des commodités qui y sont offertes.
Triangle d’or à Toulouse
Dans Toulouse, c’est toujours le triangle d’or Saint-Etienne, Carmes, Capitole qui a les faveurs des acheteurs. Une récente étude du site Meilleurs agents, publiée début février 2022, établissait ainsi le classement des rues les plus chères de la Ville rose : quatre d’entre elles se situent dans le quartier Saint-Etienne, la cinquième est à cheval entre les Carmes et le Capitole.
Belles maisons à Côte pavée et au Busca
Mais la rareté de ce type de biens pousse les acheteurs fortunés à se tourner vers des quartiers plus périphériques comme la Côte pavé et le Busca. Dans ces quartiers les maisons avec jardins sont très prisées.
Et les prix peuvent s’envoler avec certains biens exceptionnels, comme une maison des années 30 avec piscine et une vue unique sur la ville mise en vente à 1 470 000 euros.
Autre effet du covid : le développement du télétravail. Et l’arrivée à Toulouse de « néo-occitans », prêt à partager leur semaine entre la capitale et l’Occitanie et à investir entre 800 et 1,2 millions d’euros dans une belle propriété à la campagne avec piscine, et pourquoi pas quelques hectares d’agrément. « L’impératif de cette nouvelle clientèle : être située dans un rayon de 45 minutes à une heure autour de l’aéroport de Toulouse-Blagnac en étant proche d’un axe de communication », analyse William Pillons.
Dans ce contexte, le Tarn-et-Garonne, le Tarn et surtout le Gers tirent leur épingle du jeu.
Dans le centre de Toulouse (31000) nous retrouvons l'immobilier de luxe dans le triangle d'or Capitole-St Etienne-Carmes. Là ou se situent les 5 rues les plus chère (info d'il y a quelques jours)
Nous retrouvons 2 quartiers ou les maisons luxueuses se vendent : Le Busca (31400) et la Côte Pavée (31500).
A l'extérieur de Toulouse, les campagnes gersoises, tarnaises et tarn et garonnaises profitent d'une certaine proximité de l'aéroport de Blagnac pour attitrer des achats de châteaux et domaines luxueux.
Immobilier : à Toulouse, l'arrivée de la LGV attire déjà les investisseurs
C'est dingue. Plus la LGV est sur les rails, plus les investisseurs parisiens et étrangers se placent par rapport à la plus value attendue dans même pas 10 ans.
Toulouse : CDC Habitat et Adoma s’engagent à développer une nouvelle offre de logements
CDC Habitat et sa filiale Adoma viennent de s’engager, via un contrat les liant à Toulouse Métropole jusqu’en 2026, à proposer aux habitants de l’aire urbaine toulousaine une offre de logements « plus importante, mieux adaptée aux besoins des foyers modestes (familles, étudiants et séniors) et plus respectueuse de l’environnement et des enjeux sociaux de chaque quartier ».
Concrètement, ces acteurs se sont engagés à lancer tous les ans le développement de 300 logements sociaux, 120 lots en résidence sociale et 250 logements intermédiaires dans la métropole. Cet engagement « respecte le pacte métropolitain pour l’habitat approuvé par Toulouse Métropole en octobre 2021 et qui prévoit que 60 % des nouveaux logements construits sur son territoire doivent être à prix abordable (d’achat ou de location) », selon le communiqué.
Les budgets les plus élevés hésitent désormais entre les grands appartements du centre et les maisons à la campagne. Heureusement, les primo-accédants maintiennent le marché, notamment à Bonnefoy, Saint-Cyprien et aux Minimes.
Capitol, Carmes, St Etienne avec des appartements anciens entre 5 et 7000€/m²
https://www.nouvelobs.com/immobilier/20 … rtier.html
Les quartiers de l'hypercentre restent les plus chers, ceux situés dans les faubourgs et notamment sur le quartier du futur quartier Grand Matabiau connaissent les hausses de prix les plus importantes.
La Ville rose continue d’attirer les acquéreurs. Mais les acheteurs ne semblent plus prêts à s’installer n’importe où et à n’importe quel prix, quitte à s’éloigner de l’agglomération.
https://www.nouvelobs.com/immobilier/20 … ilier.html
Dans le Gers : Le nombre de ventes a battu des records l’année passée, et certains acheteurs arrivent avec des budgets confortables. Cependant, la tendance pourrait se calmer car les biens commencent à se faire rares.
https://www.nouvelobs.com/immobilier/20 … lier.html#
Le Tarn fait toujours rêver les acquéreurs (mais plus à n’importe quel prix)
Si le département attire, les tarifs doivent être raisonnables. Les offres viennent à manquer et il ne faut plus avoir peur des travaux pour trouver son bonheur.
https://www.nouvelobs.com/immobilier/20 … -prix.html
A Montauban, les acquéreurs n’hésitent plus à faire de la surenchère pour décrocher le bien idéal
L’attrait pour le Tarn-et-Garonne ne faiblit pas. La préfecture, où un quart des acheteurs viennent d’autres départements, commence même à en être modifiée, avec une population qui s’embourgeoise.
https://www.nouvelobs.com/immobilier/20 … #modal-msg
L'ensemble de ces informations mettent en évidence la continuité de l'attractivité de la ville de Toulouse qui semble ne pas s'être vidée mais qui conserve un attrait pour y habiter. En parallèle les départements voisins bien reliés à Toulouse par autoroutes et gares n'ont quasiment plus de biens disponibles facilement.
Montauban se taille la part du lion de l'accueil de populations en dehors de Toulouse.
On continue apparemment d'assister à une concentration métropolitaine couplée à une attractivité des couronnes urbaines et péri-urbaines jusqu'aux départements voisins.
Cela confirme aussi que l'Aire Urbaine (AAV) de Toulouse devrait continuer à avoir une forte croissance (à contrario d'autres AAVs plus denses et moins étendues).
Alternatives économiques a consacré un long article sur l'étalement urbain à Toulouse. C'est quand même super inquiétant !
URBANISME A Toulouse, l’étalement urbain n’en finit pas
[2022 : la France dans tous ses états] La métropole de Toulouse, l’une des plus étendues de l’Hexagone, continue allègrement de grignoter terres agricoles, prairies et bois, malgré l’annulation de ses plans d’urbanisme par le juge.
Sur l’immense champ labouré qui monte doucement vers une colline, 630 logements et une école pourraient bientôt sortir de terre. Le symbole d’un étalement urbain qui n’en finit pas dans la métropole de Toulouse.
« La construction est prévue en pleine zone agricole, à l’écart de la ville, sans voie de communication, sans transports en commun, en contradiction avec la lutte contre le réchauffement climatique et l’extinction de la biodiversité », proteste Michel Dunand, membre du collectif qui conteste le projet de la ZAC Gamasse-Rebeillou porté par la petite commune de Quint-Fonsegrives et inscrit dans une orientation d’aménagement et de programmation (OAP) métropolitaine.
« En l’état, la localisation du projet, en discontinuité du bâti existant et éloigné des réseaux de transport structurants, est insuffisamment justifiée », confirme l’autorité environnementale en Occitanie, dans son avis du 5 octobre 2020, qui conteste également « un projet de mobilité qui repose essentiellement sur l’usage de la voiture individuelle ».
Génération No Future ? 50 raisons pour les jeunes de ne pas désespérer
L’organisme s’inquiète pour ce paysage des coteaux du Lauragais, notamment « les zones humides, dans et hors le périmètre de ZAC », mais aussi l’orchis lacté, une orchidée menacée par la construction d’une route sur la colline en direction de la commune voisine de Balma. Elle réclame des noues (fossés) et du végétal en lieu et place du bassin de rétention prévu, là où la nappe phréatique affleure.
Les effets délétères de l’étalement urbain
Aux yeux de Marie-Christine Desjean, qui habite dans le voisinage, le projet serait désastreux pour le ruisseau des Arnis, qui vient d’être classé, les haies et les bois, les grenouilles, les élégants rapaces, les secrètes salamandres, les capricornes et tous les êtres vivants qui peuplent l’endroit. Comme le rappelle l’autorité environnementale dans son avis :
« L’artificialisation des sols et l’étalement urbain constituent les principaux facteurs d’érosion de la biodiversité, et [ils] engendrent également des impacts négatifs en matière de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre. L’objectif de maîtrise de la consommation d’espace constitue donc la première mesure d’évitement des enjeux environnementaux les plus importants. »
Chercher des solutions alternatives est de toute façon devenu une obligation, notamment depuis le vote de la loi climat et résilience en 2021 qui acte l’objectif du zéro artificialisation nette (ZAN) d’ici à 2050.
Sur ces riches terres agronomiques et celles de la vallée de l’Hers, qui s’étendent à l’est de Toulouse, pourquoi ne pas développer un projet agro-écologique et alimentaire territorial au service d’une métropole qui compte plus de 780 000 habitants ? C’est l’idée que défendent des associations locales (APCVEB, Terres fertiles) et le conseil de développement local de Balma1, dans lesquels s’active Michel Dunand. Mais, les collectivités ont un argument qu’elles pensent imparable : la forte pression démographique.
Forte attractivité
La métropole de Toulouse compte chaque année près de 10 000 habitants supplémentaires, pour l’essentiel des nouveaux arrivants. Surtout, l’étalement urbain y est très « tendance », encore plus qu’ailleurs. La seule ville de Toulouse s’étend sur une surface un peu plus grande que celle de Paris, mais sa densité est cinq fois inférieure. Et sa périphérie s’est davantage développée que celles d’autres métropoles régionales – Lyon ou Nantes par exemple –, entraînant chaque jour des flux de navetteurs particulièrement importants.
Dans les 37 communes de la métropole toulousaine, les lotissements se sont multipliés mais les transports en commun n’ont pas suivi. Résultat, les maux s’accumulent : embouteillages quotidiens, pics de pollution fréquents, etc.
Au printemps 2021, le tribunal administratif a annulé le plan local d’urbanisme intercommunal – habitat (Pluih) dans sa totalité. Une première hexagonale
Toulouse fait partie des douze agglomérations où la valeur limite autorisée de dioxyde d’azote est dépassée de manière persistante, comme l’a pointé la Cour de justice de l’Union européenne dans son jugement de 2019 condamnant la France pour manquement à ses obligations sur la qualité de l’air. Le trafic routier contribue à lui seul pour plus de la moitié aux émissions de gaz à effet de serre de la métropole. Et le dérèglement climatique sévit comme ailleurs, entre fortes chaleurs estivales et pluies diluviennes.
Pourtant, la bétonisation se poursuit et d’autres projets s’annoncent. Ainsi, tout près de la confluence entre les rivières de la Saune et de l’Hers, des espaces agricoles devraient disparaître au profit de la « jonction est », une large route destinée à rejoindre le périphérique en franchissant l’Hers. L’objectif est de desservir une large zone en voie d’urbanisation intensive dans le secteur sud-est de la métropole, en particulier la future ZAC Malepère, associant logements, commerces et équipements publics.
Les juges voient rouge
Mais le juge a vu rouge. Au printemps 2021, le tribunal administratif a annulé le plan local d’urbanisme intercommunal – habitat (Pluih) dans sa totalité. Une première hexagonale.
« Pour fixer un objectif de réduction de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers, la métropole de Toulouse s’est basée sur les données 2010-2013 où le grignotage progressait fortement, et pas sur celles de 2013-2016 où il était plus modéré. D’où un maintien relatif de la consommation de ces espaces, alors que la loi exige de la réduire fortement », explique Hervé Hourcade, juriste de France Nature Environnement Midi-Pyrénées.
La métropole de Toulouse a fait appel. En attendant le verdict, l’accusé ne peut pas se targuer d’avoir un casier vierge : son plan de déplacements urbains (PDU) a lui aussi été annulé par le tribunal administratif, en février 2021, au motif qu’il ne comportait pas de comparaison avec des scénarios alternatifs. L’intercommunalité se retrouve ainsi privée de deux documents majeurs de planification.
Une aubaine pour le collectif de la ZAC Gamasse-Rebeillou qui voit ce projet retardé, de même que de nombreux autres contestés par des écologistes. Mais, pour empêcher l’étalement urbain, au-delà de Toulouse, quelles sont les alternatives ?
« Il faudrait renouveler la ville sur elle-même en densifiant, ce que préconisait déjà la loi SRU2 il y a plus de vingt ans », souligne Marie-Christine Jaillet, directrice de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et présidente du conseil de développement de la métropole de Toulouse. « Il faut installer ce débat sur la densification, et chercher comment réduire les déplacements entre logement, travail et commerce. »
Un rééquilibrage de longue haleine, compatible avec le zéro artificialisation nette et la végétalisation en milieu urbain.
« On peut densifier en ayant une réelle qualité de vie, en aménageant des espaces verts, observe Antoine Maurice, opposant municipal EELV. A Toulouse, par exemple, le quartier les Chalets est plus dense que le Mirail [où s’élèvent de grands ensembles, NDLR], mais il est composé de petits immeubles, de maisons, avec beaucoup de verdure. Ce qui manque encore aux Chalets, ce sont des équipements publics, en particulier des espaces verts publics. »
Autre piste majeure explorée par les collectivités pour éviter de construire et d’artificialiser toujours plus : mieux réutiliser les logements et bureaux vacants ou encore les friches industrielles et tertiaires. Le gouvernement a d’ailleurs lancé plusieurs appels à projet pour aider les collectivités locales à faire aboutir ces projets.
Sujet inflammable
Ce thème de la sobriété foncière ne constitue pour le moment pas un enjeu central de la campagne présidentielle. Il faut dire que le sujet est sensible. La ministre déléguée au Logement, Emmanuelle Wargon, peut en témoigner. En octobre dernier, elle avait qualifié la construction de maisons individuelles dans des lotissements de « non-sens écologique, économique et social ». Avant de nuancer ses propos sous la pression de la Fédération des constructeurs de maisons individuelles et du pôle habitat de la Fédération française du bâtiment.
Malgré tout, le candidat EELV Yannick Jadot assure vouloir sanctuariser les terres agricoles et donner aux collectivités « les moyens de traiter les friches urbaines », en imposant un objectif zéro carbone pour chaque programme neuf.
Interrogé par la revue L’Architecture d’aujourd’hui, Jean-Luc Mélenchon (LFI) s’est prononcé pour sa part en faveur de « la reconstruction de la ville sur la ville », « la réhabilitation des tissus urbains existants », en mettant l’accent sur le réaménagement d’un maillage de services publics (transports, santé, services sociaux, culture…).
Anne Hidalgo et Valérie Pécresse affirment elles aussi vouloir freiner l’étalement urbain. Emmanuel Macron, lui, peut se targuer de s’être attaqué au problème, même si son bilan reste timide. Le sujet semble donc faire consensus… en tout cas dans les intentions.
Merci pour l’article en entier Pour le coup je suis entièrement d’accord .
Il n’est plus possible de s’étaler comme dans les années 1990 .
Les toulousains ne veulent pas de densification et pourtant il va bien falloir s’y faire .
Bon courage aux élues en tout les cas car avec la mentalité c’est loin d’être gagner .
C'est une problématique nationale qui est aujourd'hui posée avec de plus en plus d'acuité et pour laquelle des Lois successives ont apporté des évolutions bienvenues sur cette dernière décennie. L'agglomération toulousaine ayant beaucoup grandi/grossi depuis les années 70-80 (période à partir de laquelle on a particulièrement été dans des modèles urbains très consommateurs d'espace), on se retrouve dans une forme de caricature de ce qu'il faut cesser de faire, mais qui se constate partout en France.
C'est une vraie question de choix de société et de mode de vie, qui malheureusement n'est pas posée de manière assez claire dans le débat public. Pour le coup, j'ai l'impression que les Lois (en particulier la dernière, climat et résilience) ont largement devancé les comportements et habitudes de nos élus et de notre population.
Or, il va falloir désormais faire concorder ce nouveau cadre juridique, appelant désormais fortement à la sobriété foncière, avec les pratiques des collectivités publiques, des acteurs de la construction et de l'immobilier, les espérances et attentes des populations en matière d'habitat et de mode de vie. Il me semble donc que c'est un sujet à poser clairement et sans tabou sur la table.
La nouvelle façon de faire l'urbain doit conjuguer cette sobriété foncière, un retour à une vraie planification urbaine afin de réfléchir à des aménagements d'ensemble incluant tous les besoins et aidant à construire une ville des "proximités", la promotion de modes de construction moins énergivores et plus durables, l'apparition de modes de vie plus sobres, ...
Ca veut dire que nous devons poser pleins de sujets sur la table : réinventer de nouveaux outils pour mieux maîtriser collectivement l'urbanisation, désacraliser la propriété privée pour partie, renoncer à certains conforts ou certains modèles résidentiels d'aujourd'hui (exit la piscine individuelle, exit le rêve du pavillon pour tous, exit le grand terrain qu'on tond au cordeau tous les dimanches ...).
On comprend bien que, d'une manière générale, nos élus nationaux ou locaux se sont gardés de poser tous ces sujets de manière brutale sur la table, ce n'est pas particulièrement "vendeur" et pourtant notre société doit affronter les défis d'aujourd'hui et doit regarder en face les travers de ces dernières décennies.
Et comme pour beaucoup de considérations écologiques ... il convient d'aller vite et de brusquer un peu nos modes de fonctionnement, ce qui inévitablement conduit aussi à des inquiétudes et des peurs en retour (sans parler des intérêts contrariés).
Le zéro artifitialisation nette pose un problème politique au-delà des effets d'annonce.
Dans une zone en croissance démographique, cela va raréfier grandement le produit habitat individuel donc le renchérir tout autant. Couplé à la hausse du coût de l'essence (pourtant composé majoritairement de taxes), seuls les riches pourront à terme habiter en périphérie au vert quand les "gueux" devront s'entasser en ville, alors qu'à un certain niveau de concentration de population les gens saturent (cf. région parisienne). Ça fait un peu un retour en arrière, ce qui n'est jamais facile à gérer.
Dans le cadre de l'habitat individuel, vous oubliez le phénomène BIMBY qui peut être une solution dans les communes pourvues d'habitat pavillonnaire sur de grandes parcelles divisibles ensuite.
Ce n'est pas un oubli, je ne connaissais pas l'expression. Je ne sais pas si ça pourrait intéresser beaucoup de propriétaires occupants, mais c'est un bon argument à la revente.
C'est déjà un phénomène qui est largement à l'oeuvre. Les redivisions parcellaires, comme même des opérations de démolitions pour reconstruire plus dense sont légions désormais sur Toulouse et ses alentours. La plupart des maisons individuelles qui se construisent aujourd'hui sont réalisées par ce type de produit, y compris sur les territoires périurbains. Le souci est que l'on maîtrise peu et mal ce phénomène qui conduit des fois à l'aggravation de certains maux :
- promiscuité et tension avec le voisinage (avec une densité mal gérée et organisée),
- sous-équipement en espace public qui devient une problématique de plus en plus saillante à mesure que cela se densifie (pas d'espace vert, pas d'aménagements piétons-cycles, ...)
- des réseaux et une voirie qui deviennent sous-dimensionnés, avec une congestion et des travaux coûteux derrière pour remettre à niveau, ...
Le laisser-faire a ses limites et l'invitation à densifier les espaces déjà urbanisés devrait s'accompagner d'une évolution des outils et moyens à disposition de la puissance publique pour organiser et maîtriser cette densification.
Oui, enfin, dans le cadre de la densification Bimby, ce sont aussi des découpages de parcelles spacieuses en 2 ou 3 parcelles de 500m². Dans le cadre de la densification bimby maisons, les gens n'ont pas besoin d'espaces verts publics ils ont leur jardin.
En revanche pour le remplacement d'une maison avec une parcelle de 2000m² par des collectifs, j'espère que la majorité ont des espaces verts prévus dans le programme immobilier par exemple.
Effectivement, les obligations du PLUIH doivent prévoir l'apparition d'espaces verts dans ces espaces du domaine privé (réduction du CES, monter en hauteur, libérer de l'espace sur la parcelle pour de la verdure).
Je parle bien d'espaces verts collectifs, qui autant dans le cas de la construction de logements individuels denses ou de collectifs jouent un rôle de sociabilité et de respiration très important, complémentaires des espaces privatifs. Les exigences de végétalisation ou d'espace non imperméabilisés des PLU / PLUi, qui s'appliquent aux terrains de construction doivent être une réflexion complémentaire à la création et au développement des espaces publics, avec un effort à faire sur la place du végétal (y compris dans son rôle de résilience face au dérèglement climatique).
Je suis en désaccord avec vous sur le fait de penser que les personnes qui ont un bout d'espace vert privatif n'ont pas besoin d'espaces verts publics. Ces derniers sont complémentaires et permettent justement les rencontres et échanges. Les enfants en premier lieu ne peuvent se satisfaire pour tous leurs besoins d'un carré de gazon dans lequel ils vont jouer seuls.
Toulouse : l’immobilier de luxe attire les nouvelles agences de prestige
À l’image de l’immobilier classique, le marché de la pierre de prestige a également battu des records l’année dernière. Même si l’Occitanie n’est pas la destination privilégiée des riches investisseurs, le marché du luxe y connaît un fort développement.
ces deux dernières années, deux enseignes, Coldwell Banker et Barnes ont décidé de s’implanter à Toulouse, sur les terres de l’acteur historique et leader du secteur le groupe Mercure.
L'emplacement, critère principal
À Toulouse, les quartiers les plus prisés restent, sans surprise ceux de l’hypercentre. À savoir, Saint-Etienne, Carmes, Saint-Georges, Busca…
Un constat partagé par Hadrien De Belle, le directeur associé de l’agence Barnes à Toulouse : "Un bien de prestige est une combinaison d’un emplacement, des qualités architecturales d'une bâtisse et de son histoire , plus qu'un prix qui peut varier selon la surface". Concrètement, "un petit appartement avec une belle vue dans les beaux quartiers du centre-ville, comme pied à terre pour quelqu’un de passage sur Toulouse qui trouve l’hôtel impersonnel, peut être qualifié de bien de prestige". En revanche, l'enveloppe peut rapidement atteindre le million d’euros pour un bel appartement de 150 m2 avec terrasse dans un hôtel particulier du quartier des Carmes.
En plus de la métropole Toulousaine, d’autres villes attirent ces investisseurs fortunés. « Les secteurs d’Albi et Gaillac vont être également très demandés. On y trouve beaucoup de châteaux à des prix abordables. La zone entre Toulouse et Montauban sera elle aussi très prisée. En plus du nord de la région qui a toujours été attractif, le côté Est comme Balma plaît aussi », constate Claire-Emmanuelle Roussot.
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