Reims - Cathédrale Notre-Dame

Durocorter a écrit:

Cathédrale de Reims, chantier éternel

Débutés en 2022, les travaux de restauration d'une partie du chevet de Notre-Dame s'achèvent. Financée par l'État, cette opération aura nécessité un budget de 3,66 M€.

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Les sculpteurs sont encore à l'ouvrage. (© l'Hebdo du Vendredi)

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Martin Vanbremeersch, architecte des monuments nationaux, montre la pierre restaurée. (© l'Hebdo du Vendredi)

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Autrefois décapité, l'ange aux ailes déployés a retrouvé sa tête. (© l'Hebdo du Vendredi)

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L'immense échafaudage est en cours de démontage. (© l'Hebdo du Vendredi)

L'immense échafaudage culminant à près de 50 mètres de hauteur et posé dans le jardin Henri-Deneux est en cours de démontage. Depuis plusieurs jours, les ouvriers sont à pied d'œuvre pour mettre à terre une structure composée de plusieurs milliers d'éléments en métal. L'ensemble devrait avoir disparu d'ici la fin du mois de février, offrant alors aux yeux des badauds une cathédrale de Reims comme ils ne l'ont jamais vu. [...]
Ce chantier d'exception s'est déroulé en deux tranches. La première, de janvier 2022 à janvier 2023, a concerné les parties hautes et la seconde, de février 2023 à maintenant, la partie basse et une des cinq chapelles. L'intervention, placée sous la maîtrise d'ouvrage de la direction régionale des affaires culturelles, a consisté à améliorer l'état sanitaire général de l'édifice, notamment par la réfection des couvertures en plomb et de la restauration des vitraux et de la statuaire. Les éléments composant cette dernière, hier noircis, ont retrouvé leur éclat et parfois bien plus, à l'image de cette statue d'ange de plus de 3 mètres de hauteur. « C'est l'un des symboles de ce chantier », indique Martin Vanbremeersch, collaborateur de l'architecte en chef des monuments nationaux Suzanne Ponthaud. Avant la restauration, il n'était en effet plus qu'une immense pierre défraîchie, sans bras ni tête, dont on devinait à peine les ailes. Désormais, à défaut d'avoir retrouvé ses membres supérieurs, il a de nouveau un visage. « La tête est tombée dans les années 1990 et on l'a retrouvé par hasard dans les réserves du Palais du Tau. En s'appuyant sur une photo ancienne, on a ainsi pu faire réaliser une copie au plus proche de l'origine. »
La fin d'un chantier sur un édifice tel que la cathédrale de Reims signifie le début d'un autre. Très prochainement, une armure de métal va donc de nouveau grimper sur le monument. Cette fois, ce sera sur la façade principale, afin de restaurer le portail central, dissimulé sous une bâche depuis plusieurs années.

Source : l'Hebdo du Vendredi

Donc après des années, enfin des travaux sur le portail central, il était temps !