Publicité
Pages: 1 2
Toulouse porte bien ce surnom de ville rose, mais ce n'est qu'une tradition récente au regard de son histoire ancienne.
Quant aux campagnes blanches, je viens de le constater lors de mon séjour d'aujourd'hui dans le coin de Boulogne sur Gesse. Impressionnant.
Toulouse n'était pas si rouge que ça. Au contraire, la ville a toujours été un bastion catholique conservateur, on l'a bien vu pendant l'affaire Calas. Toulouse n'a été un centre républicain que parce que le pouvoir central a envoyé des commissaires de la république particulièrement durs qui ont mis au pas la ville. Ils ont notamment fait brûler une partie des magnifiques registres enluminés de la ville de Toulouse qui se trouvaient entreposés dans le donjon du Capitole sous prétexte qu'ils étaient un témoignage de la "féodalité". Les archivistes du Capitole ont tenté de persuader les commissaires de la république d'épargner ces précieux exemplaires du patrimoine historique toulousain, mais en vain. Le reste des registres de la ville n'a échappé à leur autodafé que parce qu'ils étaient cachés dans un recoin du donjon. Et ne parlons même pas des déprédations des églises qu'ils ont encouragé (le clocher de la Dalbade a été en partie détruit sous leur impulsion, sous prétexte que sa hauteur portait atteinte au principe d'égalité ).
Publicité
wangchun, tes connaissances historiques sont impressionnates notamment sur l'histoire de Toulouse.
C'est très agréable de lire tes explications sur le Toulouse du XVIIIè.
Le clocher de la Dalbade détruit au début du XXè siècle qui faisait 91m de hauteur était-il plus haut à la base ?
Pages: 1 2
Publicité