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J'ai crée ce nouveaux sujet pour rassembler les informations et photos du chantier de l'ilot Melizan Fiolle.
Le projet se déroule sur un ilôt de 15 000 m², dans le 6eme arrondissement entre les rues Paradis, Breteuil, Fiolle et Escat. Il s'agit en démolition reconstruction d'aménager un collège, une école primaire, deux écoles maternelles, des logements de fonctions, des parkings souterrains (600 places de stationnement).
Un plan masse du projet.
http://www.melizan-fiolle-puget.com/ima … nal_bd.jpg
Situation dans google maps : http://maps.google.fr/maps?hl=fr&ie … 2,,0,-9.68
Images :
http://www.ruesaintbazile.com/book/big/marseille_01.jpg
http://www.ruesaintbazile.com/book/big/marseille_02.jpg
http://www.ruesaintbazile.com/book/big/marseille_03.jpg
http://www.ruesaintbazile.com/book/big/marseille_04.jpg
L'architecte mandataire est Marc Farcy. http://marc-farcy.com/
D'autre rendus sont disponible sur le site de l'architecte.
Un très bon site édité par le constructeur : GFC construction, explique bien le projet et relate le chantier
http://www.melizan-fiolle-puget.com/
Une photo extraite du site :
http://www.melizan-fiolle-puget.com/ima … pano08.jpg
Voici une autre proposition pour ce projet, par l'agence d'architecture Atelier du Prado.
D'autres rendus sur leur site : http://www.atelierduprado.com/?p=737
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Puget, mon ancien collège
le parking est il public ? si oui à quel prix ?
combien de places?
[Vidéo] Inauguration de l'ensemble Mélizan-Fiolle et du collège Pierre Puget
"Avant de construire, il a fallu démolir", précise le maire de Marseille. Pour réaliser ce pôle éducatif, 12 000 m2 de bâtiments ont été démolis, 15 600 m2 construits et 15 500 m2 de surface ajoutée pour les parkings enseignants et public. La création de cet ensemble correspond à un investissement total de 54,8 millions d'euros, financés conjointement par la Ville de Marseille et le Conseil général des Bouches-du-Rhône. La réalisation des écoles élémentaire et maternelle a coûté 27,5 millions d'euros à la municipalité.
(...)
A cela s'ajoutent un gymnase, une bibliothèque, un atelier d'arts plastiques, un laboratoire de sciences naturelles, un restaurant scolaire, une cour intérieure, un amphithéâtre. Un parc de stationnement de 600 places ouvert au public se situe sous l'îlot, dont 100 places pour le personnel de l'école.
(...)
Marseille.fr
http://www.marseille.fr/sitevdm/jsp/sit … rtlet_id=8
Tu as ta réponse Fantasia pour le parking
Une très très bonne nouvelle !
ZoomOm Marseille. (Page Facebook).
Parce que la mode est au vintage, parce que les costards italiens remplacent les vestes de Zara, que les baskets Adidas disparaissent pour laisser place aux mocassins... Alex & François Tarrazi ont créé le premier dépôt vente pour les hommes à Marseille. Enfin une gamme de vêtements et d’accessoires pur luxe pour vous les garçons ! Dior, Prada, Hermès, Vuitton, Cartier s’invitent donc au “Dépôt by Alex et François” à des prix très abordables. Avis aux fashionistos ! rendez-vous au 24 rue Saint-Jacques, dans le 6ème.
Aujourd'hui Marseille a toutes les cartes en main, encore faut-il bien jouer avec !
J'espère que t'es rémunéré pour la pub
Une pétition contre la spéculation immobilière est lancée par les parents d’élèves du groupe scolaire Flotte, dans le 8e arrondissement, selon La Marseillaise. Ils craignent de voir l’école maternelle engloutie sous un projet immobilier. Le promoteur souhaite construire une résidence avec vue sur mer aux côtés de l’établissement scolaire. « Ce ne sont clairement ni les enfants ni les enseignants qui seraient bénéficiaires de cette opération immobilière« , peut-on lire sur la pétition adressée à Yves Moraine, maire des 6e et 8e arrondissements.
Le groupe scolaire fait partie des 14 établissements appartenant à la « première vague » du Plan écoles avenir, partenariat public-privé lancé par la Ville de Marseille en 2016 (lire notre dossier). C’est cette forme de financement qui permet une valorisation immobilière du terrain des écoles, à travers la juxtaposition ou l’emboîtement entre les établissements scolaires et des projets immobiliers.
Les parents d’élèves espèrent faire abandonner le projet, notamment avec l’aide du recours des architectes contre le partenariat public-privé.
ça commence! on va voir le scandale de tous les projets immobilierscolaires qui vont commencer à sortir...
marsactu
Marseille championne du doublon métro/tram... Pour un des réseaux les moins extensifs de France...
Marseille 13 km sur 19,2 soit 68% de doulon (stations de tram à - de 500m d'une station de métro).
Lille 5 km sur 17,5 soit 29% de doublon. Lyon 4 km sur 66 soit 6% de doublon. Toulouse 0 km sur sur 17 soit 0% de doublon.
Marseille: grève dans les cantines scolaires, sur fond de "guerre syndicale"
http://www.lepoint.fr/societe/marseille … 964_23.php
Voilà un nouveau scandale de plus pour les inco(m ou n)pétents dirigeant cette mairie.... Cela fait presque un mois que les minots mangent du jambon et du poulet froid!!
Casanova et les autres s'en fichent, pas de problèmes pour leurs électeurs, dans le privé....
Grève d'une heure par jour, et les cantinières qui se prélassent sur la place de Lenche pendant cette heure-là!!
Quel f....ge de gueule!!
« Je suis convaincu que Marseille est la plus belle ville de France. Elle est tellement différente de toutes les autres. » - Arthur Schopenhauer
Marseille: un contre-projet au PPP pour la reconstruction des écoles
http://www.lamarseillaise.fr/marseille/ … s-presente
« Je suis convaincu que Marseille est la plus belle ville de France. Elle est tellement différente de toutes les autres. » - Arthur Schopenhauer
On en a peu parlé sur le forum mais après l’annulation par le tribunal administratif du PPP aberrant pour la rénovation des écoles, l’Etat met en quelque sorte la ville sous tutelle concernant cette problématique. C’est d’autant plus honteux pour Gaudin qu’il ne peut pas se cacher derrière la métropole sur cette mission fondamentale qui reste de la compétence directe des municipalités.
Marseille : l'État va prendre la main sur les écoles municipales
Samedi 16/02/2019 à 09h59
L'Assemblée devait valider la nuit dernière un amendement de la députée LREM Cathy Racon-Bouzon pour mener un audit sur l'état des 444 écoles
L'amendement a dû attendre la toute fin de la nuit, vers cinq heures ce matin, pour être débattu dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Porté par la députée LREM marseillaise Cathy Racon-Bouzon, membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, il avait toutes les chances d'être adopté. D'autant qu'il avait reçu l'aval informel de la majorité et du ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.
(...)
Le principe même de l'égalité des chances à l'école est rompu dès lors qu'on travaille sans chauffage ou qu'on ne sait pas si le plafond va vous tomber sur la tête. Il est indispensable de faire un état des lieux.
En utilisant la loi, l'État prendrait la main sur un dossier qui met en difficulté la Ville de Marseille. La symbolique est d'autant plus forte qu'elle intervient dans la foulée des événements consécutifs au drame de la rue d'Aubagne, où le ministère du Logement s'est, sur certains points, clairement substitué aux collectivités locales. "J'ai demandé que le diagnostic soit rendu au plus tard en septembre de cette année", précise Cathy Racon Bouzon. Concernant les modalités, rien n'est encore précisé.
(...)
A-t-on déjà vu un maire partir avec un bilan si désastreux ?
Gaudin aura été désastreux en tant que maire, mais aussi en tant qu'homme. C'est un personnage ignoble.
Une petite comparaison sur les 25 ans de Gaudin et ceux de Juppé permet d’appuyer là où çà fait mal... Mais les Marseillais sont grandement responsables car ce bilan ne s’est pas construit uniquement sur le dernier mandat. Dès le second les problèmes structurels si souvent dénoncés ici étaient patents.
Qui pense peu se trompe beaucoup
Projet très intéressant d’une école au sein de la Friche de la Belle de Mai dont se fait écho un article du Monde :
A Marseille, la Friche la Belle-de-Mai élabore une école expérimentale
La coopérative culturelle veut ouvrir dans ses murs un groupe scolaire public en septembre 2022, où les rapports entre éducation et pratique artistique seront repensés.
La Friche la Belle-de-Mai, ses expositions d’art contemporain, ses théâtres, ses salles de concerts enfiévrées, ses ateliers d’artistes… et, bientôt, son école primaire publique. Depuis dix-huit mois, le plus vaste centre culturel de France, installé sur 45 500 m2 dans une ancienne manufacture de tabacs du 3e arrondissement de Marseille, porte le projet de créer dans ses murs un groupe scolaire de près de deux cents élèves. Neuf classes de maternelle et de primaire qui doivent ouvrir à la rentrée 2022. « Une école publique, qui répondra aux critères de l’éducation nationale, sera gérée par la ville de Marseille, mais dont on souhaite qu’elle soit un laboratoire pédagogique qui utilise pleinement les spécificités de la Friche », explique Alain Arnaudet, le directeur général de la société coopérative qui gère ce lieu alternatif fondé en 1992.
Dans le 3e arrondissement de Marseille, où 51,3 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté selon l’Insee, le sujet des écoles primaires est préoccupant. Classes saturées, bâtis dégradés, groupes scolaires provisoires à base de préfabriqués… Les associations de parents d’élèves, syndicats d’enseignants et collectifs citoyens accusent régulièrement la municipalité et l’Etat de ne pas assurer une scolarisation décente aux enfants du secteur. Dans ce contexte, l’idée de la Friche a rapidement séduit le rectorat d’Aix-Marseille et les élus municipaux. (...)
Daniel Pennac, « compagnon »du projet (...)
Mercredi 27 février, dans une des salles monumentales de La Belle-de-Mai, l’écrivain Daniel Pennac a ouvert le séminaire qui doit, en cinq journées d’ici à septembre, poser les bases de son projet pédagogique. Anecdotes personnelles à la clé – il a été professeur de littérature pendant vingt-huit ans – le Prix Renaudot 2007 a prôné une « réintroduction de la vie dans la doxa éducative » et, entre autres propositions, « l’installation dans chaque collège d’une troupe de théâtre ». « Je suis un compagnon de ce projet et je serai là quand on aura besoin de moi », a-t-il assuré. (...)
Gilles Rof (Marseille, correspondant)
L’intégralité de l’article disponible pour les abonnés : https://www.lemonde.fr/societe/article/ … _3224.html
Qui pense peu se trompe beaucoup
La Provence:
Marseille : la justice confirme l'annulation du "PPP des écoles" à un milliard d'euros
Ce programme de partenariats public-privés, voté par le conseil municipal en octobre 2017, prévoyait la reconstruction de 28 écoles Geep, de type Pailleron, en structure métallique, ainsi que la construction de six nouveaux établissements.
"Ne juge pas chaque jour à la récolte que tu fais mais aux graines que tu sèmes" R.L. STEVENSON
La majorité municipale a annoncé hier engagé un projet de remise à plat de la carte scolaire, pour favoriser la mixité. Concrètement quels sont les leviers à disposition ? S'il s'agit simplement de faire bouger les périmètres d'une rue ou deux, ça ne va pas changer grand chose, on n'aura jamais un enfant du Roucas dans la même classe qu'un enfant de la Busserine (et niveau temps de parcours, on ne leur souhaite pas, remarque...).
Surtout on aura jamais un enfant du Roucas dans une école publique tant que le service n'y sera pas un peu meilleur...
Je ne parle pas de l'enseignement, plutôt de la cantine et du périscolaire ...
La municipalité Gaudin avait fait le choix de découper ou redécouper certains secteurs pour les réserver majoritairement aux nouveaux programmes, dans un objectif de séduction des nouveaux habitants et par ricochet de coup de pouce aux promoteurs. C'est toujours plus facile de vendre quand on peut vanter la proximité d'une école neuve ou "bien fréquentée"...
L'affaire du nouveau groupe scolaire Ruffi sur Euromed était assez emblématique et l'annonce du PM y fait écho.
Plus généralement, c'est une bonne chose que la sectorisation soit remise à plat car la ville a changé et la municipalité précédente n'a fait que des évolutions au coup par coup, à courte vue, et avec des objectifs précis. Espérons maintenant que le redécoupage se fera selon un ensemble de critères transparents, pertinents et rationnels, sur lesquels seront faits d'éventuels choix qui relèveront eux d'une vision politique.
La carte actuelle présente des découpages avec des effets très marqués dans à peu près tous les arrondissements. On peut aller voir la carte et partager ici nos aberrations préférées : http://secteursscolaires.marseille.fr/e … ementaires ;-)
J'avais entendu parler du Rouet, avec la nouvelle école qui ramassait essentiellement les enfants des beaux programmes de la ZAC, et pas ceux de l'habitat historique moins flambant du quartier, mais j'ignore si ça se vérifie en vrai ou si c'était de la mauvaise langue.
Dans la même veine, mais qui ne dépend pas de la ville pour le coup puisqu'il s'agit de collège, j'avais été frappé de voir la sectorisation entre Puget et Monticelli, notamment le fait que si t'habite tout au sud du Rouet, genre boulevard Latil, tu files quand même à Puget alors que l'autre est bien plus proche. M'enfin après il y a possiblement plein de paramètres que j'ignore - la capacité des équipements déjà, puis à cet âge-là peut-être les options, filières, etc.
reuze a écrit:
La municipalité Gaudin avait fait le choix de découper ou redécouper certains secteurs pour les réserver majoritairement aux nouveaux programmes, dans un objectif de séduction des nouveaux habitants et par ricochet de coup de pouce aux promoteurs. C'est toujours plus facile de vendre quand on peut vanter la proximité d'une école neuve ou "bien fréquentée"...
Est-ce blâmable ? Les quartiers neufs du 2ème, c'est tout beau, on va s'y installer, la mixité sociale c'est la rencontre de l'autre... jusqu'à ce que le gamin soit en âge d'aller à l'école, et là, si le discours d'ouverture reste le même, on se débrouille quand même à essayer de voir l'endroit où son gamin sera le mieux... et si ce n'est pas dans le public, alors ce sera dans le privé*...
Je sais, on me connait, je ne suis pas ouvert sur ces sujets et je suis catégorisé "camp-du-mal"... pourtant, c'est une réalité, et les discours changent avec l'arrivée des enfants.... et quand c'est pas le discours qui change, c'est le lieu de résidence (quartier ou ville)... les raisons sont toujours "bonnes" et n'ont jamais aucun rapport... n'empêche, moi, je constate...
*l'enseignement n'y est pas meilleur (et pour certaines écoles, même clairement moins bon), mais l'ambiance y est plus sereine.
Fracasse a écrit:
La majorité municipale a annoncé hier engagé un projet de remise à plat de la carte scolaire, pour favoriser la mixité. Concrètement quels sont les leviers à disposition ? S'il s'agit simplement de faire bouger les périmètres d'une rue ou deux, ça ne va pas changer grand chose, on n'aura jamais un enfant du Roucas dans la même classe qu'un enfant de la Busserine (et niveau temps de parcours, on ne leur souhaite pas, remarque...).
ça n'est peut-être pas vrai dans le 7ème, mais quand les quartiers plus "mixtes" socialement (1-4-5-6) le profil socio-culturel varie énormément d'un établissement à l'autre, même sur une distance de quelques centaines de mètres.
Perso j'ai toujours pensé que la carte scolaire fixe est une mauvaise idée, parce que facilement contournable. Les "riches" auront toujours la possibilité d'avoir une adresse dans le périmètre de l'établissement souhaité.
Une solution simple dans les zones denses, qui marcherait très bien dans le centre-ville de Marseille où la mixité sociale est grande, serait simplement de tirer au sort l'affectation des enfants (seulement la première année bien sûr, 1ère section, CP, 6ème, 2nde, ensuite l'élève resterait dans le même établissement). Ainsi le profil socio-culturel dans les écoles serait parfaitement identique à celui des quartiers proches (ce qui n'est pas du tout le cas actuellement).
Mais ça ne fonctionnerait pas dans les zones de "ghetto" immenses (que ce soit des ghettos de riches ou de pauvres, d'ailleurs), sauf à accepter que les élèves aient des distances énormes à parcourir.
Marseille change... ou pas.
C'est vrai que la scolarité c'est vraiment l'exemple-type du domaine où les convictions qui se heurtent à la réalité personnelle. Y a ces deux articles de Libération qui ressortent chaque année en septembre, qui sont des pépites du genre :
Les parents déchirés par l’école
A mes amis qui trichent avec la carte scolaire
Et cette vidéo devenue à l'époque un petit meme sur internet, je ne retrouve plus le reportage original : Pourtant je suis de gauche !
J'ai dans mon cercle social plusieurs mamans militantes actives du Printemps Marseillais, la rentrée au collège en septembre dernier ou septembre prochain tourne au vrai casse-tête, entre les nobles idéaux toujours défendus dans la rue ou l'isoloir, et le petit gâté de 10-11 ans que l'on imagine difficilement dans certains établissements du 1er arrondissement.
Franchement c'est un vrai sujet, sur lequel je suis particulièrement sceptique, j'ai tendance à penser qu'au plus tu forces la mixité, au plus tu encourages la fuite - vers le privé, ou carrément vers d'autres zones géographiques.
Fracasse a écrit:
C'est vrai que la scolarité c'est vraiment l'exemple-type du domaine où les convictions qui se heurtent à la réalité personnelle. Y a ces deux articles de Libération qui ressortent chaque année en septembre, qui sont des pépites du genre :
Les parents déchirés par l’école
A mes amis qui trichent avec la carte scolaire
Et cette vidéo devenue à l'époque un petit meme sur internet, je ne retrouve plus le reportage original : Pourtant je suis de gauche !
J'ai dans mon cercle social plusieurs mamans militantes actives du Printemps Marseillais, la rentrée au collège en septembre dernier ou septembre prochain tourne au vrai casse-tête, entre les nobles idéaux toujours défendus dans la rue ou l'isoloir, et le petit gâté de 10-11 ans que l'on imagine difficilement dans certains établissements du 1er arrondissement.
Franchement c'est un vrai sujet, sur lequel je suis particulièrement sceptique, j'ai tendance à penser qu'au plus tu forces la mixité, au plus tu encourages la fuite - vers le privé, ou carrément vers d'autres zones géographiques.
Comme beaucoup j'ai fait partie de ces parents "déchirés". Au final mes deux enfants font toute leur scolarité en établissement public classé REP, et ça se passe très bien. Il y a énormément de fantasmes sur cette question.
J'ai aussi parmi mes amis un couple, dont la femme d'origine étrangère est peu au fait des polémiques public/privé en France, et par contre le mari est très marseillais conservateur, pro privé quoi qu'il en coûte. Le résultat c'est que leurs enfants en école privée étaient complètement laissés à eux-mêmes (ils devaient faire une bonne partie de leur apprentissage dans des livres à la maison), l'aînée avait ses résultats en chute libre. Pour le passage au collège gros clash, mais les enfants sont passés au collège REP du coin, et le mari a dû se rendre à l'évidence, maintenant ça se passe très bien.
En revanche il est clair que dans le centre-ville, la population dans les établissements scolaires publics n'est pas représentative de la population du quartier autour. C'est déjà visible en primaire, c'est carrément flagrant au colllège. C'est clairement lié au fait qu'à partir d'un certain niveau socio-professionnel, un très grand nombre va dans le privé. Qui, paradoxalement, se retrouve avec des classes surchargées (en REP, en principe, il y a une limite, même si elle n'est pas toujours respectée)... C'est la raison pour laquelle je dis qu'une simple affectation aléatoire permettrait au moins d'établir l'équilibre entre les habitants et les élèves (même si ça ne servirait pas à grand-chose dans le 3ème ou les quartiers nord).
NB: les grèves à répétition c'est uniquement en primaire/maternelle, ça n'est donc pas une "justification" du privé au collège et lycée.
Marseille change... ou pas.
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