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Nom | Fonction(s) | Hauteur | Niveaux | Année |
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Logements, Commerces et activités | 49.35 m | R+15 | 2022 |
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Éducation | 19.60 m | R+3 | 2021 |
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Hôtel | 33.00 m | R+10 | 2013 |
Je pense que la différence de fond entre les stratégies que nous préconisons vient de la différence de vocation commerciale que l'on donne aux périphéries de l'hypercentre. C'est vrai que si l'on souhaite seulement un développement du commerce de proximité, une commercialisation progressive des bas d'immeubles peut (avec un peu de chance) s'avérer suffisante. Je pense seulement que ce n'était pas le souhait de la mairie qui voulait constituer de vrais centres susceptibles d'attirer au-delà de ces quartiers. Dans ce cas, le fait de construire des centres commerciaux est à mon avis incontournable car ils permettent seuls d'atteindre une masse critique et une dynamique dans l'implantation des commerces. Après, on peut avoir des opinions différentes sur la topographie commerçante que l'on souhaite. Veut-on concentrer la plupart des commerces dans le centre historique et réserver aux périphéries les seuls commerces de proximité ou bien souhaite-t-on plutôt constituer un chapelet, un réseau de différents centres qui possèdent chacun de vraies caractéristiques de centralité (choix et nombre d'enseignes principalement) ?
A mon avis, la différence de réponse à cette question détermine largement la pertinence des stratégies employées. Pour ma part, je pense que l'implantation de deux centres commerciaux (Capelette et Terrasses) dans de nouveaux quartiers en forte croissance démographique avait du sens et c'est d'ailleurs tout-à-fait équivalent à ce qu'a réalisé une ville comme Lyon avec Part-Dieu et Confluence par exemple. Je pense également que si ces choix ont été faits, c'est aussi parce que les moyens ont manqué pour rénover complètement et rapidement l'hypercentre ce qui rendait plus difficile la réalisation de la première stratégie. Maintenant, si, à l'horizon de cinq ou six ans, on dispose de deux centres commerciaux périphériques porteurs d'une image moderne (c'était aussi l'intérêt de la capelette qui permettait de valoriser l'entrée Est de la Ville à partir de l'autoroute) et d'un centre ancien rénové et étendu, je crois que le projet de la ville d'établir un rayonnement régional sera réalisé.
Ps : je ne trouve pas personnellement que Dunkerque soit d'une tristesse absolue et j'apprécie pour ma part une certaine froideur dans les quartiers d'affaires tout comme l'atmosphère industrielle d'un port peut avoir de l'attrait. Cela contribue à donner des atmosphères différentes à une ville et à l'enrichir. Avons-nous intérêt à avoir des atmosphères "villageoises" dans tous les quartiers ?
The trouble with the world is that the stupid are cocksure and the intelligent are full of doubt.
Bertrand Russell
Avec ce débat passionnant, la location de 3500m² du bâtiment "l'angle" serait presque passée inaperçue. Il s'agit d'une bonne nouvelle.
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urbanoids a écrit:
Je pense que la différence de fond entre les stratégies que nous préconisons vient de la différence de vocation commerciale que l'on donne aux périphéries de l'hypercentre. C'est vrai que si l'on souhaite seulement un développement du commerce de proximité, une commercialisation progressive des bas d'immeubles peut (avec un peu de chance) s'avérer suffisante. Je pense seulement que ce n'était pas le souhait de la mairie qui voulait constituer de vrais centres susceptibles d'attirer au-delà de ces quartiers. Dans ce cas, le fait de construire des centres commerciaux est à mon avis incontournable car ils permettent seuls d'atteindre une masse critique et une dynamique dans l'implantation des commerces. Après, on peut avoir des opinions différentes sur la topographie commerçante que l'on souhaite. Veut-on concentrer la plupart des commerces dans le centre historique et réserver aux périphéries les seuls commerces de proximité ou bien souhaite-t-on plutôt constituer un chapelet, un réseau de différents centres qui possèdent chacun de vraies caractéristiques de centralité (choix et nombre d'enseignes principalement) ?
Assez d'accord avec ton analyse dans l'absolu. Mais on parle de quartiers centraux et d'un contexte marseillais très spécifique. Le commerce de proximité participe grandement à l'attrait d'un centre ville qui en conséquence, rayonne sur sa métropole. Ce n'est pas le cas à Marseille, précisément parce que trop peu d'efforts ont été entrepris pour maintenir une offre importante et qualitative. Defferre pensait qu'il suffisait d'implanter un grand centre commercial pour compenser. Vigouroux avait la même idée en rêvant d'un pendant sud érigé à la place de la gare du Prado. Gaudin, après avoir été hostile à ces complexes, a finalement repris le flambeau. Soit...
A mon avis, la différence de réponse à cette question détermine largement la pertinence des stratégies employées. Pour ma part, je pense que l'implantation de deux centres commerciaux (Capelette et Terrasses) dans de nouveaux quartiers en forte croissance démographique avait du sens et c'est d'ailleurs tout-à-fait équivalent à ce qu'a réalisé une ville comme Lyon avec Part-Dieu et Confluence par exemple. Je pense également que si ces choix ont été faits, c'est aussi parce que les moyens ont manqué pour rénover complètement et rapidement l'hypercentre ce qui rendait plus difficile la réalisation de la première stratégie. Maintenant, si, à l'horizon de cinq ou six ans, on dispose de deux centres commerciaux périphériques porteurs d'une image moderne (c'était aussi l'intérêt de la capelette qui permettait de valoriser l'entrée Est de la Ville à partir de l'autoroute) et d'un centre ancien rénové et étendu, je crois que le projet de la ville d'établir un rayonnement régional sera réalisé.
Comme je l'évoquais plus haut, le contexte marseillais est différent de celui de Lyon. Son centre souffrait moins que celui de la cité phocéenne déjà sur le déclin dans les années 1960 et confirmé les décennies suivantes faute de politiques véritablement globales et prioritaires de redynamisation.
En 2015 les quartiers centraux marseillais compteront ainsi 4 centres commerciaux (Centre Bourse, Terrasses, Prado, Capelette) et l'on parle d'un important pôle commercial (Voûtes/J4) avec probablement un projet de ce type sur Euromed II pour le début de la prochaine décennie. La concurrence sera intense pour le petit commerce déjà à la peine et peu soutenu. Artemis parlait à juste titre d'un modèle à l'américaine.
Ps : je ne trouve pas personnellement que Dunkerque soit d'une tristesse absolue et j'apprécie pour ma part une certaine froideur dans les quartiers d'affaires tout comme l'atmosphère industrielle d'un port peut avoir de l'attrait. Cela contribue à donner des atmosphères différentes à une ville et à l'enrichir. Avons-nous intérêt à avoir des atmosphères "villageoises" dans tous les quartiers ?
Là je ne te suis pas du tout.
Il ne s'agit pas d'un classique quartier d'affaire. Le CBD est couplé à une zone résidentielle dense; d'une part avec la zone historique de la Joliette autrefois très commerçante, d'autre part avec les îlots d'habitation récemment construits entre le port et la Villette en attendant le parc habité d'Arenc (dont les projets de parcs sont en train de disparaître sous la pression des promoteurs...)
Pourquoi cette mixité ? Parce que la municipalité souhaite créer (à raison) un grand centre ville s'étendant d'Euromed II à la Capelette, adapté à la dimension d'une métropole européenne d'importance. Sauf qu'elle ne s'y prend pas au mieux en terme d'aménagement. En l'occurrence le manque d'animation et de convivialité (donc d'attractivité) de l'hypercentre est reproduit dans ces nouveaux quartiers centraux.
Et justement, Marseille ne manque pas de secteurs chaotiques livrés à la bagnole, sans espaces verts, de places et d'artères "froides" sans ambiance jusqu'à la Canebière en soirée. Alors j'ai du mal à trouver de l'originalité au bd de Dunkerque et à ses placettes sans âme. Et ce, même du point de vue architecturale.
Autre exemple, la rue des Docks devait être aménagée en mail piétonnier. Tu comptes beaucoup de zones piétonnes à Marsellle ? En définitive elle a été transformée en route d'accès aux divers parkings souterrains. L'espace public dédié à la voiture ne fait pas défaut à la ville en revanche... On parlerait d'un parvis (sans voitures...) sur le modèle de la Défense, j'aurais volontiers parlé d'un lieu inédit digne d'intérêt tant la ville manque de grands espaces offerts aux piétons.
Si l'objecitf est de faire en sorte de retenir les gens pour qu'ils consomment sur Marseille (banlieusards venant bosser sur Euromed, nouveaux habitants des quartiers centraux, touristes), il vaut mieux leur proposer autre chose que des rues désertes et des centres commerciaux qu'on retrouve partout en périphérie.
eleven a écrit:
Avec ce débat passionnant, la location de 3500m² du bâtiment "l'angle" serait presque passée inaperçue. Il s'agit d'une bonne nouvelle.
1/3 est loué à Capgemini (siège régional).
Soit précis mon cher Artemis, c'est 1/5ème du bâtiment qui fait en tout 5.500 m².
2.540 m² également pour la délégation régionale de GENERALI qui déménage de Bonneveine.
D'ailleurs, 1.100 m² pour le siège régional de CAP GEMINI, c'est pas beaucoup, non ?
Marseille 2012 ... 2013 ... et 2016.
Je suis passé voir le projet neomed city cet après-midi et j'ai pu glaner quelques informations. Un des bâtiments que l'on voit sur les rendus communiqués par archival est en fait une école d'infirmières qui fera face à l'hôpital Ambroise Paré. Ce dernier sera d'ailleurs très présent sur le projet puisqu'il y aura une crèche ainsi que de nombreux cabinets médicaux dans les premiers étages des bâtiments. Sinon la maquette de l'ensemble ne m'a pas paru catastrophique et ils espèrent manifestement du monde puisqu'il y avait une armée de commerciaux qui attendait le chaland. Ils ont failli me vendre la tour mais j'ai pu partir à temps.
The trouble with the world is that the stupid are cocksure and the intelligent are full of doubt.
Bertrand Russell
En fait ce sera un amphi de 150 ou 300 places (je ne sais plus) qui appartiendra à l'école d'infirmières de la fondation Ambroise Paré, il y avait le détail du projet dans la Lettre Sud Infos cette semaine.
L'Angle a trouvé ses deux premiers locataires (vide depuis sa livraison en 2009 !?!) Générali va s'y installer sur 2500 m² et Cap Gémini y transfère sons siège régional depuis les quartiers sud sur 1100 m².
Bakou a écrit:
L'Angle a trouvé ses deux premiers locataires (vide depuis sa livraison en 2009 !?!) Générali va s'y installer sur 2500 m² et Cap Gémini y transfère sons siège régional depuis les quartiers sud sur 1100 m².
Hum ... Post n° 255 du 11/02
Marseille 2012 ... 2013 ... et 2016.
Le programme sur le Bd de Paris avance bien. Désolé pour la qualité des photos par contre !
L'état doit au plus vite financer un plan monumental pour les transports en commun à Marseille et sa métropole. 5 milliards minimum.
Tu pourrais t'excuser aussi pour la qualité de l'architecture
osin13 a écrit:
Tu pourrais t'excuser aussi pour la qualité de l'architecture
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Je n'aurai jamais pondu une telle merde ...
L'état doit au plus vite financer un plan monumental pour les transports en commun à Marseille et sa métropole. 5 milliards minimum.
Et c'est censé représenter quoi ce merdier? ^^
Masallia a écrit:
Et c'est censé représenter quoi ce merdier? ^^
C'est un programme immobilier en construction sur le bd de Paris, vu de la rue Lanthier. Ils ont détruit plusieurs ilôts d'immeubles du XIXe qui n'étaient pas du tout insalubres afin d'ériger leur horreur ...
L'état doit au plus vite financer un plan monumental pour les transports en commun à Marseille et sa métropole. 5 milliards minimum.
"Une telle merde...", "ce merdier...", "leur horreur...", c'est un peu triste de vous lire et de vous sentir (trop souvent) si négatif, ces fameux bâtiments du XIXe étaient d'une architecture très banal pour ne pas dire triste, par ailleurs à l'intérieur les logements et les parties communes étaient en très mauvais état, ils sont finalement remplacer par des bâtiments NEUFS bien plus fonctionnels et esthétiques selon moi, il s'agit par ailleurs de logements sociaux ce qui est une bonne chose ; il était donc peut-être difficile pour l'opérateur d'obtenir une architecture de grande qualité.
eleven a écrit:
il était donc peut-être difficile pour l'opérateur d'obtenir une architecture de grande qualité.
C'est bien naïf de croire cela ... Il s'agit d'une pure question d'argent. Ca n'interesse pas le promoteur de fare une programme de qualité. Ce qu'il souhaite, c'est que son bâtiment soit rentable, et rien d'autre. Je ne mets pas la faute sur l'architecte bien sur, qui doit composer avec le budget et le cahier des charges qu'on luit fourni. Je pense que le Bd de Paris pouvait mériter mieux qu'un immeuble aussi banal, avec une façade plate flanquée de fenêtres blafardes et les deux trois derniers étages en retraits, coiffés d'auvents en béton de mauvais goût ... Moi je ne suis pas du contre le moderne, le contemporain au contraire, ce que je combats c'est les programmes immobilier "architecturalement bas-de-gamme" comme il en poussent un peu partout dans la ville. Si à la place de l'ilôt ancien sur le bd de Paris, l'on avait bâti un immeuble aussi soigné que l'Alcazar ou les archives départementales, j'aurai applaudit des deux mains ...
L'état doit au plus vite financer un plan monumental pour les transports en commun à Marseille et sa métropole. 5 milliards minimum.
revolution.joy a écrit:
eleven a écrit:
il était donc peut-être difficile pour l'opérateur d'obtenir une architecture de grande qualité.
C'est bien naïf de croire cela ... Il s'agit d'une pure question d'argent. Ca n'interesse pas le promoteur de fare une programme de qualité. Ce qu'il souhaite, c'est que son bâtiment soit rentable, et rien d'autre. Je ne mets pas la faute sur l'architecte bien sur, qui doit composer avec le budget et le cahier des charges qu'on luit fourni. Je pense que le Bd de Paris pouvait mériter mieux qu'un immeuble aussi banal, avec une façade plate flanquée de fenêtres blafardes et les deux trois derniers étages en retraits, coiffés d'auvents en béton de mauvais goût ... Moi je ne suis pas du contre le moderne, le contemporain au contraire, ce que je combats c'est les programmes immobilier "architecturalement bas-de-gamme" comme il en poussent un peu partout dans la ville. Si à la place de l'ilôt ancien sur le bd de Paris, l'on avait bâti un immeuble aussi soigné que l'Alcazar ou les archives départementales, j'aurai applaudit des deux mains ...
Ou dans le style du Murano, boulevard Schumann.
revolution.joy a écrit:
eleven a écrit:
il était donc peut-être difficile pour l'opérateur d'obtenir une architecture de grande qualité.
C'est bien naïf de croire cela ... Il s'agit d'une pure question d'argent. Ca n'interesse pas le promoteur de fare une programme de qualité. Ce qu'il souhaite, c'est que son bâtiment soit rentable, et rien d'autre. Je ne mets pas la faute sur l'architecte bien sur, qui doit composer avec le budget et le cahier des charges qu'on luit fourni. Je pense que le Bd de Paris pouvait mériter mieux qu'un immeuble aussi banal, avec une façade plate flanquée de fenêtres blafardes et les deux trois derniers étages en retraits, coiffés d'auvents en béton de mauvais goût ... Moi je ne suis pas du contre le moderne, le contemporain au contraire, ce que je combats c'est les programmes immobilier "architecturalement bas-de-gamme" comme il en poussent un peu partout dans la ville. Si à la place de l'ilôt ancien sur le bd de Paris, l'on avait bâti un immeuble aussi soigné que l'Alcazar ou les archives départementales, j'aurai applaudit des deux mains ...
Ton jugement comme le mien est tout à fait subjectif, heureusement que nous n'apprécions pas tous l'architecture de la même manière.
Pour revenir au sujet je trouve l'architecture du programme contemporain et sans plus mais de là à dire que c'est "une merde" ou "une horreur" c'est excessif. J'ai seulement souhaité nuancer vos propos.
Tu as tout à fait raison de préciser qu'il s'agit d'une pure question d'argent, c'est ce que j'ai essayé de sous entendre lorsque je parlais de logements sociaux mais pas assez subtilement vraisemblablement.
eleven a écrit:
Tu as tout à fait raison de préciser qu'il s'agit d'une pure question d'argent, c'est ce que j'ai essayé de sous entendre lorsque je parlais de logements sociaux mais pas assez subtilement vraisemblablement.
Ou alors bien trop subtilement. Ceci dit, même à la relecture et avec ton éclaircissement en tête, je comprends que tu te félicites que ce soient des logements sociaux point barre.
Si on ne peut pas faire de logements sociaux avec un minimum de qualité en centre ville alors qu'on les fasse ailleurs. C'est ceux qui délivrent les PC qui sont fautifs dans cette histoire pas l'architecte.
ok! je vous laisse déblatérer tranquillement sur ce programme.
Osin, ce n'est pas non plus une solution. Ce type de raisonnement a favorisé la création de ghettos en banlieue. Et dans le contexte marseillais au territoire étendu privé d'un réseau de TC performant, les grands axes de la métropole se retrouveraient d'autant plus saturés.
Je préfère encore la mixité à la qualité architecturale d'un centre ville. Evidemment mieux vaut les deux mais je ne pense pas que la municipalité fasse suffisamment d'efforts pour en arriver à ce résultat.
Même les programmes de standing ne sont pas très enthousiasmants dans le quartier à l'image des premiers rendus du projet voisin Neomed City dont la tourette ressemble à celles HLM du secteur...
Je noterais donc deux intérêts. D'abord maintenir la population historique du quartier sur place et offrir aux Marseillais peu aisés des logements en centre ville. Ensuite, densifier cette zone parfaitement desservie en TCSP et pourvue en services bien qu'on puisse regretter la disparition d'anciens immeubles dont l'intérêt architectural était évident par rapport cette muraille de béton.
Je ne dis pas qu'il ne faut plus construire de logements sociaux en ville mais qu'un minimum architectural dois être requis. Je ne demande pas l'impossible, juste quelque chose de potable.
Les HLM de la Sogima sur le bd de Dunkerque par exemple ; ils ne sont pas exceptionnels mais ça reste potabe.
Bien sûr mais lorsque tu disais qu'il valait mieux réaliser les logements sociaux hors du centre s'il n'était pas possible de proposer une architecture de qualité pour ces programmes, j'estimais que tu en oubliais certaines considérations plus fondamentales (problème de ghetthoïsation des quartiers périphériques, de mobilité pour des populations en quête d'emplois, de congestion des grands axes, de pollution, d'étalement urbain... sujets autrement plus sensibles que celui de l'esthétique du centre ville).
Mais puisque tu ne reviens pas là-dessus, je suis d'accord avec toi sur la possibilité de pouvoir mieux faire sur le plan architectural malgré les contraintes économiques liées aux logements sociaux. Le manque de volontarisme politique concerne aussi les programmes classiques et de standing, même au sein de Zacs censées être pilotées de près par les pouvoirs publics. Mais à Marseille on va même jusqu'à lancer certaines Zacs sans penser aux TC, aux équipements publics, aux commerces de proximité. Alors demander un effort sur l'architecture...
Pour ne pas toujours verser dans le négatif, on peut quand même louer (sans jeu de mot) la politique de la municipalité qui a continué à inciter la construction de logements sociaux à un rythme soutenu malgré la période de croissance économique de la décennie précédente, alors qu'elle aurait légalement pu lever le pied (Marseille disposant d'un parc très supérieur aux 20% dictés par la loi SRU). Idem pour sa mesure du chèque premier logement qui permet à la petite classe moyenne de devenir propriétaire, se constituant ainsi un patrimoine et libérant par la même occasion des logements sociaux.
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