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On approche doucement de l'inauguration de l'hôtel Amédée Armand.
https://mesinfos.fr/amp/bientot-un-cinq … 79448.html
On rêverait de voir des réhab' similaires, même privées et pas forcément toutes accessibles, de tout l'immense patrimoine historique datant des belles (et riches) heures de la ville. Savoir toutes ces richesses architecturales qui restent en silence voire disparaissent au fil des années dans la plupart des quartiers de l'hypercentre, c'est un sacré crève-cœur.
Evidemment, on se doute toutefois que le modèle éco qui permet ici cette réhabilitation ne pourrait se dupliquer à l'infini, on image mal des dizaines d'hôtels cinq étoiles coexister entre la Porte d'Aix, le Vieux-Port, Longchamp et Castellane.
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Un article édifiant sur une Étrange réunion privée entre propriétaires Airbnb à l'Artplexe...
https://mars-infos.org/etrange-reunion- … tAMgA9GJ4w
(...)La réunion a été organisée par Yannick Nobile (architecte), je l’ai appris une fois au 3ème. Après de petites recherches, il s’agit en fait du Lobbyiste Airbnb à Marseille, lui-même propriétaire d’appartements en Airbnb. (...)
Intéressant l'infiltration dans la "réunion AirBnB" aucun contrôle des personnes invitées à cette réunion dans un lieu privé, pour éviter les taupes ?
Le problème des boites à clefs sur l'espace public a sa solution, mais c'est plus cher.
On peut être certain que d'ici l'été 2024 et les JO, il ne se passera rien, on verra en 2025, à un an des municipales le sujet peut devenir plus polémique !
Bon l'article est un peu à charge (c'est le jeu) et verse dans le pathos notamment avec les migrants sous des tentes, qui seraient sûrement aussi sous des tentes même dans un Marseille sans AirBnb, mais c'est intéressant et forcément un peu dérangeant, non pas par jalousie comme dit dans l'article, mais par connaissance des effets de la surproportion de logements court durée dans une ville quelle qu'elle soit - ce serait la même s'il n'y avait que des hôtels dans un centre-ville en fait.
Après en cherchant la personne visée par l'article, qui est donc Porte-parole du club d'hôtes Airbnb de Marseille, architecte-urbaniste et gérant d'un studio d'architecture, on trouve un article du printemps 2023 le décrivant comme "jeune propriétaire d'un logement en location sur Airbnb [...] louant son propre appartement à des touristes, une trentaine de jours par an, un complément de revenu indispensable pour boucler ses fins de mois."
Ca prête à rire le contraste entre les deux articles.
Du reste pour une fois c'est un sujet complexe qui dépasse clairement les frontières marseillaises, françaises voire européennes, toutes les villes attractives (même pour un week-end seulement) de la planète sont touchées. Et il est difficile lors des débats de ne pas tomber dans la caricature, soit du multi-propriétaire milliardaire responsable de toute la crise immobilière de la ville, soit à l'inverse du tourisme de masse qui à lui seul sauve la ville de la misère.
Personnellement et depuis bien avant l'arrivée d'AirBnb, étant originaire d'une zone ultra-tendue avec plus de la moitié des logements en résidences secondaires trustés par tous les boomers du continent, et où un travailleur local ne peut même s'offrir un T2, j'ai toujours été branché par la limitation via le nombre de biens en propriété et leur emplacement autorisé (pour favoriser l'autochtone), mais c'est d'une part parfaitement irréalisable sur le plan juridique, d'autre part porteur de nombreuses autres externalités négatives j'imagine.
Le "jeune propriétaire qui loue son propre appartement à des touristes une trentaine de jours par an" ne trompe plus personne...
Mais il faudrait clairement distinguer les quelques particuliers qui louent une résidence principale ou secondaire quelques jours ou dizaine de jours par an et les investisseurs multipropriétaires qui en font une activité à l'année clairement commerciale, en faisant appel à des services de conciergerie, même si ils ont d'autres sources de revenus et sont également salariés ou indépendants, en sortant du maquis juridique et fiscal.
Ces investisseurs savent tirer parti des lacunes et des zones grises, et savent que la ville de Marseille n'a pas (et ne se donne pas) les moyens d'effectuer des contrôles pointilleux.
La solution est (aussi) nationale, pour mettre en place une fiscalité adaptée dans les zones tendues, très fortement incitative à la location à l'année...
Je n'ai rien contre les réglementations contraignantes mais par définition c'est voué a être contourné, surtout dans un environnement comme le notre où globalement la police est absente et la justice clémente.
La vrai réponse à la location airbnb ne serait-elle pas une offre hôtelière satisfaisante (quitte à ce que ce soit par des résidences de type appart-hotel) ? Ca me fait penser au débat VTC/Taxi.
Depuis le début les hôteliers crient à la concurrence déloyale face aux plateformes de location touristique de courte durée, mais on constate au bout de quelques années que ce n'est pas vraiment le même public...
jesuralem a écrit:
La vrai réponse à la location airbnb ne serait-elle pas une offre hôtelière satisfaisante (quitte à ce que ce soit par des résidences de type appart-hotel) ? Ca me fait penser au débat VTC/Taxi.
Absolument, mais cette offre hôtelière supplémentaire accaparerait du foncier de la même manière que les Airbnb, au détriment du logement des locaux, donc faut-il interdire le tourisme ?
Je ne peux que plussoyer Galinat.
Pour avoir été un très grand voyageur, j'ai appris à haïr les hôtels, même haut de gamme. Les résidences hôtelières ne sont guère que des hôtels un peu différents.
À ses débuts AirBnB a été pour moi une énorme bouffée d'air frais. Sauf pays très particuliers (notamment pour des questions de sécurité mais pas que..) j'ai depuis ce moment là très nettement privilégié les locations courtes durées. Et je constate désormais, que sauf pays un peu ... hum ... particuliers ... les vrais AirBnB n'existent plus trop.
Si on s'en tient au concept de base, à savoir résidence principale louée (et pourquoi pas sous-louée d'ailleurs) sur une période de vacance de celle-ci ne pouvant excéder une durée légalement très limitée dans l'année, l'impact sur l'accès au logement est clairement limité. Le problème c'est que ce concept est devenu l'exception plus que la règle. Pour avoir été un marseillais vivant hors Europe pendant quelque temps, j'ai pu le constater chez nous depuis quelque années (à la louche c'est maxi 20% des AirBnB qui sont réellement des résidences au moins semi-principales ici). Et une fois qu'on est dans un jeu où les locations sont en réalité dédiées à la courte durée, il y a une vraie tension sur le marché local.
Pour le coup je pense qu'effectivement les offres ne sont pas interchangeables. Qu'on ne va pas supprimer le "tourisme", ou le voyage d'affaires / pour raisons familiales (et même pour affaires je préfère un AirBnB si j'ai au moins 3 nuits sur place). Mais que réguler intelligemment le marché est une nécessité.
AirBnB a surtout pris des clients à l'hôtellerie traditionnelle milieu de gamme en centre-ville, tarif moyen d'une nuitée en 3* de grande chaîne entre 80 et 120 € sur Marseille, à ce prix là on peut avoir qqch de très sympa en AirBnB.
Perso hors déplacements professionnels je n'ai plus mis les pieds dans un hôtel depuis plus de 15 ans.
En France effectivement les "vrais AirBnB" du moins dans les grandes villes, c'est de plus en plus rare.
Maintenant on est bien loin du concept originel et la plateforme sert d'apporteur de clients à des investisseurs multipropriétaires qui en ont fait un business très rentable (bien plus qu'une location vide classique) en sous traitant la gestion courante (ménage, accueil, petites réparations) à des conciergeries spécialisées...
En pratique la règle des 120 jours n'est pas contrôlée, et on a vu que faute d'organisation au niveau national, la distribution des numéros d'enregistrement est assez bordélique dans de nombreuses villes.
C'est bien pour ça que je dis que les hôteliers pourraient sans problème reprendre la main.
Entre un Airbnb dédié à la location de courte de durée et un appart'hotel il n'y a plus vraiment de différence. Et l'appart hôtel mutualisera bien plus facilement les coûts de conciergerie avec les appartements au même endroit qu'un concierge Airbnb qui doit passer son temps dans sa bagnole.
En terme de service pour le client c'est aussi bien mieux, tu as un accueil avec des horaires plus large et parfois la possibilité de te restaurer sur place.
Surtout une fois qu'on rajoute les frais de plateforme et les frais de ménage, Airbnb est bien souvent plus cher que ce type de résidence. Personnellement je finis de plus en plus souvent en appart hôtel et de moins en moins souvent en Airbnb.
En pratique la règle des 120 jours n'est pas contrôlée
Comment est-ce possible alors que l'immense majorité des réservations (régulières évidemment) passent par la même plateforme, qui se montre assez coopérative en générale (taxe de séjour par exemple), et donc que ce critère des 120 nuitées pourrait se vérifier en un clic ?
Fracasse a écrit:
Comment est-ce possible alors que l'immense majorité des réservations (régulières évidemment) passent par la même plateforme, qui se montre assez coopérative en générale (taxe de séjour par exemple), et donc que ce critère des 120 nuitées pourrait se vérifier en un clic ?
Parce que AirBnB a son compteur, mais qu'un même logement (donc un même numéro d'enregistrement) peut être proposé à la location sur plusieurs plateformes, et qu'il n'y a pas de centralisation.
Les plateformes communiquent aux communes des listes sur leur demande comportant le numéro d'enregistrement, le nombre de nuitées (avec ou sans les dates précises, je ne sais pas) et l'adresse du logement...
Ce sont les communes, qui en recueillant les infos auprès des opérateurs doivent faire les contrôles.
Et puis il y a l'astuce bien connue de déclarer louer une chambre privée dans sa résidence principale.
Et aussi certains loueurs, qui après un premier ou un second séjour avec une évaluation positive, vous demandent verbalement si vous êtes satisfaits, et qui ajoutent avec le sourire que si vous souhaitez revenir, "on peut s'arranger" mais bien entendu pas de facture et paiement en cash !
jesuralem a écrit:
C'est bien pour ça que je dis que les hôteliers pourraient sans problème reprendre la main.
Ça règlerait peut-être le problème de la concurrence déloyale entre les hôteliers et les investisseurs Airbnb (qui font la même chose, avec une règlementation différente), mais pas celui des logements transformés en meublés de tourisme.
Marseille change... ou pas.
Moi non plus
Eklo choisit Euroméditerranée pour ouvrir un hôtel écologique à Marseille
(...)
Cet établissement, développé en R+4, adoptera la forme d’un bâtiment en U et proposera 97 chambres autour d’un concept novateur. « Il y aura 80 % de chambres standards et 20 % de chambres familiales et de chambres en dortoirs », précise Emmanuel Petit, qui évoque un investissement d’environ 9 M€ et une ouverture courant 2026.
(...)
https://mesinfos.fr/13000-marseille/ekl … 89966.html
Vous avez l adresse?
Ils ont l'air de dire que c'est à la Tulipe donc autour du Boulevard Romieu et rue de Simiane.
https://mesinfos.fr/13000-marseille/ekl … 89966.html
Malheureusement à la lecture de l'article on ne comprend pas bien en quoi l'hôtel est particulièrement écologique.Le titre de l'article n'est peut-être pas le mieux choisi.
Finalement accord entre la ville et le promoteur pour Valmer, les travaux vont reprendre pour l’hôtel de luxe.
Le parc de la villa Valmer, remarquable propriété du 19e siècle avec vue sur mer à Marseille, restera accessible au public, a indiqué lundi la mairie après un accord avec le promoteur qui construira sur le site un hôtel de luxe.
"Aujourd'hui face aux risques d'une procédure judiciaire qui pouvait s'éterniser jusqu'à 2030 ou plus, on a décidé d'être constructifs", a déclaré Éric Méry, délégué municipal à l'urbanisme en évoquant l'accord avec la société SAS Valmer.
…
https://www.bfmtv.com/amp/marseille/mar … 70774.html
Que dire....
Moi j’ai bien envie de dire « Je vous l’avais bien dit » mais bon
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