Barcelone (Espagne) - Vieille ville

La Rambla de Barcelone





Las Ramblas est le nom donné à la longue avenue qui relie la Plaça de Catalunya au monument de Christophe Colomb, sur le port.

Cette artère est, en fait, découpée en cinq tronçons : la Rambla de Canaletes, la Rambla dels Estudis, la Rambla de Sant Josep, la Rambla dels Caputxins et la Rambla de Santa Monica.

Pour la petite histoire, le mot Rambla vient du mot arabe ramla désignant une rivière cessant de couler en saison sèche.

Au début du XVIIIe siècle, la Rambla était donc un chemin bordant un torrent lui même bordé par des couvents et des murailles. En 1704, à la place des murailles, des maisons sont construites (au niveau du marché de la Boqueria) et on y plante des arbres. En 1775, on détruit les murailles qui était à proximité de las Drassanes (en bout de la rambla, là oú on construisait les bâteaux) et à la fin du XVIIIe, la rue s'urbanisa et devint une promenade ample et appréciée.

En espagne, chaque ville compend sa rambla...

BARRI GOTIC

Portada de la Iglesia del Pi - 1305 - 1391


La Plaza del Pi
Del pi car en raison d'un pin qui toujours s'est trouvé là. Je pense que celui que j'ai pri sur la photo a été replanté.



L'art graphique que vous voyez là et que vous retrouverez sur d'autres édifices de la ville est une technique nommée en castillan, esgrafiado, utilisé entre le XVIII et le XVIIe et renouvellé encore plus dans la période du modernisme. Je parle de l'immeuble avec les dessins qui sont incrustés et qui ressortent lors de la réalisation de l'enduit.





Cathédrale Sainte-Eulalie de Barcelone :


La cathédrale Sainte-Eulalie (en espagnol : Catedral de la Santa Cruz y Santa Eulalia et en catalan : Catedral de la Santa Creu i Santa Eulàlia) est une église gothique de Barcelone, en Catalogne. L'édifice actuel a été construit pour l'essentiel entre 1298 et 1450, la façade datant quant à elle du XIXe siècle. Se sont succédé à cet emplacement depuis des temps bien plus anciens un temple romain et une église wisigothe.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9 … _Barcelone

Je vous mets d'autre photo car elle est en travaux actuellement, la Sagrada Familia n'est pas la Sagrada Familia mais bien celle-ci :

Palais de la Generalitat (Hotel de Région)


La mairie

San Jordi est le saint patron de la Catalogne. La légende raconte qu'un dragon terrassait une petite ville de Libye. Pour le calmer, la population devait lui faire offrande d'un agneau et d'une jeune fille. Un jour, le sort tomba sur la fille du Roi. San Jordi arriva alors que la jeune fille allait être dévorée. Pour la sauver, il brandit son épée et tua le dragon. Du sang du monstre poussa un rosier et San Jordi (Saint Georges) en offrit une fleur à la princesse.

La tradition de la San Jordi est tirée de cette histoire. Le 23 avril, selon la coutume, chaque homme doit offrir une rose à sa bien aimée, alors qu'il reçoit lui-même un livre en retour. Il s'agit de la Saint Valentin catalane, du folklore de Barcelone. A l'occasion de la San Jordi à Barcelone, toutes les Ramblas, la Plaza Catalunya et les ruelles alentour se remplissent de bouquinistes et de marchands de fleurs. De nombreuses manifestations culturelles sont organisées à Barcelone pour célébrer le Saint Patron, San Jordi et pour promouvoir la culture catalane

Perdu au fin fond de cette petite rue prés de la mairie, une plaque. Ici se trouva le Mont taber, orignellement, le cite de fondation de la ville








Ce bel ensemble monumental héberge depuis une dizaine d’années environ le musée d’histoire de la ville de Barcelone. Au sous sol, on trouve tout d’abord des restes de l’époque romaine, quand Barcelone s’appelait Barcino, et faisait partie d’un immense empire qui s’étendait jusqu’en Grece, et tout autour de la Méditerranée. Les restes de ces ruines romaines ont été les bases des fondations des premiers monuments médiévaux, qui aujourd’hui sont ouverts a la visite.

Ils te laissent descendre vers les ruines, mais il n’en reste pas grand-chose. Au moment où leur valeur n’était pas franchement appréciée, les gens venaient se servir pour construire leur maison avec ces pierres. Le reste de l’ensemble est par contre impressionnant, avec le salon de Tinell, la chapelle de Sainte Águeda…
Les restes romains datent du Xème siècle avant JC. Il y a plusieurs objets exposés qui datent de cette époque et que l’on trouve dans le musée d’histoire de la ville

El Born, la Ribera





Santa Maria del Mar prise cet été car actuellement en travaux







J'avais fais la même photo en été




En bordure de la ciutat vella en direction de la Barceloneta

El Raval

Les rues étroites et sombres del Raval, son cortège de petits commerces et son métissage culturel sont le fruit d’une longue transformation architecturale et sociologique.

Si vers 1800 le quartier est encore peu peuplé, il se transforme rapidement au milieu du XIXème siècle pour devenir une zone industrielle textile majeure, attirant avec elle son lot de population. L’urbanisation rapide de Barcelone, qui suit cette période, entraîne la marginalisation d’un quartier où la pollution et les problèmes épidémiques fréquents font grimper de manière vertigineuse le taux de mortalité. Le surnom de "Quartier chinois", qui lui est donné par la suite n’est pas le fruit de l’immigration venue du Chine, mais du rapprochement que fait l’écrivain Francesc Madrid entre la chaleur de ses rues, les conflits sociaux qu’elles abritent et ce qu’il voit dans le film Chinatown. La prostitution, les vols et l’arrivée de l’héroïne dans les années 1970 finissent d’isoler le quartier.
Un second souffle venu d’Olympe

C’est avec l’arrivée des Jeux Olympiques de 1992 que la physionomie del Raval évolue. Dès 1988, les foyers de prostitution et de trafic d’héroïne sont démolis pour être remplacés par des bâtiments à la hauteur de l’évènement. Dans le pas de ce remodelage esthétique, naissent deux des plus importants centres culturels de la ville : le MACBA et le CCCB. Artistes, artisans et autres commerçants affluent alors, ne faisant qu’ajouter au caractère déjà typique del Raval. En 1999, une partie du quartier est détruit pour laisser place à la "Rambla Del Raval", sensée lui donner un visage plus "net". Catalans, Espagnols, Pakistanais, Philippins, Maghrébins, Français et bien d’autres encore, cohabitent dans ces rues enivrantes qui symbolisent à elles seules le métissage culturel propre à Barcelone.
http://www.lepetitjournal.com/content/view/5782/305/

Photos avec mon ancien appareil

Réhabilitation del Raval



Entre nouvelles constructions et anciennes :




Photos internet :


http://www.flickr.com/photos/lievensoet … 317946114/


http://www.flickr.com/photos/lievensoet … 317946114/

Richard Meier: Museo de Arte Contemporáneo de Barcelona (MACBA).
1990-95.

Je viens de retrouver quelques photos en plus...

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Je crois que l'on mesure avec cette dernière trés jolie collection de photos, le succés de Barcelone :

- Rues piétonnes trés nombreuses, larges ou étroites
- Une richesse architecturale importante (art médiévale, architecture gothique méditéranéenne, etc..)
- Une architecture caractéristique (Gaudi) qui symbolise la ville comme la Tour Eiffel et Haussmann pour Paris
- Douceur des températures donnant envie de sortir dehors (pas comme aujourd'hui à Paris) avec une vie à l'extérieur. Je considère que les français sont des latins frustrés de vivre dans des villes froides. On meurt d'envie d'avoir des terrasses Une densité de ville qui va avec... Néanmoins, beaucoups de choses ont changés, la vie nocturne de Barcelone change trop vite... Les bars ferment car faisant trop de bruits. Il se passe la même chose qu'à Paris avec 15 à 20 ans de retard. Quand on voit le résultat aujourd'hui, on peut avoir peur. Espérons que ce qu'il reste de la vie de Barcelone ne soit pas juste Mare Magnum, les discothèques épouvantables de la Barceloneta...
- La proximité de la mer
- La proximité avec l'Europe (du nord), c'est vraiment à côté et une ouverture culturelle qui convient bien à notre époque. Des villes qui réunissent les mêmes critères ques Barcelone ne sont pas devenues identiques, regardez Rome, Athênes, Naples surtout.. On est loin de vouloir y aller dans la même frénésie comme à Barcelone.. Naples est loin d'être aussi ouverte que Barcelone.

Il y a 20 ans, Barcelone était encore loin de tout ça,les gens évitaient la ville quasiment pour aller sur des plages, le tourisme balnéaire pas cher ayant été largement vendu durant la dictature franquiste, ce qui explique la bétonisation des côtes mais c'est un autre débat..

Quelques vues depuis les toits du centre :


http://www.flickr.com/photos/inthesity/

http://www.flickr.com/photos/crazyfarmer/

J'adore cette photo :


http://www.flickr.com/photos/radada/