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Nom | Fonction(s) | Hauteur | Niveaux | Année |
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Éducation | 24.00 m | R+7 | 2019 |
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Éducation, Administration, Autre | 13.00 m | R+3 | 2009 |
Je ne voit vraiment rien d'audacieux, c'est tout plat tout ça
CROUS
3 000 chambres étudiantes à construire à Toulouse :
Le plan national de construction de logements étudiants dans sa déclinaison toulousaine devrait se traduire par la construction de 3 000 logements.
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Sciences-Po au Bazacle : le projet en suspens
Je suis désarçonné.» Le président de l'université Toulouse 1 Capitole, Bruno Sire, ne cache pas sa surprise, d'autant plus qu'il a appris la nouvelle indirectement, par la préfecture. La mairie vient d'émettre un avis négatif au projet de construction du bâtiment de Sciences-Po au Bazacle, à la place d'un ancien site d'EDF aujourd'hui squatté. L'avis n'est que consultatif et l'État, qui instruit le permis de construire, peut passer outre. Malgré tout, c'est un coup de frein qui vient d'être donné alors que la démolition du bâtiment actuel allait démarrer ce mois-ci. Un curieux coup de froid aussi dans les relations entre le Capitole et la prestigieuse université du centre-ville.
On sait que le projet architectural n'était pas top dès le départ.
Je crois que cela n'a rien avoir avec le projet architectural urbatoulousain mais bien la hauteur du bâtiment, de toute façon le centre ville de Toulouse est intouchable, les nymbis et bobos du centre veulent conserver leur petit cadre de vie idyllique est égoïste loin des réalité et besoin de notre métropole !! A force de vouloir tout classé et tout protégé, a tord trop souvent, on ne fait rien, car le centre ville de Toulouse n'est pas un joyeux architecturale dans son ensemble même si un grand nombre de bâtiments et place sont remarquable.
La priorité est à nouveau donnée aux (bulletins des) vieux (les proprios-nimbys du coin) au détriment des jeunes (qui ont un besoin immédiat d'étudier dans de meilleures conditions) et donc de l'avenir.
Aucune surprise donc.
Même si le projet architectural n'est pas fou, loin de là, Sciences-Po en a besoin et vite, c'est l'une des vitrines de l'université toulousaine et ce serait dommage de ne plus pouvoir accueillir les étudiants dans de bonnes conditions.
En espérant que l’État passe outre sur cette décision scandaleuse venant de nymbis dont la vision de l'intérêt général ne dépasse pas la terrasse de leur pauvre T3.
Comme le disait très justement midi.31, il n'y a pas de cases à coche sur les bulletins de vote, quand on porte un propos qui soutient indirectement un candidat, c'est le candidat entier qu'on obtient, ultra-nymbisme villageois et absence de vision d'avenir compris.
Donc voilà, maintenant tu les "as" tes 20 km de métro "faisables", sauf qu'ils ne seront pas faits comme promis dans ce mandat ni dans le prochain, et que c'est au prix du massacre pendant 15 ans de nombreux autres projets que tu défendais par ailleurs.
Donc pour l'IEP, espérons effectivement que l'Etat ramène un peu de vision de l'intérêt général dans une ville où cette notion a totalement disparu.
Pour le reste, le mal est fait...
Je vous laisse à vos attaques personnelles, pour ma part je ne fais pas dans l'analyse politicienne de comptoir. Merci également de ne pas présumer de mes opinions.
Cela étant dit, Pierre Cohen ne valait pas mieux que Jean-Luc Moudenc sur ce dossier de l'IEP. Rien, absolument rien, n'a été fait en 5 ans. L'IEP a dû se débrouiller pour trouver un financement et pour boucher les fuites dans le toit ou dans les fenêtres.
Alors même que pendant la campagne des municipales, le socialiste -ou supposé tel- Pierre Cohen souhaitait financer une nouvelle École de commerce semi-privée à 10 000 euros l'année à Saint-Michel, avec une aide bien publique 10 à 15 fois supérieure à celle qu'il consentait octroyer à Sciences Po Toulouse.
A croire donc qu'une incompétence en suit une autre sur ce problème...
http://www.objectifnews.com/politique/p … e-08072014
Quelle est la phrase où je "présume de tes opinions" ?
Si tu parles de "propos qui soutient indirectement un candidat", je pense que tu as compris, je parle de ton soutien (qui n'est pas présumé) au projet de 3ème ligne dont on savait qu'il était envisagé "le plus vite possible et donc nécessairement en sacrifiant tout le reste", qui était le thème qui a peut-être le plus pesé dans la campagne. Rien à voir donc avec ton éventuelle préférence de candidat par ailleurs.
Ensuite, personnellement je fais une différence entre ne pas avoir mis d'argent public dans un établissement, et s'opposer à un permis de construire.
Concernant ne pas mettre d'argent municipal dans l'entretien/rénovation d'un établissement d'enseignement supérieur, chacun d'entre nous peut avoir ses idées sur les priorités en matière de dépenses (surtout puisqu'il y avait en parallèle un projet de construction neuve), mais en tout cas c'est nécessairement pour mettre cet argent dans d'autres projets considérés d'intérêt public local.
S'opposer à un PC par nimby-électoralisme, c'est très différent, c'est privilégier des intérêts individuels privés contre un intérêt général.
http://www.LaDepeche.Fr/article/2014/07 … esses.html
Jean-Luc Moudenc est revenu, hier, sur l'avis défavorable qu'il a donné au projet de construction du nouvel Institut d'études politiques de Toulouse (IEP), qui devait s'installer dans d'anciens locaux d'EDF au Bazacle. «Le choix de cet emplacement dans le cœur historique de la ville était de nature à compliquer les choses, a-t-il expliqué et je pense que le style architectural retenu porte atteinte à l'identité du quartier». Le maire, qui a rencontré Bruno Sire, le président de l'université Toulouse 1 Capitole, fort mécontent, estime qu'il y a deux solutions de remplacement. Pour lui, on peut envisager de construire le nouveau bâtiment sur le parking de la cité administrative qui jouxte la fac et qui fait partie du plan Campus, ou, deuxième solution, transférer Sciences Po dans les ancien locaux de l'ENSICA, au bas de Jolimont, près des terrains du CEAT, qui ont l'avantage d'être opérationnels tout de suite, mais éloignés du centre-ville… Jean-Luc Moudenc, qui dit «avoir conscience de l'urgence» voit même plus loin et imagine un jeu à deux bandes. Installer à terme l'école de commerce à l'étroit dans ses locaux de Compans Caffarelli à l'Ensica et Sciences-Po en lieu et place de l'école de commerce.
Message du Directeur #consternationIEP :
Cher-e-s étudiant-e-s,
J'apprends avec la plus extrême consternation que le préfet refuse le permis de construire permettant l'installation de l'IEP au Quai St-Pierre, en raison de l'opposition du Maire. Ce projet phare est donc abandonné.
A cette heure, je n'ai guère d'informations sur la solution de relogement de l'IEP proposée.
Je ne manquerai pas de vous tenir informés dès que des précisions nous seront fournies. Il va de soi qu'il est essentiel d'obtenir au plus vite des garanties sur une solution de relogement pérenne permettant l'exploitation et le développement de l'IEP.
Bien cordialement,
Philippe Raimbault
Les étudiants sont passablement énervés. C'est d'autant plus le cas surtout après l'augmentation des frais d'inscription, scandaleuse, mais dont ils pouvaient au moins se dire qu'elle déboucherait sur de meilleures conditions d'études. Là, c'est la catastrophe.
Surtout, le projet du Quai Saint-Pierre avait l'avantage de construire une unité urbaine du campus qui aurait été des anciennes facs jusqu'à la Manufacture des tabacs en passant par l'arsenal, le nouveau bâtiment de la TSE et le Quai Saint-Pierre. Le choix d'étendre l'université sur le parking de la cité administrative n'est pas le plus idiot qui soit, mais cela va conduire à se priver de marges de manœuvre pour ses futures extensions.
Surtout, les commentaires de La Dépêche sont tout de même un florilège d'anti-jeunisme primaire. Extraits choisis :
"L'ensemble des toulousains qui refusent que le centre ville ne devienne un campus. "
"ça commence à bien faire ce campus en centre ville!"
"On peut également s'intérroger à vouloir concentrer tous les étudiants en un seul endroit ce qui pose déjà de nombreux problèmes (alcool, incivilités, agressions, etc.)"
Il y aurait fort à dire sur la gérontocratie qu'est devenue la France, qui, au delà des grands discours, ne reconnait pas sa jeunesse, lui promet pour l'avenir du sang et des larmes, et a choisi dans les années 1960 et 1970 de renvoyer ses lieux d'études en périphérie des villes, contre le bon sens élémentaire. Harvard, le MIT, Columbia University, NYU, Georgetown, Yale, Princeton, Berkeley, Stanford : les grandes universités américains sont quasiment toutes installées au sein de la ville qui les accueille et non en périphérie, et ce même dans des métropoles où l'espace est limité. Et ce parce qu'une université n'est pas une simple usine à étudiants, mais doit être un lieu de vie, de rencontres, un lieu intégré dans l'espace urbain qui l'entoure et qui y rayonne. Mais non, à Toulouse, de vieux aigris préfèrent se battre pour le silence qu'une paire de bouchons d'oreilles prodigue efficacement, plutôt que d'accepter que puisse s'installer près de chez eux les lieux où l'on forme la jeunesse, où se fait la recherche et la transmission des savoirs.
Artheval_Pe a écrit:
Il y aurait fort à dire sur la gérontocratie qu'est devenue la France
Et malheureusement, les jeunes ont leur petite part de responsabilité là-dedans: la génération du baby-boom, en plus d'être numériquement surreprésentée, manque peu les occasions de vote, en tout cas moins que les jeunes. Particulièrement chez les hommes.
Résultat, on a des élus qui gouvernent par les vieux et donc pour les vieux, avec des idées du passé : nimbysme sur tous les sujets, et pas de volonté en matière de mobilité durable (voire destruction des avancées engagées).
"Après on s'en fout, nous on sera morts..."
Artheval_Pe a écrit:
Il y aurait fort à dire sur la gérontocratie qu'est devenue la France, qui, au delà des grands discours, ne reconnait pas sa jeunesse, lui promet pour l'avenir du sang et des larmes, et a choisi dans les années 1960 et 1970 de renvoyer ses lieux d'études en périphérie des villes, contre le bon sens élémentaire. Harvard, le MIT, Columbia University, NYU, Georgetown, Yale, Princeton, Berkeley, Stanford : les grandes universités américains sont quasiment toutes installées au sein de la ville qui les accueille et non en périphérie, et ce même dans des métropoles où l'espace est limité.
Hum, pour les 2 de votre liste dont je vois à peu près la façon dont elles sont fichues, à savoir Princeton et le MIT, je ne vois pas comment on peut vraiment comment on peut les comparer à l'Arsenal qui est dans le centre historique de Toulouse.
Le MIT : à Boston... sauf qu'il n'est même pas à Boston. À proximité, certes, mais séparé par un fleuve. Et il ne risque pas d'être dans un centre historique puisqu'il a été construit sur ce qui étaient des marais.
Princeton : le campus n'est pas dans la ville, mais est accolé à la ville. Enfin, ville...20 ou 30000 habitants, une densité nettement inférieure à celle de nos banlieues résidentielles de chez nous. Quant au campus lui, même, si on le compare à Rangueil, puisque par sa position c'est plutôt à ce site qu'on pourrait le comparer, c'est 8000 élèves (contre 30000 à Paul Sabatier) sur 200 ha (contre seulement 120 ha). On ne se donnera même pas la peine de faire la comparaison avec l'Arsenal. Donc ni la ville, ni le campus ne sont comparables.
Par contre, le mouvement déplorable que je constate effectivement à Toulouse, c'est le déménagement des grandes écoles du centre ville vers la banlieue (et pas dans les années 60/70 mais lors des 20 dernières années) :
- ENSAT : Croix de Pierre -------> Auzeville
- ENSIGC : Ramier ----------> Labège
- ENSCT : Rangueil (déjà!) -----------> Labège
- ENSICA : Jolimont/Roseraie ---------> Rangueil ?
Il ne reste plus que l'N7 qui résiste (mais en détruisant ses bâtiments historiques).
Concernant l'IEP on n'a pas de projet de déconcentration puisqu'il resterait sur le campus universitaire de Toulouse Capitole.
Guins a écrit:
Et malheureusement, les jeunes ont leur petite part de responsabilité là-dedans: la génération du baby-boom, en plus d'être numériquement surreprésentée, manque peu les occasions de vote, en tout cas moins que les jeunes. Particulièrement chez les hommes.
Vous avez tout à fait raison. C'est là que se situe une bonne partie du drame. Et ce n'est pas faute de l'existence d'organisations militantes de jeunesses qui s'emploient à sensibiliser sur l'importance du vote. Mais lorsque à la fois les familles et le système éducatif n'apprennent pas comment fonctionne la démocratie, quelle est son importance, et vu l'image de la politique donnée par les médias et de nombreux acteurs politiques, malheureusement, cela n'aide pas les jeunes à s'intéresser au système démocratique de notre République et à y prendre part.
Le MIT n'est pas à Boston mais à Cambridge, effectivement. Mais il n'en reste pas moins au cœur de cette ville et fait partie de l'agglomération, l'université est intégrée dans son tissu urbain. Après, tous les exemples ne sont pas comparables à l'Arsenal, mais ce que je voulais mettre en avant, c'est que ces universités ont été construites au sein de zones urbaines, au contraire de l'université Paul Sabatier par exemple, construite isolée de la zone urbanisée, et qui reste aujourd'hui une immense emprise mal intégrée dans son environnement. Et on peut multiplier les exemples d'universités partout en France construites vraiment à l'écart de centres urbains (Paris 11 Sud, Paris 13 Nord, Orléans, le campus de Bordeaux I, III et IV à Pessac, le campus de Luminy à Marseille, etc.)
Cette situation peut cependant faire rire, ce qu'exploite bien ce site parodique : http://ladechedumidi.com/2014/07/19/sci … rouairoux/
Artheval_Pe a écrit:
Cette situation peut cependant faire rire, ce qu'exploite bien ce site parodique : http://ladechedumidi.com/2014/07/19/sci … rouairoux/
Excellent
Dommage qu'ils n'aient pas aussi rajouté un passage sur la nimbycratie ambiante, yavait aussi sûrement de quoi rigoler...
Artheval_Pe a écrit:
Surtout, les commentaires de La Dépêche sont tout de même un florilège d'anti-jeunisme primaire. Extraits choisis :
"L'ensemble des toulousains qui refusent que le centre ville ne devienne un campus. "
"ça commence à bien faire ce campus en centre ville!"
"On peut également s'intérroger à vouloir concentrer tous les étudiants en un seul endroit ce qui pose déjà de nombreux problèmes (alcool, incivilités, agressions, etc.)"
Il ne faut pas accorder trop d'importance aux commentaires des lecteurs d'un journal, ni en tirer des conclusions. On voit bien chaque fois qu'il y a un sondage que la teneur des commentaires des lecteurs n'a aucun rapport avec les résultats du sondage. Ce n'est tout simplement pas représentatif.
Avoir une université en centre-ville est une grande chance pour Toulouse.
http://www.LaDepeche.Fr/article/2014/07 … udenc.html
Un million d'euros consacrés aux études sont perdus
la vente du bâtiment du quai Saint-Pierre qui peut rapporter 5 millions d'euros
Le site a été préempté en juillet 2012 pour 4.7 M€, soit environ 4.9 M€ actualisés (dans l'hypothèse d'une revente rapide).
Les "frais de notaire" perdus dans l'opération de préemption-revente représentant environ 350 k€ (7% de 5 M€), il faut donc craindre un quart de million d'euros de perte immobilière sèche, en plus du million d'euros d'études déjà perdu ci-dessus.
La nimbycratie, ça coûte cher aux contribuables.
Personnellement je trouvais ce bâtiment assez affreux, reste plus qu'à trouver une solution durable et rapide.
per tolosa totjorn mai
L autre question est: que va devenir le bâtiment quai st pierre? Si un promoteur s en empare, il y aura sûrement un autre projet de surélévation avec une autre pétition des même riverains....il serait drôle (enfin, façon de parler) qu'un projet de logement en r+2 aboutisse! Je pense que les riverains vont de toute façon tout perdre dans cette histoire: cette ecole était le mieux qui puisse leur arriver.
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