Publicité
Nom | Fonction(s) | Hauteur | Niveaux | Année |
---|---|---|---|---|
![]() ![]() |
Éducation | 24.00 m | R+7 | 2019 |
![]() ![]() |
Éducation, Administration, Autre | 13.00 m | R+3 | 2009 |
Toulouse : abandon du projet de relogement de Sciences-Po
L’Université Toulouse 1 Capitole a retiré sa demande de permis de construire un bâtiment de 5 500 m2 destiné à accueillir l’Institut d’études politiques au centre historique de la Cité des violettes. L’opposition du nouveau maire de Toulouse et les protestations des riverains et défenseurs du patrimoine ont eu raison du projet.
[...]
L’Université va donc relancer un concours pour construire, aux côtés d’un gymnase et d’un espace-santé déjà prévus par le Plan Campus, des amphithéâtres ainsi que des salles de cours sur un ancien parking d’un hectare, cédé dans son intégralité par l’Etat. En parallèle, elle va aménager l’ancienne Manufacture des tabacs pour y héberger l’IEP, selon le schéma initialement prévu dans le plan de développement immobilier de l’Université. Toulouse métropole promet de l’aider à hauteur de 1,7 million d’euros. Elle y ajoute la moitié du prix de revente du quai Saint-Pierre estimé à 4,8 millions d’euros.
PSS a besoin de vous pour assurer son existence et son développement futur
--> https://fr.tipeee.com/pss-archi
Bon on a apparemment une solution de compromis acceptable, attendons de voir le projet architectural.
per tolosa totjorn mai
Publicité
Acceptable pour qui ? C'est clairement inacceptable, puisque cela fait perdre 910 000 euros d'argent public, un ou deux ans d'études, et impose trois déménagements en cascade à l'IEP. Au final, ce "compromis" va coûter plusieurs millions d'euros supplémentaires. Qui peut faire croire que construire provisoirement et ex-nihilo des amphithéâtre sur un parking en zone protégée va être possible à budget constant ? Ce surcoût aurait pu être investi directement pour améliorer l'une des deux façades du projet Quai Saint-Pierre.
Au final, cette opération ne bénéficie uniquement qu'aux quelques nymbis privilégiés de Saint-Pierre.
Cette affaire n'est donc pas finie, l'IEP se réserve le droit d'attaquer en justice et de porter l'affaire plus haut. Cette décision prise à la hâte durant l'été, sans consultation, ne va pas provoquer de l'apathie comme espéré. Un rapport de force va s'engager et l'on pourra compter sur la mobilisation de toute la communauté éducative de Sciences Po Toulouse.
Personnellement (pourtant je soutiens JLM sur certains points de son programme) je trouve ça complètement con d'abandonner ce projet. C'était une placer parfaite pour science po, proche de la future TSE, de l'université Toulouse 1, très bel emplacement pour attirer les étudiants et faire de la com'
C'est vrai que la façade n'était pas top mais quand on compare avec les immeubles en R+10/15 qui sont sur le bord du canal de brienne, et qui sont tout simplement dégueulasses, je ne vois pas en quoi ce projet était mauvais.
N'étant pas originaire de Toulouse c'est ce qui m'a choqué dans cette ville (et toujours aujourd'hui): c'est super jolie dans l'hyper centre mais après c'est super moche comme ville, aucune homogénéité architecturale, des R+8/10 horribles qui côtoient des petites maisons ou des R+2/3, en plein centre ville (les allées jean jaures sont vraiment moches, Rue de la République et Avenue E. Billière à saint Cyp c'est la même chose, les bords du canal du midi et de brienne ne sont pas fameux non plus.
Pourtant je ne suis pas Parisien donc pas obsédé par le style haussmannien (je ne dis pas que tous les parisiens sont comme ça mais j'ai pas mal d'amis qui pensent ainsi) mais il faut sérieusement revoir l'urbanisation de la ville car à vouloir garder c'est bien sympa les "toulousaines" (quoiqu'elles n'ont rien à envier aux maison provençales, alsaciennes ou basques, loin de là) mais pas au centre d'une grande ville! Il faut du R+4 mini et ça éviterait de devoir construire une énorme tour de 15 étages au milieu de R+2 dès qu'il y a un peu de place, comme c'est le cas canal de brienne
(désolé pour le coup de gueule mais c'est une fin de journée assez difficile). En tout cas courage aux étudiants de l'IEP et ne lâchez rien!!
Moi je les trouve bien les allées Jean Jaurès, notamment "le pre catelan" des tours qui je trouve sincère très bien a l'environnement large des allées.Je pense qu'il faut accentuer le long des boulevard ce type d'immeubles de 15 étages mini, en espérant quelques gratte ciel a Matabiau dans 10 ans et la je serais fière de ce qu'aura accomplie Toulouse.
Je suis de l ' avis de benjamin Toulouse doit revoir son architecture . Beaucoup de personnes qui sont venu visiter Toulouse de mes amis ont trouver la ville pas terrible niveau architecture et ville trop basse pour une ville de cette taille .. Quand je vois le projet des quai annuler ( de l école) alors que ce bâtiment n été pas si imposant que cela même a mon gout .. ça fait peur pour les projets futurs
Je me suis mal exprimé. Sur les allées ce ne sont pas les tours qui je trouve moches mais le contraste avec justement les immeubles très peu élevés à côté. Ces allées gagneraient à avoir d'avantages d'immeubles en r+10 avec une meilleur homogénéité. Le canal de Vienne c'est un peu différent car les tours qui ont été construites n'ont aucun rapport les unes avec les autres et, à mon avis, gâchent vraiment le reste.
Le projet de sciences po était pas mal. Je n'étais pas un grand fan du style mais ça aurait eu de la veule lune de rien et n'aurait en fait tâche, en tout cas pas plus que les bâtiments que j'ai cité et qui sont le long du cabale de briene
Etudiant_IEP a écrit:
Acceptable pour qui ? C'est clairement inacceptable, puisque cela fait perdre 910 000 euros d'argent public, un ou deux ans d'études, et impose trois déménagements en cascade à l'IEP. Au final, ce "compromis" va coûter plusieurs millions d'euros supplémentaires.
910 000, c'est le coût des études?
Il faut aussi ajouter le coût de l'opération immobilière. Je vois que la revente est dorénavant estimée à 4.8 M€ (oui c'est une estimation, pas une mesure).
Donc 4.8M (revente) - (4.7M + 7% de 4.7M (frais de notaire)) = -230 000 €
Il faudrait aussi ajouter les coûts des fonctionnaires qui ont travaillé sur le projet (salaire net + charges + bureaux, etc.), tout comme pour les projets de Maison de l'Image, Téléphérique, BHNS Ouest, etc., bref toutes les destructions du grand Annulator-MiseAuPointMort...
Viva Tlse@ juste une chose il n'y a pas de canal de Vienne à Toulouse, mais de Brienne.
Puisqu'on est dans les chiffres, combien à coûté l'annulation du 1er projet Aerospace campus ?
Pour le coût des fonctionnaires, qu'ils travaillent sur un projet ou sur rien, le coût est le même, seul le temps passé est perdu pour autre chose.
Je n'ai pas d'avis sur ce refus de permis, juste sur l'architecture qui n'était pas terrible, mais ne mélangeons pas tout, avec BHNS, etc..
per tolosa totjorn mai
Désolé correction auto de l'iPad j'ai pas fait gaffe (je parlais bien évidemment du canal de Brienne).
Sur le manque d'homogénéité de la ville je pense pas que Toulouse soit largement différente des autres villes, et ailleurs c'est pire (Marseille pour ne pas la citer). De là à dire qu'en dehors de l'hypercentre c'est moche c'est un peu excessif, il est vrai qu'au niveau archi ces zones ont pour la plupart été aménagées lorsqu'on était pas particulièrement inspirés mais c'est le cas de la plupart des villes.
JLM a pour l'IEP la chance que le PRES ait mené une étude avec Busquets sur l'opportunité d'aménagement de ce parking dans le même temps, le projet IEP y apparait comme faisable mais il y a encore quelques points à traiter (UT1 propriétaire d'1/4 du parking et France Domaine du reste...). Sur le fond l'abandon du projet peut se défendre mais sur la forme (d'après ce qui s'est dit dans la presse) ça laisse à désirer, surtout le traitement accordé à la direction de l'IEP. Au mieux ils auront perdu 2 ans...
Réintégration du message de Adrien31 depuis le sujet lié au transport en commun
adrien31 a écrit :
Et si Sciences Po Toulouse s'installait à Albi ?Le président du Conseil économique social et environnemental Jean-Louis Chauzy propose que l'Institut d'études politiques de Toulouse, confronté à des problèmes de locaux déménage à Albi.
Pour l'heure il ne s'agit que d'une proposition. Elle émane de Jean-Louis Chauzy, président du Conseil économique social et environnemental (CESR) de Midi-Pyrénées. Il dit en substance ceci : «Dans la mesure où l'hyper-centre de Toulouse ne pourrait accueillir l'Institut d'études politiques (IEP), il serait bon que soit examiné le site de l'université Champollion à Albi, ville située à 40 minutes de Toulouse, qui accueille déjà plus de 4 000 étudiants». Jean-Louis Chauzy ajoute : «Toulouse souffre du trop d'étudiants, le choix d'Albi permettrait un rééquilibrage régional de l'enseignement supérieur avec l'arrivée de plus de 1 500 étudiants».Les étudiants apprécieront... Au moins si cela permet de mettre la pression à Moudenc
Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854
L'IEP à Albi... c'est évident qu'un établissement qui est totalement dépendant des infrastructures et du fonds documentaire de l'Université Toulouse 1, dont une partie des enseignants sont de Toulouse 1 et du Mirail, qui engage des professeurs associés travaillant à Toulouse... peut facilement déménager à Albi. Déjà que les IEP de Province sont handicapés par leur nature même, par le fait qu'ils ne se trouvent pas dans la capitale mais dans des métropoles de moins d'importance, voilà une idée fort saugrenue.
Est-ce que quelqu'un parmi nos édiles a quand même identifié quels sont les enseignements et quel genre de recherche est menée dans cet établissement ?
Le dossier Sciences Po gène les architectes
http://www.ladepeche.fr/article/2014/08 … ectes.html
C'est peu surprenant : j'imagine que les architectes doivent être très contents, eux qui s'étaient mis au travail sur le bâtiment, avaient été sélectionnés, s'apprêtaient à voir leur projet voir leur jour, apprennent du jour au lendemain que tout est abandonné à cause d'un souhait de M. Le Maire.
Toujours est-il que cette affaire ne sera pas sans suite. Car la décision du Maire a deux conséquences :
- Elle va passablement énerver les étudiants déjà plutôt remontés suite à l'augmentation des frais d'inscriptions (justement due en partie aux frais liés à la vétusté de l'actuel bâtiment). Payer beaucoup plus cher que l'université, pour des conditions d'études mauvaises, ça risque de n'être accepté qu'un temps.
- Elle met clairement en danger la viabilité de l'IEP de Toulouse comme établissement de qualité. Celui-ci est déjà aujourd'hui le moins attractif (notamment car c'est le plus éloigné de Paris en temps de transport). Depuis deux ans, il ne peut plus accueillir de conférences ou d'autres manifestations publiques. Par le passé, même pour de modestes colloques, le personnel tentait comme il pouvait de détourner l'attention de la misère avec quelques plantes vertes, mais ce n'est plus toujours possible. Par exemple, l'année dernière lorsqu'il a plu dans le principal amphithéâtre (l'amphi Bodin), l'électricité des prises de courant a du y être coupée car il y avait une marre d'eau de 3 mètres sur 4 qui s'était ensuite infiltrée dans le plancher.
Il y a de moins en moins d'étudiants par promotion, car à cause de la vétusté des bâtiments, il n'est plus autorisé d'y accueillir tout le monde et donc pour une partie des cours, c'est un amphi plus petit, prêté par l'UT1, qui est utilisé en attendant. Il n'existe plus de locaux pour les associations étudiantes, même pour stocker leur matériel, car les anciens locaux ont été condamnés. Aucune manifestation, conférence ou projection publique n'est possible à l'IEP : celui-ci ne peut même plus participer à la vie de la cité, à animer le débat public, comme le font tous ses homologues. Et évidemment, toutes les interventions d'universitaires extérieurs ou de professionnels qui pouvaient avoir lieu par le passé et qui sont nécessaires à la vie intellectuelle d'un tel établissement sont en train de se raréfier rapidement.
Bref, l'IEP de Toulouse n'a pas les moyens matériels de remplir sa mission, et ce depuis deux ans, il aurait du les avoir à nouveau en Septembre 2016. Ce ne sera pas le cas. Si Jean-Luc Moudenc voulait faire crever l'IEP, il ne s'y prendrait pas autrement.
J'ai lu tout le pavé, personnellement je retiens que si le projet ne proposait pas un radiateur géant (une horreur), il n'y aurait eu que très peu d'opposants ( de confort personnel ), et le PC n'aurait pas été retoqué.
Ensuite peut être que l' IEP aurait dû se réveiller plus tôt pour avoir de nouveau locaux, au lieu d'attendre de ne plus avoir le choix.
Maintenant je ne connais pas tous les détails du dossier.
per tolosa totjorn mai
Les écoles d’ingénieurs toulousaines premières de la classe
http://www.toulemploi.fr/Les-ecoles-d-i … asse,12734
Par contre je n'est trouvé aucun classement.
per tolosa totjorn mai
midi.31 a écrit:
Ensuite peut être que l' IEP aurait dû se réveiller plus tôt pour avoir de nouveau locaux, au lieu d'attendre de ne plus avoir le choix.
Maintenant je ne connais pas tous les détails du dossier.
Ce n'est pas comme si ça faisait quinze ans que nous nous mobilisons pour obtenir de nouveaux locaux.
midi.31 a écrit:
Maintenant je ne connais pas tous les détails du dossier.
Ni les grandes lignes ?
Etudiant_IEP a écrit:
midi.31 a écrit:
Ensuite peut être que l' IEP aurait dû se réveiller plus tôt pour avoir de nouveau locaux, au lieu d'attendre de ne plus avoir le choix.
Maintenant je ne connais pas tous les détails du dossier.Ce n'est pas comme si ça faisait quinze ans que nous nous mobilisons pour obtenir de nouveaux locaux.
midi.31 a écrit:
Maintenant je ne connais pas tous les détails du dossier.
Ni les grandes lignes ?
Ok mais si c'est dans cet état, c'est que ça doit comme même faire un bon moment que les locaux sont vétustes. Peut-être que 10ans en arrière était le bon moment pour ne pas être pris à la gorge.
per tolosa totjorn mai
midi.31, c'est bien ce que dit Etudiant_IEP :
Etudiant_IEP a écrit:
Ce n'est pas comme si ça faisait quinze ans que nous nous mobilisons pour obtenir de nouveaux locaux.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Chéricutz a écrit:
midi.31, c'est bien ce que dit Etudiant_IEP
:
Etudiant_IEP a écrit:
Ce n'est pas comme si ça faisait quinze ans que nous nous mobilisons pour obtenir de nouveaux locaux.
Moi je comprends le contraire, "ce n'est pas", donc je comprends ça fait pas longtemps.
per tolosa totjorn mai
Ça s'appelle communément de l'ironie.
Ca dit pas depuis quand l'IEP a décidé de déménagé, car faut pas 10ans pour avoir un PC.
per tolosa totjorn mai
Mais pour avoir le terrain et les financements oui. On s'en fout du PC.
Tu le fais exprès midi31? C'est lassant.
Comment ça on s'en fout du PC, c'est pourtant le problème actuel, je crois.
per tolosa totjorn mai
Ma sœur était étudiante à l'IEP il y a plus de 10 ans et c'était déjà critique et loin d'être aux normes d'enseignement actuelles. Sauf que l'IEP est un établissement public et qu'il y a toujours une grande inertie pour réaliser ce genre de projet, ce n'est pas parce que le directeur de l'IEP souhaite un nouvel établissement que ça peut être fait comme ça (surtout que l'IEP souhaitait rester en centre ville à proximité de l'UT1). Il a fallu combien d'années pour que l'on puisse enfin réaliser les travaux nécessaires sur le Mirail ?
Pour ce type de projets le PC est normalement une formalité, les équipes de maîtrise d’œuvre sont payées pour s'assurer de la conformité du projet avec les règles d'urbanismes et l'avis favorables de toutes les autres commissions (pompiers notamment). Le refus du PC est ici politique et le projet, même d'esthétique "discutable", était normalement conforme aux règles établies. Donc si le PRES n'avait pas réalisé une étude sur ce fameux parking avec Busquets qui tombe à pic le projet de déménagement à moyen terme aurait été mort.
Donc pour avoir un PC il faut :
- un terrain (merci France Domaine et l'UT1 qui sauvent l'affaire)
- un financement (a priori l'IEP devait enfin l'avoir)
- une maîtrise d’œuvre avec un projet architectural (là par contre ça risque de changer puisqu'un concours sera relancé)
Étant donné que visiblement beaucoup de gens ne connaissent pas le dossier, récapitulons.
L'IEP de Toulouse est un établissement public à caractère administratif (mais pas un EPSCP comme une université).
Jusqu'à la loi Liberté et Responsabilité des Universités du 10 août 2007, il était hébergé au sein de locaux dont la gestion patrimoniale est de la responsabilité et de la compétence exclusive de l'Etat. Autrement dit, l'IEP n'avait pas la maîtrise de son immobilier.
Depuis le 10 août 2007, la gestion immobilière des bâtiments de l'IEP a été transférée de l'Etat à... l'Université Toulouse 1 Capitole, présidée par un certain Bruno Sire.
Or, Bruno Sire, même s'il a mis de l'eau dans son vin depuis, a longtemps été en conflit ouvert avec l'IEP à qui il a fait une série de coups tordus : débauchage des enseignants des parcours les plus prestigieux (ce qui a abouti à la fermeture des dits parcours qui ont réapparu sous la forme de Masters de l'autre coté de la rue à l'UT1), appropriation à l'usage exclusif de l'UT1 de certaines salles de l'IEP, etc. etc.
Les choses se sont apaisées depuis. Toujours est-il que malgré toute la pression que peut mettre l'administration de l'IEP, ELLE N'A PAS LA GESTION DE SON PARC IMMOBILIER et est donc totalement dépendante des choix de l'UT1.
Cela fait 10 ans que l'IEP doit déménager. Dans un premier temps il était envisagé que cela se fasse dans la Manufacture des Tabacs, ce qui n'est plus possible car ça pose plusieurs problèmes : les amphithéâtres n'y sont pas assez grands, et surtout au fil des années la surface que l'UT1 proposait d'allouer à l'IEP dans la manufacture a beaucoup changé et celle qui était prévue au dernières nouvelles est tout à fait insuffisante. Le deuxième problème qui s'est posé est l'interdiction d'occupation des locaux, totalement inattendue, qui a été signifiée il y a deux ans et qui imposait une solution d'urgence. Celle-ci a été trouvée, c'est le projet Quai Saint-Pierre. Pour rappel la solution devait impérativement être à proximité, car l'IEP n'est pas autonome : une bonne partie des services utilisés par les enseignants et surtout les étudiants de l'IEP sont ceux de l'Université Toulouse 1. L'IEP ne se résume pas à XXXXm² de surface qui pourraient être casés n'importe où.
Ensuite, sur le choix du radiateur géant : Il y a eu un concours d'architecture, qui s'est déroulé dans les règles, et auquel l'architecte des bâtiments de France a été associé. Le radiateur est notamment le résultat des contributions de ce monsieur. En effet, dans le but de restaurer la "perspective Saget", celui-ci a interdit toute surélévation du bâtiment en bord de Garonne, hormis sur un niveau, sur cinq fenêtres dans l'angle (alors que l'IEP comptait sur la possibilité de rehausser l'ensemble du bâtiment d'un ou deux étages comme ce qui a été fait à l'angle de la place Saint-Pierre. Et je n'en suis pas sûr, mais je crois que le précédent ABF était d'accord avec cette solution).
Cela a introduit une contrainte supplémentaire, c'est pourquoi il a fallu trouver de l'espace quelque part.
Le projet sélectionné par la commission (commission de l'UT1, pour rappel) correspondait aux exigences de l'ABF et évitait des surcouts et retards importants qu'aurait nécessité le fait de creuser très profondément pour caser les amphithéâtres en sous-sol (fouilles préventives + nécessité de protection contre les inondations en cas de crue de la Garonne). Le projet retenu creusait modérément, ce qu'il compensait en proposant un bâtiment plutôt haut sur sa façade nord. Bref, tout le monde étant content : L'UT1 qui évitait des dépenses inutiles, l'IEP qui évitait des retards, l'ABF pour qui tout était respecté, et la Mairie pour laquelle le problème de l'IEP était réglé.
Tout ça, foutu en l'air à cause d'un maire démagogue à courte vue qui a cédé à une bande de riverains paranoïaques et anti-jeunes. Mais ils n'emporteront pas leurs bêtises au paradis, la rentrée risque fort d'être extrêmement tendue.
Publicité