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Nom | Fonction(s) | Hauteur | Niveaux | Année |
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Éducation | 24.00 m | R+7 | 2019 |
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Éducation, Administration, Autre | 13.00 m | R+3 | 2009 |
Conclusion très personnelle, car si on avait pas une façade aussi moche, le problème, ne serait sûrement pas posé.
per tolosa totjorn mai
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La façade moche a quand même été choisie sur concours, comme expliqué plutôt clairement ce projet avait eu l'aval des autorités compétentes avant que Moudenc arrive. Je trouve personnellement ce projet plutôt moche mais cette architecture a été choisie dans les formes, et on y peut rien si l'ABF du concours n'avait pas de goût (ou alors une très grande ouverture d'esprit).
Le problème est donc plutôt sur la forme avec un Moudenc qui arrive pour foutre un projet par terre à la hussarde pour faire plaisir à quelques riverains, pareil pour l'affaire de la machine à TMA (beau gaspillage de l'argent public au passage). Si la MOE veut vraiment jouer aux idiots pour rester poli ils peuvent contester la décision de Moudenc devant le tribunal puisque le PC est en théorie conforme avec le PLU et les autres réglementations.
FoX_LorrY a écrit:
La façade moche a quand même été choisie sur concours, comme expliqué plutôt clairement ce projet avait eu l'aval des autorités compétentes avant que Moudenc arrive. Je trouve personnellement ce projet plutôt moche mais cette architecture a été choisie dans les formes, et on y peut rien si l'ABF du concours n'avait pas de goût (ou alors une très grande ouverture d'esprit).
Le problème est donc plutôt sur la forme avec un Moudenc qui arrive pour foutre un projet par terre à la hussarde pour faire plaisir à quelques riverains, pareil pour l'affaire de la machine à TMA (beau gaspillage de l'argent public au passage). Si la MOE veut vraiment jouer aux idiots pour rester poli ils peuvent contester la décision de Moudenc devant le tribunal puisque le PC est en théorie conforme avec le PLU et les autres réglementations.
Bon on va pas faire de politique, car pour le gaspillage de l'argent public on pourrait aussi parler de l'abandon du 1er projet de Montondran aérospace en autre.
Donc on va en rester à l'affaire qui concerne, je maintien ce que je disais, maintenant on peut se poser la question sur "Les Bâtiments de France", je connais pas le nom exact.
per tolosa totjorn mai
Soyons un peu réalistes aussi : très honnêtement, des échos que j'ai pu avoir, je pense que la question esthétique est la dernière préoccupation de la commission choisissant le lauréat du concours d'architecture. Les premières préoccupations de l'ordonnateur public sont généralement en priorité le coût du projet et la manière dont celui-ci répond aux besoins exprimés dans l'appel d'offre. L'architecture consiste avant tout à construire des bâtiments que les gens vont utiliser et dans lesquels ils vont vivre, et dans cette période où l'argent public se fait rare est précieux, la question qui se pose est surtout comment répondre aux besoins à moindre coût, et la dimension esthétique est largement secondaire !
Par ailleurs, pour rappel, l'IEP et les architectes étaient prêts à revoir l'esthétique de la façade (dont la première version avait été présentée comme provisoire et appelée à évoluer) pour mieux l'adapter à l'environnement local et suite à la concertation avec les riverains, le projet avait évolué vers un bâtiment moins haut et plus distant de leurs façades. Donc l'argument de l'esthétique ou de la perte de la perspective est totalement fallacieux.
(cf les deux versions différentes du bâtiment :)
La réalité, c'est que ces gens là ne voulaient pas perdre leur vue sur la Garonne et sont anti-jeunes. Pour eux, les jeunes, ça va bien pour payer leurs retraites et pour consommer dans leurs commerces, mais surtout ils n'en veulent pas près de chez eux.
Mais qui n'avait plus de vue sur la Garonne ? 2 ou 3 personnes ?
Qui sont-ils ? des gens qui ont du poids chez les élus ?
Je veux bien anti jeunes et tout, mais cela s'appuie sur quoi de concret?
per tolosa totjorn mai
Il a été proposé de diminuer la taille du bâtiment, de changer la façade, d'éloigner le nouveau bâtiment des logements : rien n'y fait, les riverains ne veulent pas du projet Quai Saint-Pierre. Et dans les commentaires sur les sites en ligne (notamment La Dépêche), les gens se lâchent en hurlant qu'ils ne veulent pas d'étudiants au centre-ville, etc. Je cite un des sites internet proposant la pétition à la signature :
"Faut-il déséquilibrer pour autant la mixité existante et faire de ce quartier qui appartient au secteur centre de Toulouse, un vaste campus ? L’IEP drainerait à brève échéance 2000 à 3000 étudiants de plus, quai Saint-Pierre."
Mais, bonne nouvelle, apparemment une solution aurait été trouvée au sein de l'actuelle manufacture des tabacs. J'imagine que l'université a accepté de renégocier la surface attribuée à l'IEP contre la perspective de se développer sur le parking de la cité administrative :
http://www.objectifnews.com/Economie/fo … t-29082014
Oui je me demande si cette "crise" n'a pas servi à B. Sire à mettre la pression sur la préfecture pour mettre la main sur la totalité du parking de la cité administrative, alors qu'il semble que seule une partie était prévue au départ. Enfin bon je dis ça mais je ne connais pas bien le dossier.
Ceci dit au final la Manufacture des tabacs semble a priori une bonne affaire pour l'IEP, non ? J'espère du moins que ce ne serait pas du provisoire ?
Tout le but de cette solution est précisément que ça ne soit pas du provisoire, donc c'est déjà un point positif.
Est-ce une bonne affaire ? Je n'ai pas d'informations précises sur ce que cela implique. Tout dépend de ce qui a été obtenu en termes de surface et de salles. Je ne sais pas non plus ce qu'implique les six mois de travaux. En revanche, ce qui est sûr, c'est que la non-viabilité de l'ancienne solution à la Manufacture des Tabacs était liée à la trop faible surface que l'université souhaitait concéder à l'IEP. Mais si cette donnée a changé, le bâtiment est tout à fait adapté, car il contient de quoi répondre aux besoins de l'IEP. De plus, il offre les infrastructures utiles (cafétéria, bibliothèque) qu'il était prévu de mutualiser avec le bâtiment du quai Saint-Pierre dans le précédent projet.
La seule interrogation que j'ai, c'est sur les amphithéatres. Il y en a 5 sur le site et j'ignore leur capacité, lesquels doivent être attribués à l'IEP, et s'ils feront l'objet de travaux. Avant que le projet Quai Saint-Pierre voie le jour, lors des discussions que j'avais pu avoir, on m'avait indiqué que le plus grand amphi de la manufacture des tabacs avait une capacité un peu limitée (220 places environ contre 250 pour l'amphi Bodin actuel et contre 350 dans le projet Quai Saint-Pierre), ce qui est un vrai handicap tant pour l'organisation de réunions publiques que pour élargir le nombre d'étudiants par promotion. J'ignore si les "6 mois de travaux" prévoient de fusionner deux amphis pour en réaliser un plus grand (le délai me semble un peu court et par ailleurs je ne suis pas sûr que l'architecture le permette), mais ce serait la seule solution pour avoir un grand amphi.
Pistolero a écrit:
Oui je me demande si cette "crise" n'a pas servi à B. Sire à mettre la pression sur la préfecture pour mettre la main sur la totalité du parking de la cité administrative, alors qu'il semble que seule une partie était prévue au départ. Enfin bon je dis ça mais je ne connais pas bien le dossier.
Ceci dit au final la Manufacture des tabacs semble a priori une bonne affaire pour l'IEP, non ? J'espère du moins que ce ne serait pas du provisoire ?
C'est un peu plus compliqué que ça, si effectivement l'UT1 disposait d'1/4 du parking et France Domaine du reste, mais c'est le PRES qui a conduit l'étude d'opportunité sur ce parking avec Busquets et c'est cette étude qui est tombé à pic pour sauver un peu l'IEP. Je ne pense pas que Sire soit aussi machiavélique...
Non je ne le voyais pas machiavélique, c'était difficile de prévoir ce déroulement, mais plutôt opportuniste (sans que ce soit péjoratif de ma part).
En tout cas merci pour ces précisions.
Bonjour,
Jean Tirole, enfin prix nobel d'économie. L'unique pour l'année 2014, c'est dire l'importance de la considération.
J'en pleure de joie pour Toulouse et le rayonnement de l'UT1, depuis le temps.
On saura peut-être mieux nous situer sur une carte du monde.
Entre Airbus, Ariane, le cancéropole, l'informatique et la recherche en économie, la ville devient de plus en plus visible à l'international avec un Nobel en bonne et due forme.
Il reste encore beaucoup à faire, notamment du côté des emplois stratégiques non liés à la recherche ou à l'aéronautique, l'absence d'image claire et forte de la ville à l'international.
Faiblesse en emplois de banque et conseils en organisation, faiblesse des acteurs de l'art public et privé, relative faiblesse des étudiants locaux dans l'accès aux écoles de rang 1 et aux concours nationaux de la haute fonction publique.
On a encore du pain sur la planche. Mais on y croit.
Coucou Philippe, ça faisait un bail qu'on ne t'avait pas lu ici
C'est effectivement une reconnaissance majeure pour M. Tirole et pour la TSE. Forcément, cela aura des répercussions positives pour l'image de la ville et de son enseignement supérieur.
Bonjour Ptiloulou,
Oui, je suis très pris depuis quelques années.
Mais la nouvelle était si belle et inespérée qu'il fallait que quelqu'un la mentionne. Elle aura de fortes conséquences chez nous. Notre Toulouse School of Economics a des effets en termes d'attractivité sur Toulouse 1 et sur le bâti. Le prix Nobel vient enfoncer le clou.
Cela fait depuis 1997 que j'entendais parler de Nobelisable à Toulouse (à l'époque, JJ Laffont et déjà Jean Tirole) que je me suis vraiment intéressé à l'enseignement du supérieur local (Toulouse 1 et 2).
Content de te retrouver ainsi que les autres forumeurs.
Boudu Philippe, si tu as le temps vient boire une bière à la maison, coordonnées, voir :
http://www.heimat-de.fr/
per tolosa totjorn mai
Tout à fait d'accord, qu'un Nobel soit décerné à l'Université de Toulouse va être extrêmement positif pour l'image de l'Université dans le monde, voire pour celle de la ville, au moins dans les milieux académiques. On ne peut que s'en réjouir.
D'ailleurs - évidemment je vais prêcher pour ma paroisse - je rajouterai l'offre scientifique sur le campus de Rangueil-Montaudran (UT3, ISAE, INSA, ENAC...) qui mériterait un rayonnement beaucoup plus important au vu de la qualité des enseignements proposés, dans une ville reconnue pour son excellence dans le domaine de l'aéronautique.
Merci Midi. Félicitation quand à ton projet qui a su être pérennisé !
Promis, je passerai voir mais une prochaine fois. Je redescends à Toulouse vendredi soir pour quelques jours seulement, mais je partirai hors de Toulouse.
ninotnad : merci pour ta précision. J'ai juste pris soin de citer les universités dont j'étais capable d'évaluer le poids en terme de présence de laboratoire de pointe et de professeurs. Pour les sciences, j'en suis incapable, même si je sais que nous sommes très bons, et que l'ISAE et l'ENAC sont des fleurons. Il me semble que l'Ecole nationale de la météorologie gagnerait à être plus connue tant les problématiques climatiques donnent un boulevard extraordinaire à notre ville. A l'image de l'aéronautique, le contexte favorise une spécialité locale.
En parlant de compétitivité, Bordeaux n'avait pu obtenir de cancéropole puisque Ph Douste Blazy, à la santé, avait décidé de placer le cancéropole du grand sud-ouest chez nous. En réaction, Bordeaux a lancé il y a quelques années un projet de neuropole.
Une piste pour Toulouse serait de voir si ce projet est réellement intéressant. Si jamais il retombe comme un soufflet, il faudrait que Toulouse puisse compter tous les acteurs de poids dans ce domaine afin de prendre l relais. Une ville européenne de 1,2 millions d'habitants peut très bien être en pointe dans 2 secteurs de recherche médicales différents, le prestige de l'un rejaillissant sur celui de l'autre.
Vu que le complexe Paul Sabatier était l'un des 2 ou 3 plus importants de France dans les années 1990, il ne me semble pas impossible que l'université puisse aussi apporter sa pierre à l'édifice et participer à une autre aventure médicale du type cancéropole.
Il me semble que l'idée qui se profile dans les milieux médicaux est plutôt d'avancer sur le développement du Gérontopôle, mais je ne sais pas où en est cette idée précisément.
Je rajoute d'ailleurs au campus de Rangueil-Montaudran de gros labos de recherche (LAAS, IRAP...)
Et je finis dessus en disant qu'il représente 32000 étudiants et 3400 enseignants-chercheurs, exclusivement dans les domaines scientifiques, ce qui pourrait en faire un pôle d'excellence à l'échelle européenne, voire mondiale, rêvons.
Je pense qu'il faut aller plus loin dans la logique du regroupement des universités de Toulouse. Une seule entité rendrait Toulouse plus crédible. Ça va déjà dans ce sens j'ai lu plusieurs fois "University of Toulouse" quand Jean Tirole a reçu le Nobel, mais on devrait s'engager encore plus là dedans, comme l'a fait Aix-Marseille, pour renforcer la visibilité de l'Université à l'international. Tout le monde y gagnerait, au niveau de la reconnaissance de l'UT, des partenariats avec des entreprises à l'étranger, des accords d'échange pour les étudiants.
Certes on reste sur plusieurs universités, mais il y a des avancées dans le fédéralisme et la mise en commun avec la communauté d'université :
http://www.ac-toulouse.fr/cid81278/les- … matin.html
A ce sujet, je ne suis pas certain que la course au gigantisme à laquelle se livrent les universités ou d'autres établissements d'enseignement supérieur pour exister sur les classements mondiaux soit tellement la solution la plus appropriée. Il y a le quantitatif mais il y a surtout le qualitatif.
Après, comme je ne suis pas dans ce milieu, je me garderais bien de trop en rajouter concernant les pistes à poursuivre, mais je sais qu'il y a de nombreuses idées qui germent un peu partout. Je crois qu'il y avait même des souhaits de création de nouveaux établissements qui peuvent faire défaut localement.
Justement, un article de la VDM sur le sujet :
http://www.voixdumidi.fr/un-prix-nobel- … 52970.html
Ninotnad : oui, le LAAS, etc sont des cellules de recherche de tout premier plan. Ce qui vient à l'esprit quand on parle de Toulouse, ce n'est pas les sciences sociales et encore moins humaines mais les sciences dures. Je ne me suis pas avancé dans le domaine, car je n'ai aucune valeur ajoutée à citer l'ex-Supaero, l'ENAC, le LAAS et les nanos, sans développer davantage.
Concernant Marseille, il s'agit d'un cas de fusion d'université, ce qui rend l'intégration plus avancée, mais aussi très compliquée en termes de gestion du patrimoine bâti (lu dans un article, mais je ne sais plus lequel, toutes mes excuses).
Pour Toulouse, le système fédéral peut être vu comme l'échec d'une solution plus intégrée (ou la traduction de la force des résistances locales) mais aussi comme une forme très souple qui laisse de l'autonomie à des universités très différentes et dont les départements disciplinaires et les laboratoires de recherches sont trop différents et sur le plan qualitatif et quantitatif.
Ptiloulou équovait la question de la qualité.
La difficulté à Toulouse, comme partout ailleurs, est que la diversité universitaire se traduit immanquablement par de l'hétérogénéité. Le fait d'imaginer une université à 80 000 ou 90 000 étudiants (grand max, car il existe de nombreuses structures hors de l'université fédérale) ou de se gargariser d'avoir un potentiel de 100 000 étudiants n'a aucun sens si c'est pour mettre au pas les différents départements sur un même modèle.
D'une part, sur la taille globale, des universités comme Princeton ne représentent que 6 000 - 7 000 étudiants. Sont-elles considérées pour autant comme de "petites" universités de second rang ? La politique de courses à la taille critique d'HEC, Sciences-Po ou de l'ISAE chez nous montre bien qu'il existe peut être une tille critique, mais pas forcément à 100 000 ou 50 000 étudiants. D'ailleurs, la renommée des université ne repose pas nécessairement sur le nombre d'étudiants mais sur la qualité des programmes de recherche.
D'autre part, sur la question de l'intégration universitaire elle-même et sur la nécessité d'une université unique, la question du modèle à suivre et de la diversité intrinsèque des disciplines se pose avec beaucoup d'acuité. On ne peut demander à une faculté de sociologie de monter des fondations de type Toulouse School of Economics car les partenaires privés manqueraient. Inversement, si le système universitaire traditionnel ne permettait pas de souplesse (du coup, il était imposé), la possibilité de création de fondations autonomes - très peu pratiquées à l'époque car mal vues des universitaires dans leur ensemble - a permis l'émergence de la TSE chez nous, ce qui était exceptionnel. Et le Nobel d'économie ne vient que confirmer la trajectoire de la faculté d'économie qui semblait impossible au sein de l'université française. Soit dit en passant, cela fait depuis les années 1990 que l'on s'accordait à décerner un jour le Nobel à JJ Laffont et à Jean Tirole.
Donc université unique pourquoi pas ? mais vive la gestion d'un mastodonte et surtout quelle latitude d'action et autonomie des différentes composantes quand on sait que les instances supérieures, dans une architecture complexe, a des chances d'être déconnectées de la réalité de chaque département ?
Université fédérale a minima : déjà pas mal pour fédérer les forces sous une appellation unique "université de toulouse" afin d'augmenter la visibilité de la recherche locale par une entrée unique.
Ptiloulou, tu parlais de création d'établissement manquant à Toulouse.
Je sais que l'idée d'une ENS a été refusée à Toulouse par le gouvernement. Dommage, car notre pôle universitaire ne peut réellement peser comme le fait Lyon sur l'ensemble des grands champs disciplinaires de recherche, notamment dans le domaine des grandes écoles. Nous en avons, mais seule l'ex-ENSAE reste de renommée réellement nationale. l'ENAC est trop spéficique, quand aux autres, elles sont honnêtes sans être de premier rang (INSA, ESC, N7 et autres écoles des INP, Veto). A Lyon, rien que l'ENS Sciences et l'ENS LSH tirent l'ensemble du pôle universitaire vers le haut.
En lisant les articles qui ont suivi l'attribution du prix Nobel à Toulouse, le chiffre qui revient le plus souvent est celui de 150 chercheurs à la Toulouse School of Economics. En revanche, le nombre d'étudiants n'a été donné par aucune des sources sur la cinquantaire d'articles que j'ai pu lire sur googlenews (j'en ai forcément manqués). Le nombre d'étudiants n'est pas toujours le critère le plus pertinent pour évaluer l'importance d'une université. Par ailleurs, l'affichage du nombre d'étudiants souffre de la déformation statistiques inhérente à l'importance des bataillons en licence 1, voire en licence 2 où les chiffres sont très importants mais non indicatifs sur la qualité et le rayonnement du département.
Au mois de mars ou avril dernier, un correspondant local de Libération s'est même permis de minimiser le fait d'être diplômé de Master de l'université de Toulouse 1 en affirmant que c'était le type d'université à en distribuer de manière industrielle... c'est dire que tout est relatif.
Et pour citer un cas extrême, et donc un peu caricatural, il existe nootamment aux Etats-Unis une université extrêmement prestigieuse et qui ne propose que des programmes de recherche je crois : il s'agit de Caltech en Californie. C'est le temple de la recherche de la moitié ouest des Etats-Unis.
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