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Nom | Fonction(s) | Hauteur | Niveaux | Année |
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Éducation | 24.00 m | R+7 | 2019 |
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Éducation, Administration, Autre | 13.00 m | R+3 | 2009 |
Fac du Mirail : un campus tout neuf en 2016
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Les architectes Valode et Pistre, associés au cabinet toulousain Cardete et Huet, ont été retenus à l'issue de l'appel public à concurrence, avec le groupement Vinci Construction, pour ce projet qui réinterprète le concept initial de maillage cher à Candilis.
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Un ensemble de 130 000 m2 et un total de 23 ha seront réaménagés pour accueillir les 24 000 étudiants inscrits au Mirail.
L’Université du Mirail entièrement reconstruite, un partenariat public-privé de 202 M€
20 000m2 supplémentaires
A terme l’Université disposera de 20 000 m2 supplémentaires, soit 130 000 m2 de surfaces, contre 109 000 actuellement. Elle sera reconstruite sur site, grâce à un système d’opérations à tiroirs qui permettent de reloger les usagers au fur et à mesure. Une nécessité pour cette université conçue pour 9 000 étudiants dans les années 60 et qui en compte 24 000 aujourd’hui, (avec des effectifs post bac en hausse de 20 % cette année).
Images du projet de Valode et Pistre pour l'Université Toulouse-Le Mirail
Résumé des fonctions par Objectif News
[Mon premier message sur PSS après peut-être 6 ou 7 ans à vous lire régulièrement...il était temps! ]
Etudiant à l'Ecole d'Architecture de la Ville et des Territoires à Marne-la-Vallée... mais Toulousain avant tout!
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Merci et Bienvenue Arnold31.
Une petite exclusivité, dévoilée lors de la Cérémonie des Diplômes de l'IEP : le lauréat du concours d'architecte pour le 10 Quai Saint Pierre (future adresse de l'IEP, pour la rentrée 2015 normalement).
Voilà l'image qui a été présentée, qu'en pensez-vous ? Une certaine parentée avec la future (et toute proche) TSE, sans l'audace et la "geste"... A mon avis ! Mais sans doute un beau panorama sur la Garonne, et une belle surélévation pour la partie ancienne du bâtiment.
Très intéressant cette extension. Dommage qu'il n'y ait pas une façade aux larges fenêtres qui auraient pu se lire en continuité de la belle façade XIXè.
Le chantier de la Toulouse School of Economics (à côté de Saint-Pierre des Cuisines) bat son plein. Le barriérage autour des travaux est d'ailleurs assez impressionnant.
Il y a beaucoup d'arbres autour du chantier. La nouvelle école sera très ombragée d'entrée. Ses 24m de hauteur devrait tout de même dépasser les cimes des arbres.
Voici effectivement quelques infos sur le projet du nouvel IEP :
http://www.objectifnews.com/immobilier/ … p-14052013
L'autre Etudiant IEP a écrit:
Une petite exclusivité, dévoilée lors de la Cérémonie des Diplômes de l'IEP : le lauréat du concours d'architecte pour le 10 Quai Saint Pierre (future adresse de l'IEP, pour la rentrée 2015 normalement).
Voilà l'image qui a été présentée, qu'en pensez-vous ? Une certaine parentée avec la future (et toute proche) TSE, sans l'audace et la "geste"... A mon avis ! Mais sans doute un beau panorama sur la Garonne, et une belle surélévation pour la partie ancienne du bâtiment.
L'agence GGR architectes à été retenue parmi 60 candidatures internationales pour construite sciences po Tlse sur 5000m2.
Je trouve le bâtiment assez triste
C'est vrai qu'il ne brille pas par l'originalité de ses formes et de ses revêtements extérieurs ... mais il faut se garder de juger trop vite sur une seule esquisse
Les toulousains GGR (Gouwy Grima Rames) ?
Pour moi c'est plutôt un gage de qualité architecturale, à la fois toulousains et sans concession, calé dans la modernité. Le bâtiment peut être triste à première vue, mais il vieillira très bien dans sont environnement ordonnancé des quais, et dans un dialogue interressant avec le Bazacle et le futur bâtiment de l'ESC de Grafton. Pour mémoire, c'est eux qui ont fait la pref' pour prendre un exemple institutionnel.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Je le trouve également austère et peu ouvert sur l'extérieur. Attendons de voir d'autres esquisses...
Ma première impression à été celle de voir un immeuble administratif des années 60/70.
A cet emplacement ce n'est pas une mauvaise référence.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Le projet a été présenté en Conseil d'Administration de l'IEP le 6 mai plus en détail.
Au premier abord, le rendu laisse présager un bâtiment assez austère (j'ai même entendu "Brejnévien"), mais c'est en partie un biais lié à ce rendu-là, depuis cet angle là. La façade du monolithe devrait être vitrée et protégée par des pare-soleils qui pourraient être orientables, et dont l'apparence n'a pas encore été fixée. Donc il se peut qu'elle n'ait pas ce rendu "brique" au final. De même, la texture de brique des façades latérales qui a été utilisée sur ce rendu évoque le genre de façade en briques industrielles dépareillées typiques des années 1960/1970, or vu leurs autres réalisations, je suppose que les architectes se sont plutôt portés sur un revêtement en briques à la toulousaine qui aura probablement un rendu un peu différent (et devrait moins évoquer dans nos esprits les constructions des années 1960).
En ce qui concerne le bâtiment lui-même, il comprendrait les 3 principaux amphithéâtres au rez-de-chaussée et descendant en sous-sol. De mémoire leur capacité serait de 350, 240 et 150 places. Au 1er et 2ème étage se trouveraient les salles de cours (leur nombre passerait de 12 dans l'ancien bâtiment, saturé, à 18). Le 1er étage accueillerait la bibliothèque ou salle de lecture ainsi qu'une cafétéria ou un point restauration ouvert sur la terrasse sur la Garonne.
A partir du 3ème étage, le haut du Monolithe serait consacré aux services administratifs et culminerait avec les locaux destinés à la recherche, auxquels serait rattachée une autre terrasse (d'où la forme noire en haut de la façade)
Ce déménagement devrait permettre à l'IEP de faire de substantielles économies bien sûr sur les fluides (le bâtiment étant HQE), mais aussi sur le loyer (le relogement de la recherche dans le nouveau bâtiment permettant d'y relocaliser le LASSP aujourd'hui situé dans des bureaux loués Rue d'Astorg), ainsi que de faire rentrer de nouvelles recettes, notamment via la location de l'espace à des tiers (chose impossible aujourd'hui dans le bâtiment non seulement vétuste mais n'étant plus habilité à recevoir du public).
Et voilà un rendu un peu plus propre issu d'Objectif News :
Le site de la reconstruction : http://lareconstruction.univ-tlse2.fr/
avec une vidéo présentant le projet...
http://blogs.univ-tlse2.fr/savoir-plus/?p=2508
Le 10 quai Saint-Pierre avant les travaux de construction du nouvel Institut d’Études Politiques (IEP) en mai 2013 :
Le bâtiment bénéficiera d'une vue exceptionnelle sur la Garonne et le Dôme de la Grave :
Le chantier de la Toulouse School of Economics (TSE) vu depuis le quai Saint-Pierre :
Les nimbys se structurent déjà pour montrer leur mécontentement au projet.
La Dépêche du Midi a écrit:
Saint-Pierre. Le projet Science Po, à quai, inquiète les riverains
La distribution de tracts devant le lieu d’exposition d’EDF-Bazacle, où la rétrospective photo de Jean-Marie Périer rencontre un beau succès, a créé l’événement, ce dimanche. Sous le titre : «Les habitants du quartier Saint-Pierre se mobilisent contre le projet d’implantation du futur IEP au 10, quai Saint-Pierre», la pétition aurait recueilli 276 signatures en cette seule journée de dimanche, selon Dominique Bravelet, une des membres de l’association de sauvegarde du quai Saint-Pierre.
«On a découvert le projet en réunion de comité syndical de la résidence Saint-Pierre», explique la riveraine, qui habite la résidence mitoyenne du projet, côté canal du Midi.
«On n’a rien contre la venue d’étudiants, il y en a déjà beaucoup dans le quartier, poursuit-elle, mais ce «radiateur» va détruire un bâtiment (EDF) et écraser la perspective Saget, classée, des quais de Garonne. Pourquoi ne pas transférer Sciences Po dans les locaux de l’ex manufacture des tabacs, comme prévu initialement ?»
Surtout, des riverains s’inquiètent de l’ombre portée par le futur bâtiment, de 25 m de haut, sur l’arrière de leurs appartements de la résidence Saint-Pierre. Cinq appartements vont avoir un mur à 3 m d’une de leurs fenêtres. Des fenêtres qui donnent sur des cuisines pour quatre d’entre elles.
Une riveraine a écrit:
«On n’a rien contre la venue d’étudiants, il y en a déjà beaucoup dans le quartier, poursuit-elle, mais ce «radiateur» va détruire un bâtiment (EDF) et écraser la perspective Saget, classée, des quais de Garonne. Pourquoi ne pas transférer Sciences Po dans les locaux de l’ex manufacture des tabacs, comme prévu initialement ?»
- Rehausser le bâtiment en front de Garonne (comme l'immeuble d'angle Place Saint-Pierre qui est une référence en la matière désormais, inauguré l'an passé) va au contraire poursuivre le projet de Saget, jamais terminé faute de moyens : les plans prévoyaient des immeubles de 4 ou 5 niveaux, on en est loin ;
- Cette résidence construite à 80m de la Garonne en 1995 n'a pas aucun droit particulier à se prévaloir sur la vue qu'elle aurait sur cette dernière, la ville n'est pas un musée dont les riverains seraient les gardes ;
- Tout ce qui fait le charme du quartier c'est bien précisément sa grande densité d'étudiants, qui malgré quelques nuisances, reste un formidable atout (notamment vu le caractère prestigieux des écoles présentes : école d'économie, de sciences politiques, de droit) ;
- L'immeuble EDF construit dans les années 80 est une verrue architecturale de premier plan, comme on peut le voir sur cette image ; il n'a aucune histoire et ne saurait représenter un quelconque patrimoine à sauvegarder ;
- Enfin, on ne peut transférer Sciences Po dans les locaux de la Manufacture des Tabacs puisque celle-ci n'est pas assez vaste pour voir cohabiter économistes, juristes et politistes malgré un agrandissement l'an dernier.
Je crois qu'on sait ce qu'il nous reste à faire. J'ai bien envie de structurer contre l'opposition profondément égoïste au projet. 276 connards qui préfèrent que les étudiants de l'IEP crèvent dans l'effondrement du bâtiment actuel après des années de déliquescence, pour protéger leur petit confort personnel. Là pour le coup c'est profondément du "not in my backyard". Il n'y a aucune raison sinon purement égoïste à s'opposer à ce projet qui a déjà été monté très difficilement pour pas que des empaffés viennent mettre des bâtons dans les roues.
Jolie perspective... on voit bien que le communisme reprend du poil de la bête...
Combien le dessous de table pour avoir le droit de détruire un des plus beau paysage de carte postale de la ville rose ?
Franchement, c'est incroyablement laid à cet endroit. Quelle verrue ! Au début je m'étais même dit que non, ça ne passera jamais les architectes des bâtiments de France. Apparemment si. Incroyable, je suis stupéfait.
Petit rappel à nos urbanistes en herbe : les bâtiments les plus photographiés sont ceux construits avant le XXème siècle...
A votre place je me remettrais un peu en question..
Trop gros. Ça ne passera pas cette fois durangaar.
Ce qui est ironique, c'est qu'on construirait aujourd'hui les verrues des années 70-80 que l'on veut détruire dans ce projet, les mêmes crieraient au scandale. Pour ma part, j'attends de voir d'autres images de synthèse (car il s'agit d'une façade de verre avec pare-soleils en terre cuite et non d'un mur en terre cuite) mais sans m'emballer, le projet est intéressant. Il permet une belle densification et la réhabilitation de la partie historique avec gain d'un niveau (conformément aux vœux de Saget...). De même, il ferait écho avec le bâtiment d'en face.
Quoi qu'il en soit, ce sera bien mieux qu'actuellement. Et je n'ose même pas parler des conditions d'études pour les politistes, dont je fait partie. Il y a trop à dire (morceaux de toit qui s'envolent, courant d'air permanents, fissures etc.).
276 signatures contre en un dimanche après-midi c'est énorme. Ce n'est clairement pas que les riverains. Mais je ne me fais aucune illusion sur la soi disante démocratie participative. Et puis si ça densifie alors là, qui a t-il de plus sain pour la santé que la concentration des poules en batterie ?
Ce qui est marrant, c'est que vous prenez les mêmes 276 signataires pendant qu'ils font du tourisme dans une autre ville, vous leur présentez un tract montrant des bâtiments délabrés et trop étroits pour accueillir les étudiants, avec un slogan "NON aux conditions déplorables pour les études de nos jeunes", et vous pouvez être sûrs qu'ils signent aussi
C'est tellement facile de manipuler les gens quand on leur présente une pétition en 5 minutes 20 secondes sur un bout de trottoir...
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