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Un peu hors sujet, mais je n'avais pas envie de créer un nouveau sujet pour ça.
PIB régionaux en 2010 :
Année 2008 2009 2010p
Région
Alsace 48 545 47 269 48 100
Aquitaine 77 493 77 569 79 084
Auvergne 30 222 29 308 29 792
Bourgogne 39 173 37 871 38 499
Bretagne 73 792 72 033 73 049
Centre 60 160 58 796 59 398
Champagne-Ardenne 33 400 32 189 32 604
Corse 6 667 6 851 7 015
Franche-Comté 26 056 25 239 25 686
Ile-de-France 542 859 522 928 528 010
Languedoc-Roussillon 56 498 56 255 57 028
Limousin 15 848 15 584 15 747
Lorraine 51 328 49 578 50 331
Midi-Pyrénées 70 203 69 596 71 058
Nord-Pas-de-Calais 91 070 88 279 89 383
Basse-Normandie 31 930 30 816 31 390
Haute-Normandie 44 427 42 647 43 238
Pays de la Loire 88 035 85 736 87 448
Picardie 40 81 39 548 40 011
Poitou-Charentes 38 754 38 235 38 647
Provence-Alpes-Côte 125 620 124 156 125 598
Rhône-Alpes 174 278 168 103 172 414
[EDIT Modération]C'est une bonne idée de le poster ici. Le titre du thread a été adapté pour qu'il concerne aussi bien les villes que les régions.[/EDIT]
En doublant le NPDC, les Pays de la Loire vont devenir 4ème région économique de France avant de devenir 4ème région par son poids démographique !
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
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les chiffres semblent plus proche de la réalité, notamment la région Paca qui se positionne dans les plus riches régions françaises, vu le prix de l immobiliers sur Nice , la ville à encore de la réserve d argent.
Nous faire croire que la région Nord pas de Calais est plus riche que la rivièra française cela prête à rire, quant on voit le nombre de palais au mètre carré à saint jean cap ferrât et au cap d antibes
Certes, mais la richesse économique d'une région ou d'un Etat ne se limite pas qu'à son attractivité immobilière et foncière...
Et la puissance de Lille ne s'arrête pas à la frontière française, mais les études restent franco-françaises
Et si tu pouvais te relire avant de poster tes messages cela éviterait autant de fautes d'orthographe par ligne
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
pardus1 a écrit:
les chiffres semblent plus proche de la réalité, notamment la région Paca qui se positionne dans les plus riches régions françaises, vu le prix de l immobiliers sur Nice , la ville à encore de la réserve d argent.
Nous faire croire que la région Nord pas de Calais est plus riche que la rivièra française cela prête à rire, quant on voit le nombre de palais au mètre carré à saint jean cap ferrât et au cap d antibes
C'est plutôt tes propos qui prêtent à rire, la richesse d'une région ne se mesure pas à son nombre de palais sinon l'Italie serait bien plus riche que l'Allemagne , remarque tant mieux si la Riviera Française a plein de réserves d'argent, ils pourront payer plus d'impôts pour renflouer les caisses de l'Etat et réindustrialiser le Nord pas de Calais
.
Pardus1, il ne faut confondre "Possession" de richesses et "Production" de richesse. Le "P" de l’acronyme PIB désigne la deuxième. Légère nuance.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Chéricutz a écrit:
Pardus1, il ne faut confondre "Possession" de richesses et "Production" de richesse. Le "P" de l’acronyme PIB désigne la deuxième. Légère nuance.
Merci Chericutz pour ton explication, il est vrai que la région PACA à très peu de grandes entreprises, par contre je ne suis pas d accord avec Paolo et sa comparaison avec les palais italiens, ça n à rien à voir ces derniers sont souvent vides ou appartiennent à l état Italiens, par contre les belles demeures de la rivera sont pour la plupart occupées par de richissimes propriétaires qui payent des taxes d habitations et foncières qui remplissent les caisses de la région.
Article de la tribune
http://www.latribune.fr/actualites/econ … urope.html
Plus le lien de eurostat publié jeudi dernier
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ … -AP-FR.PDF
Si on compare à la base 100 de l'UE à 27
Idf: 180
Rhône Alpes: 108
PACA: 102
Alsace: 100
Pays de la Loire, Aquitaine et Midi Pyrénées: 95
Et encore la même étude qui compare les grandes régions françaises avec les petites provinces belges ou les villes de certains pays. Bref, on compare les choux et les carottes.
Toutes les régions n'ont pas la même courbe de croissance
SIBYLLE VINCENDON 3 JUIN 2014 À 00:08
AU RAPPORT Une étude de l'Insee révèle que les disparités entre régions se sont accrues depuis la crise de 2008. Pour des raisons plus démographiques qu'économiques.
...
http://www.liberation.fr/politiques/201 … or=rss-450
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
L'article est intéressant, mais je pense qu'il résume un peu trop vite le lien démographie/économie.
Dire que la croissance arrive parce que la démographie augmente, ça me semble un peu simpliste. On peut parler de l'œuf et de la poule. La démographie augmente aussi là où on trouve de l'emploi.
Je parierai bien aussi qu'il y a un grand effet "cadre de vie" qui joue en parallèle d'un effet "désindustrialisation". Les anciennes régions industrielles en crise perdent de l'emploi et donc de la population, sauf si elles bénéficient d'un cadre de vie (climat, littoral) suffisamment bon pour avoir une attractivité suffisante pour les emplois plus facilement déplaçables : dans ce cas, les entreprises et les salariés ont tendance à s'y installer conjointement, équilibrant la perte d'emplois industriels...
Lupus a écrit:
La démographie augmente aussi là où on trouve de l'emploi.
Pas forcément. Le Languedoc-Roussillon en est la preuve. Il y a des raisons pour lesquelles la riche Champagne perd des habitants alors que le pauvre Languedoc-Roussillon en gagne tant : la météo.
Lupus a écrit:
Je parierai bien aussi qu'il y a un grand effet "cadre de vie" qui joue en parallèle d'un effet "désindustrialisation". Les anciennes régions industrielles en crise perdent de l'emploi et donc de la population, sauf si elles bénéficient d'un cadre de vie (climat, littoral) suffisamment bon pour avoir une attractivité suffisante pour les emplois plus facilement déplaçables : dans ce cas, les entreprises et les salariés ont tendance à s'y installer conjointement, équilibrant la perte d'emplois industriels...
Mis à part la météo, le cadre de vie en Champagne est meilleur qu'en Languedoc-Roussillon : plus de place, foncier pas cher, grands terrains, pas de voisins.
Non, on voit vraiment que c'est la météo qui fait toute la différence.
Quant à la mer, si la mer était le critère principal, le littoral de la Manche serait hyper attractif, ce qui n'est absolument pas le cas en France (contrairement au Royaume-Uni).
Brisa a écrit:
Lupus a écrit:
La démographie augmente aussi là où on trouve de l'emploi.
Pas forcément. Le Languedoc-Roussillon en est la preuve. Il y a des raisons pour lesquelles la riche Champagne perd des habitants alors que le pauvre Languedoc-Roussillon en gagne tant : la météo.
Lupus a écrit:
Je parierai bien aussi qu'il y a un grand effet "cadre de vie" qui joue en parallèle d'un effet "désindustrialisation". Les anciennes régions industrielles en crise perdent de l'emploi et donc de la population, sauf si elles bénéficient d'un cadre de vie (climat, littoral) suffisamment bon pour avoir une attractivité suffisante pour les emplois plus facilement déplaçables : dans ce cas, les entreprises et les salariés ont tendance à s'y installer conjointement, équilibrant la perte d'emplois industriels...
Mis à part la météo, le cadre de vie en Champagne est meilleur qu'en Languedoc-Roussillon : plus de place, foncier pas cher, grands terrains, pas de voisins.
Non, on voit vraiment que c'est la météo qui fait toute la différence.
Quant à la mer, si la mer était le critère principal, le littoral de la Manche serait hyper attractif, ce qui n'est absolument pas le cas en France (contrairement au Royaume-Uni).
Tout est dans la nuance!!!
Dans la course à la démographie que se livrent certaines Métropoles ou peut être toute d'ailleurs, il n'y a t'il pas pour certaines d'entre elles de s'appauvrir plutôt que de gagner en richesses?
Les plus grandes Métropoles françaises ont elles un PIB les plus importants.
Toulouse par ex est elle plus riche que Marseille ou Nice ou Bordeaux etc....
Bordeaux est elle plus riche que toulouse?
Montpellier est elle plus riche depuis son essor démographique?
Finalement à l'heure ou l'argent est le nerf de la guerre, cette quête d'avoir "toujours la plus grande" est elle révélatrice d'un manque de dynamisme de l'économie française?
stoker a écrit:
Classement des EPCI selon leur PIB (Hors Région parisienne)
Etude: rôle économique des grandes villes et grandes agglomérations
-Estimation 2009 (populations 2008), moyenne française à 30.600 €/habitant.1 -LYON: 54,4 milliards € ( 1.266.000 hab et 43.000 €/hab)
2 -LILLE: 38,7 milliards € ( 1.105.000 hab et 35.000 €/hab)
3 -TOULOUSE: 33,7 milliards € ( 659.000 hab et 51.000 €/hab)
4 -BORDEAUX: 31,8 milliards € ( 707.000 hab et 45.000 €/hab)
5 -MARSEILLE: 30,2 milliards € ( 1.040.000 hab et 29.000 €/hab)
6 -NANTES: 23,3 milliards € ( 581.000 hab et 41.000 €/hab)
7 -RENNES: 21,5 milliards € ( 391.000 hab et 55.000 €/hab)
8 -STRASBOURG: 18,8 milliards € ( 469.000 hab et 40.000 €/hab)
9 -AIX EN PROVENCE: 17,1 milliards € ( 357.000 hab et 48.000 €/hab)
10 -MONTPELLIER: 16 milliards € ( 409.000 hab et 39.000 €/hab)
11 -NICE: 14,2 milliards € ( 526.000 hab et 27.000 €/hab)
12 -ROUEN: 13,6 milliards € ( 486.000 hab et 28.000 €/hab)
13 -GRENOBLE: 13,1 milliards € ( 398.000 hab et 33.000 €/hab)
14 -ORLEANS: 12,5 milliards € ( 272.000 hab et 46.000 €/hab)
15 -CLERMONT FERRAND: 12 milliards € ( 280.000 hab et 43.000 €/hab)
16 -DIJON: 9,8 milliards € ( 245.000 hab et 40.000 €/hab)
17 -TOURS: 8,9 milliards € ( 278.000 hab et 32.000 €/hab)
18 -SAINT ETIENNE: 8,6 milliards € ( 375.000 hab et 23.000 €/hab)
19 -NANCY: 8,5 milliards € ( 258.000 hab et 33.000 €/hab)
20 -CAEN: 8,5 milliards € ( 218.000 hab et 39.000 €/hab)
21 -TOULON: 8,5 milliards € ( 424.000 hab et 20.000 €/hab)
22 -REIMS: 8,4 milliards € ( 209.000 hab et 40.000 €/hab)
23 -LE HAVRE: 7,5 milliards € ( 242.000 hab et 31.000 €/hab)
24 -ANGERS: 7,4 milliards € ( 263.000 hab et 28.000 €/hab)
25 -METZ: 7,3 milliards € ( 221.000 hab et 33.000 €/hab)
26 -MULHOUSE: 5,8 milliards € ( 251.000 hab et 23.000 €/hab)
27 -NÎMES: 5,7 milliards € ( 229.000 hab et 25.000 €/hab)
28 -PERPIGNAN: 5,6 milliards € ( 223.000 hab et 25.000 €/hab)
29 -BREST: 5,4 milliards € ( 208.000 hab et 26.000 €/hab)
remarques :
-Il manque quelques grands EPCI dans l'étude, Lens et Valenciennes qui pourraient se trouver dans ce classement par exemple.
-Prendre les données avec des pincettes, le découpage des EPCI (communautés urbaines, communautés d'aggomérations, etc...) étant souvent peu correspondant avec les bassins de vie réels (par exemple ici Nice ou Marseille sont sous classées à cause de communautés concurrentes au sein même de leurs aires urbaines), une dernière illustration pour relativiser les forts PIB/habitant, la création de richesses est en rapport avec le nombre d'actifs, or nombre de personnes contribuant au PIB des EPCI ne vivent pas dedans (expemple: Lyon possède une aire urbaine de 2,1 millions d'habitants contre 1,3 millions dans la communauté urbaine ; Toulouse possède une aire urbaine de 1,2 millions d'habitants et presque moitié moins dans la communauté urbaine, le PIB/habitant réel de l'aire Toulousaine est donc avec certitude bien inferieur aux 51.000 €/habitant de la communauté urbaine).
Pour Karwin... Il faudrait lire les pages précédentes...
Merci Stocker pour tes infos.
Est ce que le pouvoir d'achat des habitants dans ces villes et plus élevés que d'autres avec une démographie moins importante?
KARWIN a écrit:
Merci Stocker pour tes infos.
![]()
Est ce que le pouvoir d'achat des habitants dans ces villes et plus élevés que d'autres avec une démographie moins importante?
Est ce que la richesse de chaque ménage est plus élevé également?
Merci de me laisser tableau si vous en avez
KARWIN, essayes STP de faire des efforts de syntaxe et de simplifier la rédaction de tes posts, tu réponds à tes propres commentaires
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
Une analyse intéressante qui remet un peu en cause l'analyse simpliste que l'on fait souvent concernant le différentiel de productivité et de création de richesse entre l'IDF et le reste de la France et qui interroge aussi la supposé excellence du fait métropolitain :
http://www.latribune.fr/actualites/econ … poles.html
J’adhère entièrement aux conclusions de cette étude.
Mouais, leur raisonnement me paraît surtout souffrir d'un des grands maux français : ils raisonnent purement en terme national, comme si le reste du monde n'existait pas. Si on supprimait les emplois à hauts revenus de l'Île-de-France, ils n'iraient pas à Limoges ou à Vesoul, ils iraient à Londres ou à Francfort.
Donc je ne vois pas en quoi leur étude justifierait de ne pas mettre les moyens financiers en Île-de-France, qui est un de nos rares atouts dans la mondialisation.
A l'échelle mondiale par contre, leur raisonnement aurait peut-être un sens, mais vu qu'il n'y a pas de gouvernement mondial pour appliquer une politique mondiale...
Chers amis PSS'iens, c'est avec une certaine fierté que je vous présente le fruit d'un laborieux travail accompli dans le cadre de mes études ! Voici en partage une partie des résultats d'une étude que j'ai mené pendant trois mois, et l'évaluation étant tombée, (à l'issue très favorable) je souhaite que cela contribue à la richesse de notre site favori :
Je me suis penché sur l'élaboration d'une méthodologie de calcul des produits urbains bruts en France (En gros, le PIB appliqué à un système urbain)... en voici donc le résultat "simplifié", pour les aires urbaines de plus de 200.000 habitants.
Je ne prétends pas à la perfection de mes résultats, mais avec une marge d'erreur estimée à 2%, il semblerait que ces données soient exploitables...
Afin de mener à bien l'objectif d'élaborer une grille d'analyse des "richesses" produites dans chaque aire urbaine, j'ai croisé plusieurs séries statistiques INSEE, récolté des statistiques auprès d'autres administrations et pris appuis sur des études émanant de cabinets privés.
Si vous avez des questions précises, je me ferai un plaisir d'y répondre.
Bonne lecture !
Voilà qui est particulièrement intéressant, bravo pour ce travail !
Mais on sait les questions méthodologiques qui se posent à la notion de PIB appliquée à une zone urbaine (ou même une région). Sans parler des critiques portant sur le PIB lui-même, le niveau de granularité pose question car la production au niveau d'une zone urbaine reflète mal le revenu des habitants.
Il serait intéressant de comparer avec le revenu par habitant (et le coût de la vie). Paris a la première VA/habitant (de justesse devant Rennes et Toulouse), mais j'imagine que ça serait différent pour les revenus, si on compte les revenus de transfert.
Pour le calcul de la VA, as-tu pris la valeur ajoutée effective pour chaque établissement privé et les coûts de production (salaires et autres) pour les administrations publiques ?
Effectivement Thierry, le PIB est un agrégat très critiquable, mais ils ne faut pas lui prêter d'autre signification que celle qui est avant tout de pouvoir comparer des masses et leurs évolutions...
Le but de mon travail n'était pas de refléter le niveau de "bien être" des habitants, mais de pouvoir comparer la taille et les dynamiques des "sous machines économiques territoriales" qui composent l'économie française !
Pour le calcul de la V.A, les secteurs privés, publics et associatifs sont inclus.
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