Saint-Étienne - Discussion générale

C'est simple, tu n'as qu'a coller plusieurs adresses, comme ceci :

[img]http://img214.imageshack.us/img214/6660/maisonemploizn7bg4.jpg[/img]


[img]http://img214.imageshack.us/img214/6660/maisonemploizn7bg4.jpg[/img]



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[img]http://img214.imageshack.us/img214/6660/maisonemploizn7bg4.jpg[/img]

Et toutes les images apparaitront. Là evidement c'est toujours la même mais c'est un exemple.

sinon merci pour le rendu, un peu étrange, il faudra voir ce que ça donne une fois terminé.

Comme évoqué ci-dessus voici les quatre oeuvres qui jonchent la place Chavanelle







L'idée d'intégrer l'art à l'espace public est excellente. Ca permet de décloisonner la création artistique et de la rendre accessible à la population qui, en majorité n'entre pas dans les musées. En plus, si c'est réussi cela apporte une réelle plus-value à l'espace. Qu'en pensez-vous ?

J'ai du mal avec cette idée d'art public. Toute oeuvre d'art entretient un rapport particulier à son contexte, cela peut en altérer la lecture (ce qui explique les murs blancs des musées d'art contemporain, qui viennent neutraliser le contexte au bénéfice de l'oeuvre - mais ce n'est pas la panacée). Donc tout n'est pas exposable dans la rue.

Ensuite, parmi les oeuvres crées in situ, pour la rue, je vois deux grandes catégories d'oeuvres :
1- celles qui imposent un point de vue (c'est le cas des trois premières photos, flagrant pour le première) et en celà (selon moi) participent de la destruction de l'espace public.
2- celles qui dialoguent de façon subtile avec l'espace et ses caractéristiques, sa faune, son climat : elles ne s'imposent pas, ne sont pas tape-à-l'oeil, mais invitent à regarder l'espace et sont amha susceptibles de mieux vieillir (en plus elles sont moins facilement récupérable par le service de com' de la ville, car plus difficile à interpréter ) : les pigeons (j'aime beaucoup ) rentrent dans cette catégorie.

notre ville continue a s'embellir alors pourquoi les gens reste sur des images de plus d'une vingtaine d'annnées???!!! saint etienne bouge et sa se voit, j'ai hâte de voir la fin de la troisieme ligne de tramway sa promets !! ainsi que le zenith le siege social de casino qui sera fini l'été prochain, la cité du design !! je peux dire que dans une dizaine d'années il fera bon vivre a saint etienne affaire a suivre

                             saint etienne ambitieuse et conquerante...

Dernière modification par vive sainté !!! (14-08-2006 18:58:28)

Je suis d'accord avec toi saint etienne n'a pas tellement changés  ses derniere années pourquoi ?? tout simplement entre 1990 et 1999 la ville a perdu 20000 habitants et s'engager à cette époque dans des travaux de grandes ampleurs ( comme c'est le cas aujourd'hui ) était tres risqué !! Mais aujourd'hui les chiffres ont l'air de se stabiliser...  Pourquoi on a des projets aussi osés qui sont assez rare dans les autres villes tout simplement parceque nous avons un maire michel thiolliere qui est passionné par le design et tout ce qui sent suit...Tu dis que tu es venu il y a cinq ans, tu c'est quand cinq ans il s'en est passé des choses a saint etienne, je pense surement que tu serais impressionné par le changement !!!!  une question : aujourd'hui quel image as tu de la cité stephanoise ???

                                                            saint etienne ambitieuse et conquerante...affaire a suivre...

Dernière modification par vive sainté !!! (14-08-2006 21:25:07)

vive sainté !!! a écrit:

Tu dis que tu es venu il y a cinq ans, tu c'est quand cinq ans il s'en est passé des choses a saint etienne, je pense surement que tu serais impressionné par le changement !!!!

En fait je suis venu pour la première fois il y a cinq ans, mais ma dernière visite remonte à un peu plus d'un an : j'ai pu constater que la ville était en plein travaux

une question : aujourd'hui quel image as tu de la cité stephanoise ???

J'ai l'impression d'une ville en quête d'une nouvelle identité, et d'une ville qui n'est pas frileuse ou conservatrice (en tout cas elle fait des choix architecturaux intéressants). Maintenant il reste à transformer l'essai, le danger serait de penser que Sainté peut se reposer sur le pôle de design et Casino, la ville à besoin de diversifier son économie pour se développer réellement. Autre chose : son positionnement par rapport à Lyon. Il faudrait en finir avec cette guéguerre stérile, les deux cités doivent trouver leur complémentarité : Lyon comme moteur de l'économie régionale et Saint-Etienne comme vecteur d'innovation par exemple. Pour prendre un exemple que je connais, depuis que Nantes et Saint-Nazaire ne se regardent plus en chiens de faïence, et qu'elles ont compris que ce qui bénéficiait à l'une bénéficiait à l'autre, l'ensemble métropolitain y a gagné tant en image qu'au niveau du poids politique. Ce qui est intéressant c'est de voir qu'un groupe comme Ikea ne perçoit pas de discontinuité entre les deux villes rhônalpines en implantant son second magasin "lyonnais"... à Saint-Etienne.

J'aurais une autre question comment fait-on pour mettre des photos ?? je n'ai pa compris les explications de phil dans un message précédent merci

Tout est expliqué ici : https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic.php?id=6502

T'exagères Renard C'est vrai qu'au niveau urbain rien de très ambitieux ne fut lancé avant 1998 (1er projet important: rénovation place Jean Jaurès en 1999, 1er prix de l'aménagement urbain, preuve qu'on avait décider de ne pas faire les choses à moitié). Celà a une cause principale. L'ensemble des stratégies et des financements des décennies 80/90 fut dévolu au secteur economique. Et pour cause, il fallait résorber des friches industrielles, faire émerger de nouveaux secteurs d'avenirs, soutenir les domaines de compétence de la ville... Tout fut légitimement orienté vers la reconversion économique (les villes qui n'ont pas eu ce travail à faire ont logiquement investi ailleurs). Aujourd'hui Sainté à réussi cette reconversion en fondant son dynamisme sur l'optique de haut niveau en R/D, la mécanique de pointe (pôles de compétitivité), le textile médical, le design et le deuxième réseau francais de PME/PMI ! Il est donc venu le temps de la reconversion urbaine et spatiale avec le soutien inédit de l'Etat sur une vingtaine d'année

punch a écrit:

T'exagères Renard C'est vrai qu'au niveau urbain rien de très ambitieux ne fut lancé avant 1998 (1er projet important: rénovation place Jean Jaurès en 1999, 1er prix de l'aménagement urbain, preuve qu'on avait décider de ne pas faire les choses à moitié). Celà a une cause principale. L'ensemble des stratégies et des financements des décennies 80/90 fut dévolu au secteur economique. Et pour cause, il fallait résorber des friches industrielles, faire émerger de nouveaux secteurs d'avenirs, soutenir les domaines de compétence de la ville... Tout fut légitimement orienté vers la reconversion économique (les villes qui n'ont pas eu ce travail à faire ont logiquement investi ailleurs). Aujourd'hui Sainté à réussi cette reconversion en fondant son dynamisme sur l'optique de haut niveau en R/D, la mécanique de pointe (pôles de compétitivité), le textile médical, le design et le deuxième réseau francais de PME/PMI ! Il est donc venu le temps de la reconversion urbaine et spatiale avec le soutien inédit de l'Etat sur une vingtaine d'année

Je réagissais juste aux interrogations de 'vive sainté !!!' sur l'image de la ville. Je me suis peut-être trop avancé sur l'économie de la ville, que je connais mal Maintenant, il s'agissait juste de mon impression, je ne suis pas Rhônalpin d'origine et c'est d'une certaine façon un regard extérieur. Désolé si t'ai froissé
Peut-être que c'est justement d'un manque de communication dont souffre St Etienne, je ne pense pas être le seul à ignorer les spécificités économiques que tu cites.

2ème ligne de Tramway

Présentation La future ligne de tramway en site protégé, c'est-à-dire circulant seul sur sa ligne, permettra de relier la gare de Châteaucreux à la Place du Peuple créant ainsi une nouvelle dynamique d'échanges. Cette deuxième ligne viendra conforter la volonté des élus de Saint-Etienne et de la communauté d'agglomération Saint-Etienne Métropole de privilégier les transports publics. La ligne actuelle de tramway représente 42% du trafic en transports communs, soit 70 000 voyages par jour et 16 millions par an.

Il s'agit d'une construction favorisant le renouvellement urbain de la ville de Saint-Etienne et le rayonnement du territoire de la métropole afin de :
- désengorger le centre-ville et poursuivre la logique de revitalisation déjà amorcée,
- générer une nouvelle attractivité, notamment commerciale, et redynamiser certains quartiers dont Châteaucreux,
- améliorer les échanges et les déplacements à l'échelle de la ville, de l'agglomération mais également aux niveaux régional et national.

Grands projets

Le projet ambitieux du maire, Michel Thiollière, est de faire entrer Saint-Étienne dans une nouvelle ère de son histoire. Son objectif est de faire de Saint-Étienne une grande métropole à dimension européenne.


Concrétisé au sein d’un grand projet d’urbanisme intitulé Saint-Étienne 2020, le renouveau de la ville s’articule autour de plusieurs chantiers emblématiques qui signifieront l’entrée des Stéphanois dans une époque nouvelle : la Cité du Design, le quartier d’affaires de Châteaucreux, le Zénith et la salle des musiques actuelles (SMAC), la deuxième ligne de tramway, et à terme l’autoroute A45.
Economie, culture, habitat, transports, environnement… tout ce qui dessine l’attrait de la ville sera dynamisé par ces grands projets, qui pour autant ne masquent pas la rénovation des équipements existants ou des petits espaces du quotidien.

Saint-Étienne ambitieuse et conquérante Les plus grands architectes associent leur nom au renouveau stéphanois. Ainsi Norman Foster, auteur du viaduc de Millau ou de l’aéroport de Hong-Kong, a conçu le Zénith, une salle de concert de 7000 places, situé à proximité du stade Geoffroy-Guichard. En complément de cet équipement, la SMAC, de 400 à 1200 places, aura un rayonnement métropolitain en devenant un véritable laboratoire des musiques actuelles.
Au carrefour de la culture et de l’économie, la Cité du Design, imaginée par Finn Geipel, inventeur de la couverture des arènes de Nîmes et de la Galerie contemporaine de la ville de Rome, est un projet particulièrement novateur. Elle redonnera vie à l’ancienne Manufacture Royale d’Armes de Saint-Étienne, en assurant le lien entre passé, présent et futur.

Le grand lifting a commencé Le quartier des affaires à Châteaucreux, articulé autour de la gare, deviendra le pôle tertaire de la ville. Le siège mondial de Casino, dont la construction a débuté en novembre 2005, représente la
locomotive de ce quartier économique. Les transports ne sont pas en reste, du fait de la construction de la deuxième ligne de tramway, qui reliera Châteaucreux au centre-ville dès l’automne 2006. Le projet de construction de l’autoroute A45 vient renforcer cette volonté d’ouverture de la ville. La revitalisation urbaine se concrétise aussi par un vaste programme de rénovation de l’habitat, amorcé en 2004.


Zénith

La communauté d'agglomération de Saint-Étienne s'engage dans la construction d'une salle de grande capacité d’accueil de type "Zénith" pour 2006, afin d'élargir l'offre culturelle, et dans le souci d'accueillir de grands spectacles. La plus grande salle de spectacle actuelle de l'agglomération stéphanoise ayant une capacité de 4000 personnes (Palais des Spectacles), il convenait de créer une salle plus adaptée aux besoins de l'agglomération, permettant d'accueillir des manifestations d'envergure. Le public potentiel existe et la zone d'attraction dépasse largement le périmètre de l'agglomération.

Le projet D'une capacité de 6500 à 7000 places sur une surface de 15 000 m2, le Zénith sera implanté sur le site de la Plaine Achille, bénéficiant ainsi d'une bonne accessibilité routière et d'une véritable complémentarité avec de nombreux équipements d'envergure à proximité (Parc des Expositions, Stade Geoffroy Guichard...).


Le lauréat du concours d’architecture est le cabinet d’architecture londonien Foster& Partners, qui a déjà à son actif d’éminentes réalisations, telles que le carré de Nîmes, le viaduc de Millau, ou encore le plus grand gratte-ciel d’Europe à Francfort.

Le Zénith de l’agglomération stéphanoise adoptera une forme aérodynamique et sera catalyseur d’un nouveau public en proposant des productions musicales d’envergures nationale et internationale, mais aussi en s’ouvrant à d’autres types d’événements culturels, ou en accueillant des manifestations sportives.

Il sera, avec la Cité du Design, le symbole du renouveau de l’agglomération stéphanoise et il s’intégrera dans la démarche environnementale voulue par cette dernière. La toiture du futur Zénith sera sculptée afin de capter les vents dominants qui seront utilisés parallèlement à la nappe souterraine pour une ventilation et un refroidissement naturels de la salle et des espaces attenants.

Ces mesures se traduiront par une réduction importante des coûts. Elles placent également Saint-Étienne Métropole à l’avant d’une réflexion environnementale responsable.

Salle des Musiques Actuelles

Les besoins en termes de salle à grande capacité ont démontré la nécessité de créer un Zénith à Saint-Étienne. Dans le même temps, il apparaissait également essentiel de pouvoir répondre aux besoins de salles de jauge moindre, pouvant accueillir ces musiques actuelles. La réalisation d’une SMAC (Scène de Musiques Actuelles) à l’horizon 2007 s’impose ainsi comme une réponse adaptée aux attentes du public et des professionnels, en complément au futur Zénith de Saint-Étienne.

La cité du design

Véritable lieu d’action culturelle dédié à la création, à l’émergence et au développement d’une politique musicale de proximité, cette salle permettra d’équilibrer l’offre de spectacles.
En contrepoids aux programmations d’envergure internationale du Zénith, la SMAC proposera des affiches plus audacieuses, pour des publics parfois plus avertis. Une attention toute particulière sera notamment accordée à une scène locale déjà extrêmement riche…et  bouillonnante d’impatience.

Le bâtiment, d’une surface globale de 1200 m2, offrira des aménagements adaptés aux musiques actuelles :
- une grande salle modulable (400 à 1200 places selon le type de spectacles).
- un bar-club qui accueillera des concerts en jauge réduite (200 places).
- des loges et espaces de restauration pour les artistes.
- trois studios de répétition et une régie d’enregistrement.
- un espace ressources documentaires et formation aux métiers artistiques (manager, producteur… )
Le projet
La Cité du Design est un projet unique en France, qui symbolise la volonté de Saint-Étienne de fonder son dynamisme économique sur une idée novatrice. Elle est également le témoin de son renouvellement urbain, au carrefour du passé et du futur.


L’idée fondatrice de la Cité du Design est de s’appuyer sur la force créatrice du design pour le développement économique de Saint-Étienne. Le design induit en effet la recherche permanente de nouvelles matières ou formes. Autant de nouveaux champs d’exploration, dont les industriels pourront tirer parti pour réinventer des produits, en détourner l’utilisation initiale ou en créer de nouveaux. Saint-Étienne a fondé dès le XIXe siècle son savoir-faire et sa notoriété sur le design, la Cité du Design reprend aujourd’hui le flambeau de ce patrimoine économique.
La construction de la Cité entre aussi dans le vaste projet de renouvellement urbain dans lequel la ville de Saint-Étienne est entrée depuis une décennie. Elle signe la renaissance d’un quartier tout entier, aux portes du centre-ville. Cette friche industrielle de 18 hectares deviendra à terme un lieu stratégique regroupant des centres de recherche de haute technologie, le premier d’entre eux étant le Pôle Optique et Vision.


Le forum du XXIe siècle C’est le projet de l’architecte allemand Finn Geipel, directeur de l’agence berlinoise LIN, lauréate du concours architectural, qui donnera naissance d’ici 2008 à la Cité du Design. Selon Finn Geipel, l’objectif de cette cité est de favoriser la rencontre de toutes les populations tournant autour du design, professionnels, industriels et grand public. Michel Thiollière, maire de Saint-Étienne, évoque même ce lieu foisonnant d’échanges comme le forum des temps modernes, favorisant la recherche et le transfert des savoirs.
Autour de l'École des Beaux-Arts, dont le rôle sera encore renforcé, la cité disposera d'un centre de ressources et de compétences, d'un laboratoire d'idées prospectives, d'un laboratoire de technologies avancées. La détection et le soutien des projets innovants seront un des axes majeurs du développement de la Cité.


Cité des affaires - Châteaucreux

La pose de la première pierre du siège mondial de Casino préfigure ce que sera le quartier des affaires de Châteaucreux : dynamique, tertiaire et écologique.

Implanté à côté de la gare principale de Châteaucreux, le futur quartier des affaires de Saint-Étienne ne pouvait trouver meilleure situation, à 40 minutes de Lyon et 2h45 de Paris en TGV. Il est également intégré au cœur de la trame du réseau de transports en commun de la ville, au bout de la deuxième ligne de tramway.
Ce sont au total 400 000 m2 de surface de terrain qui doivent être reconvertis en quelques années. Il est question de consacrer ce vaste périmètre au développement économique, pour devenir « la locomotive économique et tertiaire » de la ville. Le siège mondial du groupe Casino, viscéralement ancré à Saint-Étienne, vient inaugurer la naissance de ce quartier d’affaires. Les travaux ont débuté en novembre 2005. Rendez-vous le 30 mai 2007 pour l’ouverture du siège de Casino.

Bienvenue aux entreprises Un îlot de 60 000 m2 dans le prolongement de la gare se destine lui à accueillir des entreprises, que la Ville et la Métropole s’attachent dores et déjà à démarcher. L’attractivité du quartier repose sur la qualité et le nombre des équipements devant améliorer la vie des entreprises et de leur personnel : un restaurant inter entreprises, une crèche, plus de 500 places de parking, une résidence d’affaires et un hôtel, sans oublier des commerces.
Pour animer le quartier, il est prévu également de construire près de 300 logements de standing, jusque dans la rue de la Montat, destinée à devenir la vitrine résidentielle et économique de Saint-Étienne.

Pour une économie durable La Ville de Saint-Étienne souhaite que le nouveau quartier des affaires illustre sa démarche de développement économique en harmonie avec un environnement préservé. Il est question de labelliser les constructions Haute Qualité Environnementale (HQE) : cela signifie maîtriser les impacts des opérations de construction et de réhabilitation sur l’environnement, en respectant les normes d’écoconstruction et d’écogestion. Une association spécialisée, l’Institut Angenius, l’accompagne dans ce projet.
Il est également prévu d’intégrer l’énergie renouvelable, par le raccordement de 100 000 m2 de surface à un futur réseau de chaleur fonctionnant au bois, pour alimenter les besoins en chauffage et climatisation.
Enfin, un plan des déplacements entreprise (PDE) est à l’étude pour les 2100 salariés du futur siège de Casino. L’objectif est d’inciter au moins 10% d’entre eux à emprunter les transports en commun.
D’autres PDE sont à l’étude pour généraliser cette démarche dans l’agglomération stéphanoise.



Le calendrier : Début des travaux : 2005
Fin des travaux : 2007


Quartiers ANRU / Renaissance 21

Une priorité : améliorer le cadre de vie des habitants Pour proposer aux stéphanois une offre résidentielle de qualité, Saint-Étienne a lancé un grand programme de rénovation urbaine depuis plusieurs années. Ce projet a pour vocation la réhabilitation de l’habitat ancien du centre-ville, l’intégration des quartiers fragiles, mais aussi le développement de nouveaux quartiers résidentiels (en liaison avec le Programme Local de l’Habitat).


Dès 2001, la Ville de Saint-Étienne a engagé la rénovation de quatre quartiers en les inscrivant dans le dispositif du Grand Projet de Ville : Montreynaud et Sud-Est, quartiers d’habitat social des années 60 et 70 situés en périphérie, Crêt de Roc et Tarentaize Beaubrun Séverine, quartiers d’habitat ancien en centre-ville.

Ces quatre quartiers s’intègrent depuis 2005 dans le Programme de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) et devraient bénéficier d’ici 2012 de 315 millions d’euros d’investissements.



Données clées:

Démolition de 1070 logements : 600 logements sociaux, 90 en copropriétés dégradées, 380 logements anciens insalubres ou inadaptés,
Reconstruction ou réhabilitation de 1300 logements : 700 logements sociaux, 450 logements privés neufs ou réhabilités,
Relogement de 750 familles dans une démarche de concertation,
Aménagement des abords des immeubles ,
Aménagement d’espaces publics : parc urbain Couriot, boulevard de la Palle, abords de l’école Saint-Saens, esplanade du Crêt de Roc…
Réhabilitation ou implantation d’équipements publics : Maison de l’Emploi, écoles, équipements sportifs…
Financement global : La convention initiale signée en 2005 entre les acteurs locaux et l’ANRU prévoit un financement du projet de renouvellement urbain de 212 millions d'euros entre 2005 et 2010, sur les quatre quartiers.


ANRU : 54 millions d'euros
Ville de Saint-Étienne : 27 millions d'euros
Conseil Régional Rhône-Alpes : 14 millions d'euros
Communauté d'agglomération St-Etienne Métropole : 8 millions d'euros
Conseil général 42 : 8 millions d'euros
Bailleurs sociaux : 60 millions d'euros
Financements privés et divers : 41 millions d'euros
Un projet d’avenant relatif aux quartiers de Montreynaud et de Séverine est en cours d’engagement par les partenaires. Il représente un apport supplémentaire de 103 millions d’euros sur la période 2006-2011.


En parallèle du dossier ANRU, la Ville a lancé un programme de renouvellement urbain fort, illustré par de nombreux chantiers : le ravalement des façades autour de l’axe de la Grand Rue, le réaménagement des espaces publics : la Place Chavanelle, les places qui jalonnent l’itinéraire du tramway, la place Dorian (en cours d’étude)…

Des travaux de revalorisation d’îlots vieillissants du centre ville font également partie du programme : Chavanelle-Saint-Roch, le Coin-Dolet, République, Camélinat-Ledin-Bourgneuf-Marengo, ainsi que les quartiers en Contrat de Ville.


Saint-Etienne ambitieuse et conquérante...affaires a suivre...

Recherche, formation, développement industriel,  (Extraits)
le Pôle Optique et Vision, un site unique en France !

L'objectif du Pôle Optique et Vision est d'accroître la compétitivité des industriels, de renforcer le potentiel de recherche et de développer les formations d'enseignement supérieur. Cette concentration de savoirs sur un même lieu permettra à ce pôle de compétences de rayonner tant au niveau local, que régional et international, en créant une véritable synergie autour des technologies de l'optique et de la vision. Réunion de l'enseignement supérieur, des laboratoires de recherche public et privés, des entreprises des secteurs de l'optique vision et de l'électronique, ce pôle sera l'un des trois centres optiques de France. Saint Etienne Métropole crée un véritable technopole avec le Pôle Optique Vision.

Saint Etienne Métropole crée un véritable technopole avec le Pôle Optique Vision.

Dates :

- 1996 : création de l'association Pôle Optique Vision
- septembre 2001 : démarrage des travaux
- 4 janvier 2002 : pose de la première pierre du Pôle Optique Vision
- septembre 2002 : rentrée sur le site de nombreux étudiants dont ceux de l'Institut des Techniques Avancées (ISTASE)
- octobre 2003 : fin des travaux et inauguration du campus universitaire
- De novembre 2003 à juin 2005 : construction du bâtiment Haute Technologie
- 2006/2007 :construction des bâtiments pour l'installation de l'Institut Supérieur des Techniques Appliquées de Saint-Etienne (ISTASE) .


Chiffres :

120 étudiants de l'université stéphanoise, 900 à échéance de 4 ans, 80 enseignants - chercheurs - ingénieurs et techniciens, 120 à échéance de 4 ans. 7 plate-formes technologiques de recherche et de développement, des laboratoires, des industries…
4 Hectares du site GIAT Industries sont concernés sur une superficie totale de 18 hectares dont environ 10 000 mètres carrés construits aujourd'hui. A terme, environ 1000 personnes devraient contribuer à la renommée du site.



projet architectural :

Le projet consiste d'une part à rénover les bâtiments existants, et d'autre part à en construire de nouveaux. Les différents bâtiments du Pôle Optique et Vision sont donc intimement liés par des passerelles et cheminements. Les cheminements de la "cour neuve" donnent le pendant à la "cour des matières", une fontaine marque l'entrée dans le site. Les locaux ont été habillés de verre afin de faire entrer lumière et transparence, à l'image des activités représentées à l'intérieur. Les espaces naturels sont largement préservés, l'ensemble du pôle se situant dans un parc arboré.

(...)

coût de l'opération :

19,42 Millions d'Euros. Les travaux réalisés sous maîtrise d'ouvrage Saint-Etienne Métropole qui participe à hauteur de 4,99 Millions d'Euros s'élève à 16,83 Millions d'Euros.

partenaires :
- Europe : 3,41 Millions d'Euros
- Etat : 3,57 Millions d'Euros
- Conseil régional Rhône-Alpes : 3,23 Millions d'Euros
- Conseil général de la Loire : 0,49 Millions d'Euros
- Ville de Saint-Etienne : 1,07 Million d'Euros
- Université Jean Monnet : 0,08 Million d'Euros
La partie réalisée par EPORA, Etablissement Public pour l'Ouest de Rhône-Alpes a porté sur l'acquisition de la friche industrielle et des démolitions à hauteur de 2,59 Millions d'Euros, avec les subventions de l'Etat: l,52 Million d'Euros, de l'Europe: 0,96 Million d'Euros et du Conseil régional Rhônes-Alpes : 0,04 Million d'Euros.

Le projet architectural
La Cité du Design doit s’implanter sur le site Carnot et ainsi redonner vie à l’ancienne Manufacture Royale d’Armes. Sa construction même sera emblématique du lien qui existe entre l’héritage historique de Saint-Étienne et son avenir. La plupart des anciens bâtiments sont conservés dans ce projet et de ce fait redeviendront accessibles aux Stéphanois, privés de ce lieu depuis plusieurs années.

La platine Le projet architectural repose principalement sur la construction d’une platine qui relie les différents éléments bâtis existants. Cette galerie lumineuse, composée d’acier et de verre, sera placée devant le bâtiment de l’horloge.

Rectangulaire, cette platine de 36 m de large s’étendra sur 220 mètres de long. Sa hauteur, comprise entre 5m et 6,20 mètres, permettra de garder la vue sur le bâtiment de l’Horloge depuis la place. Aucun mur ni poteau ne viendra troubler l’espace et des cloisons mobiles rendront ce bâtiment entièrement modulable. La platine pourra ainsi évoluer en fonction des besoins des designers, dont l’activité impose de nouvelles formes de travail.

La Platine est en quelque sorte une rue protégée par une peau. Cette peau reflétera et accompagnera les activités de la Cité du Design par une modulation entre opaque et vitré, isolé ou interclimatique, petite ou grande hauteur, ouvert ou intime. Elle est composée de jeux de panneaux triangulaires dont les qualités détermineront les ambiances de la rue.
5 types de panneaux se succèderont :

panneau photosynthèse
panneau translucide à maillage en métal jaune
panneau translucide avec brise-soleil intégré
panneau photovoltaïque
panneau opaque isolant.

Comme pour le Zénith, le projet de Cité du Design utilisera les énergies renouvelables et s’inscrira dans une démarche de développement durable. Grâce aux panneaux solaires disposés à la surface de la platine, celle-ci fonctionnera de manière quasiment autonome sur le plan énergétique, permettant ainsi de réaliser d’importantes économies d’énergie.


Lieu ouvert, lieu vivant, lieu d’accueil Une tour sera également construite devant la platine. Sa façade permettra d’afficher par des diodes lumineuses les événements de la cité. Grâce à sa hauteur, elle permettra notamment d’observer l’évolution du quartier. Des espaces verts autour de la Cité et dans la Cité seront créés ou mis en valeur afin d'être accessibles au public et devenir des lieux d'échanges, voire d'expositions participant à la vie de la Cité du Design.

Les visiteurs pourront trouver dans ce bâtiment une bibliothèque, une cafétéria, un lieu d’exposition, une boutique, un espace public ainsi qu’un amphithéâtre de 400 places. Quant aux designers, ils auront à leur disposition un centre de ressources et de compétences, un laboratoire d’idées prospectives et un laboratoire de technologies avancées.

La Cité du Design proposera entre autres :

de grandes expositions culturelles et des expositions sur l'actualité du design et ses possibilités de développement,
une riche documentation (ouvrages, articles, archives etc.),
un accès aux ressources grâce aux nouvelles techniques de communication,
un programme d'accompagnement de porteurs de projets,
un ensemble de manifestations professionnelles, séminaires et colloques de haut niveau.
 

Saint-Etienne ambitieuse et conquérante affaires à suivre

Saint-Etienne
Un nouveau visage pour la ville


L'ancienne cité minière, qui a perdu 20 000 habitants entre les deux derniers recensements, repense son aménagement urbain et voit fleurir les grands projets architecturaux. Outre le Grand Projet de ville, qui prévoit la restructuration de plusieurs quartiers (Montreynaud, Montchovet, Crêt-de-Roc et Tarentaize-Beaubrun), quatre nouvelles réalisations, portées par des architectes de renom, devraient bientôt moderniser l'image de la ville et rééquilibrer son positionnement par rapport à Lyon. Alors que le Zénith et la Cité du design conforteront sa vocation culturelle, la rénovation du quartier de la gare de Châteaucreux et la construction du nouveau siège social de Casino confirmeront la reconversion de Saint-Etienne vers les activités tertiaires

Le quartier de la gare de Châteaucreux- Un site stratégique pour la ville


Architecte urbaniste, Patrick Chavannes a été chargé de réaménager le quartier de Châteaucreux. Lauréat du concours international pour l'aménagement des terrains des anciennes usines Renault à Boulogne-Billancourt, il réalise actuellement le quartier de la nouvelle gare TGV de Saint-Malo.

« Saint-Etienne est une ville de tradition manufacturière, qui s'est toujours distinguée par la qualification de sa main-d'oeuvre ouvrière, mais qui, ayant pris de plein fouet la restructuration industrielle et s'étant trouvée plusieurs années au creux de la vague, a beaucoup vécu dans l'ombre de Lyon. Une ville avec laquelle elle s'est rendu compte qu'elle avait besoin de créer un partenariat si elle veut pouvoir se mesurer à d'autres villes européennes telles que Gênes ou Barcelone. Or Lyon, victime de son succès, doit faire face au coût élevé de sa main-d'oeuvre et à la flambée du prix de son foncier. L'arrivée du TGV donne à Saint-Etienne l'occasion d'un rééquilibrage par rapport à sa voisine. Rappelons qu'elle est la première gare TER de France, avec plus de 15 000 voyageurs par jour ! Tirant parti de la qualité de cette desserte, Saint-Etienne a décidé de se prendre en charge économiquement. Sur le modèle de Lille, qui, en bout de course, a dû sa renaissance au centre d'affaire d'Euralille, la ville, appauvrie, offre aujourd'hui une attractivité nouvelle, favorisée par une main-d'oeuvre meilleur marché, la mise en place d'un horizon culturel intéressant (notamment le futur pôle design), une politique claire de requalification des espaces publics, et une politique de transports en commun ambitieuse : c'est tout le sens de la création du futur pôle multimodal de Châteaucreux, qui, avec la création actuelle d'une seconde ligne de tramway, pourrait innerver la périphérie nord-est de la ville.

« Gare de transit classique, la gare de Châteaucreux n'a jamais été valorisée comme l'ont été, au XIXe siècle, les gares terminales parisiennes. Elle présente le handicap de couper la ville en deux et d'avoir une importante activité de fret qui fait que le quartier, sous-exploité, n'a jamais été perçu comme un enjeu véritable. En l'étudiant, nous sommes vite arrivés à la conclusion que ce site est stratégique pour la ville et doit être réinclus au coeur de la cité. Il faut en outre réintégrer à ce centre le quartier du Soleil, qui fonctionne comme un petit village sur sa butte, mais dont la zone artisanale est en perte de vitesse. Nous proposons enfin de reconquérir le plateau fret, comme l'ont fait avec succès Lyon-Part-Dieu et Lille : la lourdeur de son activité n'a plus sa place au coeur de la ville.

« L'ensemble du quartier trouvera sa dynamique dans le futur centre d'affaires, qui sera composé de logements, de bureaux et d'hôtels autour du nouveau siège social de Casino. La rue de la Montat, où se trouvait jusqu'ici l'entreprise, deviendra un site charnière, le but étant d'en faire la 5e Avenue de Saint-Etienne. L'idée est de faire de Châteaucreux un vrai lieu de vie où l'on pourra notamment loger les cadres, et non un quartier de bureaux, comme celui qui a été réalisé à Lyon-Part-Dieu. Demain, cet ensemble de 330 000 mètres carrés fera partie du centre-ville. Il donnera à Saint-Etienne une nouvelle image attractive. Il sera à la fois la voie d'accès de la ville, en venant de Lyon, et le lieu de convergence de tous les grands flux de transports en commun. »

Casino- Emblème de la future cité des affaires

Casino restera donc à Saint-Etienne. Le 22 mars, le groupe signait un protocole d'accord avec la ville, Saint-Etienne Métropole et le conseil général pour la relocalisation de son siège près de la gare de Châteaucreux. « Le siège emploie 2 000 personnes ; une délocalisation nous aurait trop déstabilisés », justifie Jean-Louis Bourgier, responsable du projet.

Depuis la création de la société par la famille Guichard en 1898, c'est la première fois que Casino rénove son siège. « Le réaménagement du quartier de la gare va supprimer une partie de nos bâtiments et de nos parkings », poursuit Jean-Louis Bourgier. Pour le géant de la distribution, c'est donc le moment ou jamais de réunir enfin sur un seul site les treize bâtiments dispersés rue de la Montat.

D'un coût de 50 millions d'euros, ce projet est le plus important programme immobilier du secteur tertiaire réalisé en France depuis sept ans. Il sera financé en partie par le rachat des vieux bâtiments par la ville et la communauté d'agglomération, une des conditions d'ailleurs posées par le groupe pour rester à Saint-Etienne.

Le nouveau siège, prévu pour le printemps 2007, s'étendra sur 50 000 mètres carrés et accueillera 300 nouveaux employés. Il a été conçu par le groupe stéphanois Cimaise et par le cabinet parisien Architecture-Studio, à qui l'on doit déjà à Saint-Etienne la rénovation du stade Geoffroy-Guichard, mais aussi des réalisations d'envergure comme le Parlement européen, à Strasbourg, et l'Institut du monde arabe, à Paris. Le cabinet réalisera également le nouveau parc technologique de Saint-Jean-Bonnefonds, Metrotech, destiné à l'implantation d'entreprises de haute technologie.

Pour l'architecte René-Henri Arnaud, Stéphanois d'origine et responsable du projet, la rénovation complète du quartier de la gare offre un cadre idéal : « Cette métamorphose montre que Saint-Etienne n'est plus une ville-usine, mais une ville qui entre dans l'ère tertiaire, explique-t-il. Casino ne peut donc être qu'un simple bâtiment de bureaux : c'est tout un symbole de la reconversion économique de la ville. »

En forme de pomme de pin, le nouveau siège présentera donc un aspect très moderne, avec ses bureaux en verre qui laissent entrer la lumière du jour et offrent une vue imprenable sur les monts du Lyonnais. Quant à l'intérieur, il devrait être aménagé par des designers de l'école d'architecture de Saint-Etienne. Le tout dans une démarche environnementale, avec notamment l'installation d'un système de récupération de l'eau de pluie pour alimenter... les chasses d'eau des toilettes !

Pour René-Henri Arnaud, ce bâtiment très contemporain doit symboliser l'attachement de Casino à Saint-Etienne : « L'architecture doit être suffisamment remarquable pour être indentifiable par les habitants et structurante pour le nouveau quartier », précise-t-il. Le groupe se fait fort, d'ailleurs, de jouer ce rôle de locomotive, puisqu'il prévoit une crèche interentreprises dans un bâtiment annexe et la mise en place d'une sorte de Carte orange dont le modèle, espère le groupe, sera suivi par les futures sociétés du quartier.

Situé près de la gare, « le nouveau siège de Casino constituera aussi une porte d'entrée de la ville. Ce qui n'est pas neutre, car ce sera la première impression que l'on aura de Saint-Etienne », souligne encore l'architecte. Une nouvelle image qui, selon lui, devrait redonner confiance à cette ville, « longtemps marquée par son côté insulaire vis-à-vis de Lyon ».

Le futur Zénith- Une star de l'architecture

«Norman Foster, le maire en rêvait depuis longtemps », confesse l'adjoint à l'urbanisme, Claude Marder. L'architecte du Reichstag de Berlin et du viaduc de Millau a en effet été choisi à l'unanimité pour concevoir le premier Zénith de la région Rhône-Alpes.

« Ce qui a intéressé Norman Foster dans ce projet, explique Dominique Berger, l'architecte d'opération, c'est que Saint-Etienne voulait intégrer la salle à deux pas du centre-ville, sur la plaine Achille, alors que les Zénith sont souvent plantés comme des supermarchés en périphérie. » Construit entre la Cité du design et le stade Geoffroy-Guichard, le futur Zénith viendra ainsi compléter l'offre culturelle et de loisirs de ce site. « Une situation choisie pour lui donner une vraie lisibilité à l'extérieur », souligne Roland Goujon, vice-président de Saint-Etienne Métropole, chargé des équipements de sports et de loisirs.

Disposant d'un immense parvis et surmonté d'une grande toiture de forme aérodynamique, le Zénith devrait donc constituer le phare de ce nouveau quartier. « Norman Foster voulait une architecture monumentale et attractive qui marque l'ensemble de cette zone », poursuit Dominique Berger. Outre ses qualités esthétiques, le toit disposera d'un grand capteur d'air qui permettra une ventilation naturelle de la salle.

Financé pour moitié par l'agglomération stéphanoise, le montant du projet s'élève à 25 millions d'euros. Prévu pour 2007, le Zénith pourra accueillir entre 5 000 et 7 000 spectateurs, presque deux fois plus que l'actuel Palais des spectacles, qui redeviendra Palais des sports à l'issue des travaux. « Cette salle fonctionne très bien, mais certains spectacles, comme les comédies musicales, ne peuvent y avoir lieu pour des raisons techniques », précise Roland Goujon, qui espère attirer une nouvelle population étudiante et familiale à Saint-Etienne.

Reste qu'il faudra peut-être compter avec la proximité du Zénith de Clermont-Ferrand et surtout des salles lyonnaises. « Une fausse concurrence, assure l'élu de l'agglomération. Car ces salles ont leur propre zone de chalandise. Et la Halle Tony-Garnier, seule salle lyonnaise comparable, n'est pas adaptée à tous les types de spectacles. »

La Cité du design- Symbole du renouveau stéphanois

Fondateur de l'agence d'urbanisme et de design LIN, basée à Berlin et à Paris, l'Allemand Finn Geipel compte parmi ses réalisations la couverture des Arènes de Nîmes, le théâtre de Quimper ou encore l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Limoges. Il a remporté le concours de la future Cité du design, qui verra le jour en 2007 sur l'ancien site de la Manufacture nationale d'armes. Un projet de 38,5 millions d'euros contesté par les Verts et plusieurs associations locales, qui demandent le classement d'urgence du site pour éviter la destruction de deux bâtiments. Mais, de son côté, la ville compte bien aller jusqu'au bout de ce qu'elle considère comme le futur symbole du renouveau stéphanois.

« Pour réaliser la Cité du design, nous nous sommes appuyés sur l'histoire de Saint-Etienne. Au début du XVIIIe siècle, sa trame urbaine était orientée est-ouest, comme l'est la Manufacture d'armes, mais, pour son développement, la ville s'est peu à peu orientée nord-sud. C'est cet axe, qui va jusqu'à l'hôtel de ville, qu'il nous a semblé primordial de respecter. L'étude des archives de Manufrance nous a révélé l'extraordinaire richesse de son catalogue d'objets : il s'agissait déjà de design, même si on n'appelait pas cela ainsi. Il nous est apparu logique que la Manufacture d'armes soit au coeur d'un nouveau développement architectural : il fallait partir de l'histoire du design stéphanois pour voir en quoi elle pouvait servir à la réalisation d'un projet neuf.

« Notre projet propose de réaménager la place Carnot, aujourd'hui coupée par la gare de bus, afin de créer une liaison directe entre cet endroit et la place d'armes. Des négociations sont engagées pour voir dans quelle mesure nous pouvons récupérer les bâtiments de l'armée, et étendre le développement du site. Nous souhaiterions aussi acquérir les deux usines vides du site, afin de les transformer, l'une en salle d'exposition temporaire, l'autre en réserve pour la collection de design du musée d'Art moderne.

« La platine, qui sera érigée devant le bâtiment principal où sera relogée l'Ecole des beaux-arts, s'ouvrira sur la ville. Cet ensemble translucide, de 220 mètres de longueur et de 5 à 7 mètres de hauteur, s'inscrira dans la continuité de la tradition de Saint-Etienne, qui a toujours travaillé sur les matériaux, et sur les relations entre l'art et l'industrie. En créant une matériauthèque, et une juxtaposition d'espaces ayant des fonctions différentes (restaurant, espaces d'expositions, serre...), nous ferons référence au musée d'Art et d'Industrie, tel qu'il était initialement prévu : son concepteur souhaitait en effet y inclure une bibliothèque d'objets d'art afin d'influencer les industriels. Le lieu aurait concentré dans un même endroit différentes expériences formelles.

« La Cité du design a la vocation de donner une nouvelle dynamique à la recherche, mais aussi aux entreprises, qu'elle pourrait attirer. On peut imaginer que des start-up naissent dans des pépinières qui seraient créées dans les espaces laissés libres. Elles viendront s'inscrire dans l'activité tertiaire qui s'est développée sur le site de la plaine Achille, avec la constitution récente du pôle optique.»

Sain-Etienne est engagée dans un projet urbain des plus ambitieux et aux multiples enjeux, Saint-Etienne a entamé sa profonde mutation qui fera de la capitale ligérienne une terre d'innovation et de design.

Un pôle d'échange phare

S'il va favoriser les échanges entre tous les modes de transports et iniitier de nouveaux modes de déplacements. ( transfert de la gare routière de chavanelle, acceuil de parc-relais, taxi, parking, parc-vélo et cheminement piétons ). Le pôle de châteaucreux va surtout relooker tout un quartier. Autour de la gare TGV améliorée va naître un nouveau potentiel essentiel, combinants d'importants programmes d'activités tertiaires et l'implantation de logements neufs, de commerces de proximité et de services administratifs regroupés. Nouveau centre d'affaires avec près de 250 000 metre carré de bureaux ( le plus important chantier lancé en france depuis celui de la défense en 1997 ), il représentera à terme 12 000 emplois dont 2200 au siège mondial du groupe casino dont les travaux s'acheveront en 2007. L'enseigne "porte drapeau" historique de saint etienne ( plus grand groupe privé de la loire, premier employeur de Rhônes Alpes et 4e groupe français de distribution ) va jouer un rôle moteur dans cette dynamique, son batîment de 50 000 metre carré, signé architecture studios (paris) réunissant les 13 sites actuels du groupe. Cette installation devrait appeler l'arrivée  d'autres sièges sociaux d'entreprises travaillant en lien avec casino. Quartier de buisness certes, châteaucreux sera donc un vrai quartier à vivre pour lequel voirie ( un grand mail planté ) et des espaces publics arborés seront redéssinés. Un hotel 3 étoiles, des résidences hotelières et des restaurants s'y implanteront ainsi que de nombreux commerces de proximité. Selon la volonté du maire et du préfet , des services administratifs vont y être regroupés tels que saint-etienne métropole, la DDE, les services fiscaux et l'établissement public foncier, sur un îlot confier après concours a la cogedim et dont l'architecte sera manuelle Gautrand. Par ailleurs le pôle de la gendarmerie y sera constituer à l'horizon 2008. Côté habitat, autres enjeu d'importance, quelques centaines de logements neufs verront le jour dans une même volonté de prestations haut de gamme, mêlant matériaux de haute technologie dans une logique affirmé de dévelopemnt durable, avec un chauffage centrale urbain utilisant une chaudière à bois et un systeme de traitement des eaux normés HQE. Zone d'aménagement concerté, châteaucreux aura pour aménageur l'établissement public d'aménagement (EPA) actuellement en préfiguration et qui est déjà opérationnel. Exeptionnelemnt mis à disposition d'une ville par le gouvernement, cet outil adapté pour mobiliser les ressources, conduire les opérations et coordonner les acteurs a été doté d'un budget de 60 millions d'euros pour une première période allant jusqu'en 2009. Chargé de vendre de la charge foncière pour du tertiare, du commerce et du logement, il devrait trouver écho chez de nombreux investisseurs.

Pour vous aujourd'hui est ce que Saint-Etienne se reveille et est entrain de connaître un effort économique important ?

Saint-Etienne ambitieuse et conquérante...affaires à suivre...

Le projet

La Cité du Design est un projet unique en France, qui symbolise la volonté de Saint-Étienne de fonder son dynamisme économique sur une idée novatrice. Elle est également le témoin de son renouvellement urbain, au carrefour du passé et du futur.


L’idée fondatrice de la Cité du Design est de s’appuyer sur la force créatrice du design pour le développement économique de Saint-Étienne. Le design induit en effet la recherche permanente de nouvelles matières ou formes. Autant de nouveaux champs d’exploration, dont les industriels pourront tirer parti pour réinventer des produits, en détourner l’utilisation initiale ou en créer de nouveaux. Saint-Étienne a fondé dès le XIXe siècle son savoir-faire et sa notoriété sur le design, la Cité du Design reprend aujourd’hui le flambeau de ce patrimoine économique.
La construction de la Cité entre aussi dans le vaste projet de renouvellement urbain dans lequel la ville de Saint-Étienne est entrée depuis une décennie. Elle signe la renaissance d’un quartier tout entier, aux portes du centre-ville. Cette friche industrielle de 18 hectares deviendra à terme un lieu stratégique regroupant des centres de recherche de haute technologie, le premier d’entre eux étant le Pôle Optique et Vision.


Le forum du XXIe siècle C’est le projet de l’architecte allemand Finn Geipel, directeur de l’agence berlinoise LIN, lauréate du concours architectural, qui donnera naissance d’ici 2008 à la Cité du Design. Selon Finn Geipel, l’objectif de cette cité est de favoriser la rencontre de toutes les populations tournant autour du design, professionnels, industriels et grand public. Michel Thiollière, maire de Saint-Étienne, évoque même ce lieu foisonnant d’échanges comme le forum des temps modernes, favorisant la recherche et le transfert des savoirs.
Autour de l'École des Beaux-Arts, dont le rôle sera encore renforcé, la cité disposera d'un centre de ressources et de compétences, d'un laboratoire d'idées prospectives, d'un laboratoire de technologies avancées. La détection et le soutien des projets innovants seront un des axes majeurs du développement de la Cité.

Dernière modification par vive sainté !!! (17-08-2006 14:13:46)