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ENQUÊTE. Pourquoi Marseille, cinquième hub de l’internet mondial, met le frein sur les datacenters
Reliée à des câbles sous-marins stratégiques, Marseille devient un eldorado pour les datacenters, ces usines de données numériques. Mais leurs besoins croissants en énergie et en surface font débat. La ville peut-elle continuer à les accueillir ? (...)
https://www.ouest-france.fr/high-tech/i … edd9ef18bf
Nos élus envisagent d'affaiblir un des rares avantages comparatif de la ville au motif que les datacenters sont trop gourmand en foncier, énergivore et ne créé pas suffisamment d'emplois.
Au lieu de s'arrêter à ces constats, pourquoi ne pas envisager ce que l'on a toujours fait lorsque le foncier devenait rare, construire en hauteur ?
Les datacenters consomment beaucoup d'énergies ? Pourquoi ne pas les intégrer dans des nouveaux quartiers en construisant un réseau de récupération de chaleur pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire ...
Les datacenters ne génèrent pas assez d'emplois ? Pourquoi ne pas profiter de notre positionnement de hub mondial dans ce domaine pour conditionner la construction de datacenters à la création de services connexes qui eux peuvent être un véritable vivier d'emplois.
artemis a écrit:
ENQUÊTE. Pourquoi Marseille, cinquième hub de l’internet mondial, met le frein sur les datacenters
Reliée à des câbles sous-marins stratégiques, Marseille devient un eldorado pour les datacenters, ces usines de données numériques. Mais leurs besoins croissants en énergie et en surface font débat. La ville peut-elle continuer à les accueillir ? (...)https://www.ouest-france.fr/high-tech/i … edd9ef18bf
Nos élus envisagent d'affaiblir un des rares avantages comparatif de la ville au motif que les datacenters sont trop gourmand en foncier, énergivore et ne créé pas suffisamment d'emplois.
Au lieu de s'arrêter à ces constats, pourquoi ne pas envisager ce que l'on a toujours fait lorsque le foncier devenait rare, construire en hauteur ?
Les datacenters consomment beaucoup d'énergies ? Pourquoi ne pas les intégrer dans des nouveaux quartiers en construisant un réseau de récupération de chaleur pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire ...
Les datacenters ne génèrent pas assez d'emplois ? Pourquoi ne pas profiter de notre positionnement de hub mondial dans ce domaine pour conditionner la construction de datacenters à la création de services connexes qui eux peuvent être un véritable vivier d'emplois.
Je l'ai déjà écrit sur ce forum: l'installation des data centers a créé très peu d'emplois et c'est normal car c'est un secteur beaucoup plus consommateur de foncier et d'énergie qu'en main d'œuvre, et que la proximité immédiate des data centers et des câbles n'est un avantage que pour extrêmement peu d'activités des clients de ces data centers.
Pour les clients, le facteur de choix principal est le pays d'implantation car c'est principalement à l'échelle nationale que sont déterminés le cadre règlementaire (relativement harmonisé en EUR) et le marché de l'énergie (tarifs, mix énergétique), et ensuite éventuellement la localisation du data center (bien relié aux backbones plus que la distance elle-même).
L'implantation d'un siège de grosse boîte comme la CMA crée beaucoup plus d'emplois directs et indirects que l'installation de data centers ou d'entrepôts.
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Les data center consomment aussi beaucoup d'énergie en été (refroidissement) or à cette saison, de Montpellier à Nice, toute la côte est extrêmement consommatrice et la production est principalement au nord d'Avignon. C'était déjà un problème bien avant les data center. Ceux ci ne font que l'accentuer.
La construction de la nouvelle ligne THT entre Tavel et Fos sécurisera un peu l’approvisionnement mais ne résout pas le problème de la sous production sur notre région.
Et personne ne veut d'une centrale nucléaire sur la côte, me semble-t-il.
Je parlais d'avoir une reflection visant à intégrer les datacenters dans des projets globaux pour diminuer les contraintes (foncière, énergétique) tout en valorisant l'emploi, ce qui ne semble malheureusement pas entrer dans la réflexion de l'élu. Certainement pas de dire oui à tout et n'importe quel demande de nouvelle infrastructure sans établir des conditions. Si jusqu'ici accueillir des datacenters a été relativement peu créateur d'emplois, il ne faudrait pas perdre de vu qu'ils sont devenu la pierre angulaire de l'économie du numérique et du cloud entre les mains des plus grandes entreprises mondiales (Google, Amazon, Microsoft, Oracle etc.), qui sont aussi parmi les créateurs de services et d'emplois à plus forte valeur ajoutée. Au lieu de partir du constat bête, les datacenters ne sont suffisamment créateur d'emplois ..., j'attends surtout de nos élus une démarche volontariste, capitaliser sur l'atout d'être devenu un hub mondial en conditionnant la réalisation d'infrastructures à l'implantation d'activités connexes auprès de ceux dont la compétitivité repose sur ces datacenters.
artemis a écrit:
ENQUÊTE. Pourquoi Marseille, cinquième hub de l’internet mondial, met le frein sur les datacenters
Reliée à des câbles sous-marins stratégiques, Marseille devient un eldorado pour les datacenters, ces usines de données numériques. Mais leurs besoins croissants en énergie et en surface font débat. La ville peut-elle continuer à les accueillir ? (...)https://www.ouest-france.fr/high-tech/i … edd9ef18bf
Nos élus envisagent d'affaiblir un des rares avantages comparatif de la ville au motif que les datacenters sont trop gourmand en foncier, énergivore et ne créé pas suffisamment d'emplois.
Au lieu de s'arrêter à ces constats, pourquoi ne pas envisager ce que l'on a toujours fait lorsque le foncier devenait rare, construire en hauteur ?
Les datacenters consomment beaucoup d'énergies ? Pourquoi ne pas les intégrer dans des nouveaux quartiers en construisant un réseau de récupération de chaleur pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire ...
Les datacenters ne génèrent pas assez d'emplois ? Pourquoi ne pas profiter de notre positionnement de hub mondial dans ce domaine pour conditionner la construction de datacenters à la création de services connexes qui eux peuvent être un véritable vivier d'emplois.
Est-ce que construire en hauteur avec le surcoût que ça représente, ne freinerait de toute façon pas les investisseurs qui choisissent Marseille notamment pour le foncier à bas coût disponible sur ses friches portuaires, l’aisance à y mener des chantiers et à purger les permis sur la base de bâtiments existants et anonymes ?
De plus, si je suis en général favorable à la verticalité, est-ce qu’il serait souhaitable que poussent dans le paysage des bâtiments très visibles d’aspect monolithiques ? Certes un gros effort architectural pourrait les habiller mais ça représenterait encore un surcoût. Idem si on misait sur des constructions en sous-sol.
Je pense qu’une solution serait des projets mixtes, par exemple des bâtiments proposant en sous-sol plusieurs niveaux dédiés à l’hébergement de serveurs, éventuellement 2 ou 3 autres étages en surface et une dizaine ou plus pour des bureaux. Ça permettrait de financer le développement plus coûteux de ces datacenters, de créer davantage d’activité, de mieux exploiter le foncier qui commence à manquer et de récupérer la chaleur produite par les serveurs (chauffage des bureaux en hiver). On pourrait même imaginer des équipements privés ou publics en surface (complexes sportifs, piscines, fermes urbaines…)
A voir toutefois la question des normes de sécurité (ça ne passerait pas pour du résidentiel) mais par exemple Singapour est connu pour mixer des bâtiments avec ce type de répartitions assez originales.
Si les normes s’avéraient trop contraignantes, il resterait l’option de créer des parcs d’activité à l’instar de Theodora sur Euromed où l’un des bâtiments et le sous-sol sous un jardin seraient dédiés à un grand datacenter dont le monolithe serait entouré, « masqué », par des immeubles plus classiques.
artemis a écrit:
Je parlais d'avoir une reflection visant à intégrer les datacenters dans des projets globaux pour diminuer les contraintes (foncière, énergétique) tout en valorisant l'emploi, ce qui ne semble malheureusement pas entrer dans la réflexion de l'élu. Certainement pas de dire oui à tout et n'importe quel demande de nouvelle infrastructure sans établir des conditions. Si jusqu'ici accueillir des datacenters a été relativement peu créateur d'emplois, il ne faudrait pas perdre de vu qu'ils sont devenu la pierre angulaire de l'économie du numérique et du cloud entre les mains des plus grandes entreprises mondiales (Google, Amazon, Microsoft, Oracle etc.), qui sont aussi parmi les créateurs de services et d'emplois à plus forte valeur ajoutée. Au lieu de partir du constat bête, les datacenters ne sont suffisamment créateur d'emplois ..., j'attends surtout de nos élus une démarche volontariste, capitaliser sur l'atout d'être devenu un hub mondial en conditionnant la réalisation d'infrastructures à l'implantation d'activités connexes auprès de ceux dont la compétitivité repose sur ces datacenters.
C'est compliqué de poser des conditions quand il n'y a rien à négocier.
Je ne vois pas bien ce qu'on peut négocier avec une boîte qui n'a pas d'activité connexe: Interxion très présent à Marseille ne compte qu'un peu plus de 500 employés pour 53 data centers en Europe.
Il faut distinguer les entreprises qui possèdent et opèrent les data centers, et leurs entreprises qui fournissent des services numériques dans le cloud et parfois possèdent des infras en propre, parfois en louent.
Tout simplement en ne privilégiant pas les pure players. Il me semble que dans une certaine mesure si Free Pro (ex-Jaguar) a choisi de rester sur Marseille et d'y installer son siège entreprise en créant quelques centaines d'emplois, c'est qu'il y a aussi ce type de contrepartie qui a du un peu peser dans la balance.
pastis a écrit:
artemis a écrit:
ENQUÊTE. Pourquoi Marseille, cinquième hub de l’internet mondial, met le frein sur les datacenters
Reliée à des câbles sous-marins stratégiques, Marseille devient un eldorado pour les datacenters, ces usines de données numériques. Mais leurs besoins croissants en énergie et en surface font débat. La ville peut-elle continuer à les accueillir ? (...)https://www.ouest-france.fr/high-tech/i … edd9ef18bf
Nos élus envisagent d'affaiblir un des rares avantages comparatif de la ville au motif que les datacenters sont trop gourmand en foncier, énergivore et ne créé pas suffisamment d'emplois.
Au lieu de s'arrêter à ces constats, pourquoi ne pas envisager ce que l'on a toujours fait lorsque le foncier devenait rare, construire en hauteur ?
Les datacenters consomment beaucoup d'énergies ? Pourquoi ne pas les intégrer dans des nouveaux quartiers en construisant un réseau de récupération de chaleur pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire ...
Les datacenters ne génèrent pas assez d'emplois ? Pourquoi ne pas profiter de notre positionnement de hub mondial dans ce domaine pour conditionner la construction de datacenters à la création de services connexes qui eux peuvent être un véritable vivier d'emplois.Est-ce que construire en hauteur avec le surcoût que ça représente, ne freinerait de toute façon pas les investisseurs qui choisissent Marseille notamment pour le foncier à bas coût disponible sur ses friches portuaires, l’aisance à y mener des chantiers et à purger les permis sur la base de bâtiments existants et anonymes ?
De plus, si je suis en général favorable à la verticalité, est-ce qu’il serait souhaitable que poussent dans le paysage des bâtiments très visibles d’aspect monolithiques ? Certes un gros effort architectural pourrait les habiller mais ça représenterait encore un surcoût. Idem si on misait sur des constructions en sous-sol.
Je pense qu’une solution serait des projets mixtes, par exemple des bâtiments proposant en sous-sol plusieurs niveaux dédiés à l’hébergement de serveurs, éventuellement 2 ou 3 autres étages en surface et une dizaine ou plus pour des bureaux. Ça permettrait de financer le développement plus coûteux de ces datacenters, de créer davantage d’activité, de mieux exploiter le foncier qui commence à manquer et de récupérer la chaleur produite par les serveurs (chauffage des bureaux en hiver). On pourrait même imaginer des équipements privés ou publics en surface (complexes sportifs, piscines, fermes urbaines…)
A voir toutefois la question des normes de sécurité (ça ne passerait pas pour du résidentiel) mais par exemple Singapour est connu pour mixer des bâtiments avec ce type de répartitions assez originales.
Si les normes s’avéraient trop contraignantes, il resterait l’option de créer des parcs d’activité à l’instar de Theodora sur Euromed où l’un des bâtiments et le sous-sol sous un jardin seraient dédiés à un grand datacenter dont le monolithe serait entouré, « masqué », par des immeubles plus classiques.
Je viens de voir un tel projet en Chine :
Après faut dire que leur législation n'est pas la même. Nous, comme tu le sais, pour une cohabitation avec des usages de bureaux ou d'habitation ce sont des contraintes réglementaires qui viennent renchérir le coût. Pas évident qu'un un projet mixte puisse offrir une meilleure rentabilité.
Dans mon esprit, il s'agissait de superposer des serveurs sur des rangées de plusieurs dizaines de mètres qui puissent être descendu par des robots pour maintenance, sur le modèle les entrepôts dernière génération où la récupération des commandes est entièrement automatisée. En ayant bien évidemment, l'apparence d'un immeuble de bureau pour s'intégrer au mieux dans le paysage urbain.
Les tours datacenters commencent à se développer, Digital Realty en a réalisé une dans un parc d'activité à proximité d'Amsterdam.
Digital Realty Data Tower
Cette réalisation illustre assez mal mon attente mais montre que construire en hauteur n'est pas rédhibitoire pour les gestionnaires d'infrastructures, les hubs de première importance sur un continent sont limités, si le foncier se fait rare, ils ont nécessité de s'adapter.
artemis a écrit:
Tout simplement en ne privilégiant pas les pure players. Il me semble que dans une certaine mesure si Free Pro (ex-Jaguar) a choisi de rester sur Marseille et d'y installer son siège entreprise en créant quelques centaines d'emplois, c'est qu'il y a aussi ce type de contrepartie qui a du un peu peser dans la balance.
Jaguar a réussi à percer au niveau politique et se voit dérouler le tapis rouge depuis 5-10 ans par les élus aux manettes de la métropole et du département (notamment MV et LRP).
Disons que ça ouvre des portes et que ça apporte des opportunités suffisantes pour rester et investir.
13 habitat avait notamment signé un marché "achat innovant" avec Jaguar, pour déployer des capteurs dans les résidences (projet Spectre). L'achat innovant permet d'attribuer des marchés jusqu'à 100k€ sans AO ni mise en concurrence. Le projet Spectre était innovant, mais son intérêt pour 13 habitat était plus discutable et c'est à ma connaissance le seul marché de ce type signé par un service ou satellite du département.
Quand on connaît la frilosité et la méconnaissance des acheteurs publics sur certains dispositifs et montages (achat innovant mais aussi sourcing ou publication de la programmation achat), il y a de quoi lever le sourcil.
Doublon.
Il y a eu au tout début du programme REP un projet de centrale nucléaire dans les Bouches-du-Rhône.
On a bien construit la première usine Eurodif à côté de complexe nucléaire du Tricastin, avec 2 réacteurs quasiment dédiés (le procédé d'enrichissement par diffusion gazeuse est très énergivore) on pourrait faire pareil avec les REP2 en projet et de nouveaux datacenters !
Galinat a écrit:
Il y a eu au tout début du programme REP un projet de centrale nucléaire dans les Bouches-du-Rhône.
On a bien construit la première usine Eurodif à côté de complexe nucléaire du Tricastin, avec 2 réacteurs quasiment dédiés (le procédé d'enrichissement par diffusion gazeuse est très énergivore) on pourrait faire pareil avec les REP2 en projet et de nouveaux datacenters !
Technologiquement ce serait utile mais est-ce politiquement envisageable. Existe-t-il un seul politique local qui défendrait un projet de centrales nucléaires sur les 100 km de bande côtière de Perpignan à Nice ?
Un cinquième data center pour Digital Realty à Marseille sera construit sur le port
Et de 5 ! Interxion, devenu en 2020 Digital Realty France, depuis sa reprise par les actionnaires du groupe américain, a remporté l’appel à manifestation d’intérêt du port de Marseille-Fos destiné à valoriser le foncier qui abrite le silo à sucre. Le groupe inaugurera donc fin 2025 son quatrième bâtiment sur le port. Avec près de 30 000 m2 de surface cumulée, l’opérateur de data centers sera à la manœuvre d’un véritable quartier numérique dans l’enceinte du port.
(...)
Attributaire d’une concession pour les 49 prochaines années, l’opérateur devra démolir le silo chargé en amiante. Même les sols devraient être dépollués. Le groupe attaché à une intégration paysagère du futur datacenter devrait, tout comme pour le MRS2, miser sur une végétation opulente, le site étant en bordure de l’autoroute du littoral (A 55).
(...)
https://www.businews.fr/%E2%80%8BUn-cin … a4519.html
Je ne vois pas trop la "végétation opulente" de MRS2... Attendons d'avoir accès aux rendus...
ah ben si, ya un mur végétal dans le hall :
Sans doute en plastique d'ailleurs.
[Étude] Paris, Marseille, Toulouse : le top 3 des villes françaises pour les start-ups en 2023
(...)
En 2023, un total de 29 villes françaises se classent dans le top 1 000 mondial des villes pour les start-ups édité chaque année par StartupBlink. Dans le top 3, Toulouse ravit cette année la troisième place à Lyon, qui tombe à la 4ème place. Marseille devient la deuxième meilleure ville pour les start-ups en France, néanmoins très loin derrière Paris.
(...)
https://hellosafe.fr/blog/classement-villes-startup
Dans Le Monde daté d'aujourd'hui (article réservé aux abonnés) :
Des centres de données aux câbles sous-marins, une frénésie numérique s’empare de Marseille
La cité phocéenne est en passe de devenir la cinquième capitale mondiale dans le trafic Internet. Ce qui soulève des inquiétudes écologiques et économiques.
Rien de nouveau dans l'article, on apprend que les loyers versés par les datacenters constituent un "complément de revenus" (sic) pour le GPMM, et que les 4 datacenters du port ont une consommation électrique équivalente à une ville de 150.000 habitants.
On s'interroge également sur les ilots de chaleur urbains créés par ces installations, puis on parle de Sébastien Barles, qui réclame un "moratoire d'urgence" sur ces bidules énergivores voire la création d'une "taxe sur les données"
Je propose de détruire la ville et partir vivre dans des grottes
Galinat a écrit:
Rien de nouveau dans l'article (...) on parle de Sébastien Barles, qui réclame un "moratoire d'urgence" sur ces bidules énergivores voire la création d'une "taxe sur les données"
La synthèse express pour les non-abonnés au Monde est sympa.
Mais moi qui suis abonné au Monde - et peut-être pas au courant de tout le dossier - j'ai appris dans cet article que même si Barles s'oppose clairement aux datacenters, le reste de l'équipe municipale a une position bien moins tranchée.
C'est donc reparti pour un tour sur le nouveau marronnier de la presse locale, où on interroge les élus qui répètent en boucle la même chose sans avoir creusé vraiment le sujet depuis la dernière fois.
Tant que chacun peut brasser du vent et flatter sa partie de l'électorat, même et surtout en étant mal renseignés (pro- comme anti-), tout le monde est heureux.
Je suis incompétent sur le sujet, je m'interroge donc :
- avons-bous besoin de datacenters ? La réponse est a priori oui, je suppose que ce forum notamment marcherait moins bien sans eux.
- les datacenters sont-ils nécessairement énergivores ? La réponse est a priori oui également, je n'imagine pas que leurs concepteurs aient choisi de gaspiller délibérément leur argent avec le prix actuel de l'énergie. L'argument écolo est rigolo quand on est connecté toute la journée et que le besoin de consommer de la donnée est en croissance permanente.
- où est-il le plus judicieux de les implanter ? Il semble qu'à la sortie des câbles sous-marins cela offre deux avantages, un temps de réception et d'envoi des données plus rapide et la possibilité de refroidir les machines avec l'eau de mer.
- où les câbles arrivent-ils en France ? Bon ...
L'emprise foncière est peut-être problématique, mais qu'elle est l'alternative ? Pas de datacenter ? C'est absurde ! Quant à l'emprise foncière, je suis également dubitatif quand on voit la longue bande littorale nord laissée à l'abandon depuis tant d'annéees. D'ici à ce qu'un projet intéressant voit le jour, les datacenters seront peut-être obsolètes.
Bref, à mon sens certains élus feraient mieux de se faire plus bruyants sur le problème de la pollution des navires de croisière, plus urgent du point de vue de la santé publique.
La vraie problématique des datacenters c'est que sorti de quelques agents de sécurité, électriciens et climaticiens ça ne crée absolument aucun emploi.
Le foncier reste quand même globalement marginal et le dégagement de chaleur me semble assez difficile à mettre en évidence au delà de quelques mètres.
La question qui reste c'est la disponibilité du réseau d'énergie et en particulier dans le contexte du port si celui ci ne serait plus utile pour l'alimentation des bateaux a quai par ex.
jesuralem a écrit:
La vraie problématique des datacenters c'est que sorti de quelques agents de sécurité, électriciens et climaticiens ça ne crée absolument aucun emploi.
Mais ça crée de la richesse, non ?
Donc taxes et impôts => redistribution et investissement public.
Enfin, ceci dans un monde idéal.
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