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Exact Paquito, je me suis trompé pour Thorigné, j'ai reporté la pop totale, je corrige !
je trouve 432 885 pour Rennes Métropole
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J'ai le même chiffre, il y en avait 426 502 en 2013 et 394 214 en 2009 soit un TVAM de 1,9% (!) sur les 5 années => + 10% en 5 ans. La périphérie de RM (extérieur de l'UU moins Melesse) gagne 20 000 sur cette période... cette "zone" passe de 92 000 à 112 000 habitants entre 2009 et 2014
Edit : en fait les évolutions du périmètre l'interco rennaise faussent mon calcul d'évolution. A périmètre constant le TVAM est de 1,3% sur RM (405 613 habitants en 2009) et 1,6% sur les communes hors UU (passant de 103 500 à 112 000). Tout se passe mieux en utilisant les fichiers excel (que l'Insee ne met pas du tout en avant sur son site ).
Il me semble intéressant de noter que le taux de croissance de l'UU rattrape celui de l'AU, ce qui est une bonne nouvelle, et le serait d'autant plus si la tendance se conserve à l'avenir (voire s'accentue, mais on rêve).
Pour revenir sur la faible croissance (1% tout de même par rapport à 2013 et 0,66% sur 5 ans), la cause en revient principalement à la combinaison de la petite taille de la commune de Rennes, couplée à la ville-archipel. Pour le premier facteur, rappelons que seule la partie intra-rocade de Rennes comporte des habitants et en gagne (ou en perd), soit un territoire de 35km² (à la louche) à considérer. Quand bien même il y aurait de nombreuses constructions de logements (constat réel selon les chiffres, mais qui peut nous paraître plus important du fait de sa concentration sur un territoire relativement petit), ce nombre de logements en plus, est à mettre en comparaison avec la somme de tous les logements nouveaux de tout le reste de l'agglo (et de l'AU pendant qu'on y est), ce qui représente un territoire urbanisé assez important, malgré la sensation de petitesse des différents ilots prit séparément.
On peut aussi comparer l'impact démographique de la construction d'un nouveau logement à Rennes ou en banlieue. À Rennes, on a une famille de 4 personnes qui désirent quitter leur appartement qu'elle juge trop petit (et/ou trop cher), et se dirige vers une maison en banlieue. Ce logement vide sera ensuite reprit par un couple sans enfant, tandis qu'à côté un logement neuf construit sera habité par un autre couple sans enfant. Pendant ce temps-là, la famille de 4 personnes est allé occuper une maison neuve.
Bilan : Rennes : 1 nouveau logement ; +0 habitants
Banlieue : 1 nouveau logement ; +4 habitants
C'est très schématique, mais je ne pense pas qu'on soit loin de la réalité.
Maintenant, l'impact de la ville-archipel se fait sur deux aspects. En premier lieu, l'opposition entre Rennes intra-rocade et le reste de l'AU, très marquée entre la première qui apparaît "surpeuplée" et "trop dense", là ou la seconde apparaît "apaisée", "accueillante" et "à taille humaine" (dans un cas comme dans l'autre des qualificatifs au moins vagues et souvent faux). Alors que, dans une agglo au bâti continu, on aurait un dégradé de densité et de type d'habitat, lissant les contrastes entre les quartiers (et lissant les différences de prix aussi). Ce qui donne une coupure autant psychologique que physique (et économique et urbanistique). En second lieu, le fait que la pratique s'oppose radicalement à la théorie. En théorie (pour rappel) la ville-archipel était sensée se construire autour d'ilots urbains inter-connectés, qui garderaient des tailles relativement petites et donc devraient se densifier en cas de croissance démographique. En pratique, chaque ilot s'est agrandit considérablement, du fait de la croissance démographique, et de manière anarchique qui plus est, sans aucune stratégie à grande échelle. On se retrouve avec des bourgs petits et souvent peu dynamiques du point de vue de l'activité (juste le minimum vital en terme de commerces et de services), entourés de lotissements, parkings, ZA, CC, etc. Ce qui rejoint donc la fracture psychologique, car la commune de Rennes doit assumer 100% (ou presque) de la densification, là où les autres commune se contentent de s’agrandir. De plus, dans la forme de l'agglo, la ville-archipel favorise les extensions, qui peuvent se faire autant vers le centre que vers l'extérieur, là ou dans une agglo continue, une extensions se fera nécessairement vers l'extérieur, en s'éloignant donc des emplois et services/commodités, et entrainant donc des temps de transport plus longs. Cela n'étant pas toujours le cas à Rennes, où l'on peut très bien habitée dans une maison neuve (dans un quartier neuf) à moins de 10km de la rocade et donc accéder à celle-la en très peu de temps. Et même si on loge en troisième couronne, le trajet n'en est qu'à peine plus long (voire pas du tout), puisque la plupart des pénétrantes de Rennes sont des voies express qui ne traversent pas de milieu urbain et donc se pratiquent à 100-110 km/h en ligne droite. Je peux prendre une exemple personnel : ayant habité 10 ans en campagne, au sud de Rennes (à 25km de la Porte de Nantes), je mettais autant ou moins de temps à me rendre à Rennes (en voiture ou en TC, c'est pareil) que les habitants de Bruz par exemple. Du coup, la forme même de l'AU favorise le mitage et l'étalement urbain, au détriment du centre.
Excellente analyse, reste à convaincre les élus d'un autre temps...
Merci pour ta réponse précise. Ca répond en parti à ma question. Les communes périphériques sont trop étalées maintenant. L'enjeu, ce sera la rénovation/densification des centre-bourg des communes principales (+ de 7 000 habitants proche de Rennes) et surtout des 4 villes du cœur urbain, avec plus de commerces (autres que boucherie, boulangerie), quelques bureaux et des activités. Gagner 200 habitants par an quand on a 8 000, 10 000 ou 16 000 habitants, ce n'est pas assez. Rennes n'a pas à tout assumer.
Gevezé petit bourg à 20 km de Rennes a gagné 1 200 habitants en 5 ans, plus que Chartres, Vern et Saint-Grégoire réunies !!!! Pire, Cesson et Bruz seraient dans Nantes Métropole, elle seraient les 11ème et 12ème communes les plus peuplées seulement derrière 10 autres villes totalisant 515 000 habitants. Le tout alors que l'AU rennaise a doublé en quelques decennie. Faut remettre les chose dans leur contexte...Je reveux le Viasilva d'avant pour stopper l’hémorragie, même si c'est un peu mieux depuis 2, 3 ans.
turtle a écrit:
J'ai le même chiffre, il y en avait 426 502 en 2013 et 394 214 en 2009 soit un TVAM de 1,9% (!) sur les 5 années => + 10% en 5 ans. La périphérie de RM (extérieur de l'UU moins Melesse) gagne 20 000 sur cette période... cette "zone" passe de 92 000 à 112 000 habitants entre 2009 et 2014
Edit : en fait les évolutions du périmètre l'interco rennaise faussent mon calcul d'évolution. A périmètre constant le TVAM est de 1,3% sur RM (405 613 habitants en 2009) et 1,6% sur les communes hors UU (passant de 103 500 à 112 000). Tout se passe mieux en utilisant les fichiers excel (que l'Insee ne met pas du tout en avant sur son site).
Oui mais étant donné l'incohérence des communes dans l'UU (Melesse, Pont-Péan) et des communes qui n'y sont pas (Betton, Vezin, Le-Rheu), ça n'a pas trop d'intérêt. Si on prend l'évolution de ces 3 dernières faisant partie de la première couronne (frontières avec Rennes), on a déjà entre 2009 et 2014 + 2 000 habitants sur les 8 500 d'augmentation que tu as calculé hors UU...Et honnêtement, je préfère que Vezin gagne des habitants et se densifie plutôt que Melesse.
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
Je viens de voir que Chateaugiron a fusionné (annexé) avec Ossé et Saint-Aubin-du-Pavail, de manière effective à partir du 1er janvier 2017.
Rétroactivement, la population de Chateaugiron+Ossé+SAdP vaut 9434 en 2014.
On approche ainsi des 10000 habitants. Probablement même que le premier recensement de la commune nouvelle (2017 donc en 2020) affichera une population de plus de 10000 habitants.
Domloup et Nouvoitou auraient du fusionner aussi (ça me parait même plus logique et cohérent qu'Ossé et SAdP), d'autant que Domloup fait aussi partie de la CC de Chateaugiron et est contiguë du point de vue du bâti.
Tres interessant ce debat sur l'urbanisation et l'organisation du territoire. Je me rappelle qu'il y a quelques mois quelque (floch?) avait parlé des différences de revenus qu'on voyait apparaître entre le nord et le sud de l agglomération, en faisant de la politique fiction est ce qu'il n'y a pas un risque de voir une sécession un jour de ces communes qui ne veulent ni mixité ni urbanité ( Châteaugiron, Noyal Sur Vilaine, Cesson, Liffre, St Greg, etc....) Qu est ce que la métropole à à offrir à ces habitants? Les transports? Est ce qu ils en veulent?
Au delà du coût du foncier je crois que beaucoup de gens préfèrent s'éloigner plutôt que vivre en collectif..
Les quartiers les plus "denses" hors rennes ont déjà mauvaise réputation ( Morinais, Vert Buisson, vezin...)
Alors quelles solutions? construire des maisons de ville avec jardinet pour essayer de concilier densité et souhaits des populations?
voilà, voilà, c'était un message plein d'optimisme pour débuter cette nouvelle année, meilleurs voeux à tous
Pour les maisons de ville je ne sais pas, il est possible que beaucoup ne veuillent pas y habiter, estimant que ce sont des "hlms à l'horizontal".
Je comprends la mauvaise réputation de la morinais où il y a pas mal de problèmes de drogue d'après quelques unes de mes connaissances. Pour vezin et vert buisson par contre je ne vois pas.
Est-ce qu'il y a des forumeurs qui connaissent le contexte à Vern-sur-Seiche ?
Commune très proche de Rennes qui subit une perte assez importante de population (-148 hab en 5 ans), et qui est entourée de communes dynamiques ?
Je ne pense pas que l'attractivité soit en cause donc cette situation m'interpelle, choix politique, problème lié à la structure de la population, manque de construction neuve, manque de foncier constructible ?
Plusieurs facteurs a priori :
- une majorité municipale qui a été instable pendant plusieurs années, ça a forcément retardé des décisions
- la zone industrielle qui comporte des établissements classés Seveso et les servitudes qui vont avec
- des coupures urbaines nombreuses (2x2 voies Rennes-Angers, deuxième ceinture vers Noyal, voie ferrée, Seiche...)
- les limites communales n'aident pas, surtout au sud où on tombe très vite chez les voisins...
Il y avait aussi le projet de grand contournement sud-est qui pouvait passer dans le secteur et qui a dû contraindre un peu plus le développement.
Ça semble être reparti du côté de la gare (projet "secteur est") mais le site de la commune n'est pas à jour. Ça en dit long sur l'état d'esprit...
Il y avait un article sur Vern dans le mensuel de Rennes, il y a déjà quelques années de cela.
De mémoire, c'est une situation subie par Vern qui n'avait pas le droit de construire sur certains terrains à cause de réglementations relatives à sa zone industrielle.
Mais la situation était censée se débloquer pour permettre à la commune de croître comme les autres et remplir ses objectifs de PLH.
Ha oui en effet voici l'article
Merci pour vos infos Fox35 et ZenA4
Pour l'aire urbaine je trouve 709 884. Paquito a trouvé 710 481.
Vous avez trouvé des chiffres équivalent ?
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
C'est bien 710 481, contre 663 264 en 2009, soit une accroissement moyen toujours très soutenu de 1,38% par an.
En gros pratiquement 10 000 habitants supplémentaires dans l'AU chaque année.
D'accord Merci. J'ai encore dû faire une erreur
Le Mensuel de Rennes avait fait un numéro sur la future démographie de Rennes en affirmant en une : "850 000 habitants en 2040". Mais à ce rythme, ce sera plutôt vers 2030 (et en 2040 on arrivera à 950 000!!). Et même si on descend à 8 000 en moyenne dans les limites de 2010 à partir de l'année prochaine, ce sera plus en 2035 que l'on atteindra ce chiffre de 850 000.
De même, si on reste sur des projections moyennes de + 1 500 hbts/an pour Rennes, + 4 000 pour l'UU et + 6 000 pour la métropole, on pourrait avoir pour ville/ UU / métropole dans les périmètres actuels :
En 2030 : 238 000 / 390 000 / 528 000
En 2040 : 253 000 / 430 000 / 588 000
Après bien sûr, si Betton, Vern, Vezin ou Le Rheu intègrent l'UU, ou si La Mezière intègre RM, on dépassera largement ces prévisions
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
A mon avis le rythme ne devrait pas ralentir dans l'AU, celle-ci étant tellement étendue (3700 km²) et tellement bien irriguée par le réseau routier. Je pense même que cela va aller en s'accélérant. Je le dis sans être particulièrement réjouit par cette perspective...
L'enjeu c'est que cela ne soit pas au détriment du dynamisme du centre d'agglo et de la qualité environnementale de la périphérie rennaise. Je ne souhaite pas que notre cité se transforme en métropole congestionnée et irrespirable que ses habitants veulent fuir.
Si on extrapole le taux d'évolution annuel moyen (hypothèse que j'estime être un scénario raisonnable), à périmètre constant on atteint 740 000 aujourd'hui, 800 000 en 2023, 850 000 en 2027 et... le million en 2039 !
Il est extrêmement difficile de faire des prévisions.
Il y a encore trois ou quatre ans, on estimait que les grandes aires urbaines de la Sunbelt française (Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier) allaient avoir une baisse de leur attractivité et qu'elles ne pourraient tenir un TCAM de 1,20% à 1,60%. Or, on s'aperçoit qu'avec la crise économique, ces métropoles ont vu au contraire une augmentation de leur attractivité démographique et dépassent toutes un TCAM de 1,40% entre 2011 et 2014.
Rennes est dans une phase de transition, en 2020 elle sera réellement considérée comme grande métropole française. Elle pourra ensuite mettre en place une politique culturelle d'envergure comme Nantes vient de le faire (et on a vu l'accélération soudaine de son attractivité).
La conversion de l'économie rennaise a été très rapide et s'est accélérée malheureusement brutalement depuis les licenciements massifs chez PSA Citroën qui impactent toute l'économie industrielle de la métropole. Malgré cette crise dans l'économie secondaire qu'a connu Rennes, elle est restée la grande aire urbaine avec le taux de chômage le plus faible. Les pertes dans l'emploi industriel cachent des gains très importants dans le tertiaire et les starts-up sont en pleines expansions.
Rennes dispose très certainement du territoire le plus facile à urbaniser des grande métropoles françaises et des infrastructures routières très développées (ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour l'écologie). Avec le réchauffement climatique et les cocotiers qui devraient pousser naturellement d'ici 10 ans, elle pourra très bien avoir un TCAM de 3% !
Oui, Rennes a encore une énorme marge de développement même si elle ne peut pas rattraper son retard face à Nantes qui elle-même ne peut pas rattraper son retard face à Bordeaux.
Bien sur, ce sont des "retards" volontaires car ces trois métropoles décident de se développer à différentes échelles et elles en sont fières, c'est ce qui compte.
Oui tout à fait. Ce sont des retards qui n'en sont pas vraiment étant donné la taille de chaque agglo et son importance passé. Suffit de voir sur Wikipédia la différence entre les populations de l'AU 1999 et l'AU 2010 de Rennes pour constater qu'il y a tout juste 20 ans, Rennes était très loin de ce qu'elle représente aujourd'hui. Comme le dit Paquito, horizon 2020-2025, elle sera vraiment considérée comme une grande métropole française et il ne lui manquera pas grandes chose (politique culturelle et touristique avec les équipements qui vont avec : musée, arena, smac, mise en valeur du centre, nouveaux sièges sociaux, internationalisation plus poussée et communication sur tout cela).
Mais le coeur urbain n'est pas assez urbanisé encore aujourd'hui. Les 4 communes du cœur urbains hors Rennes ne représentent même pas 50 000 habitants sur les 710 000 de l'AU. Les territoires à urbaniser sont nombreux pour soulager la commune rennaise de plus en plus critiquée pour sa densification (souvent qualifiée de moche) à la place des espaces vert et du patrimoine qui nous reste. Mais a t-elle le choix actuellement quand la première couronne peine à offrir suffisamment de logements ? A l'avenir, on devra tout miser sur 3 ou 4 zones tout en préservant en grande partie la ceinture verte :
-Viasilva
-Entre Rennes et Chantepie
-Entre Rennes et Bruz
Rajoutons à cela l'urbanisation autour des gares du possible future RER : Vern, Bruz, Noyal-Acigné, Betton, L'Hermitage etc.
Les habitants en 2010 des secteurs Janzé, Bain, Guichen, Montfort, Tinténiac, Liffré, Chateaubourg devront être les habitants de demain à Chantepie, St-Grégoire ou Cesson !
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
C'est à la métropole de dire: voilà on limite les constructions en deuxième couronne et on axe 90% des constructions en première couronne, vous voulez venir vous installer sur Rennes, vous devrez privilégier la première couronne.
Mais ce n'est pas une exception Rennaise, la Bretagne est la seule région de France à être massivement touchée par ce phénomène dans chaque agglomération, c'est peut-être culturel mais si on regarde bien, la Loire-Atlantique bien souvent considérée comme Bretonne (et je l'espère officiellement de nouveau bientôt) et elle est très urbanisée en comparaison des 4 autres départements Bretons donc cette partie industrielle de la Bretagne historique n'est pas touchée, je sais pas pourquoi.
Insee. 23 ans, l'âge du premier boulot pour les jeunes Rennais
L'Insee vient de dévoiler une enquête sur les jeunes âgés de 16 à 29 ans qui résident à Rennes et Rennes Métropole: ils sont 109 000 soit un quart de la population, ils sont étudiants à 45 % et actifs à 55 % et ils trouvent un emploien moyenne à 23 ans…
INFOGRAPHIE. Toi qui viens d’arriver à Rennes, qui es-tu?
Le dynamisme démographique de Rennes ne cesse de se confirmer au fil des études. Dans sa dernière livraison, l’Insee met encore en évidence l’attractivité de la capitale bretonne. Avec 7,6 % de nouveaux arrivants en un an, Rennes arrive en tête du classement des métropoles françaises ayant le plus fort taux d’arrivants, devant Nancy (7,2 %), Montpellier, Paris et Toulouse (7,1 %). Zoom sur ces nouveaux venus qui ont succombé aux charmes de la Vilaine et à la tentation d’une bonne galette saucisse.
Quel est le profil de ces nouveaux arrivants ?
Sans surprise pour une ville étudiante, ce sont les jeunes qui constituent le gros des troupes parmi les 20.000 arrivées enregistrées en 2014 dans Rennes Métropole. 40 % des arrivées correspondent ainsi à des départs du domicile parental, très souvent des jeunes âgés de 18 à 24 ans.
Pour le premier facteur, rappelons que seule la partie intra-rocade de Rennes comporte des habitants et en gagne (ou en perd), soit un territoire de 35km² (à la louche) à considérer
La commune de Rennes devrait montrer l'exemple en urbanisant la partie extra-rocade surtout à l'ouest.
J'ai le sentiment que la métropole voit le périphérique comme une frontière à ne surtout pas dépasser, c'est une erreur selon moi.
Dans la partie extra-rocade de Saint-Herblain (je cite Saint-Herblain en tant qu'exemple parmi d'autres), banlieue de Nantes que vous connaissez certainement, on peut voir du R+5 sans problème et le bourg se densifie massivement avec les nouvelles constructions, il n'aura bientôt plus rien d'un bourg.
Je demande pas aux maires des banlieues rennaises de devenir mégalo...mais presque vu qu'on part de loin pour certaines communes
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