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Je suis très surpris par ces chiffres, qui contredisent certains discours entendus ces dernières semaines, avec des villes comme Toulouse et Montpellier (qui sont en particulier de grands centres universitaires avec tous les départs d'étudiants vers leurs familles qu'on peut imaginer) qui se videraient au profit des campagnes environnantes.
Les données sont certes départementalisées mais alors comment interpréter la forte hausse de présence dans l'Hérault et la Haute-Garonne et la stagnation ou la baisse de présents dans des départements comme le Tarn et le Tarn-et-Garonne. Pour l'Hérault, on pourrait se dire que les départs de Montpellier pourraient être compensées par des arrivées dans les nombreuses résidences secondaires présentes dans le Département. Mais la Haute-Garonne présente des caractéristiques de très faible parc secondaire et touristique, ce qui viendrait invalider ce raisonnement en l'occurrence. La "fuite des citadins vers les campagnes" ne serait alors pas un mouvement si massif que cela à l'échelle régionale.
J'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre et à interpréter ces données.
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Certes mais d'autres articles évoquaient le même phénomène reproduit dans les grandes métropoles françaises, ce qui semble moins vrai en définitive.
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Cela dépend aussi pour les 100 à 200 000 toulousains qui sont partis.
Une bonne partie est aussi sûrement aller s'installer en famille également dans le 31, sans compter certains originaires du 31 qui sont revenus en famille dans le 31 également.
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Ptiloulou a écrit:
Certes mais d'autres articles évoquaient le même phénomène reproduit dans les grandes métropoles françaises, ce qui semble moins vrai en définitive.
Les grandes métropoles françaises ont un nombre important d'étudiants, c'est peut être ces personnes là qui sont repartis vers chez eux (parents) ? Ces villes regorgent tout de même des dizaines de milliers d'étudiants, et pour certaines d'entre elles, +100 000 étudiants
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Oui Greg, c'est justement ce qui était communément admis, d'où mon interrogation sur l'étude évoquée précédemment.
@ oc31 Les regroupements familiaux au sein du Département doivent effectivement avoir eu lieu en partie, notamment pour les étudiants. En revanche, la Haute-Garonne est très faiblement pourvue en résidence secondaire, sauf dans le Comminges, donc l'accroissement de "présents" ne peut s'expliquer de la sorte. Le plus probable est qu'il n'y aurait finalement pas eu beaucoup de départs.
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Pour les résidences secondaires, le nombre de nuitées est en baisse de 4% dans le 31.
Donc ce n'est pas impactant et n'explique pas la hausse de population due au confinement.
Il y a un reflux de Toulouse intra muros sûrement en grande partie dans le 31, qui fait qu'il y a actuellement un solde positif entre arrivées et départs du point de vue global dans le 31, avec des retours de l'étranger mais aussi d'autres retours de France métropolitaine vers le 31 (regroupements en familles sûrement).
Dernière modification par oc31 (16-04-2020 12:25:15)
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On vous explique qui sont les plus riches en Occitanie, ils gagnent en moyenne 7 fois plus que le reste de la population
y a 37600 personnes "riches" en Occitanie. Elles font partie des 1% des Français les plus aisés. Cela concerne celles et ceux qui ont des revenus avant impôt supérieur à 108 700 euros par an. C'est-à-dire un revenu mensuel de 9100 euros pour une personne seule, de 13600 pour un couple sans enfants et de 22 700 euros pour un couple avec 2 adolescents de 14 ans ou plus. Les chiffres sont dévoilés ce mardi par l'INSEE.
Toulouse est la 3 ème ville de province au classement national des villes abritant le plus grand nombre de personnes considérées comme les plus riches. Montpellier ne pointe qu'à la 26 ème place.
https://france3-regions.francetvinfo.fr … 27652.html
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4478532
Au classement national des villes abritant le plus grand nombre de très hauts revenus, Toulouse, 3e commune la plus peuplée de province, est aussi la 3e ville de province, derrière Lyon et Marseille et devant Bordeaux et Nice. En revanche, Montpellier, 8e ville française, n’est qu’en 26e position dans ce classement.
Dernière modification par Thomas3 (12-05-2020 17:18:02)
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Encore une fois, étude INSEE vraiment bidon.
Quitte à faire un comparatif entre villes, il aurait fallu prendre les aires urbaines de celles-ci.
Tout le monde sait que les personnes à revenus aisés habitent plus en banlieue que dans la ville centre sur des agglomérations dans le Sud. Exemple du côté de St Jean Cap-Ferrat que sur Nice même, Canet en Roussillon que Perpignan. Peut-être pour le côté piscine.
Cela est moins le cas sur Marseille puisque la ville a englobé les villages aux alentours il y a plusieurs décennies ce qui en fait une énorme ville d'un point de vue superficie.
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Occitanie : la Cour des Comptes pointe les difficultés internes des villes moyennes
Les magistrats de la rue de Cambon se sont penchés sur le cas de 26 villes moyennes d’Occitanie entre 2018 et 2019. De cette vaste enquête nous emmenant de Cahors à Beaucaire en passant par Lunel ou Carcassonne, il ressort que ces communes de taille intermédiaire profitent assez peu du dynamisme régional et apparaissent largement « entravées » par leurs intercommunalités. Des difficultés que les programmes d’État, comme « Action Cœur de Ville », ne sont pour l’heure pas parvenus à corriger.
Analyse intéressante sur l'évolution des villes moyennes également touchées par la périurbanisation qui entraîne une régression des centres au profit des périphéries.
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"Occitanie : Nouveau regard sur l'attraction des villes"
Elsa Mathieu, Stéphane Nourry, Christophe Péalaprat (Insee)
Les aires d'attraction des villes en Occitanie regroupent 5,4 millions d’habitants, soit 92 % de la population régionale. Les quatre plus grandes en captent la moitié. Au sein des aires, les pôles concentrent trois emplois sur cinq, générant des déplacements domicile-travail avec leurs couronnes. La croissance démographique reste dynamique dans les plus grandes aires, mais elle s'essouffle dans les autres territoires.
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Les nouvelles unités urbaines d'Occitanie :
Toulouse ..........1 004 747 habitants et 81 communes ( départements 31 et 82)
Montpellier ..........440 997 habitants et 22 communes
Perpignan ............201 061 habitants et 15 communes
Nîmes ...................185 059 habitants et 9 communes
Alès .........................95 704 habitants et 22 communes
Béziers ....................92 375 habitants et 5 communes
Sète .........................90 720 habitants et 7 communes
Montauban .............79 300 habitants et 9 communes
Tarbes .....................77 416 habitants et 15 communes
Albi ..........................73 005 habitants et 9 communes
Saint-Cyprien ..........60 792 habitants et 14 communes
Castres ....................56 755 habitants et 8 communes
Narbonne ................54 700 habitants et 1 commune
Lunel ........................51 540 habitants et 9 communes
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Merci pour ce classement ! Toulouse millionnaire !
Et le classement des aires d'attraction ex aires urbaines ?
Avec plus de 750 000 habitants contre 616 296 dans l'ancien découpage, l'aire urbaine de Montpellier semble s'être considérablement agrandie (incorporation de Sète) et avoir doublé Toulon, Rouen, Grenoble et même Rennes
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Concernant les aires d'attraction :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694
https://www.insee.fr/fr/statistiques/gr … 1_fig2.png
Edit modération : balises [img] retirées, le hotlinking n'est pas autorisé.
Et si on prend le classement des aires de +200k habitants (merci Reddit) ...
Rang Libellé Population
1 Paris 13 024 518
2 Lyon 2 238 656
3 Marseille - Aix-en-Provence 1 851 736
4 Lille (partie française) 1 498 143
5 Toulouse 1 414 936
6 Bordeaux 1 323 402
7 Nantes 983 310
8 Strasbourg (partie française) 838 566
9 Montpellier 775 862
10 Rennes 739 974
11 Grenoble 713 291
12 Rouen 699 321
13 Nice 606 494
14 Toulon 561 968
15 Tours 515 076
16 Nancy 511 257
17 Clermont-Ferrand 498 877
18 Saint-Étienne 496 132
19 Caen 467 642
20 Orléans 447 829
21 Angers 429 669
22 Genève - Annemasse (partie française) 421 855
23 Dijon 410 168
24 Mulhouse 409 929
25 Perpignan 409 557
26 Cannes - Antibes 391 751
27 Brest 370 033
28 Metz 366 992
29 Le Mans 366 377
30 Fort-de-France 357 717
31 Amiens 354 520
32 Reims 353 727
33 Nîmes 344 910
34 Valenciennes (partie française) 338 210
35 Le Havre 336 801
36 Avignon 334 289
37 Limoges 324 511
38 Lens - Liévin 321 080
39 Les Abymes 317 425
40 Saint-Denis 307 374
41 Luxembourg (partie française) 302 104
42 Annecy 286 515
43 Pau 279 139
44 Besançon 277 937
45 Poitiers 276 836
46 Bayonne (partie française) 269 610
47 Valence 266 151
48 Dunkerque 262 803
49 Chambéry 251 324
50 La Rochelle 235 308
51 Quimper 234 042
52 Lorient 224 862
53 Saint-Pierre - Le Tampon 219 549
54 Troyes 218 881
55 Saint-Nazaire 211 464
56 Saint-Brieuc 200 473
(Avignon et Pau ne font pas partie de la région mais des communes de l'Occitanie font partie de leur couronne)
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"L’essentiel des zonages en Occitanie"
Guillaume Ancelin (Insee)
Au cours de l’année 2020, l’Insee a révisé ou redéfini, au niveau national, plusieurs de ses zonages d’étude : zones d’emploi, unités urbaines, nouvelles aires d’attraction des villes. Cette édition 2020 de « L’essentiel des zonages en Occitanie » intègre ces changements. Mis à jour chaque année, ce dossier présente les principaux zonages pour la région Occitanie, qu’ils soient administratifs, d’étude ou d’action publique. Pour chacun d’eux, il fournit des indicateurs de population, superficie et densité de peuplement. La géographie de référence de cette édition est celle du 1er janvier 2020.
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"Aires d'attraction des villes : des profils d'habitats et d'habitants variés"
Elsa Mathieu, Christophe Péalaprat (Insee)
Si les jeunes investissent les pôles des grandes aires d'attraction des villes, les familles préfèrent les couronnes où elles trouvent des logements plus adaptés. Les cadres privilégient les plus grands pôles. Les retraités sont plus nombreux dans les petites aires et hors de l'attraction des villes.
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"Les nouveaux arrivants en Occitanie dynamisent la plupart des territoires"
Vincent Rodes, Alice Tanay (Insee)
L’Occitanie figure parmi les régions les plus attractives de France. Rapportés à la population, les 145 000 nouveaux habitants arrivés d’une autre région ou d’un pays étranger au cours de l’année 2016 représentent 2,5 % de la population régionale, la part la plus élevée de France métropolitaine. L’Occitanie accueille les populations réputées les plus mobiles (étudiants, cadres…) mais aussi des retraités. Par ailleurs, un actif sur trois est en recherche d’emploi lors de son installation dans la région. […] […]
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En attendant les chiffres par commune sur le site de l'INSEE, nous avons les chiffres 2018 par département et région suite au décret paru au journal officiel.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/ … 0042742102
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Principales villes d' Occitanie - Population légale municipale (la plus utilisée pour les statistiques)
Ville Pop 2013 Pop 2018 Var abs Var rel annuelle
Toulouse 458 298 486 828 + 28 530 + 1.25 %
Montpellier 272 084 290 053 + 17 969 + 1.32 %
Nîmes 150 564 149 633 - 931 - 0.12%
Perpignan 120 959 119 188 - 1 771 - 0.29%
Toulouse et Montpellier continuent sur la même dynamique et devraient avoir à ce jour dépassé les 500 000 et 300 000 habitants.
En revanche baisse (légère) de Nîmes et Perpignan, ce qui est nouveau.
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Effectivement c'est surprenant pour Nîmes et Perpignan.
Cependant je note que toutes les villes moyennes importantes continuent à croître et même pour certaines à arrêter leur chute et se ressaisir.
Béziers, Montauban, Narbonne continuent leur croissance.
Tarbes se redresse (bonne surprise avec plus de 1000 habitants en plus depuis 2013).
Auch, Rodez, Carcassonne, Alès, Cahors, Millau ou Castres se maintiennent.
Albi, Sète, Foix baissent légèrement aussi.
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Pour compléter l'analyse, il faudrait disposer de données sur les périphéries de ces différentes villes. Cela permettrait de vraiment repérer si les baisses sont dues à une baisse d'attractivité globale de la région urbaine concernée ou au traditionnel attrait pour les (pseudo-) campagnes voisines. Je pense, à ce sujet, en particulier à Perpignan où la baisse est très sensible mais certainement au profit de la couronne et du littoral voisin.
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"Populations légales au 1er janvier 2018 - 5 885 496 habitants en Occitanie"
Stéphane Méloux, Christophe Péalaprat (Insee) [...]
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Ptiloulou a écrit:
Pour compléter l'analyse, il faudrait disposer de données sur les périphéries de ces différentes villes. Cela permettrait de vraiment repérer si les baisses sont dues à une baisse d'attractivité globale de la région urbaine concernée ou au traditionnel attrait pour les (pseudo-) campagnes voisines. Je pense, à ce sujet, en particulier à Perpignan où la baisse est très sensible mais certainement au profit de la couronne et du littoral voisin.
Le dynamisme démographique ralentit dans toutes les aires d’attraction des villes de plus de 100 000 habitants de la région entre les périodes 2008-201 3 et 2013-2018, sauf dans celle de Tarbes.
Cette tendance est légère pour celles de Toulouse et de Montpellier, où le taux de croissance annuel moyen passe respectivement de + 1 ,4 % à + 1 ,3 %, et de + 1 ,5 % à + 1 ,4 %.
Elle est particulièrement marquée pour l’aire de Nîmes(+ 1 ,4 % à + 0,4 %).
Source : INSEE FLASH Occitanie
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