Publicité
Ce n'est pas fantasmer que de constater l'urbanisation entre Sète et Nîmes et la bipolarité de la nouvelle région ! Vous avez certainement du mal avec les concepts qui vous sont étrangers chère jo09...
stoker a écrit:
Quelques un ici, en particulier jo09 et Bigorre, refusent un débat sain, argumenté sur des fait ainsi que toute coopération intelligente entre Toulouse et Montpellier.
C'est déplorable, mais fort heureusement, vous n'avez pas le monopole de la parole...
Et bien démontrer qu'une région bipolaire sera plus efficace qu'une région avec un pôle fort? Je prétends pas détenir la vérité! Mais l'expérience a montré que ce genre de système est assez instable. Regardez ce qui se passe entre Nice et Marseille? Avec le temps Marseille a pris le pas sur Nice!
Je me fais cette réflexion,
est-ce que l'armature urbaine équilibrée du L.R a habitué les montpellierains, nîmois, perpignanais à comprendre la nécessité de coopération, quand l'armature monocentrique de M.P a habitué les toulousains à croire qu'ils avaient le monopole naturel de domination sur leur territoire régional ?
Demandez aux Perpignanais ce qu'ils pensent de Montpellier?
Publicité
Pas du tout cher stocker je trouve juste le débat stérile et même que l urbanisation soit comme ci ou comme ça ..
ça change quoi au final??? Les chiffres INSEE sont la pour nous faire revenir a la réalité cher monsieur
et moi je suis plus urbaine et moi si et moi sa et peut être que un jour ???? cette ville va s agréger et peut être que un jour on va contrebalancer même Toulouse pour avoir un hypothétique statut dans la région soyons sérieux au bout d' un moment .
Je pense que de savoir les compétences réelle de chaque métropole serait plus intéressant et créerai moins de guéguerre.
ceci dit je n ' ai absolument rien contre la ville de Montpellier qui doit jouer son rôle un peu comme Nice dans la nouvelle région puisque on s achemine vers une région du même type .
je suis ok avec vous que les urbanisations sont différentes dans chacune des régions et ça va changer quoi au final..
Je suis rester courtoise et poli avec vous monsieur stocker me semble t il ??
bigorre a écrit:
stoker a écrit:
Quelques un ici, en particulier jo09 et Bigorre, refusent un débat sain, argumenté sur des fait ainsi que toute coopération intelligente entre Toulouse et Montpellier.
C'est déplorable, mais fort heureusement, vous n'avez pas le monopole de la parole...Et bien démontrer qu'une région bipolaire sera plus efficace qu'une région avec un pôle fort? Je prétends pas détenir la vérité! Mais l'expérience a montré que ce genre de système est assez instable. Regardez ce qui se passe entre Nice et Marseille? Avec le temps Marseille a pris le pas sur Nice!
Je me fais cette réflexion,
est-ce que l'armature urbaine équilibrée du L.R a habitué les montpellierains, nîmois, perpignanais à comprendre la nécessité de coopération, quand l'armature monocentrique de M.P a habitué les toulousains à croire qu'ils avaient le monopole naturel de domination sur leur territoire régional ?Demandez aux Perpignanais ce qu'ils pensent de Montpellier?
Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas en dépouillant Montpellier au profit de Toulouse que la région s'en porterait mieux... Savez vous que la compétitivité d'un territoire doit beaucoup à son armature urbaine et aux complémentarités dont il peut en tirer profit ?
Je connais bien Perpignan et nombre de perpignanais installés à Montpellier, et l'argument sur une "détestation" mutuelle est bien loin de la réalité...
Est il inconcevable pour vous, que des toulousains puissent apprécier Montpellier et vice versa ? pour les avantages que chacune peut procurer... on peut toujours parler de rivalité, mais au final, ce qui nous rapproche est plus fort que ce qui nous éloigne. Toulouse entretient d'importants liens avec Bordeaux, Montpellier avec Marseille et Lyon, c'est une chance... en renforçant les liens entre Toulouse et Montpellier, nous pourrons réellement prétendre au titre de plaque tournante du sud de la France.
jo09 a écrit:
Pas du tout cher stocker je trouve juste le débat stérile et même que l urbanisation soit comme ci ou comme ça ..
ça change quoi au final??? Les chiffres INSEE sont la pour nous faire revenir a la réalité cher monsieur
et moi je suis plus urbaine et moi si et moi sa et peut être que un jour ???? cette ville va s agréger et peut être que un jour on va contrebalancer même Toulouse pour avoir un hypothétique statut dans la région soyons sérieux au bout d' un moment .
Je pense que de savoir les compétences réelle de chaque métropole serait plus intéressant et créerai moins de guéguerre.
ceci dit je n ' ai absolument rien contre la ville de Montpellier qui doit jouer son rôle un peu comme Nice dans la nouvelle région puisque on s achemine vers une région du même type .
je suis ok avec vous que les urbanisations sont différentes dans chacune des régions et ça va changer quoi au final..
Je suis rester courtoise et poli avec vous monsieur stocker me semble t il ??
Ce qui est sérieux, c'est d'analyser les composantes d'un territoire, d'en dégager les forces et faiblesses. Ce qui n'est pas sérieux, c'est d'essayer de nier l'existant, de tirer la couverture à soi et de rabaisser son prochain.
Cela vous trouble certainement que Toulouse ne soit plus l'unique grande ville de la région... il faut faire avec son temps et apprendre à partager pour l'intérêt commun.
Mais moi perso je m en contrefiche monsieur stocker quelle ne soit plus la seule grande ville je vous ferait remarquer que c est de votre coté que vous êtes anti fusion depuis le départ ici on s en fiche de cette fusion .
En voulant vous grossir sans cesse pour essayer d' exister .. n ' est ce pas ????
Ce qui fait peur aux personnes de Montpellier c est de perdre leur statut de capitale surtout depuis le départ mais ca aussi monsieur stocker va falloir vous y faire ..
ici la fusion on en parle pas beaucoup il n y a pas de fronde anti fusion mais vous vous en êtes obséder et ceux depuis le départ ..
D ' ailleurs vous parler de rivalités mais ca me fait doucement rire c est qui qui veux créer un pole métropolitain pour contrebalancer Toulouse
Donc pour finir avec ça je pense que c est de votre coté que ça passe pas
Toulouse vous fait peur POINT BARRE .
Toujours en train de créer des dessins pour essayer d exister face a Toulouse mais va falloir vous y faire cher ami .
Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas en dépouillant Montpellier au profit de Toulouse que la région s'en porterait mieux...
Et bien voilà c'est dit!! Les choses sont plus claires maintenant. Effectivement, pour Montpellier je peux comprendre cette crainte de perdre des emplois public au profit de Toulouse. C'est vrai que cela va être le cas mais pas avant 20 ans au moins. Les fonctionnaires territoriaux installés à Montpellier vont pas déménager à Toulouse. Au fond cette fusion des régions ne va rien changer les premières années , c'est seulement quand il y aura des remplacements de personnel que petit à petit les emplois de directions vont migrer vers Toulouse et d'ici là peut être un nouveau redécoupage aura apparu
Ceci dit pour ce qui est du maillage territorial plus harmonieux en LR que en MP et qui aurait donné une vision plus partageuse à Montpellier que à Toulouse. Je n’adhère toujours pas à votre vision. La seule chose que l'on observe partout en France c'est que les métropoles régionales sont voraces et elles pensent en priorité à leur développement . Le même schéma peut être appliqué au plan national avec Paris vis à vis de la province.
Sur un forum, il existe une règle officieuse : "don't feed the troll", mais je me sens une vocation d'éducateur vaillant
Sans répondre aux provocations les plus grotesques, on ne peut laisser un sujet de conversation pollué par des allégations injustes.
- Contrairement à ce qui est affirmé plus haut, Montpellier est connue à l'étranger,
elle figure au classement des villes mondiales (métropoles mondialisées) du GaWc, dans la même tranche que Brasilia, Naples, Gênes, Hanovre, Berne, Las Vegas, Sacramento, Liverpool ou encore Florence... en France, les villes de même rang mondial sont Bordeaux, Nice et... Toulouse !) Lien
- Montpellier est le siège d'une organisation internationale , le CGIAR (groupe consultatif pour la recherche agricole internationale) et la qualité de ses incubateurs et de son secteur technologique est reconnue par la communauté scientifique internationale. Lien
- Montpellier est le siège du pôle de compétitivité à vocation mondial sur l'eau... ce pôle couvre M.P, L.R et PACA.
- Montpellier compte 20.000 étudiants étrangers sur 70.000.
- Montpellier est la 4ème ville française pour l'accueil de congrès internationaux (après Paris, Lyon et Nice...)
- Montpellier dispose de liaisons aériennes avec Londres, Munich, Francfort, Amsterdam et de liaisons TGV avec Bruxelles, Genève, Barcelone et Madrid; la ville accueille 400.000 touristes étrangers par an.
Le système métropolitain de Montpellier/Nîmes (1,1 M habitants) :
(artificialisation des sols en 2006)
(urbanisation en 2010, rouge : habitat / bleu : activité)
à même échelle que la première carte pour le système toulousain (1,5 M habitants) :
(artificialisation des sols en 2006)
Attention je ne dis pas que Toulouse n'est pas puissante, internationale et dynamique, au contraire...
Mais je tiens à rappeler que Montpellier n'est pas une entité marginale, elle est tout autant dynamique et ouverte sur le monde... et est la tête d'une région urbaine multipolaire.
Enfin, les deux sont métropoles (et labellisées frenchtech) et disposeront des mêmes compétences.
stoker a écrit:
Sur un forum, il existe une règle officieuse : "don't feed the troll"
C'est une règle pas du tout officieuse, mais au contraire tout à fait officielle du forum :
Règlement a écrit:
le hors sujet n'est pas toléré, et encore moins les "trolls"
Le problème étant bien sûr qu'on a toujours l'impression que c'est l'autre qui est le troll...
Je crois qu'on a bien compris que Toulouse et Montpellier sont toutes deux des métropoles, des ensembles urbains en croissance (quel que soit leur niveau exact de "diffusion"). On a également compris que la métropole toulousaine est la plus peuplée des deux, mais que l'écart dépend beaucoup selon les méthodes de mesure, et que Montpellier sera aussi un pôle de tout premier plan et ne pourra pas être considéré comme une ville secondaire dans la région...
Bref, il faudra espérer que les élites n'aient pas entre elles le dialogue de sourds qui semble dominer ici... et que la présence de deux métropoles soit une chance de développement et non un sujet de combats internes stériles.
jo09 a écrit:
vouloir se comparer a la 4 eme ville du pays en voulant agréger je ne sais combien de villes dans votre imaginaire un peu flou pour essayer d exister je suis pas d ' accord .. ( Montpellier metrople de 1 million d habitant que faut il pas entendre comme ineptie
![]()
Alors vos dessins et d éventuelle fusion a horizon 2030 pour essayer d exister et vous gonfler avec moi ça marche pas perso .
Comme je les dit a maintes reprises on tourne autour du pot la avec eux .
Quand a greg34 au lieu de mettre champ de canard pour faire passer Toulouse la paysanne alors que tu connais rien a cette ville quoique on en dise c 'est tres reducteur aussi .. Tout comme les mp non répondu car tu ne sais quoi dire et répondreet ne parle pas de trolls je te prie
heureusement que le conseil d' état a une réalité logique du terrain ..
Et si, un peu d'humour ne fait pas de mal, d'ailleurs sur les grabs de Montpellier ce sont des cages à poules et non des élevages de canards... Comme quoi on peut rire de tout mais pas avec tout le monde.
J'ai l'impression d'être dans dans la 4eme dimension sur ce débat ou alors avec des petits vieux atteints d'alzheimer....
On parle de l'urbanisation entre Toulouse-Montauban et Nîmes-Montpellier, que cette urbanisation est différente l'une de l'autre (d'ailleurs on avait déjà eu un débat de ce type ici Ici), et certains n'ont comme arguments que de ressortir la rengaine (peut-être par peur ou par complexe d’infériorité?)
-Toulouse c'est la 2eme ville de France en Population (Mais pas en densité, ni en transport en commun/personne)
-C'est 8 fois Montpellier
-5 fois Bordeaux
-2 Fois Lyon
-A quelques milliers d'habitants de Paris.
La ville ayant le plus de supermarché/ habitants
Bref Toulouse a la plus "grosse".
ça me fait rire, je pense que 99% des gens sur ce forum Toulouse-Montpellier ne voudraient en aucun cas aller habiter à Paris (comme 99% des Toulousains), mais aimeraient que Toulouse soit un Paris-Bis dans le Sud-Ouest.
Je cite Thierry qui résume bien la chose:
On a également compris que la métropole toulousaine est la plus peuplée des deux, mais que l'écart dépend beaucoup selon les méthodes de mesure, et que Montpellier sera aussi un pôle de tout premier plan et ne pourra pas être considéré comme une ville secondaire dans la région...
Oui Toulouse est plus grande que Montpellier, mais je le redis: la population ne fait pas la qualité d'une ville et surtout essayez de ne pas vous définir par rapport à la ville dans la laquelle vous avez grandi ou dans laquelle vous habitez, cela rendra les débats moins "passionnés(agressifs)" et plus courtois.
Excellent greg34 concernant les mentions de champs de maïs et d'élevages de canards (avec la banque nationale du canard en plus ... mais je crois que celle-ci est établie aux confins du Gers et des Landes !!).
Malheureusement, tout le monde ne saisi pas forcément le second degré ...
Pour entrer dans la discussion sur les unités urbaines, je ne saisi pas forcément l'intérêt de se projeter sur les évolutions de périmètres qui n'interviendront peut-être jamais ou, si c'est le cas, ce sera à long terme. Par ailleurs, Toulouse n'est pas Paris ni même Lyon, tout comme le continuum urbain du littoral languedocien n'est pas équivalent à la Mégalopolis américaine, ni même l'équivalent du littoral catalan. Je pense que chacun doit raison garder. Toulouse comme Montpellier restent de villes moyennement visibles sur le plan mondial mais aussi européen.
Sur l'agglomération de Toulouse, si déjà on mettait de l'ordre sur l'organisation intercommunale de l'agglomération actuelle (en évitant de conserver au moins 6 EPCI) ce serait un premier pas intéressant.
Concernant l'énergie déployée par M. Saurel pour fédérer x agglomérations de la région LRMP en futur "contre-pouvoir" du Conseil Régional, cela me paraît quand même une direction très dangereuse ... Il ne faudrait pas en arriver à gripper le fonctionnement de la Région par des luttes politiques fratricides et stériles. On connaît déjà à Toulouse les difficultés générées par une opposition systématique entre deux collectivités (Toulouse - département) et c'est franchement pénible et improductif.
Mais, j'espère me méprendre sur ses intentions.
Merci
Cela t'était en partie destiné .
Oui la BNC (Banque Nationale du Canard) serait plus située dans le Gers, mais ça m'a fait mourir de rire de l'inclure sur la carte .
Pour Saurel, je ne saisi pas bien non plus...
Est-ce qu'il a peur d'être entouré par des élus du PS, dont il a été exclu? Dans ce cas c'est diviser pour mieux régner. Il s'agit là de jeux politiciens.
Pour ma part, je vois que le bonhomme essaie de réduire le train de vie de Montpellier et c'est une bonne chose.
J'avais bien saisi ta dédicace spéciale !!
Hé bé mazette, suis épuisé à lire cette conversation, il se répète les mêmes choses, dîtes différemment, les mêmes cartes présentées autrement, les mêmes erreurs ( ou gonflage ) de chiffres, etc...
Tout ça pourquoi? me le demande.
Toulouse sera certainement capitale de région, mais pour Montpellier en dehors de la perte de ce "label", ça va sûrement pas changer grand chose, Toulouse ne viendra pas gérer Montpellier ni venir phagocyter ses emplois.
Sachons raison garder.
Ha oui on m'a demandé une traduction de :
Cal veire la realitat per un cop
ça signifie : Faut voir la réalité, pour une fois.
per tolosa totjorn mai
Cet article nous rappelle à juste titre qu'il est fort possible (sinon encouragé) de voir la préfecture et le conseil régional siéger dans deux villes différentes.
Il me semble que pour notre future région on devrait se diriger vers un arrangement de ce type, fort semblable à ce qui existait dans l'ancienne province du Languedoc finalement...
Un aspect de la loi du 16 janvier dernier relative à la délimitation des régions est passé quasiment inaperçu et pourtant il éclaire le débat sur la localisation des capitales d’un jour nouveau. L’article 2 du chapitre 1er prévoit que le chef-lieu, siège de la préfecture, ne peut se trouver au même endroit que l’hôtel de région, sauf si une majorité des trois cinquièmes des conseillers régionaux y consent.
Pour des régions comme Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin ou Rhône-Alpes-Auvergne, à la capitale évidente, l’amendement Tourret risque de compliquer les choses. Pour la Normandie, en revanche, il permet d’engager une répartition équitable des fonctions sur le nouveau territoire dans le sens préconisé par le groupe dit des géographes. Le président du conseil général du Calvados, le sénateur UDI Jean-Léonce Dupont, juge toutefois, dans son blog, que cette disposition n’est qu’un « trompe l’œil ».
Selon lui, Caen désigné hypothétiquement chef-lieu pourrait n’accueillir que « quelques dizaines de collaborateurs autour du préfet et du Secrétaire général aux affaires régionales (Sgar) » alors que Rouen deviendrait « le cœur politique et économique » de la région en concentrant toutes les autres fonctions.
La différence en LRMP, serait que Toulouse et Montpellier ont le statut de Métropole.
ANDRE a écrit:
Pour des régions comme Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin ou Rhône-Alpes-Auvergne, à la capitale évidente, l’amendement Tourret risque de compliquer les choses. Pour la Normandie, en revanche, il permet d’engager une répartition équitable des fonctions sur le nouveau territoire dans le sens préconisé par le groupe dit des géographes. Le président du conseil général du Calvados, le sénateur UDI Jean-Léonce Dupont, juge toutefois, dans son blog, que cette disposition n’est qu’un « trompe l’œil ».
Selon lui, Caen désigné hypothétiquement chef-lieu pourrait n’accueillir que « quelques dizaines de collaborateurs autour du préfet et du Secrétaire général aux affaires régionales (Sgar) » alors que Rouen deviendrait « le cœur politique et économique » de la région en concentrant toutes les autres fonctions.La différence en LRMP, serait que Toulouse et Montpellier ont le statut de Métropole.
Marseille et Nice, comme Brest et Rennes ou Lyon et Grenoble, aussi ont ce même statut dans une même région, et personne n'en fait tout un fromage ! D'autres régions (Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val-de-Loire, Corse, régions d'Outre-Mer) n'ont pas de métropole, sans que ce soit un drame. Les discours de certains élus languedociens n'entretiennent-ils pas, à dessein, une certaine confusion sur le sens des mots "métropole", "pôle métropolitain", et par là-même sur les enjeux ?
Samuel S a écrit:
Marseille et Nice, comme Brest et Rennes ou Lyon et Grenoble, aussi ont ce même statut dans une même région, et personne n'en fait tout un fromage ! D'autres régions (Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val-de-Loire, Corse, régions d'Outre-Mer) n'ont pas de métropole, sans que ce soit un drame. Les discours de certains élus languedociens n'entretiennent-ils pas, à dessein, une certaine confusion sur le sens des mots "métropole", "pôle métropolitain", et par là-même sur les enjeux ?
Que je sache, la réforme territoriale ne va pas fusionner la Bretagne maritime et la Bretagne continentale ni la Provence et la Côte d'Azur ni encore le Rhône et les Alpes.
Montpellier peut très bien être siège de préfecture et Toulouse avoir l’hôtel de région ou vice versa.
Le statut de métropole pour chacune des deux villes et la constitution des deux pôle métropolitains (autours de Montpellier et de Toulouse aussi) permettront un développement harmonieux de TOUTE la région LRMP.
Les enjeux sont que ce sont les emplois privés qui créeront de la richesse. On peut espérer et souhaiter qu'une grande région LRMP avec deux grands pôles économiques le permettra.
C'est vrai que le "combat" de Montpellier pour faire contrepoids face à Toulouse est légitime (je veux dire peut-être plus que Caen, Clermont ou Besançon face à leurs voisines) dans la mesure ou malgré sa petite aire urbaine (pour l'instant, mais elle est en plein essor) par rapport au top 12 français, elle fédère autour d'elle et elle a un rayonnement national et européen assez insolent et surtout plus fort que son poids démographique/économique.
Pour ce rayonnement, rien à voir avec Rouen, Rennes ou Grenoble à mon avis mais plus comme le dit Stocker à Nantes, Bordeaux, Strasbourg. Pourquoi ? Je ne sais pas, elle sait sans doute bien se vendre et communiquer. De plus, elle arrive à avoir la plus grande Arena de province, 2 grands stades, un sport élite au top, des grandes infrastructures et équipements, 70 000 étudiants. Elle arrive à attirer Ubisoft (entreprise bretonne mais pas un salarié à Rennes par exemple), IBM, Dell, Intel, elle est jumelée avec Barcelone ou Rio (rien que ça!), etc.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas voir que le nombre d'habitants et ne pas forcément la comparer à Toulouse mais plus voir son poids en province, le poids d'une ville qui se situe entre la 6ème place et la 12ème en fonction de différents critères :)
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
Pistolero a écrit:
Cet article nous rappelle à juste titre qu'il est fort possible (sinon encouragé) de voir la préfecture et le conseil régional siéger dans deux villes différentes.
Il me semble que pour notre future région on devrait se diriger vers un arrangement de ce type, fort semblable à ce qui existait dans l'ancienne province du Languedoc finalement...Un aspect de la loi du 16 janvier dernier relative à la délimitation des régions est passé quasiment inaperçu et pourtant il éclaire le débat sur la localisation des capitales d’un jour nouveau. L’article 2 du chapitre 1er prévoit que le chef-lieu, siège de la préfecture, ne peut se trouver au même endroit que l’hôtel de région, sauf si une majorité des trois cinquièmes des conseillers régionaux y consent.
Oui, on en avait parlé sur le thread général de la réforme territoriale. Cela donne un rôle essentiel à l'État, puisque c'est lui qui va tirer le premier en choisissant par décret le chef-lieu "provisoire" avant même que la nouvelle région soit créée. Le conseil régional choisira ensuite le siège de l'Hôtel de région et des réunions de celui-ci. Il devra en effet, sauf accord très majoritaire (qui semble peu probable en LRMP ?), choisir une autre ville.
Autrement dit, si l'État choisit Toulouse et que je lis correctement la loi, le Conseil régional sera probablement obligé de fixer l'Hôtel de région ou, en tout cas, le lieu de la majorité de ses réunions, à Montpellier [1].
Dans ce cas, les Toulousains auraient-ils intérêt à demander à l'État de fixer le chef-lieu à Montpellier ? L'Hôtel de région me paraît plus important que la préfecture, mais je peux me tromper.
Et puis il y a différentes manières de contourner la clause : on peut fixer un chef-lieu formel et envoyer l'administration ailleurs. C'est le cas dans le Val d'Oise, où, il est vrai, le chef-lieu Pontoise est voisin de la vraie capitale qui est Cergy.
Bref, je crains que cette procédure emberlificotée n'ait des conséquences imprévues... Et quand la procédure est emberlificotée, c'est en général la plus compliquée des solutions qui finit par être adoptée, parce que c'est celle qui a le moins d'opposants fermes. En l'occurrence, je crains que le conseil régional finisse par choisir la "solution" du Parlement européen : un siège formel dans une ville, des réunions dans l'une et dans l'autre et beaucoup de temps perdu entre les deux.
___________
[1] (sauf coup de théâtre : imaginons que les représentants midi-pyrénéens, majoritaires, choisissent une autre aire urbaine, telle que Montauban...)
Axe Toulouse-Montpellier : Toulouse désigne son élu référent
Toulouse Métropole a annoncé, le 12 février, le nom de l'élu chargé d'animer la relation mise en place avec Montpellier Méditerranée Métropole. Il s'agit de son vice-président, François Chollet.
"Cette mission est passionnante, déclare-t-il. À la faveur de nos richesses respectives, nous allons faire le point sur toutes les collaborations possibles dans de nombreux domaines que ce soit le développement économique, les transports, la culture ou le développement touristique... Cela permettra d'anticiper et de travailler ensemble à l'aménagement de nos territoires. Avec mon alter-ego montpelliérain, nous avons un an pour définir les projets et les actions que nous pouvons mener en commun et ainsi être prêts pour la naissance de la nouvelle collectivité régionale en janvier 2016."
Floch PC 11 a écrit:
C'est vrai que le "combat" de Montpellier pour faire contrepoids face à Toulouse est légitime (je veux dire peut-être plus que Caen, Clermont ou Besançon face à leurs voisines) dans la mesure ou malgré sa petite aire urbaine (pour l'instant, mais elle est en plein essor) par rapport au top 12 français, elle fédère autour d'elle et elle a un rayonnement national et européen assez insolent et surtout plus fort que son poids démographique/économique.
Pour ce rayonnement, rien à voir avec Rouen, Rennes ou Grenoble à mon avis mais plus comme le dit Stocker à Nantes, Bordeaux, Strasbourg. Pourquoi ? Je ne sais pas, elle sait sans doute bien se vendre et communiquer. De plus, elle arrive à avoir la plus grande Arena de province, 2 grands stades, un sport élite au top, des grandes infrastructures et équipements, 70 000 étudiants. Elle arrive à attirer Ubisoft (entreprise bretonne mais pas un salarié à Rennes par exemple), IBM, Dell, Intel, elle est jumelée avec Barcelone ou Rio (rien que ça!), etc.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas voir que le nombre d'habitants et ne pas forcément la comparer à Toulouse mais plus voir son poids en province, le poids d'une ville qui se situe entre la 6ème place et la 12ème en fonction de différents critères :)
L'étude de l'INSEE sur les "Les systèmes urbains français", et non les aires urbaines, (http://www.datar.gouv.fr/sites/default/ … 0131_0.pdf), publiée en 2012, il est vrai à partir de données plus anciennes, situe le degré de métropolisation du système urbain montpellierain (soit à peu près Languedoc-Roussillon , sans Carcassonne et avec Millau, score : 17, 10 ème) dans le même groupe que ceux de Rennes (score : 18) et d'Orléans-Tours (score : 17). Viennent après Dijon-Besançon (15) et Nancy-Metz (14). Grenoble appartient au 2ème système, le lyonnais (37). Le score du système niçois est de 26, celui de Toulouse 28. L'écart de score Toulouse-Montpellier (28-17 = 11) dépasse l'écart Marseille-Nice (28-26 = 2), Nantes-Rennes (21-18 = 3), qui auraient dû se rejoindre dans une même région puisque le système rennais déborde en Pays-de-Loire, ou Rouen-Caen (12-6 = 6), dont la faible métropolisation s'explique par la proximité parisienne, ou Bordeaux-Poitiers (21-12 = 9).
"Groupe 4 (Rennes, Montpellier, Orléans-Tours)
Les trois systèmes du groupe 4, de taille proche, partagent
aussi le fait d’être relativement bien connectés nationalement
aux autres systèmes urbains et ont des masses salariales
proches de la moyenne. Dans le détail, ils présentent pourtant
trois profils assez dissemblables (figure 34).
• Le système urbain de Rennes présente un profil assez moyen
avec deux aspects saillants. D’une part, le nombre de sièges
de groupes internationaux est élevé et concerne les industries
alimentaires, le commerce de gros mais aussi logiciel par
exemple. D’autre part, si les industries de haute technologie
sont peu présentes, les cadres des fonctions métropolitaines
et les services à forte intensité de connaissance assurent un
potentiel métropolitain à ce système, d’autant plus que le
nombre de PCRD dans les secteurs innovants est important.
• Le système de Montpellier se caractérise par une bonne
attractivité globale, soulignée par le poids des étudiants
ERASMUS ; le nombre de destinations internationales et de
chambres d’hôtels 4 étoiles. Cependant, le système apparaît
assez faible dans l’ouverture internationale de ses entreprises.
Le développement des activités innovantes est dans
la moyenne.
• Orléans-Tours a un profil inversé en comparaison à
Montpellier, avec une surreprésentation des industries de
haute technologie, auquel se joint une large attractivité pour
les investissements étrangers. Mais peu de services à forte
intensité de connaissance et de cadres des fonctions métropolitaines
handicapent ce système pour s’insérer pleinement
dans la société de la connaissance."
Les dernières années auront sans doute accru la métropolisation du système de Montpellier mais il se trouve clairement derrière celui Toulouse. Le score niçois prouve bien que la métropolisation peut s'opérer sans le titre de chef-lieu de région. Sous le même soleil, proche de la même mer que Nice, Montpellier a toutes ses chances d'accroître son rayonnement sans le statut de "capitale" régionale. la population croissante appelle le développement de l'économie résidentielle. Le fort taux de chômage (selon l'INSEE : 14,5 % au 3ème trimestre 2014 dans l'Hérault, et même 15,5 % dans les Pyrénées-Orientales, record métropolitain, qui appartiennent aussi au système montpellierain, contre 10,4 % en Haute-Garonne et 8 % en Ille-&-Vilaine) assure une main d'oeuvre abondante.
http://www.touleco.fr/Quand-la-Region-M … zero,15801
Le conseil régional de Midi-Pyrénées vient d’émettre un billet de trésorerie de 30 millions d’euros à dix-sept jours, à un taux de seulement 0,01%.
Samuel S a écrit:
Floch PC 11 a écrit:
C'est vrai que le "combat" de Montpellier pour faire contrepoids face à Toulouse est légitime (je veux dire peut-être plus que Caen, Clermont ou Besançon face à leurs voisines) dans la mesure ou malgré sa petite aire urbaine (pour l'instant, mais elle est en plein essor) par rapport au top 12 français, elle fédère autour d'elle et elle a un rayonnement national et européen assez insolent et surtout plus fort que son poids démographique/économique.
Pour ce rayonnement, rien à voir avec Rouen, Rennes ou Grenoble à mon avis mais plus comme le dit Stocker à Nantes, Bordeaux, Strasbourg. Pourquoi ? Je ne sais pas, elle sait sans doute bien se vendre et communiquer. De plus, elle arrive à avoir la plus grande Arena de province, 2 grands stades, un sport élite au top, des grandes infrastructures et équipements, 70 000 étudiants. Elle arrive à attirer Ubisoft (entreprise bretonne mais pas un salarié à Rennes par exemple), IBM, Dell, Intel, elle est jumelée avec Barcelone ou Rio (rien que ça!), etc.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas voir que le nombre d'habitants et ne pas forcément la comparer à Toulouse mais plus voir son poids en province, le poids d'une ville qui se situe entre la 6ème place et la 12ème en fonction de différents critères :)L'étude de l'INSEE sur les "Les systèmes urbains français", et non les aires urbaines, (http://www.datar.gouv.fr/sites/default/ … 0131_0.pdf), publiée en 2012, il est vrai à partir de données plus anciennes, situe le degré de métropolisation du système urbain montpellierain (soit à peu près Languedoc-Roussillon , sans Carcassonne et avec Millau, score : 17, 10 ème) dans le même groupe que ceux de Rennes (score : 18) et d'Orléans-Tours (score : 17). Viennent après Dijon-Besançon (15) et Nancy-Metz (14). Grenoble appartient au 2ème système, le lyonnais (37). Le score du système niçois est de 26, celui de Toulouse 28. L'écart de score Toulouse-Montpellier (28-17 = 11) dépasse l'écart Marseille-Nice (28-26 = 2), Nantes-Rennes (21-18 = 3), qui auraient dû se rejoindre dans une même région puisque le système rennais déborde en Pays-de-Loire, ou Rouen-Caen (12-6 = 6), dont la faible métropolisation s'explique par la proximité parisienne, ou Bordeaux-Poitiers (21-12 = 9).
"Groupe 4 (Rennes, Montpellier, Orléans-Tours)
Les trois systèmes du groupe 4, de taille proche, partagent
aussi le fait d’être relativement bien connectés nationalement
aux autres systèmes urbains et ont des masses salariales
proches de la moyenne. Dans le détail, ils présentent pourtant
trois profils assez dissemblables (figure 34).
• Le système urbain de Rennes présente un profil assez moyen
avec deux aspects saillants. D’une part, le nombre de sièges
de groupes internationaux est élevé et concerne les industries
alimentaires, le commerce de gros mais aussi logiciel par
exemple. D’autre part, si les industries de haute technologie
sont peu présentes, les cadres des fonctions métropolitaines
et les services à forte intensité de connaissance assurent un
potentiel métropolitain à ce système, d’autant plus que le
nombre de PCRD dans les secteurs innovants est important.
• Le système de Montpellier se caractérise par une bonne
attractivité globale, soulignée par le poids des étudiants
ERASMUS ; le nombre de destinations internationales et de
chambres d’hôtels 4 étoiles. Cependant, le système apparaît
assez faible dans l’ouverture internationale de ses entreprises.
Le développement des activités innovantes est dans
la moyenne.
• Orléans-Tours a un profil inversé en comparaison à
Montpellier, avec une surreprésentation des industries de
haute technologie, auquel se joint une large attractivité pour
les investissements étrangers. Mais peu de services à forte
intensité de connaissance et de cadres des fonctions métropolitaines
handicapent ce système pour s’insérer pleinement
dans la société de la connaissance."
Les dernières années auront sans doute accru la métropolisation du système de Montpellier mais il se trouve clairement derrière celui Toulouse. Le score niçois prouve bien que la métropolisation peut s'opérer sans le titre de chef-lieu de région. Sous le même soleil, proche de la même mer que Nice, Montpellier a toutes ses chances d'accroître son rayonnement sans le statut de "capitale" régionale. la population croissante appelle le développement de l'économie résidentielle. Le fort taux de chômage (selon l'INSEE : 14,5 % au 3ème trimestre 2014 dans l'Hérault, et même 15,5 % dans les Pyrénées-Orientales, record métropolitain, qui appartiennent aussi au système montpellierain, contre 10,4 % en Haute-Garonne et 8 % en Ille-&-Vilaine) assure une main d'oeuvre abondante.
Excellente référence et recherche Samuel S.
Si aujourd'hui on peut remarquer des réseaux urbains plutôt régionaux (axés sur les 22 régions), qu'en sera t-il d'ici 10 à 15 ans.
Etant donné que les liens (administratifs, économiques) vont s'amplifier entre Toulouse, Montpellier et Perpignan, le réseau urbain de la nouvelle région d'ici 10-15 ans sera à n'en pas douter tri-polaire.
Un inter-croisement des liens urbains crééra un nouveau système urbain tripolaire.
Plusieurs remarques :
- Ces systèmes urbains dits "de proximité" ne sont qu'une représentation des liens les plus fréquents entre aires urbaines proches, selon les paramètres choisis par les auteurs. Des paramètres différents modifieraient probablement la configuration, la taille et le degré de métropolisation des systèmes.
- L'organisation administrative joue fortement sur cette structuration mais les seuls chefs-lieux actuels de région (en France métropolitaine, hors Paris) qui rayonnent sur toute leur région sont Lille, Strasbourg, et Metz. Ni Toulouse, ni Montpellier, ni Lyon ou Nantes n'y parviennent. En Pays-de-Loire, mais si le système nantais irrigue 4 des 5 départements, 3 autres systèmes (avec pour tête respective Le Mans, Rennes et Poitiers) sont présents sur des parties, bien moindres, de la région.
Publicité