Grand Reims - Économie

L'entreprise Le Bon Coin s'installe à Reims, 80 emplois à la clé

Le site de petites annonces en ligne Le Bon Coin, sixième plus important de France, a choisi Reims pour sa nouvelle activité de conseil en publicité locale.

La nouvelle était dans les tuyaux depuis un moment. On connaît désormais l’identité de l’entreprise. Il s’agit du site de petites annonces en ligne Le Bon Coin. Le sixième site le plus important de France a choisi Reims pour sa nouvelle activité de conseil en publicité locale. 80 emplois pourraient être créés dans la ville.
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Source : article du journal l'Union du Mardi 2 juin 2015

C'est confirmé et c'est finalement 260 emplois.

Siaci, courtier en assurance, va créer 260 emplois en trois ans à Bezannes

C’est une des implantations les plus importantes de ces dernières années. Siaci Saint-Honoré lance un centre de gestion «frais de santé», avec 260 emplois à la clé.

Ils font partie des 350 à 400 emplois qu’Invest in Reims, agence de développement économique au niveau de l’agglomération, compte annoncer d’ici la fin de l’année. Après les 35 emplois de Steelcase (L’Union du vendredi 6 novembre) [sur le parc d'activités Farman], spécialisée dans le mobilier de bureau, ce sont 260 emplois qui ont été annoncés hier en mairie de Bezannes. Cette fois, c’est une entreprise de courtage et de conseil en assurance. Siaci Saint-Honoré est un des leaders dans le domaine en France (quatrième pour l’instant), «un des fleurons parmi les entreprises nationales», confirme Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole.

«Il y a trois ans, on avait failli venir à Bezannes», explique Thierry Vachier, directeur exécutif protection sociale et rémunération globale. «Le choix de Reims s’est imposé naturellement. C’est un pôle économique attractif en pleine expansion, un bassin d’emploi riche et très proche de Paris», a poursuivi Pierre Donnesberg, président du directoire.

Si l’essentiel du recrutement se fait et se fera localement, quelques collaborateurs apprécieront de pouvoir réaliser des allers et retours rapides par TGV entre la cité des sacres et la capitale. «Nous avons visité trois sites, on en a choisi un rapidement à 800 mètres de la gare TGV.»
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Source : article du journal l'Union du mardi 10 Novembre 2015

Dernière modification par sdr51 (10-11-2015 10:04:24)

La maison de champagne Veuve Clicquot déménage et investit plus de 200 millions d'euros à la Croix-Blandin à Reims

Les investissements privés s’enchaînent dans l’agglomération de Reims. Alors que l’on posait ce jeudi matin, la première pierre de la nouvelle clinique Courlancy de Bezannes, un chantier à 135 millions, on apprend qu’un autre projet privé encore plus coûteux est sur les rails du côté de la maison de Champagne Veuve Clicquot.

Le groupe MHCS, filiale viticole et vinicole du géant du luxe LVMH, va construire un nouvel outil de production pour sa maison Veuve Clicquot. Les installations actuelles situées place des Droits de l’Homme, à Reims, ont atteint en effet leurs limites de capacité et de vétusté. La cuverie déménagera un peu plus loin, à la sortie de la ville, en direction de Châlons-en-Champagne au niveau du parc d’activité de Cernay Saint-Léonard aménagé récemment par la chambre de commerce, au pied de la Croix-Blandin et au bord de la D944.

L’outil représenterait, selon nos informations, un investissement situé entre 200 et 300 millions d’euros et s’étendrait sur plus de 40 hectares. C’est donc un projet très ambitieux qu’engage le groupe LVMH. La « locomotive » du champagne avait déjà investi, il y a cinq ans, dans une nouvelle cuverie pour le champagne Moët & Chandon à Oiry, près d’Épernay, qui avait déjà coûté la bagatelle de 150 millions d’euros.

Les enquêtes publiques seront lancées la semaine prochaine à Saint-Léonard, commune concernée par la construction.

Cet investissement privé va induire un investissement public puisqu’il sera nécessaire de créer un nouveau rond-point d’un coût de 3 millions d’euros. Près de la moitié serait financée par Reims Métropole, les autres contributeurs étant le département de la Marne et la CCI de Reims Épernay.

Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que la maison fondée en 1772 déménage sa production. Au début du XX e  siècle, la cuverie a quitté la rue du Temple, dans le centre de Reims, pour le site actuel des crayères, aujourd’hui rattrapé par la ville. Un siècle plus tard l’histoire va se répéter.

Source : l'Union du 21/01/16

Cet investissement privé va induire un investissement public puisqu’il sera nécessaire de créer un nouveau rond-point d’un coût de 3 millions d’euros. Près de la moitié serait financée par Reims Métropole, les autres contributeurs étant le département de la Marne et la CCI de Reims Épernay.

C'est un peu dégueulasse du coup. Pourquoi ça ne serait pas à Veuve Clicquot de casquer ?

shacko51 a écrit:

Je viens de lire ça, j'ai vraiment une grosse interrogation sur le devenir du site actuel.... Car là, impossible de faire des logements de standing ! 

Reste à savoir ce qui va être conservé, car en dessous c'est truffé de crayères. Je me demande même si les terrains sont constructibles, en plus ils font partie du secteur inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO (biens aériens et souterrains - carte).

Thunder a écrit:

Dommage que la couverture des transports vers ces lieux (Croix Blandin, Farman, Thillois, Cormontreuil, ...) ne soit pas adaptée. On agrandit des zones ou il y aura potentiellement beaucoup de salariés ou de clients mais les moyens d'y accéder n'évoluent pas. Enfin, le transport en commun à Reims c'est une discussion sans fin ... 

Actuellement il existe deux lignes de bus qui desservent les zones Farman et Croix Blandin, la 6 et la 17. Je suppose que la 6 sera prolongée avec la construction de ce nouveau parc d'activités Cernay/Saint-Léonard.
Au milieu de tout ça passe la voie ferrée. Il serait peut-être intéressant d'y créer une halte ferroviaire à laquelle les 2 lignes de bus viendraient se connecter.

« A mon arrivée à Reims, on m'a dit que j'étais fou »
Directeur de l'agence de développement économique de Reims, Jean-Yves Heyer évoque les bons résultats obtenus en 2015 et une année en cour pleine de promesses, mais aussi la grande région ou encore la naissance annoncée du Grand Reims.
[...]
Invest in Reims remplit-t-il ses objectifs fixés en 2003 ?
Quand j'ai évoqué l'objectif de 500 emplois par an lors de mon arrivée en 2003, on m'a dit que j'étais fou. A l'époque, les bonnes années, c'était une cinquante d'emplois qui arrivait. Nous avons toujours réussi à atteindre notre objectif. Et après une année 2015 record en termes d'entreprises implantées avec 812 emplois annoncés, 2016 pourrait être encore meilleure.

C'est-à-dire ?
Nous devrions prochainement annoncer l'implantation de trois entreprises étrangères : une néerlandaise spécialisée dans la mode, une italienne dans l'industrie et une allemande dont le métier est la production de machines agricoles. Le phénomène nouveau, c'est l'implantation de sièges. Avant, les activités étaient principalement productives. Il s'agissait de centres de gestion ou de relations clients. Ce sera le cas de cette société allemande qui installera son siège pour la France à Reims. De même, nous annoncerons aussi cette année l'installation d'un siège régional qui réunira les régions Haut de France (Nord et Picardie) et Grand Est (Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne).
[...]

Que manque-t-il finalement à notre territoire pour être véritablement reconnu ?
Avec 800 emplois annoncés en 2015, nous nous situons dans le top 5 des agences économiques françaises. Ces résultats nous positionnent mais c'est vrai que nous ne sommes pas encore une métropole suffisamment reconnue. Nous n'en avons d'ailleurs pas le statut. Il me semble que pour passer dans la catégorie supérieure, il faut que demain Reims soit associée à un secteur d'activité comme peut l'être par exemple Toulouse avec l'aéronautique. Je pense qu'on peut y arriver avec la bioéconomie.

L'ensemble de cette interview est à lire dans l'hebdo du vendredi du 25/03/16

Je crois pas qu'on en ait parlé de ça...

Un projet de «Bloc» pour accueillir les start-up à Reims

La fédération des jeunes entreprises du bassin rémois, StartinBloc, travaille et milite pour la création d’une structure favorisant le développement des start-up locales. Elle cumulerait trois fonctions (incubateur, accélérateur et pépinière) afin de répondre aux besoins des entreprises à divers stades de maturité. Idéalement, le « Bloc » serait hébergé dans un lieu de 3 000 à 5 000 mètres carrés dans le centre de Reims afin d’accueillir plusieurs dizaines de jeunes pousses. Il aurait 3 à 4 salariés dont un à Paris. Ces éléments paraissent ambitieux mais pour Julien Hody, président de la fédération, la demande locale est forte. «  Nous avons déjà, dans nos membres, 70 jeunes entreprises  », précise-t-il.

Source : Brève du journal l'Union du Lundi 14 Septembre 2015

Le projet de «Bloc» pour start-up, à Reims , intéresse déjà un architecte et des banquiers

L’association des entrepreneurs rémois StartinBloc, lançait, le 1er octobre dernier, un appel solennel pour la création d’un lieu de grande envergure pouvant accueillir et accompagner les jeunes entreprises. (...)

Maxime Valette, entrepreneur rémois qui a lancé « Vie de Merde », porte le projet d’un immeuble « totem » qui accueillerait une centaine de start-up à Reims. (...)

Source : article du journal l'Union du Lundi 8 Février 2016

http://startinbloc.fr/

Dernière modification par sdr51 (10-06-2016 10:37:33)

Non le projet à Bezannes est porté par le crédit agricole via Le Village by CA.
Le projet porté entre autres par Maxime Valette doit se situer (aux dernières nouvelles) du côté de la gare de Reims. Ce projet est toujours d'actualité mais vu son ampleur et son concept jamais vu à Reims ça prend un peu de temps.

Il y a du mouvement à Reims du côté des entrepreneurs. Il y a pas mal de structures pour les accompagner maintenant dans différents domaines : StartinBloc, La Capsule, la CCI, Innovact, Entreprenez votre vie, ... ainsi que les réseaux pro comme Aceos, BNI, Carbao, Relvicom et j'en oublie certainement.
Et pour beaucoup d'entre eux n'existaient pas il y a 5 ans. Ça bouge !!

Reims rejoint la "French Tech" par l'intermédiaire des réseaux thématiques.

Reims : la Fabrik du sport intègre la French Tech

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a annoncé qu'une vingtaine de territoires allaient bénéficier du label French Tech, ce dispositif de soutien aux jeunes entreprises numériques. Parmi eux, l'association rémoise La Fabrik du Sport qui rassemble une trentaine de start-ups au service du sport.

C'est désormais officiel : le réseau rémois la Fabrik du sport intègre la French Tech, ce dispositif de soutien aux jeunes entreprises numériques. Fédérée au sein de cette association, une trentaine de start-ups de Reims et plus largement du Grand Est mettent les nouvelles technologies au service du sport et des sportifs, de haut niveau comme amateurs.
(...)
La Fabrik du Sport a pour ambition de faire de Reims et d’un large territoire environnant un pôle d’excellence dans des domaines d’application variés allant de l’éducation à la sécurité en passant par la santé. Les cinq fondateurs de l’association dont Thierry Letellier, premier vice-président de l’Université Reims Champagne-Ardenne et Frédéric Godbillot, président de la start-up Be For Stats, appartiennent aux mondes sportifs, académiques et entrepreneuriaux de la région rémoise.

Source : francetvinfo.fr, 26 juillet 2016

http://www.lafrenchtech.com

http://fabrik-du-sport.fr/

www.reims.fr

www.usine-digitale.fr

Dernière modification par sdr51 (29-07-2016 08:43:50)

Reims, en tête des villes où il fait bon investir

Reims devance Le Mont-Saint-Michel, Grenoble et Lille.

En cette rentrée les classements se multiplient dans la presse et sur internet. Cette semaine, c'est le moteur de recherche de locations de vacances HomeToGo.fr de dévoiler son barômètre qui indique où investir dans l'immobilier saisonnier en France et en Europe (68 destinations présentant une attractivité touristique forte). Le site a ainsi comparé les prix des locations de vacances avec les prix au m² de l’immobilier et dévoile les villes les plus attractives pour investir dans la pierre. Et surprise, c'est Reims qui arrive en tête de ce classement ! Avec un prix d’achat au m² relativement faible (1 930 €) associé à un prix médian à la location par jour élevé (164€), la « Ville des Sacres » serait donc un très bon plan pour investir dans le locatif avec un ratio de 12,4. Le Mont-Saint-Michel (12,3), Grenoble (11,4), Lille (9,8) et Strasbourg (9,7) suivent de près. Ce barômètre contredit également l'idée reçue que pour s'assurer une certaine rentabilité mieux vaudrait investir dans des grandes villes touristiques ou balnéaires telles que Paris, Deauville ou Biarritz. Enfin, comme l’année dernière, c’est à Londres que la rentabilité de l’investissement immobilier saisonnier est la moins avantageuse (ratio de 2,4), suivie de Paris (4,2) et Francfort (4,1). Si les capitales européennes ne sont pas les plus rentables, il faut miser sur les villes secondaires comme Manchester, Séville ou la cité des sacres.

L'Hebdo du vendredi du 27/09