Inondations : les bassins de rétention autour de Paris

Oui, il faut que tu les héberges sur des sites comme Caseimages.

Attention, la crue de la Seine est loin d'être entièrement répercutable au Loing. Le Loing n'est qu'une petite rivière, affluent mineur de la Seine. Il est responsable des inondations des communes installées dans son lit majeur. En fait, il n'est là aussi que partiellement responsable, même si majoritaire. Il a érodé une berge du canal de Briare qui a cédé. Le canal s'est en partie vidé dans le Loing et a gonflé sa crue. Sa crue a aussi été gonflée par son principal affluent, l'Ouanne également en crue.

Mais la Seine est en crue car son principal affluent avant Paris, l'Yonne, est en crue (D'ailleurs, en réalité c'est la l'Yonne qui passe à Paris et se jette dans la Manche. La Seine est techniquement un affluent de l'Yonne). A cela s'ajoute la crue d'autres gros affluents comme l'Aube ou la hausse du niveau de la Marne. Les lacs-réservoir situés en amont ont pour certains atteints leur limite de capacité.

Pour résumer, une crue du Loing seul n'aurait pas eu beaucoup de répercussions sur la Seine. Nous avons vécu une crue du Sud du bassin de la Seine.

(On ne pensait pas également, il y a une dizaine d'années, que techniquement, le fleuve principal était plutôt la Marne que la Seine qui n'en était aussi qu'un affluent ?...)

Bonjour,

  Cela dépendrait-il de quel région l'interlocuteur est originaire ?? 

++

Les inondations et crues sont bien moins maitrisées et prévisibles que ce que l'on pense et encore moin pour les braves ploucs que nous sommes. Au pire on (pour les non spécialistes) arrive juste a comprendre que l'eau va de l'amont à l'aval et que il y a un décalage dans le temps et que lorsqu'il pleut bcp bcp bcp bpc que la rivière va monter....
Mais voici en vrac plein de données plus ou moins difficile à comprendre, mesurer, anticiper, controler:
- La perméabilité du sol qui fera que ce sera de l'eau de ruissellement (crue rapide) ou infiltration (crue différée).. un même sol, au même endroit peut être très perméable ou très imperméable en fonction du climat des 3 derniers mois en gros... alors sur tout un bassin (parisien), on a une idée de la"moyenne"
- Le temps de parcourt de l'eau. a quelle vitesse va l'eau? Au fond d'un ruisseau, c'est come au fond d'un caniveau (1km/h)? mais dans un torrent (comme lors d'une crue) c'est combien 30/40Km/h? plus? Un facteur de 1 a 50 presque. L'eau ne met donc pas le même temps pour aller de Melun à Paris si la Seine est en crue ou en étiage.
- quel affluent influe le plus? On a des moyennes. On sait que l'oise et la Marne sont les deux très gros affluents de La Seine et que la Biévre est un affluent de la Seine connue que par les Bobo Parisien qui pense y voir un coté "province à Paris".
- Gestions des réservoir d'eau en amont. Ces réservoirs sont juste la pour "lisser" et non pas "stoper".. Ou irait les petits poissons.. la faune et la flore serait détruite a jamais si on "coupait". De plus ces réservoirs sont des "réservoirs" (on créer une réserve) et non pas une "retenue" (limiter ce ce qui est abondant). Si pour M tout le monde, ces réservoirs sont la pour éviter que BFM fasse des images de crue, ces réservoir on aussi (et en premier pour moi, le but de faire une réserve d'eau. "Réserver" comme le nom l'indique est très important...que ce soit pour un minimum d'eau en cas de sécheresse (minimum nagigable, minimu pour vie du fleuve, et surtout minimum en eau potable. Donc il n'y a rien de choquant à ce ue ces réservor ai été quasi plein fin mai et n'ai pas pu jouer le role de regulateur.
- La gestion des écluses jumelées de barrage... Lequel retient plus, lequel lache un peu plus? La petite régulation du fleuve via ces écluses et barrage est plus complexe que l'idée que on s'en fait au bistro.
Et pleins d'autres facteurs

vu le nombre de facteurs, de critères, plus ou moins variés et fort différents d'une crue à l'autres, une crue n'est prévisible que dans les grandes lignes et maitrisable que de manière modérée.
Connaitre plusieurs heures voir quelques jours à l'avance le niveau de la Seine à Paris est déjà pas mal. On fera surement mieux plus tard comme tout progrès, mais si on met à part le cas des "petite rivère qui devienne torrent méchaniquement par leur taille en temps normale, la Seine (le fleuve princiale) a plutot été très bien géré et sa crue bien anticipée.

Cacahuète a écrit:

(D'ailleurs, en réalité c'est la l'Yonne qui passe à Paris et se jette dans la Manche. La Seine est techniquement un affluent de l'Yonne).

Le Seine étant le nom du cours d'eau en Aval, se serait plutôt l'inverse.
C'est la Seine qui coulerait dans l'Yonne, si vous comprenez ce que je veux dire.

Lié un peu avec ce sujet, mais un peu à l'opposé... Je n'arrive pas trouver facilement des données suivantes:
- Quelle est "la hauteur normale" de la Seine à Paris (sur l'échelle du pont d'austerlitz)?
- Quelle est le tirant d'eau de la Seine à Paris en temps normal? (il semblerait que ce soit 3 mêtre.
- Quels sont les records de niveau le pus bas de la Seine à Paris? (chiffrés et pas de phrases literraires)
- La navigation est elle parfois interdite pour "manque d'eau" ? (comme elle est interdite lorsque trop deau car pas assez haut sous les ponts).

En gros avez vous des infos sur la Seine et ses record de manque d'eau/secheresses/record bas?
Les infos sur les crues fusent à la pelle, mais presque rien sur les records "bas" à part pleins de phrases satellitaires.

vous avez des données?

@ Tibo

Tout ce que tu as toujours essayé de savoir sur la Seine sans jamais avoir osé le demander est ici :

--> http://www.metis.upmc.fr/piren/?q=webfm_send/801 (autour des pages 60 et après pour tes questions).

C'est juste un peu long à télécharger, patience 

Minato ku a écrit:

Cacahuète a écrit:

(D'ailleurs, en réalité c'est la l'Yonne qui passe à Paris et se jette dans la Manche. La Seine est techniquement un affluent de l'Yonne).

Le Seine étant le nom du cours d'eau en Aval, se serait plutôt l'inverse.
C'est la Seine qui coulerait dans l'Yonne, si vous comprenez ce que je veux dire.

Les noms des cours d'eau sont pour la plupart très anciens. Je ne sais pas s'il y a eu une règle pour savoir si on prenait le nom de l'aval ou de l'amont pour nommer l'ensemble du cours. De nos jours, il semblerait qu'on parte de l'amont pour établir de quelle rivière il s'agit après la confluence.