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Un dernier rapport de la DATAR dirigé par Vincent Fouchier.
"Parution du rapport d’étude "L’offre métropolitaine française vue par les emplois métropolitains supérieurs"
(Actualités)
La Datar publie une étude intitulée « L’offre métropolitaine française vue par ses emplois métropolitains supérieurs ».
Cette étude a été réalisée sous la direction de Vincent Fouchier, conseiller à la Datar, et de Marcel Belliot, délégué général de la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme (FNAU), par Laurent Lévêque, directeur d’études à l’agence d’urbanisme de la région du Havre et de l’estuaire de la Seine, Louis Maurel, directeur d’études à l’agence d’urbanisme de la région grenobloise, et Michel Sénelet, directeur d’études à l’agence d’urbanisme et de développement Clermont Métropole.
Le document de 97 pages, abondamment illustré de cartes et graphiques, présente l’état et les évolutions des emplois métropolitains supérieurs (« emplois liés à des fonctions dont le contenu décisionnel est élevé ou qui contribuent à l’image de marque de la ville où ils s’exercent ») sur l’ensemble des aires urbaines et régions de France. Il analyse également le rôle clef que jouent les emplois métropolitains supérieurs dans la richesse des territoires, la création d’emplois et la structuration des espaces. "
http://www.fnau.org/index.asp#
dans actualité, cliquer sur le rapport au format .zip
Je viens de déterrer le plus anciens sujet de la section !!!
Les grandes villes concentrent les emplois dits "intellectuels", selon l'INSEE
Les grandes villes, et surtout Paris, concentrent les emplois liés aux prestations intellectuelles, aux fonctions de gestion, de conception-recherche, de commerce inter-entreprises et de culture-loisirs, selon une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publiée mercredi.
En 2006, ces cinq secteurs représentaient un quart de l'emploi national, contre un cinquième en 2002. Ils restent très concentrées dans la capitale, mais se développent dans les métropoles régionales.
Selon l'INSEE, le nombre d'emplois relevant de ces cinq fonctions décroît proportionnellement à la taille des aires urbaines et atteint un plancher dans l'espace rural. Ce phénomène s'explique en partie par la densité des réseaux de transport, la taille du bassin d'emploi, la présence de services rares et de main d'oeuvre qualifiée dans les grandes agglomérations.
La conception-recherche est très représentée à Grenoble et Toulouse, le commerce inter-entreprises à Lyon, la culture et les loisirs à Paris et Montpellier. Dans le domaine de la gestion, les cadres sont très présents à Paris, Lyon, Nantes et Strasbourg, signe de la présence de sièges sociaux ou d'administrations d'entreprises, mais également d'activités financières, de banques ou d'assurances, comme à Niort.
[...]
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Lien sur le site de l'INSEE
Part des cadres des fonctions métropolitaines dans les aires urbaines de plus de 200 000 emplois (en %)
© INSEE
Wouah, comment se fait-il que les pourcentages ai autant augmenté ?
Merci Marco d'avoir déterré ce sujet, car nous en avons beaucoup parlé ces derniers jours dans la section toulousaine, ayant zappé l'existence d'un topic national : https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 85#p292985
Une première remarque d'importance : nous étions sur les EMS depuis 1990. A partir de 2006, nous sommes passés à la catégorie des ECFM (Emplois de Cadres des Fonctions Métropolitaines).
Une 2nde remarque : concernant le haut de la liste, la redéfinition des périmètres considérés hisse Lyon à un taux "d'encadrement" supérieur à Montpellier. Dans la précédente nomenclature, Grenoble, Toulouse, Montpellier étaient considérées comme ayant un "profil technopolitain" en raison de leur taux supérieurs.
Je me permets de vous copier le contenu d'un post pdu topic indiqué dans le post précédent :
https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 51#p293151
Ce sera peut-être plus clair. En tout cas, vous disposerez de quelques éléments de définition.
Nouvelle catégorie des Emplois de Cadres des Fonctions Métropolitaines (2006).
Je crois comprendre que la catégorie EMS a été remplacée par celle des Emplois de Cadres des Fonctions Métropolitaines en 2006. Aucune comparaison chronologique possible entre 1999 et 2006.
Les niveaux et croissances ne sont plus les mêmes, mes commentaires ne sont valables que pour les EMS.
Il n’est pas possible d'établir un lien direct entre les emplois de Cadres des Fonctions Métropolitaines (ECFM) et les Emplois Métropolitains Supérieurs (EMS). En effet, les fonctions des cadres des fonctions métropolitaines sont définies uniquement à partir de la profession, alors que les fonctions métropolitaines supérieures sont issues le plus souvent d’un croisement de l’activité avec la profession.
Information qui va intéresser Philippe (tu vas pouvoir décortiquer) :
Répartition géographique des emplois : les grandes villes concentrent les fonctions intellectuelles, de gestion et de décision
Nombre total d’emplois 2006 Nombre de CFM en 2006 Part des CFM 2006 (%) Part des CFM 1982 (%)
Paris 5 561 906 1 019 219 18,3 10,7
Grenoble 250 569 35 186 14,0 7,3
Toulouse 504 757 69 151 13,7 6,0
Lyon 811 214 98 024 12,1 6,5
Montpellier 212 487 23 374 11,0 6,1
Nantes 351 665 36 770 10,5 5,4
Strasbourg 293 669 29 660 10,1 6,0
Rennes 274 228 27 558 10,0 4,3
Lille 498 654 49 547 9,9 5,2
Nice 385 430 37 489 9,7 5,8
Marseille - Aix 620 766 59 137 9,5 5,7
Bordeaux 448 751 42 559 9,5 5,5
Rouen 219 850 15 222 6,9 4,3
Toulon 209 924 11 663 5,6 3,3
Analyse fonctionnelle des emplois et cadres des fonctions métropolitaines
L’emploi dans les fonctions métropolitaines en Rhône-Alpes et en Suisse en 2008
Le poids des fonctions métropolitaines dans un territoire urbain s’explique principalement par sa structure économique. L’espace transfrontalier genevois et le canton de Zurich se distinguent des territoires de Rhône-Alpes et de Suisse retenus dans cette étude par leur forte proportion d’emplois liés à des fonctions métropolitaines (respectivement, 45 % et 44 %). La prédominance des fonctions métropolitaines dans l’espace transfrontalier genevois est surtout due aux emplois de la fonction de gestion, qui concentre à seule 31 % de l’emploi total de l’espace (secteur privé hors agriculture actifs dans des entreprises d’au moins 20 salariés ; voir la partie 3 sur la méthodologie). Cette concentration d’emploi dans une seule fonction s’explique par la spécialisation du canton de Genève dans la banque et les activités de négoce ainsi que des activités de gestion d’entreprise menées par des multinationales étrangères ayant établi à Genève leur siège administratif pour piloter leurs activités internationales. Les quatre autres fonctions métropolitaines ne sont en revanche pas sur-représentées par rapport aux autres territoires de référence.
[...]
Les chiffres pour 2009 :
http://www.insee.fr/fr/themes/document. … g.htm#img1
Comparaison avec les chiffres ci-dessus de 2006 :
Nantes est en passe de rattraper Nice en nombre d'emplois totaux. Grenoble et Rennes creusent l'écart avec Montpellier et d'ailleurs Grenoble se rapproche d'un coup de Rennes.
L'AU de Lyon va atteindre 1 million d'emplois, quasiment le double de Toulouse ou Lille !
Après il s'agit très certainement de 2 périmètres différents des AU, celui de 1999 qui était encore valable en 2006 et le nouveau périmètre de 2010. L'aire urbaine de Grenoble a dû beaucoup s'agrandir (en plus d'être une région dynamique bien sûr).
La fréquentation des foires et salons à Lille, Toulouse et Nantes est particulièrement faible pour ne pas dire ridiculement bas.
Evolution part des CFM 2006-2009 en point de % et évolution dans le classement
Lille +1,1 point +3
Paris +1 =
Rennes +0,8 =
Toulouse +0,8 +1
Montpellier +0,7 =
Nice +0,6 +1
Bordeaux +0,5 =
Marseille +0,5 =
Nantes +0,5 =
Lyon +0,2 =
Strasbourg +0,2 -2
Grenoble +0 -1
Mention spéciale à Lille. Toulouse a doublé Grenoble et prend la deuxième place.
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
Merci, mais où sont les chiffes de 2006 ?
Et pour les autres grandes villes on a des chiffres quelque part ?
eiffel-ô a écrit:
L'AU de Lyon va atteindre 1 million d'emplois, quasiment le double de Toulouse ou Lille !
Pour être juste, précisons qu'elle est presque deux fois plus peuplée que celles de Lille et Toulouse (et plus de trois plus étendue que celle de Lille).
Rennes, nombre de chambre 3 et 4*
Et avec 3 ou 4 projets d'hôtels de luxe en plus depuis 2010, certains affirme que ca fera de trop...
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
Quelques données supplémentaires permettant AMHA aussi de mesurer le degré de métropolisation :
Nombre de cadres et professions intellectuelles supérieures :
Paris 1 584 958
Lyon 187 335
Toulouse 129 498
Marseille 123 827
Lille 95 715
Bordeaux 86 343
Nantes 71 022
Grenoble 67 879
Nice 66 350
Strasbourg 61 070
Rennes 56 346
Montpellier 47 212
Revenu net moyen horaire :
Paris 16.0
Grenoble, Toulouse 13.8
Marseille 13.6
Lyon 13.5
Montpellier 13.4
Lille, Bordeaux, Nice 13.3
Strasbourg 13.1
Nantes 13.0
Rennes 12.7
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