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C'est toujours un crève-cœur de voir les collectivités faire des économies de bouts de chandelle comme ça...
On peut rappeler que le remplacement des quelque ~300 voitures Corail, formant 30 convois de 10 voitures sur les lignes Paris-Cherbourg et Paris - Le Havre par 40 Omnéo/Régio2N de 135m de long avait été négocié en 2016 sur un prix de 720 millions d'€.
Selon la page Wiki du TER Alsace, il y a 146 voitures Corail sur le TER 200, rames pilotes incluses. En prenant en compte l'inflation (qui a transformé les 720 millions en environ 830 (cf convertisseur Insee)), une commande de 20 Omnéo/Régio2N V200 pourrait (en théorie) coûter autour de 415 millions d'€.
C'est cher mais il y avait peut-être débat avec la rénovation des Corail?
Ciel et terre a écrit:
C'est toujours un crève-cœur de voir les collectivités faire des économies de bouts de chandelle comme ça...
On peut rappeler que le remplacement des quelque ~300 voitures Corail, formant 30 convois de 10 voitures sur les lignes Paris-Cherbourg et Paris - Le Havre par 40 Omnéo/Régio2N de 135m de long avait été négocié en 2016 sur un prix de 720 millions d'€.
Selon la page Wiki du TER Alsace, il y a 146 voitures Corail sur le TER 200, rames pilotes incluses. En prenant en compte l'inflation (qui a transformé les 720 millions en environ 830 (cf convertisseur Insee)), une commande de 20 Omnéo/Régio2N V200 pourrait (en théorie) coûter autour de 415 millions d'€.
C'est cher mais il y avait peut-être débat avec la rénovation des Corail?
Ils les ont déjà rénové dans le passé, non ?
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Le problème, c'est que le matériel n'est pas considéré comme "trop vieux" et que les loco sortent de modernisation, donc normalement elles devraient être comme neuves... d'après ce que j'ai lu les causes de la baisse récente de fiabilité sont assez mystérieuses.
Les autres régions ont retiré les trains Corail de la circulation ou sont en train de le faire. Si elles le font, ça n'est pas pour rien. Alstom peut fournir une variante du Regiolis qui roule à 200 km/h, mais il n'y a pas assez de places dans ces trains pour remplacer les Corail. Certains régions ont commandé des Regio2N capables de rouler à 200 km/h, mais le Grand Est ne semble pas intéressé par ce modèle.
RoccatArvo a écrit:
Les autres régions ont retiré les trains Corail de la circulation ou sont en train de le faire.
Sauf Auvergne-Rhône-Alpes, qui en est le plus grand utilisateur devant Grand Est et prévoit aussi de les remplacer vers 2030.
RoccatArvo a écrit:
Alstom peut fournir une variante du Regiolis qui roule à 200 km/h
Non, d'abord parce que ce produit n'appartient plus à Alstom, et ensuite parce que le marché ne prévoit pas de version roulant à 200 km/h. Il faudrait donc un appel d'offres nouveau auquel Alstom répondra avec ce qu'ils ont au catalogue actuellement (Coradia Stream).
RoccatArvo a écrit:
Certains régions ont commandé des Regio2N capables de rouler à 200 km/h, mais le Grand Est ne semble pas intéressé par ce modèle.
Certaines régions dépensent tout dans le matériel roulant neuf au prix de dessertes misérables (coucou la Bretagne ), d'autres dépensent tout dans la fréquence des dessertes et la rénovation des lignes au prix de ressembler à un musée ferroviaire.
On parle d'une opération de l'ordre de 5 ou 600 millions... et 2030 ça tombe après les livraisons de Régiolis (remplacement des RRR et Z2, offre transfrontalière) et les OPMV des AGC et TER2N, mais avant le remplacement de ces derniers. C'est donc un moyen d'étaler les dépenses d'investissement dans le matériel roulant.
Mais vu l'état des voitures et la fiabilité déclinante, je ne suis pas sûr qu'on puisse réellement tenir aussi longtemps... et la capacité ne suit plus non plus.
Hop, 200 V2N-ng (sur le modèle des M7 belges en moins haut) et 20 locomotives neuves à louer ?
Ligne ferroviaire Nancy-Contrexéville : Transdev emporte la mise.
La région Grand Est indique, ce vendredi 24 mai, que c'est la société de transport Transdev, adossée à NEG Concessions et à la caisse des dépôts et consignations, qui sera en charge de l'exploitation de la ligne TER Nancy-Contrexéville. Réouverture annoncée en décembre 2027.
Le nom de Transdev filtrait déjà depuis la fin de l'année 2023. C'est bien la société de transport qui a été désignée par la région Grand-Est pour exploiter, à sa réouverture, la première ligne privatisée entre Nancy et Contrexéville, fermée à la circulation depuis 2016. L'opérateur est adossé, au sein d'un groupement d'exploitation, à NEG Concessions et à la caisse des dépôts et consignations.
France Bleu Sud Lorraine
À Mirecourt, le retour de la ligne ferroviaire 14 en décembre 2027 nourrit bien des espoirs
La cérémonie des vœux 2025 de l’intercommunalité a pris une ampleur toute particulière avec ces chiffres sur des projets structurants pour le développement du territoire. Le lancement des travaux de la ligne ferroviaire 14 en septembre a notamment attiré l’attention.
https://www.vosgesmatin.fr/economie/202 … es-espoirs
Avatar : Rame CAF Urbos 3 sur le pont Battant à Besançon du réseau Ginko
Lien du site internet sur la chronologie des TCSP en France sauf Paris :
https://chronologie-tcsp-france.fr/
Contrat de service public pour la fourniture de services de transport ferroviaire et routier sur les liaisons ferroviaires et routières de l'Etoile de Reims
En matière de calendrier, on y relève notamment que : "La durée de la concession sera de 10 ans et 6 mois à compter de la signature du contrat. La durée d'exploitation prévisionnelle envisagée est de 8 ans et 6 mois. Une période de pré-exploitation précédera la mise en exploitation. Elle débute à la date de notification du contrat et finit à la date de mise en exploitation commerciale effective. La durée prévisionnelle de la période de pré-exploitation est de 24 mois. La date de début d'exploitation est envisagée de manière prévisionnelle à juillet 2029 et pourrait être reportée à une date ultérieure. La valeur de la concession est estimée à 980 M d'euros constants hors taxes en valeur septembre 2024, hors coûts de financement."
Il s'agit d'exploiter, dans le cadre d'un contrat de service public attribué après mise en concurrence, les lignes ferroviaires suivantes :
Reims -Epernay - Château Thierry;
Champagne Ardenne TGV - Reims - Charleville-Mézières - Sedan;
Reims - Châlons en Champagne - Saint Dizier - Chaumont- Culmont-Chalindrey - Dijon;
Charleville-Mézières - Givet;
Charleville-Mézières - Longuyon - Longwy;
Reims - Fismes;
Reims - Laon;
Le volume d'exploitation annuel théorique au SA 2024 est d'environ 4,8 millions de train-km. En cours d'exécution du Contrat, une évolution à la hausse du nombre de t.km pourra être envisagée pour atteindre une volumétrie annuelle de l'ordre de 6 millions de train.km.
Ainsi que les lignes routières suivantes :
Troyes - Laroche-Migennes;
Saint Dizier - Chaumont;
Troyes - Chaumont;
Troyes - Châlons en Champagne - Reims;
Reims - Charleville -Mézières;
Charleville-Mézières - Hirson;
Reims - Laon;
Reims - Fismes;
Le volume d'exploitation annuel théorique au SA 2024 est d'environ 1,5 millions de km
https://www.marchesonline.com/appels-of … -9373874-1
Avatar : Rame CAF Urbos 3 sur le pont Battant à Besançon du réseau Ginko
Lien du site internet sur la chronologie des TCSP en France sauf Paris :
https://chronologie-tcsp-france.fr/
Section Flamboin-Gouaix - Romilly-sur-Seine - Troyes (71 km) mise en service le 10 avril 1848. Source Centre des Archives Historiques de la SNCF (Relevé successif des ouvertures).
Commune de Savières (Aube).
Une immense grue pour soulever un pont et le trafic SNCF à l'arrêt : les travaux pour l'électrification de la ligne Paris-Troyes se concrétisent.
Ce week-end du 7 au 9 mars, aucun train ne circule entre Nogent-sur-Seine et Troyes pour permettre de démonter un pont avec une immense grue. Une opération rendue nécessaire pour permettre l'électrification de la ligne SNCF, qui va se reproduire ailleurs sur le tracé.
Depuis vendredi 7 mars, 22h30, plus aucun train ne circule entre Nogent-sur-Seine et Troyes, dans l'Aube. Le trafic ferroviaire est interrompu et une course contre la montre se joue sur les voies. En 38 heures, et pas une minute de plus, le pont de Savières qui surplombe les voies doit être intégralement démonté. L'opération est rendue nécessaire par le chantier d'électrification de la ligne 4, reliant la capitale de l’Aube à Paris.
Le tablier du pont surplombant la voie ferrée a été soulevé ce samedi 8 mars 2025 - Photo Julien Boscq France Télévisions.
Franceinfo Grand Est
Département des Ardennes.
Fermeture des gares de Revin et Rethel : le sénateur et le député interpellent la Région et le ministre. C’est bientôt la fin des guichets physiques en gares de Revin et Rethel.
Marc Laménie et le député Lionel Vuibert "souhaitent qu’une solution soit trouvée pour maintenir une présence humaine en gare" à Revin et à Rethel. Ils ont écrit à la SNCF, à la Région et au ministère.
Ils vont fermer courant 2025. C’est bientôt la fin des guichets physiques en gares de Revin et Rethel. La région Grand Est, compétente en matière de transports, l’a annoncé mi-mai 2025, arguant des ventes en forte baisse dans ces lieux d’accueil.
Mais les arguments avancés par le Grand Est n’ont pas convaincu Marc Laménie, sénateur des Ardennes, ni Lionel Vuibert, député de la première circonscription. Et les deux parlementaires se sont émus dans un courrier de cette" réorganisation du service affectant directement personnels et usagers".
Déshumaniser les gares. "La région Grand Est et la SNCF vont contribuer à déshumaniser les gares, au détriment des voyageurs", écrivent-ils notamment dans leur lettre envoyée à Franck Leroy, président de la Région, à Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, et à Philippe Tabarot, ministre des Transports. La décision de la SNCF est appuyée par un chiffre : - 93 % de ventes au guichet de Revin entre 2019 et 2023. Et par le fait qu’un guichet coûte 200 000€ en fonctionnement par an pour un chiffre d’affaires n’excédant pas 8 000€ annuels.
L'Ardennais
En raison de travaux de modernisation du nœud ferroviaire de la gare de Mulhouse (5.6 millions de voyageurs en 2023), ce week-end du 28 et 29 juin 2025, aucun train (TGV, TER) ne circule: aucune liaison à destination de Colmar (Strasbourg), Kruth, Müllheim, Belfort (Paris, Lyon) et Bâle. A noter, qu'aucun moyen de transport de substitution n'a été mis en place pour les usagers... : L'Alsace - Transport
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