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Paris, Lille, Toulouse, Lyon, Grenoble, Bordeaux… Visualisez l'îlot de chaleur dans votre zone urbaine
https://www.francetvinfo.fr/meteo/canic … 19121.html
Canicule : comment l'îlot de chaleur urbain transforme nos métropoles en fournaises
Un problème qui frappe d'abord les villes les plus peuplées
Les zones urbaines modélisées pour le projet MApUCE forment un panel représentatif, avec des villes plus ou moins grandes et des situations géographiques différentes (côtière, fluviale, continentale). Avant de consulter ces résultats, un petit rappel : l'ICU n'est pas le seul déterminant de la température d'une ville, qui dépend d'abord de la température ambiante de la région. Un îlot de chaleur de +2 °C à Lille ou à Montpellier ne se traduit pas par la même température finale s'il fait 15 °C dans le Nord et 21 °C dans l'Hérault.
L'intensité de l'îlot de chaleur urbain est classée en quatre catégories : négligeable (moins de 2 °C), non négligeable (entre 2 et 3 °C), forte (de 3 à 6 °C) et très forte (plus de 6 °C). Pour les scientifiques, il faut agir dès la barre des 2 °C dépassée. "Nous appelons la classe de 2 à 3 °C 'zone de basculement'. Cela signifie que si l'on n'y prête pas attention dans les années à venir en termes d'aménagement, elles risquent de devenir des zones à îlot de chaleur intense", met en garde Julia Hidalgo Rodriguez, chercheuse en climatologie urbaine à l'université de Toulouse.
Les personnes âgées et les catégories sociales supérieures en première ligne
La canicule de 2003, avec ses 15 000 morts, en a fait la démonstration : les personnes âgées sont les plus vulnérables à la chaleur. Dans certaines villes principales de notre panel, elles sont pourtant très nombreuses à vivre dans une zone à fort ICU. C'est particulièrement flagrant dans la métropole parisienne – sur les 170 330 personnes âgées de 75 ans et plus, seules 196, riveraines des bois de Boulogne et Vincennes, ne vivent pas dans une zone où l'intensité de l'îlot de chaleur est forte ou très forte – mais également à Lille (91%), Grenoble (82%), Lyon (79%) ou Reims (75%).
Comment lire ce graphique : à Paris, 8% des personnes âgées de 75 ans et plus sont exposées à un ICU très fort et 92% à un ICU fort. A Lille, 91% de cette population est exposée à un ICU fort et 9% à un ICU non négligeable.
https://www.francetvinfo.fr/meteo/canic … 12253.html
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Lien du site internet sur la chronologie des TCSP en France sauf Paris :
https://chronologie-tcsp-france.fr/
La montée du niveau de la mer fait peser un risque sur l'immobilier
Quelque 15.000 transactions, récemment conclues pour une valeur de 5 milliards d'euros, portent sur des biens qui seront inondables d'ici à 2050, révèle une étude du cabinet Callendar. Le réchauffement climatique se met à bousculer les marchés immobiliers côtiers.
https://www.lesechos.fr/politique-socie … er-1389284
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https://chronologie-tcsp-france.fr/
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Et les risques d'érosion du littoral n'épargnent malheureusement pas les communes des Outre-Mers :elles sont au nombre de 25 sur la liste des 126 menacées par cela à l'échelle nationale ! Ces dernières sont situées aux Antilles et en Guyane, alors que celles de La Réunion et de Mayotte ne sont visiblement pas encore concernées par ce phénomène alarmant. Voici l'exemple de la Guadeloupe, dont 9 communes de cette région monodépartementale des Caraïbes sont concernées.
https://www.guadeloupe.franceantilles.f … 615750.php
Et voici, en images, une des conséquences de l'érosion du littoral dans l'archipel guadeloupéen : l'Îlet Caret à Sainte-Rose qui a perdu des arbres au fil des ans et qui est donc menacé de disparition !
En 2019, j'ai aussi remarqué ce recul des plages aux Antilles. En Martinique, la célèbre plage des Salines a perdu plusieurs mètres par rapport à la fois précédente où j'y avais été en 1995. Une rangée de cocotiers a disparu, et l'eau lèche le bord des bancs , voire celui de la route. Idem pour d'autres plages ailleurs.
Mis à part les risques d'érosion littorale auxquels les communes ultramarines sont encore plus exposées que celles de côtes de la Manche, de l'Atlantique et méditerranéenne dans l'Hexagone, il y a aussi les risques d'inondation, comme en témoignent les conséquences des intempéries qui ont frappé l'agglomération de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) dans la nuit du 29 au 30 avril derniers ! Les images sont impressionnantes...
https://www.guadeloupe.franceantilles.f … 615506.php
https://www.guadeloupe.franceantilles.f … n=02052022 (Attention, c'est un article payant, donc réservé aux abonnés)
un sujet de nouveau d'actualité...
Contre les îlots de chaleur, l'exécutif prévoit 500 M€ afin de "renaturer" les villes
Au moment où toute la France est touchée par une vague de chaleur "précoce et inédite" pour un mois de juin, le Gouvernement annonce "un programme de renaturation des villes" doté de 500 millions d'euros pour lutter contre les îlots de chaleur urbains. Il devrait essentiellement porter sur la création de canopées et la végétalisation de façades.
Ce qui est triste, c'est qu'on attend une canicule pour agir, alors que ce genre de projet doit s'anticiper à l'avance. Il faut le temps que les arbres poussent.
Dans 50 ans, s'ils n'ont pas été coupé entre temps pour faire des places de parking ou réorganiser la voirie, ils feront de l'ombre.
J'espère qu'on va choisir des arbres adapté au climat sahélien, sinon, ils risquent de crever avant de faire de l'ombre.
un site piloté par le gouvernement et l'ademe pour permettre aux collectivités locales de mieux penser la lutte contre le réchauffement climatique dans les villes:
Rafraîchissez efficacement votre collectivité
L'outil d'aide à la décision pour vous accompagner dans le choix de solutions de rafraîchissement urbain pérennes et durables
https://plusfraichemaville.fr/
L'outil est encore manifestement en construction, pas grand chose pour l'instant à part une invitation à s'inscrire.
Si je comprends bien, il s'agira d'études sur mesure et non pas seulement de grands principes.
"La rue commune", ou comment adapter l'espace public à "l'urgence climatique et sociale"
article sur batiactu.fr
URBANISME. Avec leur guide "La rue commune", Franck Boutté et Richez Associés proposent aux collectivités une méthode pour rendre la rue et l'espace public "vivables" en 2050, si ce n'est "désirables". L'idée: "permettre un passage à l'acte rapide et efficace, partout en France", en encourageant l'expérimentation.
L'idée est venue d'un appel à communs, lancé par l'Ademe en 2021. Proposer un guide méthodologique pour transformer la rue telle qu'on la connaît partout en France, bitumée et dédiée principalement à la voiture, en un espace permettant aux citoyens de se le réapproprier, mais surtout, en un espace qui reste vivable à horizon 2050, à l'heure du réchauffement climatique.
A quoi ressemble la rue commune transformée ? Elle a, avant tout, "un plan unique de façade à façade, sans trottoirs, pour moins marquer la séparation des usages et permettre leur porosité, leur évolution", explique l'urbaniste. Une légère inclinaison permet la circulation de l'eau. Elle est évidemment perméable au maximum et dotée d'une végétalisation multistrate, afin d'apporter le plus de fraîcheur possible dans les fortes chaleurs attendues au milieu du siècle.
Mais surtout, la rue commune, celle qui permet une réappropriation par tous de l'espace public, est une voirie sans stationnement de voitures.
Il ne s'agit pas de transformer ainsi toutes les rues, mais d'identifier celles qui pourraient l'être. Et la voiture n'est pas forcément absente, simplement sa vitesse est ramenée à celle des piétons.
https://www.batiactu.com/edito/rue-comm … -65978.php
"Quelles sont les villes les plus vertes de France ?"
Source : Nos Villes Vertes / France Inter
Urbanisme, Transport, Territoire, … Forum : https://mission.visimontpellier.com « Bientôt en ligne »
Réchauffement climatique : Emmanuel Macron promet la rénovation de 44 000 établissements scolaires d'ici à dix ans
Le président de la République a annoncé un chantier de "rénovation du bâti scolaire". "Notre objectif, c'est dans les dix ans, de pouvoir ainsi rénover 40 000-44 000 écoles", a déclaré le président. Environ 500 millions d'euros seront débloqués du Fonds vert en 2024 pour la rénovation énergétique des établissements scolaires.
Ce chantier est évalué à 40 milliards d'euros pour atteindre l'objectif de réduction de 40% des consommations d'énergie en 2030.
https://www.francetvinfo.fr/meteo/clima … 44468.html
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Lien du site internet sur la chronologie des TCSP en France sauf Paris :
https://chronologie-tcsp-france.fr/
Il faudra également penser à un grand plan d’installation de la climatisation dans les écoles, collèges et lycées.
L'eczémateux se gratte et la démangeaison augmente. Alors il se gratte plus fort ...
Oui, contribuons à aggraver le problème ... pour mieux essayer de le résoudre. (A moins que vous n'évoquiez une climatisation passive : par les matériaux, les expositions, la distribution des locaux, la végétalisation, ...)
Sinon, la démographie pourrait nous permettre de fermer des établissements, ce qui contribuerait à réduire l'empreinte climatique de l'enseignement.
La climatisation utilise de l’énergie électrique pour fonctionner, elle n’émet donc pas de gaz à effets de serre pour son fonctionnement. Votre message est un non-sens.
« ne construisons pas de nouveaux trains car ils émettent du co2 »
hugosbrr a écrit:
La climatisation utilise de l’énergie électrique pour fonctionner, elle n’émet donc pas de gaz à effets de serre pour son fonctionnement. Votre message est un non-sens.
Vous simplifiez trop. La production d'électricité en France est un mix de différentes énergies, ainsi que des importations ponctuelles. La "pollution" associée (en eqCO2/kWh) dépend donc du mix à l'instant "t" de consommation. Si je me réfère à RTE, le semaine dernière elle fut de 30 g eqCO2/kWh (environ). Donc si, la clim' "émet" des GES (gaz à effet de serre) durant son utilisation* via sa consommation électrique.
A l'échelle de l'ensemble des écoles, collèges, lycées publics, en tenant compte des surface "à climatiser", je vous laisse le soin de faire un calcul approximatif mais clairement ça ne va pas dans le bon sens vis à vis du climat...
*Et je ne parle pas du fluide frigorigène, pas encore du CO2, et très émetteur de GES à la moindre fuite.
Ni du coût eqCO2 lors de la fabrication, installation, recyclage de ces climatiseurs
Voir aussi : https://www.rte-france.com/eco2mix/les- … -en-france
Donc le confort des élèves et des enseignants n’est que très secondaire selon vous. J’espère que vous n’utilisez jamais la climatisation.
hugosbrr a écrit:
Donc le confort des élèves et des enseignants n’est que très secondaire selon vous. J’espère que vous n’utilisez jamais la climatisation.
Il va falloir faire quelques efforts sur le confort si l'on veut garder une planète vivable. Je fais ma part comme tout le monde j'espère, voire plutôt plus que la moyenne des adultes. Merci pour votre inquiétude à mon sujet.
Si l'on peut revenir sur le fond du sujet, on y gagnera dans la qualité du débat non ?
Puisque c'est le genre de calcul à la louche qui m'amuse, j'ai trouver les éléments suivants :
- "La surface plancher totale [de l'ensemble immobilier du second degré public] s’élève à 80,8 millions de m²" (source, p.21)
- Pour rafraichir, il faut 100W du m² pour un plafond de 2.5 m (source).
En ne comptant que 50 % des m² du secondaire à rafraîchir durant 10h, disons 60 jours par an, ça nous donne :
0.5 * 80.8e6 * 10 * 60 * 100 = 2 400 GWh
A 30 g eqC02/kWh (chiffre imprécis), ça donne presque 73 000 t eqCO2... tous les ans, juste pour les établissements publics du secondaire.
Sahcant que la production totale d'électricité en France émet au plus 30 millions de tonnes de CO2, l'augmentation serait donc très marginale.
Tout à fait, cela représenterait seulement +0.24 % (si votre chiffre est exact, je n'est pas vérifié et vous n'avez pas indiqué de source).
Malheureusement :
- cette augmentation potentielle est préjudiciable pour le climat ; on cherche à réduire nos émissions, pas un nouveau moyen de les augmenter ;
- si l'on tient compte des établissements du premier degré (maternelles + élémentaires) et les établissement privés (qui s'y mettraient également par mimétisme "pour le bien-être de leurs élèves"), on doit dépasser le +1 % ;
- on habitue les élèves et les professeurs à vivre dans des pièces climatisées ; je crains que cela favorise la climatisation des habitations également, donc à nouveau des % de GES en plus.
Si l'on cherche des solutions pour lutter contre les ilots de chaleur (le sujet du thread), enfin plutôt pour limiter les fortes températures dans les bâtiments (la digression en cours), mieux vaudrait aller voir du côté des films anti-UV, des moyens d'occultation (volets, brises-soleil, rideaux...), de la végétalisation, du vitrage à moderniser, du puits canadien, etc. (je dois en oublier), non ?
Rajiv a écrit:
Tout à fait, cela représenterait seulement +0.24 % (si votre chiffre est exact, je n'est pas vérifié et vous n'avez pas indiqué de source).
Malheureusement :
- cette augmentation potentielle est préjudiciable pour le climat ; on cherche à réduire nos émissions, pas un nouveau moyen de les augmenter ;
- si l'on tient compte des établissements du premier degré (maternelles + élémentaires) et les établissement privés (qui s'y mettraient également par mimétisme "pour le bien-être de leurs élèves"), on doit dépasser le +1 % ;
L'effet serait nul sur le climat et améliorerait le confort des élèves et des enseignants, c'est donc une mesure de bon sens.
Non.
L'effet ne serait pas nul (voir les chiffres estimatifs), et surtout pas dans le cadre de notre stratégie nationale bas-cabone (voir le site du ministère dédié), qui indique que :
Stratégie Nationale Bas-Carbone - synthèse a écrit:
Pour atteindre la neutralité carbone, il est nécessaire :
(...)
- de réduire fortement les consommations d’énergie dans tous les secteurs (réduction de plus de 40% par rapport a 2015), en renforçant substantiellement l’efficacité énergétique et en développant la sobriété (des besoins dé la population en légère diminution dans l’ensemble des secteurs par rapport au scénario tendanciel, associés a un changement important des modes de consommation, sans perte de confort) ;
Quand on va trop vite, il faut freiner et non très légèrement accélérer
1% des émissions de CO2 françaises (avec hypothèses de 30g de CO2/kwh sachant que le nucléaire on est plutôt sur du 6-7 en France), des émissions de CO2 françaises qui représentent 1% des émissions mondiales, donc un plan de climatisation augmenterait de 0,01% les émissions mondiales, effet nul sur le climat CQFD.
Effectivement, si on ramène tout à l'échelle de la planète...
Avec ce genre de raisonnement, on peut légitimer beaucoup d'inaction (voire d'actions négatives, comme ici).
Accordons-nous sur notre désaccord
hugosbrr a écrit:
La climatisation utilise de l’énergie électrique pour fonctionner, elle n’émet donc pas de gaz à effets de serre pour son fonctionnement. Votre message est un non-sens.
Merci de qualifier de non-sens une idée pourtant assez commune bien qu'elle n'aille pas dans votre "bon sens". Ainsi lit-on ou regarde-t-on dans Le Monde !
https://www.lemonde.fr/comprendre-en-3- … atisation.
1 - La climatisation produit de la chaleur. Avez-vous déjà approché un climatiseur en fonctionnement ?
2 - Les climatiseurs utilisent des gaz à effet de serre, qui peuvent s'échapper.
3 - Les climatiseurs consomment beaucoup d'énergie. Dans notre monde actuel, la 1ère source d'électricité est le charbon. Ce n'est certes pas le cas en France, notamment grâce au nucléaire, mais la France a parfois en 2022 importé de l'électricité de pays plus pollueurs, dont l'Allemagne (40 % d'électricité issue du charbon, 20 % du gaz). Libération en parlait : https://www.liberation.fr/societe/elect … 24Z6N5UAY/ Rien ne garantit que cela ne se reproduira pas.
Bien sûr, Le Figaro, Le Journal du dimanche ou C news lisent peut-être différemment la réalité.
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