© Nekobasu
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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maxwell86 a écrit:
Bonjour,
Je ne sais pas si le sujet a été abordé sur ce forum, mais j'informe (ou confirme) de la présence du charancon noir du figuier dans les Alpes Maritimes. J'ai hélas pu observer ce jour ce ravageur dans mon jardin (particulier) de Cagnes-sur-mer et proche d'un figuier.
La Chambre d'Agriculture du Var met en garde contre les effets de ce nouveau ravageur (dépérissement des figuiers observés dans le Var) détecté pour la première fois en France dans le Var en 2019.
Avec les nouvelles normes écologiques la destruction des espaces verts était inévitable comme les experts le prédisaient. Du coup, existe-t-il des recherches pour créer des arbres et plantes génétiquement modifiés résistants contre toutes ces maladies qui explosent à nice? Sans doute le seul moyen pour ne pas perdre toutes ces espèces ou sinon développer des vaccins qu'on injecte dans les arbres comme on le fait chez les humains 
Il est proposé au Conseil municipal d’approuver les plantations de 280 000 arbres sur 5 ans dont la programmation est prévue au plan pluriannuel d’investissement et estimée à 1450 000 euros.
Cela fait une moyenne de 5 euros par arbre. Comme quoi planter des arbres cela ne coûte rien, même si en l'occurence on peut plutôt parler de petites tiges vu le faible prix.
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depuis un an beaucoup d'arbres et palmiers malades ont disparus sur la coulée verte. Ceci en plus des nombreux arbres coupés pour les travaux dans le tunnel. Existe-t-il un programme de replantation sur la coulée verte?
Autour du lycée masséna sa palmeraie et ses arbres ont également disparus. Existe-t-il également un programme de replantation autour du lycée?
C'est vraiment étonnant avec quelle vitesse la végétation disparaît dans beaucoup de quartiers à Nice.
La mairie a enfin replanté des végétaux le long du parc Vigier 
, et tente de reconstituer un peu les magnifiques paysages d'avant. Le charançon a en effet quasiment éradiqué la plus ancienne palmeraie de canariens en france et le quartier a perdu la majorité de ses végétaux. Une dizaine de dattiers d'une hauteur de stipe de 1,5 m ont été replantés sur le trottoir côté parc où tous les végétaux avaient disparus. A l'intérieur du parc vigier il y eu également quelques replantations. En espérant que d'autres replantations suivront prochainement pour reverdir les quartiers, puisque les arbres disparaissent au même rythme sur les propriétés privées.
Désolé de reposer la question : mais quelqu'un sait quelle maladie éradique actuellement l'ensemble des chamaerops et trachycarpus fortunei à Nice? Même les chamaerops sur la place du P. de justice, seuls végétaux, sont malades et périssent . A ce rythme, ce seul palmier endémique sera également éradiqué à Nice.
https://www.nicematin.com/environnement … per-723435
Bernadette peut être assurée, elle retrouvera sans doute vite sa vue 
. Ces palmiers ont été sacrifiés à une expérience "paintball". C'est vrai, quel horreur d'avoir une vue sur des palmiers. Les temps ont bien changés sur la côte d'azur.
En passant hier devant le square durandy j'ai remarqué que beaucoup de palmiers ont été coupés ou sont morts. Y aura-t-il prochainement une action de replantation dans ce square pour compenser ces pertes végétales? Comment s'explique-t-il qu'un pourcentage non négligeable de végétaux péri à Nice lors de nouvelles plantations? N'y-a-t-il pas une garantie des sociétés qui fournissent et plantent ces végétaux?
Une nouvelle action de replantation a eu lieu dans et devant le parc vigier, en plus des dattiers qui ont été plantés en octobre dernier. En effet la quasi totalité de la plus ancienne palmeraie de canariens de France a été dévorée par le charançon rouge. Plusieurs espèces ont été plantées, dont beaucoup de washingtonias, heureusement pour l'instant une espèce très résistante aux maladies. Contrairement au palmier abricot, palmier bleu du mexique, chamaerops et trachycarpus qui périssent en très grand nombre à Nice.
Une nouvelle espèce intéressante de palmier a également été intégrée au parc vigier après la promenade des anglais (plus vers l'aéroport) dont j'ignore l'espèce. S'agit-il du palmier de formose (arenga engleri) de Taiwan? Très bel effet, surtout sur la promenade des anglais et il ne faut pas hésiter d'en planter beaucoup plus sur la prom' vu sa hauteur limitée (en remplacement du chamaerops qui aura également bientôt disparu à nice).
Il n'y a pas que Nice qui perd sa végétation. Malheureusement Menton perd à son tour sa végétation avec les maladies qui explosent, accélérées sans doute par la transition écologique. Il faut espérer que le phénomène sera moins intense et moins visible qu'à Nice où la situation est très inquiétante, sans doute la première ville qui s'est d'ailleurs quasiment séparée de ses majestueux canariens. Ailleurs en France et en Espagne, les canariens ont été majoritairement sauvés heureusement. Environ 30.000 auraient même été coupés sur les propriétés privées. Mais le pire est à venir, prochainement la cochinelle tueuse risquerait de tuer l'ensemble des pins. Je n'ose même pas imaginer à quoi ressembleront les alpes-maritimes dans quelques années si on écoute tous ces experts et jardiniers. C'est plutôt amusant d'ailleurs d'entendre que le goéland mangerait des charançons rouges 
. Le goéland mange également les pigeons (et malheureusement les moineaux), malheureusement cela ne les empêche pas de proliférer (y compris le goéland).
A ce sujet, y a-t-il un projet de revégétalisation de la promenade des anglais au niveau de l'aéroport? Etant donné que les grands palmiers ont presque tous été coupés le long de l'aéroport, on a désormais une vue imprenable sur la piste et le nouveau parking. Il faudrait replanter massivement de végétaux à ce niveau pour cacher à nouveau la piste.
https://www.nicematin.com/environnement … ton-766226
Selon cet article, Menton utilise un pesticide naturel, les nématodes (un parasite) pour réguler le tigre du platane, comme Cannes d'ailleurs. Nice a toujours refusé ce traitement naturel, c'est pourquoi dès la fin juin les platanes jaunissent, perdent massivement leurs feuilles et la photosynthèse est réduite augmentant le Co2 dans le centre ville, sans parler du tigre du platane qui envahit les appartements. Pour autant, la commune de Nice replante des platanes, par exemple dernièrement sur la place Grimaldi. S'agit-il d'une espèce résistante au tigre du platane?
https://www.nicematin.com/environnement … ton-766226
Un nouvel avis de marché a été publié notamment pour les abattages de palmiers infestés à Nice. A noter que les quantités estimées de palmiers infestés à abattre par année sont toujours relativement importantes.
A ce sujet, la magnifique palmeraie à la plage des fourmis à Beaulieu sur mer a presque entièrement été abattue, une catastrophe alors que divers films y ont été tournés pour son décor. Quelqu'un sait quel traitement avait été utilisé pour un tel échec? Existe-il un projet de revégétalisation de cette plage? Pour le moment, on voit toujours les dizaines de troncs coupés 
. S'agit-il d'un manque de budget?
Coulée verte a écrit:
Un nouvel avis de marché a été publié notamment pour les abattages de palmiers infestés à Nice. A noter que les quantités estimées de palmiers infestés à abattre par année sont toujours relativement importantes.
Bonsoir @Coulée verte
Très intéressant.
Cet avis de marché est-il en ligne ?
Si non, peux tu me dire les secteurs niçois concernés ? La quantité prévue ?
Par ailleurs, de nombreux parcs et jardins de la ville de Nice furent concernés par un ajout -plus ou moins important- de végétaux. Dès lors, la plantation de palmiers était systématique..!
L’ambition de Nice étant d'être la "ville verte de la méditerranée", il y a intérêt à avoir des aménagements paysagers cohérents et qualitatifs.
Quoiqu'il en soit, pour la flânerie et le repos, c’est très appréciable d’avoir des espaces verts refaits, surtout lorsque ceux-ci sont situés dans des endroits où le patrimoine architectural bâti de Nice est flagrant ; là les perspectives sont tops ! 
Enfin, effectivement le parc vivier (voir ton message du 02/03/2022 de 23:08:47) retrouve -presque- ses lettres de noblesse... : 2/3 très biens aménagés et 1/3 à revoir et/ou refaire.
<< Ah que Nice est un endroit magnifique !
Quand j'ai compris que chaque matin je reverrai cette lumière, je ne pouvais croire à mon bonheur >> Henri Matisse.
<< L'avenir ? C'est ce qu'on a inventé de mieux pour gâcher le présent ! >> B.B / Et dieu créa la femme...
Nice-Matin, 19 juin.
Un champignon plus fort que le charançon ? La ville de Nice teste toujours son insecticide naturel
Il est responsable de la mort de quantité de palmiers sur la Côte d’Azur. Pour lutter contre ce parasite, la Ville de Nice teste depuis trois ans un insecticide naturel. Une réussite.
Il ne fait que trois centimètres, mais est capable de décimer un palmier à lui tout seul. Le charançon rouge est bien connu pour les ravages qu’il provoque sur l’arbre le plus emblématique de la Côte d’Azur: le palmier. La femelle peut pondre jusqu’à 300 œufs à chaque portée. Les larves creusent ensuite des galeries dans le tronc, tuant l’arbre à petit feu. Pour tenter d’éradiquer ce coléoptère, la Ville de Nice a fait appel en 2019 à une solution écologique, un insecticide naturel.
Un seul palmier infecté depuis janvier
Il s’agit d’un champignon, le beauveria bassiana. Il a été mis au point par une société basée à Pau (Pyrénées-Atlantiques) et un laboratoire varois, Végétech. Jusqu’en 2016, le nombre de palmiers décimés ne fait qu’augmenter jusqu’à atteindre les 347 sujets sur le domaine public niçois. Cette année, seul un palmier a été touché. Magie? Pas vraiment. Olivier Panchaud, jardinier paysagiste de Végétech, détaille la méthode: "Avec une perche de 16mètres de haut et un compresseur à air, on répand au cœur du palmier le bioinsecticide. Ce champignon va détecter le charançon et germer en lui jusqu’à ce qu’il meure, entre cinq et dix jours. Ensuite, le champignon va contaminer les autres charançons jusqu’à créer une épidémie chez l’espèce."
Un risque pour l’environnement?
Après dix années d’homologation et une autorisation de mise sur le marché en 2018 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, aucun effet indésirable n’a été détecté. Si le produit reste sous surveillance, la biologiste de Végétech, Karine Panchaud rassure: "On a imaginé et testé mille et une choses. L’avantage des champignons, c’est qu’ils agissent de manière très spécifique: tant que ça tue du charançon, ce n’est pas du papillon."
Depuis 2013, la mairie de Nice a fait le choix de ne plus utiliser de pesticides chimiques pour assainir ses espaces verts. "Ce traitement a de réels avantages en termes de protection de la biodiversité, d’amélioration de la qualité de l’air et de l’eau et de protection de la santé publique", valorise Pierre-Paul Léonelli, adjoint au maire délégué aux Parcs et jardins. Mais traiter ainsi un palmier infesté coûte tout de même de 350 à 1.000 euros selon la taille et l’emplacement de l’arbre.
De nouveaux envahisseurs
À peine le charançon rouge commence-t-il à disparaître, que d’autres insectes ravageurs émergent sur la Côte d’Azur. En cause: le dérèglement climatique mais aussi le transport mondial. En 2016 a débarqué du Mexique le charançon de l’agave. Ce tueur de palmier commence à son tour à provoquer des dégâts dans la région. D’où la nécessité pour le laboratoire Végétech d’utiliser de nouvelles technologies afin d’aller plus vite et lutter plus efficacement contre ces envahisseurs. Karine Panchaud poursuit: "On décline le travail réalisé avec les champignons, sur les nouvelles espèces. Pour étudier le comportement du charançon de l’agave par exemple, on utilise notamment des caméras, de jour comme de nuit."
La Côte n’en a pas fini avec ces insectes ravageurs. De nouveaux tests sont en cours à Nice, pour lutter contre le charançon de l’agave et du figuier.
Le_Monegasque a écrit:
Nice-Matin, 19 juin.
Un champignon plus fort que le charançon ? La ville de Nice teste toujours son insecticide naturel
Il est responsable de la mort de quantité de palmiers sur la Côte d’Azur. Pour lutter contre ce parasite, la Ville de Nice teste depuis trois ans un insecticide naturel. Une réussite.
Il ne fait que trois centimètres, mais est capable de décimer un palmier à lui tout seul. Le charançon rouge est bien connu pour les ravages qu’il provoque sur l’arbre le plus emblématique de la Côte d’Azur: le palmier. La femelle peut pondre jusqu’à 300 œufs à chaque portée. Les larves creusent ensuite des galeries dans le tronc, tuant l’arbre à petit feu. Pour tenter d’éradiquer ce coléoptère, la Ville de Nice a fait appel en 2019 à une solution écologique, un insecticide naturel.
Un seul palmier infecté depuis janvier
Il s’agit d’un champignon, le beauveria bassiana. Il a été mis au point par une société basée à Pau (Pyrénées-Atlantiques) et un laboratoire varois, Végétech. Jusqu’en 2016, le nombre de palmiers décimés ne fait qu’augmenter jusqu’à atteindre les 347 sujets sur le domaine public niçois. Cette année, seul un palmier a été touché. Magie? Pas vraiment. Olivier Panchaud, jardinier paysagiste de Végétech, détaille la méthode: "Avec une perche de 16mètres de haut et un compresseur à air, on répand au cœur du palmier le bioinsecticide. Ce champignon va détecter le charançon et germer en lui jusqu’à ce qu’il meure, entre cinq et dix jours. Ensuite, le champignon va contaminer les autres charançons jusqu’à créer une épidémie chez l’espèce."
Un risque pour l’environnement?
Après dix années d’homologation et une autorisation de mise sur le marché en 2018 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, aucun effet indésirable n’a été détecté. Si le produit reste sous surveillance, la biologiste de Végétech, Karine Panchaud rassure: "On a imaginé et testé mille et une choses. L’avantage des champignons, c’est qu’ils agissent de manière très spécifique: tant que ça tue du charançon, ce n’est pas du papillon."
Depuis 2013, la mairie de Nice a fait le choix de ne plus utiliser de pesticides chimiques pour assainir ses espaces verts. "Ce traitement a de réels avantages en termes de protection de la biodiversité, d’amélioration de la qualité de l’air et de l’eau et de protection de la santé publique", valorise Pierre-Paul Léonelli, adjoint au maire délégué aux Parcs et jardins. Mais traiter ainsi un palmier infesté coûte tout de même de 350 à 1.000 euros selon la taille et l’emplacement de l’arbre.
De nouveaux envahisseurs
À peine le charançon rouge commence-t-il à disparaître, que d’autres insectes ravageurs émergent sur la Côte d’Azur. En cause: le dérèglement climatique mais aussi le transport mondial. En 2016 a débarqué du Mexique le charançon de l’agave. Ce tueur de palmier commence à son tour à provoquer des dégâts dans la région. D’où la nécessité pour le laboratoire Végétech d’utiliser de nouvelles technologies afin d’aller plus vite et lutter plus efficacement contre ces envahisseurs. Karine Panchaud poursuit: "On décline le travail réalisé avec les champignons, sur les nouvelles espèces. Pour étudier le comportement du charançon de l’agave par exemple, on utilise notamment des caméras, de jour comme de nuit."
La Côte n’en a pas fini avec ces insectes ravageurs. De nouveaux tests sont en cours à Nice, pour lutter contre le charançon de l’agave et du figuier.
il faut dire qu'il n'en reste pratiquement plus de canariens à Nice , naturellement le nombre de charançons a baissé. Bien que ce week-end encore des charançons volaient sur le quai des Etats-Unis. 30.000 canariens sur les propriétés ont été suprimés, presque la totalité sur le domaine public. Il me semble que le parc vigier a été totalement dévasté avec les champignons mentionnés ci-dessous? Je ne vois donc pas une quelconque efficacité à part que c'est risqué pour les abeilles.
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- bien sûr les canariens représentaient le plus grand nombre - bientôt sans doute les derniers