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C'est triste par rapport à ce qui s'est passé (et ce qui se passe encore) mais rassurant que ce ne soit a priori pas un problème structurel à ce type de bâti ancien (3 fenêtres provençal). En revanche d'autres experts ont évidemment noté qu'une fois très dégradés, ces immeubles qui ne tiennent pas sur des murs porteurs en pierres de taille, deviennent de véritables châteaux de carte.
D'où l'importance d'un entretien minimum et la mise en danger d'autrui à laisser durablement en l'état des immeubles en situation de péril.
pastis a écrit:
C'est triste par rapport à ce qui s'est passé (et ce qui se passe encore) mais rassurant que ce ne soit a priori pas un problème structurel à ce type de bâti ancien (3 fenêtres provençal). En revanche d'autres experts ont évidemment noté qu'une fois très dégradés, ces immeubles qui ne tiennent pas sur des murs porteurs en pierres de taille, deviennent de véritables châteaux de carte.
D'où l'importance d'un entretien minimum et la mise en danger d'autrui à laisser durablement en l'état des immeubles en situation de péril.
Dans ces constructions les murs perdent beaucoup de leur capacité portante avec les infiltrations d'eau, à cause de dégâts des eaux dans les locaux, de canalisations fuyardes dans les caves ou dans la rue (eaux usées, mais aussi eau potable), parfois de toitures fuyardes ou d'enduits qui ne protègent plus les façades.
L'eau dans le sol (caves, réseaux sous le trottoir) provoque aussi des tassements différentiels, qui créent la majorité des fissures diagonales ou en escalier.
Dernier facteur, les copropriétaires qui pendant une rénovation font tomber des éléments (cloisons) qui ne devraient pas être porteurs mais le sont devenus avec le temps, et surchargent les planchers avec des dalles béton.
Les matériaux et les techniques de construction ne sont pas très qualitatifs dans ces 3 fenêtres marseillais, il faut le reconnaitre, mais il n'empêche que bien entretenus ces immeubles peuvent durer.
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Les immeubles cumulaient les problèmes:
- surcharges: le 63 avait été surélevé d'un étage, et équipé de balcons à l'arrière
- matériaux non adaptés au bâti ancien: ciment, béton, parpaings; voire tout simplement peinture étanche
- doublage des appartements qui masquent les problèmes naissants
- locaux abandonnés: les 63 et 67, ainsi que le RDC du 65
- absence d'entretien, notamment les structures et les canalisations
Les experts ont bien expliqué que c'est le cumul de tous ces facteurs, cumul qu'ils estiment exceptionnel, qui a rendu l'effondrement inéluctable.
Mais on repère facilement une partie de ces problèmes dans un grand nombre d'immeubles anciens de l'hypercentre, peut-être même la majorité...
Marseille change... ou pas.
Ci-dessous la liste des derniers ravalements de façades (travaux finalisés, en cours ou à venir).
Lancement des travaux de ravalement de l'immeuble sis 70 La Canebière / 1 bd Garibaldi.
Pour rappel, cette copropriété fait partie des 75 immeubles qui sont sous procédure de la 2e DUP de Restauration immobilière.
1er
18 rue Saint Saëns
17-19 Cours Honoré d'Estienne d'Orves
9-11 rue Fortia
8 rue Papere
9 rue du Marché de Capucins
1 bd Garibaldi
70 La Canebière
5 rue du Musée
98 rue Saint Savournin
18 rue Haxo + angle rue Dumarsais
27 rue Saint Ferréol
56 rue Bernard Du Bois
77 bd Longchamp
28 rue Consolat
31 bd de la Libération
104 bd de la Libération
174 bd de la Libération
2e
33 rue de la République + angle Sadi Carnot
10 au 16 rue Mery
3-5, rue de l'Abadie
11 rue de la Joliette
3e
52 rue Belle de Mai
18 rue Mathieu Stilatti
375 bd National
151 rue Loubon
4e
58 bd Dahdah
29 rue Pautrier
83 bd de la Blancarde
143 bd de la Blancarde
18 rue Albe
20 rue Albe
11B bd Dauzac
18 bd d'Arras
25 av de Saint Just
5e
9 rue de Tivoli
11 rue de Tivoli
59 rue du Berceau
4 rue du Progrès
6e/8e
5 rue Grignan
100 rue Marengo
122 rue Paradis
38 rue Saint Jacques
6 bd André Aune
132 cours Lieutaud
84 cours Gouffé
89 avenue du Prado
185 avenue du Prado + angle rue Liandier
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211 rue du Rouet + angle bd Maillane
7e
39 rue Papety
103 bd Charles Livon
17 rue Turcon
5 rue du Petit Chantier
46 rue Michel Gachet
9, rue Paul Codaccioni
178 rue d'Endoume
12 rue du Chantier
31 rue Jouve + angle rue Sollier
20 bd Bompard
77 rue Sauveur Tobelem
Hors Centre-ville
15 av de Montredon
37 av de Montredon
21 bd de L'Huveaune (9e)
53 bd de Pont de Vivaux (10e)
101 bd de St Marcel (11e)
103 bd de St Marcel
56 rue Pierre Beranger (12e)
11 traverse Saint Pons (12e)
58 rue Chalusset (13e)
6 avenue des Allobroges (13e)
7 bd Lambert (13e)
52 bd Gemy (13e)
86 bd Danielle Casanova (14e)
47 avenue F. Zoccola + angle rue Immaculée Conception (15e)
« N’importe qui, de n’importe quelle couleur, peut descendre d’un bateau et se fondre dans le flot des autres hommes. Marseille appartient à ceux qui l’habitent. » (J.C Izzo)
La préfecture Place Felix Barres mérite un vrai ravalement de façade, ils attendent quoi ???
plus de liste de ravalements de facades?
et aussi plus d e nouvelles de notre cher ju2mars... ?
zazouil a écrit:
La préfecture Place Felix Barres mérite un vrai ravalement de façade, ils attendent quoi ???
Du budget et l'Etat n'en n'a plus !
Toujours pas d'échafaudage sur l'hôtel des impôts de la Rue de la République ?
fantasia a écrit:
plus de liste de ravalements de facades?
et aussi plus d e nouvelles de notre cher ju2mars... ?
Salut, oui en effet , ou est notre merveilleux JU2MARS ???
lyonaf a écrit:
zazouil a écrit:
La préfecture Place Felix Barres mérite un vrai ravalement de façade, ils attendent quoi ???
Du budget et l'Etat n'en n'a plus !
C'est dommage, ça aurait pu être fait dans la continuité du ravalement de façade de la Préfecture de Police
L'immeuble à l'angle Canebière / Garibaldi est enfin ravalé :
Je pense qu'il aurait été plus beau blanc que beige mais ils lui ont très probablement redonné sa couleur d'origine. J'ai trouvé ça drôle qu'ils conservent le space invader. À noter que G La Dalle change visiblement sa façade (à défaut de changer de nom...).
Sinon je discutais hier avec un restaurateur place Lulli. Il m'a dit qu'il avait fait sa façade beige pour aller avec le bâti mais qu'il est contraint de la refaire en... noire ??!! Je trouvais d'ailleurs qu'on voyait de plus en plus de façades commerciales noires. Je mettais ça sur une faute de goût mais a priori c'est parfois exigé (pour autant qu'il dise la vérité). Ça, sans compter que des gens en terrasse se plaignaient à juste titre d'avoir les poubelles derrière eux et surtout que la métropole les enlèvent à 12h30 !
Nguyom a écrit:
Ça, sans compter que des gens en terrasse se plaignaient à juste titre d'avoir les poubelles derrière eux et surtout que la métropole les enlèvent à 12h30 !
Euh, ouais. Sauf que la majorité des commerces et restos sont en infraction sur au moins trois points:
- non respect des obligations de tri
- pas de contrat de collecte de leurs déchets (avec la métropole ou une société privée au choix)
- dépôts sauvages quand les bennes OM sont pleines (ce qui arrive très vite compte-tenu des points précédents)
Sur la place du général de Gaulle à certaines heures c'est le bal des employés de restos qui entassent leurs ordures. Vu l'état des bennes de la place Lulli, et vu le peu de logements autour (c'est surtout des bureaux), j'ai un peu de mal à croire que ça ne soit pas la même cause.
Une bonne partie des restaurateurs veulent pouvoir jeter leurs déchets en vrac à 11h30, et qu'ils soient collectés à 11h35. Le tout financé par la TEOM.
Marseille change... ou pas.
Geronimo a écrit:
Nguyom a écrit:
Ça, sans compter que des gens en terrasse se plaignaient à juste titre d'avoir les poubelles derrière eux et surtout que la métropole les enlèvent à 12h30 !
Euh, ouais. Sauf que la majorité des commerces et restos sont en infraction sur au moins trois points:
- non respect des obligations de tri
- pas de contrat de collecte de leurs déchets (avec la métropole ou une société privée au choix)
- dépôts sauvages quand les bennes OM sont pleines (ce qui arrive très vite compte-tenu des points précédents)
Sur la place du général de Gaulle à certaines heures c'est le bal des employés de restos qui entassent leurs ordures. Vu l'état des bennes de la place Lulli, et vu le peu de logements autour (c'est surtout des bureaux), j'ai un peu de mal à croire que ça ne soit pas la même cause.
Une bonne partie des restaurateurs veulent pouvoir jeter leurs déchets en vrac à 11h30, et qu'ils soient collectés à 11h35. Le tout financé par la TEOM.
En plus des commerces, faut ajouter les artisans.
Et quand toi en tant que particulier tu vas à la déchèterie alors que t’y vas jamais, on te casse la tête… Bein là on comprend pourquoi il y a des poubelles visibles de partout
Nguyom a écrit:
L'immeuble à l'angle Canebière / Garibaldi est enfin ravalé :
https://i.ibb.co/F9JWp5q/Sans-titre.jpg
Je pense qu'il aurait été plus beau blanc que beige mais ils lui ont très probablement redonné sa couleur d'origine. J'ai trouvé ça drôle qu'ils conservent le space invader. À noter que G La Dalle change visiblement sa façade (à défaut de changer de nom...).
Sinon je discutais hier avec un restaurateur place Lulli. Il m'a dit qu'il avait fait sa façade beige pour aller avec le bâti mais qu'il est contraint de la refaire en... noire ??!! Je trouvais d'ailleurs qu'on voyait de plus en plus de façades commerciales noires. Je mettais ça sur une faute de goût mais a priori c'est parfois exigé (pour autant qu'il dise la vérité). Ça, sans compter que des gens en terrasse se plaignaient à juste titre d'avoir les poubelles derrière eux et surtout que la métropole les enlèvent à 12h30 !
Il est frequent que l'on oblige les commerces à revoir leur devanture si le ravalement de l'immeuble est subventionné. Cela dit, la reglementation sur les devantures n'a pas toujours de sens. Elle semble avoir été faite avec uniquement en tête l'architecture hausmanienne, et elle manque de bon sens. Sur beaucoup d'immeubles, les devantures sont parfaitement aux normes mais sont très vilaines, jurent avec l'immeuble ou ignorent les rythmes et les proportions du batiment. En même temps, on force la destruction de devantures historiques mais pas aux normes, notament de magnifiques devantures années 50 - 70 qui ont été remplacés par des coffrages en bois minables et sans caractère. Et à certains endroit, on laisse faire des choses hideuses et pas aux normes sans rien dire.
Pour les façades noires, je n'ai jamais entendu parler de reglementation à ce sujet (la couleur de la devanture doit être en accord avec le style de l'immeuble, et ne pas trop se démarquer dans la rue, c'est très vague), par contre, je peux imaginer que c'est un choix pratique car il est plus facile et moins visible de couvrir un tag ou un graffiti sur un mur noir que sur un mur plus clair.
Geronimo a écrit:
Euh, ouais. Sauf que la majorité des commerces et restos sont en infraction sur au moins trois points:
- non respect des obligations de tri
- pas de contrat de collecte de leurs déchets (avec la métropole ou une société privée au choix)
- dépôts sauvages quand les bennes OM sont pleines (ce qui arrive très vite compte-tenu des points précédents)
Sur la place du général de Gaulle à certaines heures c'est le bal des employés de restos qui entassent leurs ordures. Vu l'état des bennes de la place Lulli, et vu le peu de logements autour (c'est surtout des bureaux), j'ai un peu de mal à croire que ça ne soit pas la même cause.
Une bonne partie des restaurateurs veulent pouvoir jeter leurs déchets en vrac à 11h30, et qu'ils soient collectés à 11h35. Le tout financé par la TEOM.
Pas faux.
Je suis moi même restaurateur, et il y a des colonnes de tri et d'ordures juste à coté de ma terrasse, je suis en guerre perpetuelle contre les commerçants qui font n'importe quoi. Le problème, ce n'est pas que les professionnels utilisent les bennes de la métropole, le problème c'est qu'ils ne payent pas le juste prix et que les bennes ne sont pas dimensionnées pour ça.
La façon dont sont gérés les ordures des professionnels est abérante, injuste, et surtout, innefficace.
Tous les commerçants, tout comme les particuliers, s'acquittent de la TEOM. Cela leur donne le droit de déposer jusqu'à 480L d'ordures par semaine dans les bacs publiques (ordures ménagères et recyclage compris). Au dela, il leur faut soit payer plus pour que la métropole continue de s'en charger, soit faire appel à un prestataire extérieur.
Dans la pratique, seules les très grosses enseignes font appel à des prestataires privés. Ce sont eux qui sont le plus controlés, ce sont eux qui ont le plus à perdre en terme d'image si leurs pratiques ne sont pas durables, et ce sont ceux qui peuvent le plus difficilement gruger. Quasiment aucun controle n'est effectué sur le volume d'ordures généré par un commerce. Ce volume est déclaré volontairement par le commercant, il peut dire ce qu'il veux, il ne risque quasiment rien. Je me prend régulièrement la tête avec un restaurateur qui est à 2 pas, et qui dépose tous les jours 6 à 8 sacs de 150L à coté de la colonne et qui m'a dit texto qu'il avait toujours fait comme ça et que tant qu'il n'aurait pas d'amande, il n'aurait aucune raison de changer de façon de faire.
Concernant la TEOM, son montant est calculé à partir de la valeur locative du local. C'est une méthode de calcul qui a du sens pour un logement (ça reste très approximatif mais en général, plus le logement est grand et plus son loyer au m² est elevé, plus il y a d'habitants et plus ils sont riches donc, plus d'ordures sont générées). Pour un local commercial en revanche, ça ne fonctionne plus. À surface égale, un magasin de prét-à-porter va générer peu d'ordures, un magasin de déco génerera beaucoup de cartons d'emballages mais à peu près rien d'autre, un restaurant génerera beaucoup d'ordures de toutes catégories, et un snack sera ce qui au prorata au m² génerera le plus. Un bureau, en général, génerera très peu. Et, le fait d'être ou de ne pas étre assujetti à la redevance supplémentaire est purement déclaratif. Donc, à peu près tous le monde dis qu'ils génèrent moins de 480L par semaine, et ceux qui produisent très peu d'ordures payent pour les autres.
Il est illusoire de penser que les professionnels (surtout les PME) peuvent auto-gérer leur tri et leur ramassage. Il vaut mieux les intégrer au ramassage métropolitain mais en leur imposant une réelle évaluation de leur production et en sanctionnant séverement ceux qui ne suivent pas les règles.
Il me semble qu'il serait plus juste pour les professionnels de faire des grilles d'évaluation qui permettent d'estimer plus justement la taxe à payer. En fonction de la catégorie de commerce, de la capacité d'accueil, de l'utilisation ou non de vaisselle à usage unique, de la vente à emporter... Ca ne devrait pas être le commercant qui dit combien d'ordures il génère mais la métropole qui dise "tu as tel type d'activité et tel volume d'affaire donc selon nos statistiques, tu dois payer tant", puis de laisser l'ooportunité à chacun de prouver qu'il génère moins si il a mis en place une politique efficace de réduction des déchets. Un calcul plus juste permettrait de générer plus de recettes, et d'inciter les commerçants à des pratiques plus vertueuses. Et surtout, ça permettrait d'identifier exactement les besoins en terme de ramassage et de mieux répartir les colonnes.
@ginger.phoenix.marseille
Pour les façades noires, je n'ai jamais entendu parler de reglementation à ce sujet (la couleur de la devanture doit être en accord avec le style de l'immeuble, et ne pas trop se démarquer dans la rue, c'est très vague), par contre, je peux imaginer que c'est un choix pratique car il est plus facile et moins visible de couvrir un tag ou un graffiti sur un mur noir que sur un mur plus clair.
Écoute à Saint-Giniez on voit poindre les "épiceries de nuit", dont tout le monde je pense est lucide sur le business vu que le quartier est une maison de retraite à ciel ouvert, pour autant ils sont tous en noir et je doute que ce soit par peur des tags.
Aurelien De Pekin a écrit:
Il est illusoire de penser que les professionnels (surtout les PME) peuvent auto-gérer leur tri et leur ramassage. Il vaut mieux les intégrer au ramassage métropolitain mais en leur imposant une réelle évaluation de leur production et en sanctionnant séverement ceux qui ne suivent pas les règles.
Il me semble qu'il serait plus juste pour les professionnels de faire des grilles d'évaluation qui permettent d'estimer plus justement la taxe à payer. En fonction de la catégorie de commerce, de la capacité d'accueil, de l'utilisation ou non de vaisselle à usage unique, de la vente à emporter... Ca ne devrait pas être le commercant qui dit combien d'ordures il génère mais la métropole qui dise "tu as tel type d'activité et tel volume d'affaire donc selon nos statistiques, tu dois payer tant", puis de laisser l'ooportunité à chacun de prouver qu'il génère moins si il a mis en place une politique efficace de réduction des déchets. Un calcul plus juste permettrait de générer plus de recettes, et d'inciter les commerçants à des pratiques plus vertueuses. Et surtout, ça permettrait d'identifier exactement les besoins en terme de ramassage et de mieux répartir les colonnes.
C'est curieux parce que j'avais justement compris (apparemment mal) que dans la dernière règlementation, et contrairement à la précédente, c'est la métropole qui décide d'un certain volume de déchets à facturer, en fonction de l'activité, précisément comme tu dis qu'il serait souhaitable.
En tout cas il n'y a qu'à Marseille que la majorité de la collecte des déchets professionnels est financée par la TEOM de base. C'est la raison pour laquelle elle est si élevée pour des résultats si mauvais. Mais personne ne veut s'attaquer à ce système.
Du côté des particuliers ça n'est pas mieux: là aussi il n'y a qu'à Marseille, ou presque, que la majorité des déchets ménagers est stockée avant collecte sur la voie publique, plutôt qu'à l'intérieur des immeubles. Ça me faisait déjà halluciner quand je suis arrivé il y a 25 ans, ça n'a pas changé et pire, personne ne veut comprendre que c'est une grande partie du problème.
Dans mon (petit) immeuble, pourtant ancien, il y aurait la place pour une benne commune rangée à l'intérieur, qu'il suffirait sans doute de sortir une fois tous les 2/3 jours. Mais ça n'est pas une obligation, et si on le faisait personne ne voudrait s'en occuper à part moi. Donc statu quo, et tous les jours à partir de 12-13h on a une montagne d'ordures dans la rue.
Marseille change... ou pas.
Après vérification, Aurélien je pense que tu fais référence à la règlementation précédente. Actuellement au-delà des 490 l/sem couverts par la TEOM, la métropole facture une redevance spéciale calculée (par forfait) selon l'activité.
Ce qu'on a lu dans la presse (notamment Marsactu), c'est que personne ne se préoccupe d'appliquer cette redevance spéciale. La mairie considère que c'est la responsabilité de la métropole, bien que ses pouvoirs de police lui permettraient de sanctionner les dépôts sauvages (qui sont facilement traçables, venant des professionnels). Et la métropole met très peu de moyens pour facturer cette redevance:
https://marsactu.fr/a-la-metropole-les- … nt-a-bout/
Une explication, c'est qu'à partir du moment où la métropole contrôlerait systématiquement le paiement du bon forfait par les professionnels, il faudrait qu'en contrepartie elle dimensionne (comme tu dis) sa collecte en fonction de sa facturation. Elle ne veut/peut pas le faire. Et c'est peut-être même de l'ordre de l'impossible tant qu'on considèrera comme normal que les déchets soient stockés sur la voie publique (bien que pour les professionnels payant la redevance spéciale, il y a obligation de stocker les bennes dans les locaux privés).
Marseille change... ou pas.
Je serais curieux de savoir combien de professionnels (hors grandes enseignes) payent la redevance spéciale et comment sont estimés les volumes de dechets.
En ce qui me concerne, je connais le volume que je produis car je compte les sacs qui sortent et que je connais leur volume, ça fait partie de mes engagements dans le cadre du label Ecotable pour lequel j'ai été audité, mais personne de la métropole ne s'est posé la question de ce que je met dans les bacs et en quelle quantité.
Et ayant des colonnes de tri et d'ordures ménagères de part et d'autres de ma terrasse, je peux vous dire que je suis aux premières loges pour voire au quotidien le niveau stratosphérique de n'importe quoi que font certains confrères que je ne nommerais pas.
Autre abération. Il a récement été installé partout en ville des petites poubelles avec un sac OM et un sac recyclage. Initiative super que je soutiens à fond. Sauf que... Les cantonniers collectent les sacs (le sac de recyclage et le sac OM), et vont les déposer ensembles dans les colonnes OM. Donc, aucun tri effectif, et en plus de ça, des centaines de litres en plus dans les colonnes qui sont déjà saturées. Alors qu'il suffirait que ces sacs soient collectés par les camions petits formats qui passent régulièrement un peu partout. Notons que ces sacs sont remplis à 90% d'emballages de repas à emporter. Pourquoi est-ce qu'on ne taxe pas la vente à emporter pour payer cette collecte ? Pourquoi est-ce que c'est le contribuable lambda qui dois payer pour ramasser les emballages de Quick, Pokawa, McDo et les autres ?
@ginger.phoenix.marseille
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