© Myrza
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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greg59 a écrit:
« Un chance » pour « rattraper son retard », le chantier de la cité scolaire internationale Jacques Chirac est lancé
Des discussions en cours sur les modalités d’accès
Celle-ci accueillera dès la rentrée 2024 près de 2.200 élèves répartis du CP à la terminale. Implantée dans le quartier Euro Méditerranée, à proximité immédiate de la tour CMA-CGM et du « nouveau » quartier d’affaires marseillais, la cité scolaire internationale constitue « un symbole fort de l’attractivité de notre territoire », a exprimé Martine Vassal, la présidente du département et de la métropole. Car tel est un des enjeux d’avoir un établissement d’enseignement avec des classes internationales.
Trop souvent, les cadres de grandes entreprises rechignent à habiter Marseille, et préfèrent la quiétude d’Aix-en-Provence ou de Cassis. « Nous voulons montrer aux CSP+ que Marseille se soucie de ses enfants », résume Pierre-Marie Ganozzi. Pour autant, l’établissement sera également accessible aux enfants du 3e arrondissement voisin, « un des quartiers les plus pauvres de France, si ce n’est d’Europe », rappelle l’élu municipal qui évoque « des discussions en cours avec le recteur » sur les modalités d’accès. « On ne veut pas d’une école qui soit 100 % enfants de grands cadres, mais une vraie mixité sociale ».
AkarSarren a écrit:
La Cité Scolaire Intrnationale par Rudy Ricciotti et Carta :
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Ça pousse vite.
Il y a un petit immeuble qui fait de la résistance à l'angle.
Il y a un appart à vendre dedans si ca t’intéresse 
AkarSarren a écrit:
Il y a un appart à vendre dedans si ca t’intéresse
Tu as l'annonce à partager ? Je me suis toujours demandé à quoi ressemblaient les appartements dedans.
Je le retrouve plus, je l’avais vu récemment pourtant
C’était du classique ancien, tomettes au sol etc…
Caméra visionnant le chantier
https://altivue.com/timelapse-citescolaire-marseille/
Crédit : WA - Mesinfos
Cité scolaire internationale Jacques Chirac de Marseille : Ouverture rentrée 2024
Dans un territoire qui connaît d’importants développements économiques et compte la deuxième ville de France en nombre d’habitants (873 000 habitants), la troisième Métropole (1 900 000), territoire caractérisé par une forte diversité de sa population, l’académie d’Aix-Marseille est dotée d’une offre internationale qui doit se développer pour se hisser au même niveau que des académies équivalentes.
En 2023, elle compte en effet 22 sections internationales contre 51 pour Lyon et 26 pour Grenoble par exemple et ne dispose pas d’un établissement proposant uniquement des cursus internationaux à l’instar d’autres grandes agglomérations (Lyon, Paris, Grenoble, Saint-Germain-en-Laye).
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La cité scolaire accueillera à terme des élèves de l’élémentaire au post bac : entre 2000 et 2200 élèves répartis sur les 3 niveaux de scolarité (400 écoliers, 700 collégiens, 1150 lycéens).
A la rentrée 2024, l’établissement accueillera les CP (3 classes) et CM1 (3 classes), les sixièmes (6 classes) et les secondes (10 classes). La montée en charge se fera ensuite progressivement sur 3 ans pour l'élémentaire, sur 4 ans pour le collège et sur 3 ans pour le lycée (+ 2 ans pour le post-bac).
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A la rentrée 2024, l’académie d’Aix-Marseille comptera 42 sections internationales.
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Cinq langues de sections seront proposées dès l’école élémentaire : Allemand, Arabe, Anglais britannique, Chinois et Espagnol, auxquelles s’ajoute l’anglais américain à partir de la seconde pour permettre notamment aux élèves du collège Joséphine Baker de poursuivre leur cursus de section internationale au lycée.
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Au-delà des langues de section, les langues B et C se veulent refléter le territoire et témoigner d’enjeux culturels et citoyens forts. L’arménien, l’hébreu, l’italien, le portugais, le provençal seront proposés
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Des « Semaines des langues » permettront de présenter les cultures des différents pays partenaires avec lesquels l'établissement travaillera.
L’établissement disposera d’une médiathèque ouverte sur l’extérieur.
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L’établissement sera un lieu de vie et de partage, ouvert sur toutes les cultures et langues qui y seront étudiées. Il disposera d'un internat de 200 places, réservé exclusivement aux lycéens.
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A Marseille, la cité scolaire internationale se pare de ses atours
Mobilisées depuis mars 2022 sur le chantier de construction de la cité scolaire internationale au nord de Marseille, les équipes du groupement mené par Bouygues Bâtiment Sud-Est ont débuté cet automne la pose des brise-soleil en BFUP blanc et de la treille en fibre de lin qui habilleront l’édifice de plus de 25 000 m2.
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Marseille : la cité scolaire Jacques Chirac boucle le gros œuvre
Bouygues Bâtiment Sud-Est vient de boucler les travaux de gros œuvre de la cité scolaire internationale Jacques Chirac au cœur d’Euroméditerranée. Cet établissement hors normes (26 000 m2 de SP) accueillera ses premiers élèves à la rentrée 2024.
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Des IGH qui ont le privilège de la vue sur le large. De loin ce parallélépipède de huit étages (25 886 m2 de SP) dessiné par Rudy Ricciotti et l’agence Carta-Reichen et Robert associés affirme sa puissance géométrique. Cette "cité dans la ville" se développe en fait dans deux parallélépipèdes disposés de part et d’autre de la rue Peyssonnel. De près, le projet revendique sa densité.
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La dernière mise en tension des six poutres précontraintes du plancher haut du gymnase a été réalisée par VSL durant l’été. Des poutres coulées sur place qui pèsent jusqu’à 160 tonnes pour 65 mètres cubes de béton. La technique de la précontrainte a été retenue pour respecter les parti-pris architecturaux du projet : des poutres et un plancher béton de grande portée qui reprennent les descentes de charge de l’ensemble des niveaux supérieurs.
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La première est en résine et fibre de lin quand les secondes sont en Befup, à l’instar de la résille qui protège le Mucem, autre ouvrage signé du tandem Riciotti-Carta. A l’intérieur, ce bardage en forme de treille sera constitué de 880 modules façonnés sur place dans cinq moules.
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La sobriété est également de mise sur le plan énergétique : le bâti qui vise la performance RT 2012 – 20 % est raccordé à la boucle de thalassothermie Thassalia par deux sous stations. Et une partie des toitures est couverte de panneaux photovoltaïques qui assureront plus de 85 % des besoins en énergie de la CSI.
Enfin, le bâtiment est dispose de deux bassins de rétention drainants. Ces deux ouvrages nichés dans les patios sont dimensionnés pour absorber les crues centennales.
Cinq langues de sections seront proposées dès l’école élémentaire : Allemand, Arabe, Anglais britannique, Chinois et Espagnol, auxquelles s’ajoute l’anglais américain à partir de la seconde pour permettre notamment aux élèves du collège Joséphine Baker de poursuivre leur cursus de section internationale au lycée.
Au-delà des langues de section, les langues B et C se veulent refléter le territoire et témoigner d’enjeux culturels et citoyens forts. L’arménien, l’hébreu, l’italien, le portugais, le provençal seront proposés
Je suis entièrement d'accord que l'anglais britannique et l'anglais américain ont leurs différences, mais ça compte vraiment comme deux cursus distincts dès le lycée ? Je pensais que la spécialisation se faisait bien plus tardivement, dans le supérieur.
Bon sinon le russe apparaît comme grand absent, mais j'imagine d'une part que ce n'est pas très à la mode par les temps qui courent, ni en passe de le devenir, et puis il existe (existait ?) déjà une offre, même si maigre, à Marseilleveyre et Longchamp - ce qui vaut aussi pour les autres langues remarque. Non pas qu'une section internationale aurait été légitime comme elle peut l'être sur l'académie de Nice avec sa diaspora, mais on aurait au moins pu l'imaginer en langue B ou C possible comme le portugais, voire l'hébreu ou l'arménien là aussi proposés pour les communautés existantes sur Marseille j'imagine.
Il est clair que le contexte actuel a pesé pour le russe, entre l’arrêts durable des échanges culturels et économiques et la place de cette langue dans le monde (démographie déclinante d’autant plus impactée par la guerre, pays satellites qui se recentrent sur leur culture à l’instar de l’Ukraine…)
Le cursus de l’anglais américain est en plus mis place à partir du collège à Joséphine Baker. Ça me paraît un peu tôt mais à partir du lycée dans le cadre de l'excellence attendue de la CSI avec des élèves plus matures que la moyenne et qui auront pour certains déjà l’objectif d’intégrer telle ou telle fac US ou anglaise, il n’est probablement pas inutile d’approfondir l’étude des sciences humaines sous le prisme culturel américain ou britannique, de spécialiser au mieux le réseau des correspondants et les voyages linguistiques et de travailler les nuances d’accents et de jargon.
Se permettre cette distinction, davantage pratique que fondamentale, peut s’entendre tant la section anglaise sera largement plébiscitée avec de nombreux élèves ayant un fort biais pour l’une ou l’autre variante.
Proposer des variantes entre l’espagnol et le mexicain ou entre le mandarin et le cantonais aurait moins de sens 
Petit passage ce matin à proximité du chantier de la Cité Scolaire Internationale. Pour l'instant, je suis loin d'être convaincu par ce que j'ai vu. Les grandes lames horizontales ne donnent pas l'effet entrevu dans les différents rendus. Les montants verticaux en arrière des lames viennent brouiller l'ensemble, et annihiler "l'écriture de reflet marin" escomptée. Il n'y a pas de hiérarchie entre le mur, les montants et les lames horizontales. Tout est de la même couleur, et sans réel effet de profondeur. Comme le montre la dernière photo (capture d'écran) des lames doivent venir s'intercaler par endroit et densifier cet effet d'horizontalité et de filtration. Mais encore une fois, en me basant sur le réel, je ne suis pas convaincu en projettant mentalement. Même sensation avec les résilles intérieures (pas de photos) qui apparaissent comme de simples anecdotes plaquées ton sur ton.
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Je me suis fait la même reflexion en passant devant la semaine dernière.
Y compris la résille de Ricciotti est... fade. On verra si l'apport de la végétation viendra rendre l'ensemble plus digeste mais pour le moment, c'est plutôt insipide.
Je trouve savoureux que cette cité scolaire internationale porte le nom du premier (*) président à avoir été condamné par la justice, et qui parlait anglais comme moi je parle quechua
(*) mais pas unique...
Marseille change... ou pas.
Muselier est un idolatre de Chirac.
Je ne suis pas convaincu du tout non plus pour le moment….ca me fait regretter d’autres propositions…
Ça s'annonce plus que médiocre au niveau des façades. Quelle déception !
ca aurait été plus sympa si la pierre avait eu une couleur, les vagues et résilles blanches seraient beaucoup mieux ressorties je trouve, ou inverssement.
Pas mal du tout cette cité carcérale internationale !
C'est vrai que pour une Cité Scolaire Internationale cela manque d'ouverture ce qui est un comble !
D'autant plus à Marseille, on aurait pu prévoir et réaliser un projet plus aéré, plus lumineux.
Un peu de couleur ne ferait pas de mal pour donner un peu de relief.
Si la cité scolaire internationale se transforme en échec (ce qui n'est pas à souhaiter), elle pourrait vite être transformée, sans trop de frais, en centre éducatif renforcé !
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