Nice Métropole - Les modes de déplacement doux

Baromètre cyclable 2021 de Nice Metropole :
https://barometre.parlons-velo.fr/2021/ … 728/7.1768

Nice :

"Plan vélo": la mairie de Nice tient-elle ses promesses sur les pistes cyclables?

C'est la promesse de la Métropole Nice-Côte d'Azur: doubler le nombre de kilomètres de voies cyclables d'ici à 2026. Où en est-on? On a posé la question à l'élu Richard Chemla, chargé à Nice des questions de santé et d'écologie auprès du maire, Christian Estrosi.

https://nicepresse.com/plan-velo-la-mai … ce=default

Pas de piste cyclable sur la place Garibaldi de Nice: un futur danger pour les usagers?
A Nice, la rue Cassini vient de bénéficier d’un an de travaux. Si la requalification de cette artère du port s’achève, une question surgit : pourquoi la piste cyclable traversant Garibaldi n’est pas matérialisée ?

https://www.nicematin.com/urbanisme/pas … al%20media

Nice-Matin, 13/12/2023

On connaît le nom des remplaçants des Vélobleus à Nice

Les Vélobleus à Nice et dans les communes limitrophes, c’est bientôt fini.

D’ici février 2024, la flotte disparaîtra des rues pour laisser la place à d’autres vélos en libre-service sans attache.

Les deux opérateurs retenus par la Métropole ne sont autres que Lime et Pony.

(...)

https://www.nicematin.com/transports/on … ice-891392

Adieu les Vélos Bleus historiques 😥

On s'oriente vers des vélos des opérateurs privés mis n'importe où ? Ou bien il y aura toujours des stations VLS avec ces opérateurs privées ?

greg59 a écrit:

On s'oriente vers des vélos des opérateurs privés mis n'importe où ? Ou bien il y aura toujours des stations VLS avec ces opérateurs privées ?

Les stations seront supprimées et les vélos n'auront plus d'attache, mais ils seront stationnés sur des emplacements bien définis et marqués au sol (délaissés de voirie, actuelles stations Vélos Bleus...).

Ce ne sera donc pas du free-floating type trottinettes posées n'importe où et surtout au milieu des trottoirs.

C'est un choix étonnant de la collectivité, on est vraiment sur deux modèles économiques et de gestion différents :
- d'une part un système actuel où la collectivité garde essentiellement la main sur l'organisation, le déploiement, les résultats, la tarification, etc. ;
- d'autre part le futur système où la collectivité vend un droit d'occupation de l'espace public et... c'est tout.

A Marseille les deux cohabitent depuis plusieurs années, et ça n'a évidemment rien à voir en termes de coût : là où le premier est quasi-gratuit pour tout abonné des transports urbains, pour l'autre qui que tu sois tu paies le prix fort (car il l'est). Et quand bien même il doit y avoir des espaces de stationnement prédéfinis pour déposer les vélos, dans la pratique ça finit quand même souvent avec plus de désordre et d'égarés que les vélos publics classiques avec dépôt en borne.

La volonté affichée par la Métropole est claire depuis le départ : faire des économies sur ce service qui jusque-là a été subventionné et financé essentiellement par la collectivité, ce qui a permis de "l'asseoir" dans la diversité des mobilités disponibles et dans les habitudes des usagers. Après tout pourquoi pas, il s'agit d'une mobilité individuelle - fut-elle propre et "douce" - l'impôt n'a donc pas vocation à la financer indéfiniment. On peut bien entendu toutefois regretter le système actuel, assez pratique (quand il y a des vélos dispo) et franchement pas cher, d'autant plus quand il est combiné avec un abonnement Lignes d'Azur.

A-t-on une idée de la répartition des locations entre les trajets travail / études et ceux loisirs / promenade ? Selon les prix d'utilisation du futur service, les usagers réguliers auront peut-être intérêt à se tourner vers l'achat de leur propre vélo...

Concernant la restitution des vélos, j'aurais pour ma part préféré qu'on garde le principe de stations fixes et d'attaches. Heureusement le "vrai" free-floating a été écarté dès le départ (logique pour une ville qui a toujours refusé les trottinettes sur le même principe) mais j'ai également peur que les zones de dépôt simplement matérialisées au sol ne soient pas bien respectées. J'espère en tous cas que ces zones seront nombreuses et bien réparties dans tous les quartiers, avec une signalétique claire et des applications mobiles bien foutues et à jour...

Deuxième avantage: les touristes pourront l'utiliser avec leurs applis UBER & co.

monmix a écrit:

La volonté affichée par la Métropole est claire depuis le départ : faire des économies sur ce service qui jusque-là a été subventionné et financé essentiellement par la collectivité, ce qui a permis de "l'asseoir" dans la diversité des mobilités disponibles et dans les habitudes des usagers. Après tout pourquoi pas, il s'agit d'une mobilité individuelle - fut-elle propre et "douce" - l'impôt n'a donc pas vocation à la financer indéfiniment. On peut bien entendu toutefois regretter le système actuel, assez pratique (quand il y a des vélos dispo) et franchement pas cher, d'autant plus quand il est combiné avec un abonnement Lignes d'Azur.

A-t-on une idée de la répartition des locations entre les trajets travail / études et ceux loisirs / promenade ? Selon les prix d'utilisation du futur service, les usagers réguliers auront peut-être intérêt à se tourner vers l'achat de leur propre vélo...

Concernant la restitution des vélos, j'aurais pour ma part préféré qu'on garde le principe de stations fixes et d'attaches. Heureusement le "vrai" free-floating a été écarté dès le départ (logique pour une ville qui a toujours refusé les trottinettes sur le même principe) mais j'ai également peur que les zones de dépôt simplement matérialisées au sol ne soient pas bien respectées. J'espère en tous cas que ces zones seront nombreuses et bien réparties dans tous les quartiers, avec une signalétique claire et des applications mobiles bien foutues et à jour...

monmix a écrit:

La volonté affichée par la Métropole est claire depuis le départ : faire des économies sur ce service qui jusque-là a été subventionné et financé essentiellement par la collectivité, ce qui a permis de "l'asseoir" dans la diversité des mobilités disponibles et dans les habitudes des usagers. Après tout pourquoi pas, il s'agit d'une mobilité individuelle - fut-elle propre et "douce" - l'impôt n'a donc pas vocation à la financer indéfiniment.

A vérifier mais il me semble que le vélo est justement le mode le plus rentable à financer par la puissance publique, financièrement (€/voyageur.kilomètre) comme écologiquement (€/émission).

Ce que tu écris est confirmé dans le tableau suivant : http://carfree.fr/index.php/2016/03/24/ … ollectifs/  (c'est évalué en dollar canadien)