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La ville veut redonner du sens à la place Saint-Nicaise
Parking, carrefour, esplanade ? La place Saint-Nicaise, bien qu'entrée stratégique du centre de Reims ne ressemble plus à grand-chose aujourd'hui. Son réaménagement est attendu d'ici 2025.
[...] Concernant la place Saint-Nicaise, qui doit son nom à l'ancienne église éponyme, vendue comme bien national en 1793 pour servir de carrière de pierres jusqu'à sa démolition complète au XIXe siècle, le projet n'en est qu'à ses balbutiements, avec la tenue, vendredi dernier, de la toute première réunion publique de concertation avec les riverains. [...] « Les problématiques de la place Saint-Nicaise sont multiples, indique l'élu [Charles Germain]. De nombreux usages s'y télescopent. C'est à la fois une entrée de ville, un lieu touristique avec la présence de la maison de champagne Taittinger, mais aussi un lieu de vie, le tout sur un espace d'environ 5 000 m², soit l'équivalent du parvis de la cathédrale. » Un vaste espace qui aujourd'hui fait la part belle à la voiture. « Nous souhaitons en priorité apaiser cette place, apporter davantage de végétalisation et lui rendre son aspect historique et patrimonial. » Comme dans tous les dossiers de ce genre, la question du stationnement automobile est au centre des préoccupations. « Les travaux inquiètent toujours, mais pour l'instant, nous en sommes à la phase d'écoute et rien n'est dessiné », assure l'élu. D'ailleurs, le chantier n'est pas pour tout de suite, puisque les premiers coups de pioche sont programmés en avril 2024, pour une livraison espérée au printemps 2025. Avant, des fouilles archéologiques doivent être réalisées, à partir de décembre 2023. En attendant, la ville de Reims entend poursuivre les études et donne rendez-vous aux habitants le 31 mai prochain, à la mairie, pour la restitution de la concertation et une présentation du projet, esquisses à l'appui.
Source : l'hebdo du vendredi
Le grand projet de Ruinart à Reims
Première et plus ancienne maison de champagne fondée en 1729, Ruinart s’offre un coup de jeune. La marque du groupe LVMH a dévoilé un grand projet de transformation de son site historique, installée sur la colline Saint-Nicaise de Reims depuis 1768. Déjà commencés, les travaux prévoient l’agrandissement du siège situé au 4, rue des Crayères, où le parc classé accueillera le nouveau pavillon Nicolas Ruinart. Ce bâtiment résolument moderne, que l’architecte japonais Sou Fujimoto a imaginé en pierre calcaire et en forme d’un flacon de la maison, sera doté de salons de dégustation, d'un bar à champagne, d'une boutique et d'une terrasse. À l’extérieur, la marque entend aménager des espaces culturels, notamment un jardin d’artistes, qui accueillera des œuvres commandées par la maison. Actuellement ouverte au public, la visite des crayères entend s'enrichir avec ces nouvelles propositions. Ruinart promet un projet vertueux et bas-carbone, avec un label HQE (haute qualité environnementale) pour le bâtiment et BiodiverCity (prise en compte de la biodiversité dans les projets immobiliers) pour le parc de 7 000 m². Le pavillon devrait être inauguré en septembre 2024. Ensuite, la maison rémoise espère attirer 50 000 visiteurs chaque année, soit deux fois plus qu’à ce jour.
Source : l'hebdo du vendredi
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Taittinger rénove son site de la butte Saint-Nicaise
La maison de champagne rémoise a entamé en ce début d'année un important chantier de rénovation de son patrimoine historique situé sur la butte Saint-Nicaise. Si les locaux des salariés sont concernés, l'évolution la plus radicale sera pour les plus de 80 000 visiteurs accueillis à l'année. Les travaux, qui devraient durer environ 18 mois, vont permettre de réaménager totalement l'accueil, de proposer de nouvelles salles de dégustation et la création d'une boutique. Le parcours dans les caves gallo-romaines sera, lui-aussi, amélioré, tout comme le parc. Une extension est aussi prévue afin de pouvoir proposer une expérience culinaire, associant mets et champagne. En attendant la fin du chantier, espérée en septembre 2024, la maison Taittinger a investi la demeure des Comtes de Champagne, rue de Tambour, où elle propose une expérience immersive au XIIIe siècle, dans laquelle les visiteurs sont invités à partager des vins à la table de Thibaud IV de Champagne.
Source : l'hebdo du vendredi
Deux scénarios pour la place Saint-Nicaise de Reims
Non loin de la voie des sacres, la place Saint-Nicaise va, elle aussi, bénéficier de lourds travaux de requalification. Les urbanistes planchent sur deux scénarios.
La place Saint-Nicaise version « Le seuil ». (© MVTD - La fabrique des espaces publics)
La place Saint-Nicaise version « Place étendue ». (© MVTD - La fabrique des espaces publics)
Dans l'ombre du projet de la voie des sacres, le réaménagement de la place Saint-Nicaise promet d'être tout aussi spectaculaire. Aujourd'hui, cette place, qui porte le nom d'une ancienne église détruite pendant la Révolution de 1789, n'est, dixit la ville de Reims, « pas assez accueillante pour les touristes et pas digne du secteur, surtout par rapport au classement Unesco ». Porte d'entrée du centre-ville, au bout du boulevard Victor-Hugo, Saint-Nicaise est en effet accolée à la butte du même nom qui fait partie des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco. Comme d'autres à Reims, cette place a été colonisée au fil des décennies par l'asphalte et les voitures. L'ambition de la municipalité est « de mettre en valeur son patrimoine et son histoire, de la végétaliser et de favoriser tous les modes de déplacements, pour en faire un lieu de destination ». Deux scénarios de requalification ont été présentés aux habitants, mercredi 31 mai à l'hôtel de ville. Le premier, dénommé « La place étendue », propose des aménagements cohérents avec ceux mis en place autour de la basilique Saint-Remi. Le second, appelé « Le seuil », présente un espace à l'identité à la fois plus marquée et plus élégante. Dans les deux cas, les ouvertures vers la basilique Saint-Remi d'un côté et la butte Saint-Nicaise de l'autre sont prévues. De même, les deux projets partagent une volonté de donner la priorité aux mobilités douces et aux plantations, pour gagner en sécurité et en espace. Ainsi, quel que soit le choix, la surface dévolue à la circulation automobile et au stationnement sera diminuée, passant de 3 843 m2 à 2 500 m2, tandis que celle dédiée aux piétons, actuellement de 1 050 m2, sera doublée. Logiquement, des 43 places de stationnement existantes, il n'en restera au mieux que 23, une fois la métamorphose achevée d'ici 2025 ou 2026.
Source : l'Hebdo du Vendredi
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