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Le Périphérique parisien

#1 28-12-2004 10:49:43

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Le Périphérique parisien

Le Parisien, 28 décembre 2004

LES ANNONCEURS ne peuvent rêver meilleur emplacement pour leurs logos. Les publicités lumineuses qui dominent le périphérique sont vues chaque jour par 200 000 à 300 000 automobilistes. Pas étonnant que cette vitrine idéale attire les grandes marques. [...]

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#2 28-12-2004 10:59:26

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Re: Le Périphérique parisien

Le périphérique de Paris

Le périphérique de Paris, d'une longueur de 35 kilomètres, a été inauguré le 25 avril 1973. Son tracé suit assez précisément la limite entre Paris et les communes limitrophes, sauf à la hauteur des bois de Boulogne et de Vincennes, qui appartiennent à Paris mais en sont séparés par le périphérique ; il en est de même de l'héliport de Paris et de terrains limitrophes appartenant au 15e arrondissement. Il comporte partout au moins trois voies de circulation dans chaque sens. La vitesse y est limitée à 80 km/heure, et les véhicules qui s'y engagent par la droite sont prioritaires sur ceux qui y sont déjà, contrairement aux règles de priorité en vigueur habituellement sur les voies rapides. C'est de loin la voie la plus roulée de France et son revêtement (enrobé et peinture servant au marquage au sol) est spécifique. C'est sur le périphérique parisien que furent installés en 2003 les trois premiers radars automatiques français.

Les chiffres du boulevard périphérique

Longueur : 35,04 km

Superficie totale : 1 380 000 m²

54 km d'échangeurs et de bretelles

1 000 000 m² de chaussée principale

156 bretelles

380 000 m²de bretelles de raccordement

6 échangeurs et 44 diffuseurs

148 passages supérieurs et 105 passages inférieurs

300 000 m² de trottoirs de service

24écrans phoniques anti-bruit, soit 51 100 m² sur 14 km

110 km de murets en béton et glissières en cours de suppression

44 hectares d'espaces verts, fleuris et boisés

10 000 arbres en bordure du périphérique

550 affiches et panneaux publicitaires lumineux

100 000 habitants vivent le long du périphérique

40 % du tracé est en tranchée, dont quelques sections couvertes (notamment Bois de Boulogne et de Vincennes), en élévation sur la moitié de son parcours et au niveau du terrain naturel sur les 10 % restant 30 % du boulevard est déjà en tunnel, couvert ou isolé par des écrans anti-bruit.

17 lignes de métro, 66 voies routières, 4 passerelles, 3 souterrains piétons le traversent. Il est associé à 5 centres commerciaux, 13 parkings, 22 stations service, 28 hôtels.

38 490 sources lumineuses (soit près de 1 000 par kilomètre) sur candélabres, en appliques ou en galeries d'éclairage

99 caméras de télésurveillance

166 bornes d'appel d'urgence

199 stations de comptage et 759 capteurs
324 panneaux à messages variables

10 600 incidents par an dont 64 % de pannes, 33 % d'accidents et 3 % de divers.

Coût de la construction en valeur 1973 : 304 898 035 ¤uros , payés à 40% par l'Etat, 40% par la Ville et 20% par le District.

Trafic en 2002 : entre 1,1 et 1,2 millions de véhicules/jour, dont 89 % de véhicules légers, 7 % de poids lourds et 4 % de deux-roues, soit 25 % du trafic parisien.

Parcours moyen : 7 km
Vitesse moyenne jours ouvrables (7 h-21 h) : 43 km/h

50 baignoires, 15 tonnes de maïs, 10 tonnes de disques de frein, 15 tonnes de salsifis en boîte, 50 porcs vivants … découverts entre autres sur le Périph' par les services de nettoyage.

L'exploitation du boulevard périphérique

Depuis novembre 1977, 200 personnes de la Préfecture de Police (compagnie de la circulation) et 30 personnes de la Mairie de Paris (section de l'Exploitation). Collaborent au Poste Central d'Exploitation du corridor périphérique. Il permet aux usagers une utilisation optimale de la voie publique par un réseau de télésurveillance et d'appel d'urgence, de connaître le trafic par des panneaux à messages variables.

Connaissance des événements

Le réseau de télésurveillance est composé de 99 caméras reliées directement à la salle de contrôle du Poste Central d'Exploitation par des fibres optiques.
Le réseau d'appel d'urgence comporte 166 bornes réparties sur les 35 km (une borne tous les 500 mètres et toutes les 250 mètres dans les souterrains) qui permettent de recevoir plus de 7000 appels par an.
De façon générale 8 véhicules de police le jour et 4 la nuit surveillent en permanence le périphérique.

Connaissance du traffic

Pour mieux gérer le trafic et intervenir efficacement en cas d'accident ou d'incident, 750 boucles électromagnétiques (ou capteurs),noyées dans le revêtement de la chaussée, répartis en 199 postes de recueil de données, situés tous les 500 mètres et reliées à des détecteurs, enregistrent chaque passage de véhicule. Ces capteurs permettent de mesurer le débit, c'est-à-dire le nombre de véhicules passant sur le capteur pendant une période donnée.
Cependant, la notion de débit est insuffisante pour déterminer l'état de la circulation. Il faut aussi connaître la densité du trafic; c'est ce qu'on appelle le taux d'occupation. A partir de ces deux éléments fournis par les capteurs, on peut calculer la vitesse.

Le traitement de l'information et leur visualisation

Un système informatique permet, à partir des données Débit, Taux d'occupation, Vitesse (QTV) de connaître l'état du trafic qui est visualisé au moyen d'un grand tableau synoptique constitué d'une image projetée. Sur cette image figure une représentation du boulevard périphérique découpée en arcs animés par des couleurs variant en fonction de la densité du trafic : vert (circulation fluide ou T1), orange (circulation dense ou T2), rouge (circulation saturée ou T3), blanc (chaussée fermée à la circulation).
D'un coup d'½il, l'opérateur peut ainsi localiser les bouchons et en déterminer la longueur approximative (un arc a une longueur de 500 m environ).
Toutes ces informations sont transmises en temps réels au moyen du Système Informatique d'Exchange de Données de Trafic (S.E.D.T.), d'une part au Serveur Grossiste d'Informations (S.G.I.) situé au PC Lutèce et d'autre part, au SIER (Service Interdépartemental d'Exploitation routière) et au C.R.I.C.R. (Centre Régional d'Information et de Coordination Routière).

Informer les usagers : les Panneaux à Messages Variables (PMV)

Il est nécessaire d'informer les usagers de la situation du trafic, de façon à éviter des flux supplémentaires et d'autre part, permettre aux gens de sortir du périphérique (ou de ne pas y entrer) dès qu'un incident se produit.
Des Panneaux à Messages Variables (PMV) télécommandés à partir du Poste Central d'Exploitation sont implantés sur l'ensemble du corridor périphérique.

Les Panneaux à Messages Variables sont activés selon plusieurs stratégies regroupées en :

- Stratégies manuelles (dont les variables sont saisies par l'opérateur) utilisées lors des fermetures programmées de tronçons d'ouvrages, en cas de réduction accidentelle de la capacité d'une chaussée, lorsque l'état du trafic conduit à une saturation.

-Stratégies automatiques (dont les variables sont calculées automatiquement par le système) s'occupent de la stratégie événementielle : elle donne une information de type saturation (distance à un bouchon, longueur du bouchon), la stratégie temps de parcours : elle donne une information sur le temps nécessaire pour parcourir un certain trajet.

Au nombre de deux, elles produisent en permanence des messages sur l'ensemble des panneaux matriciels du corridor périphérique.Elles fonctionnent d'une manière exclusive l'une de l'autre.

L'entretien, la maintenance et le renouvellement de toutes ces installations d'exploitation sur le boulevard périphérique ainsi que de la signalisation horizontale et verticale, nécessitent des interventions nocturnes, lors des fermetures à la circulation.

Cela correspond à 9 200 heures de travail en 2002, dont 1 850 heures par des agents de la Section Exploitation et 7 350 heures par les entreprises liées par marchés de travaux.

Les travaux sur le boulevard périphérique

Mode opératoire

Le boulevard périphérique est un ouvrage communal, géré par la Ville de Paris.

C'est à la Direction de la Voirie et des Déplacements qu'est dévolu le rôle de Maître d'Ouvrage de ce boulevard.

La maîtrise d'½uvre des travaux qui y sont menés peut être assurée, soit par des agents de la Ville de Paris, lorsque ces opérations entrent dans leur champ de compétence, soit par des prestataires extérieurs (Bureau d'Etudes Techniques (BET)) pour les opérations plus complexes (BET sélectionnés sur appel d'offres).

Les travaux sont majoritairement réalisés par des entreprises privées, sélectionnées sur appel d'offres. Le contrôle de la bonne exécution des prestations commandées est opéré par des Agents de Maîtrise Travaux de la ville, lorsque la maîtrise d'½uvre est assurée en régie, et par les BET lorsque cette maîtrise d'½uvre est déléguée.

Le rôle des services de la Ville de Paris, dans la gestion ouvrages s'établit alors principalement comme suit :

-Recensement de l'état pathologique de l'ouvrage. Commande à des BET spécialisés des études nécessaires pour dresser un état des lieux et définir les priorités d'action.

-Programmation des travaux jugés nécessaires dans le cadre du budget voté par le Conseil de Paris.

-Préparation des dossiers de consultations des entreprises (dossier d'appel d'offres), permettant de lancer les appels d'offres correspondants (publication au Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics (BOAMP)).

-Suivi de la procédure d'appel d'offres - analyse des offres après ouverture de celles-ci en commission d'appel d'offres.

-Notification des marchés après attributions de ceux-ci, aux entreprises par la commission d'appel d'offres.

-Engagement comptable et lancement des ordres de services, permettant l'exécution des prestations prévues.

-Contrôle de leur bonne exécution.

-Exécution des opérations nécessaires à leur règlement aux entreprises.

-Réception des ouvrages ainsi exécutés ou modifiés.

Les travaux annexes sur le Boulevard périphérique : le rôle de la régie

Certaines prestations de plus faible ampleur, sont réalisées directement par les ouvriers de la Ville de Paris (ex. le comblement de nuit des nids de poule sur le BP, les petits travaux de soudure, de métallerie, etc…).

Encadrées par un Agent de Maîtrise, Chef de Brigade, les équipes apportent de la souplesse à l'organisation, en réalisant des prestations indispensables, d'une grande diversité ne pouvant, à ce titre, faire l'objet d'une programmation (et donc de la conclusion de marchés avec les entreprises).

Lexique des termes utilisés sur le Boulevard périphérique

PK
Point kilométrique. BP numéroté de 0 à 35,040 (l'anneau fait 35,040 km). Origine au droit de la Porte de Bercy. PK croissants dans le sens des aiguilles d'une montre.

BPI
Boulevard périphérique intérieur : on y circule dans le sens des PK croissants.

BPE
Boulevard périphérique extérieur : on y circule dans le sens des PK décroissants.

TPC
Terre-plein central.

PMV
Panneau à message variable (donnant les temps de parcours).

Voies Légères
Voies situées du côté du terre plein central et ne pouvant recevoir que les véhicules de longueur inférieure à 7 m (cf. code de la route).

Voies Lourdes
Les 2 voies situées côté accotement qui reçoivent les convois de plus de 7 m et donc les nombreux camions.

Numérotation des Voies
On les numérote à partir du Terre Plein Central. On parlera ainsi de la voie 3 BPI (3ème voie décomptée à partir du terre plein central, sur le boulevard périphérique intérieur).

Echangeurs
Bretelles assurant les échanges entre BP et autoroutes (ex. échangeur Bercy faisant la liaison avec A4).

Diffuseurs
Bretelles assurant les échanges entre BP et voies locales (ex. échangeur Ivry).

Passage Supérieur
Pont surplombant le BP (ex. les ouvrages de la porte des Lilas constituent un passage supérieur pour le BP).

Passage Inférieur
C'est le BP qui constitue le pont surplombant les ouvrages concernés (ex. les voies du faisceau Gare du Nord passent sous le BP et constituent donc un passage inférieur).

PAU
Postes d'Appel d'Urgence, situés tout au long de l'anneau, permettant de joindre les secours.

Passages Piétons
Engravures espacées tous les 50 m environ, sur les murets de protection en béton assurant la retenue des véhicules et permettant aux piétons de venir se réfugier derrière les murets.


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#3 31-12-2004 14:00:18

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Re: Le Périphérique parisien

Au cours de la préparation du 12ème contrat de plan avec l'Etat et la Région Ile de France, la Ville de Paris a proposé l'inscription de projets de couverture du boulevard périphérique pour les secteurs suivants : Porte de Vanves, Porte des Ternes, Porte de Champerret, Porte des Lilas, Porte d'Ivry/ Porte de Choisy.
Finalement, après arbitrage, les quatre premiers secteurs ont été retenus, le secteur Porte d'Ivry/ Porte de Choisy ayant été écarté.

Au cours d'une réunion en date du 31 octobre 2000 entre le Préfet de la Région Ile de France, Le Président du Conseil Régional et le Maire de Paris, les sites retenus au titre de la préparation du contrat de plan ont été confirmés, à savoir :

Porte de Vanves (14ème/ 15ème) : tronçon compris entre la Porte de Brancion et la Porte de Vanves, en se prolongeant sur 50m environ à l'EST de celle-ci, au droit du square Maurice Noguès.

Longueur à couvrir : 275 ml
Linéaire couvert résultant : 410 ml (compris ouvrages existants)
Surface créée : 10 000 m² environ

Porte des Lilas (19ème / 20ème) : deux secteurs qui concernent d'une part, la Place du Marquis du Vercors, et d'autre part, les abords du square Léon Frapié et de la Cité des Fougères.

Longueur à couvrir : 260 ml et 140 ml
Linéaire couvert résultant : 320 et 340 ml (compris ouvrages existants)
Surface créée : 15 500 m² environ (hors talus)

Porte des Ternes (17ème) : tronçon compris entre l'avenue dela Porte des Ternes et le Stade Paul Faber.

Longueur à couvrir : 180 ml
Linéaire couvert résultant : 440 ml (compris ouvrages existants, stade notamment)
Surface créée : 9 700 m² environ (hors talus)

Porte Champerret (17ème) : entre la rue du Caporal Peugeot et la rue de Courcelles.

Longueur à couvrir : 280 ml
Linéaire couvert résultant : 985 ml (compris ouvrages existants)
Surface créée : 14 000 m² environ (hors talus)

Les couvertures des secteurs Ternes et Champerret constituent une même opération, compte tenu de la proximité des deux sites.

Montage financier

Ces projets sont inscrits au chapitre " requalification urbaine " du contrat de plan (article 5 : environnement des infrastructures) signé le 8 mai 2000.

L'enveloppe allouée à ces projets s'élève à 1 140 MF HT, correspondant à 173M¤ HT (soit 1 363 MF TTC et 207,8 M¤ TTC), dont 800 MF HT sont à la charge de l'Etat et de la Région à part égale (400 MF HT soit 61 M¤) et 340 MF HT (soit 51,8 M¤) à la charge de la Ville de Paris.

Ce financement correspond à la réalisation des ouvrages de couverture (génie civil, équipements de sécurité, de ventilation…), hors aménagements de surface et de voirie aux abords

    Etat d'avancement des projets

Études préliminaires (2000 - 2001)

Les études préliminaires (acoustique, faisabilité technique…) ont été achevées en 2001 sur l'ensemble des secteurs.

Concertation préalable (2001 - 2002)

La première phase de concertation préalable s'est déroulée au 4ème trimestre 2001, avec la tenue de deux réunions publiques et d'une exposition intermédiaire en mairie pour chaque opération.

Cette première phase de concertation a permis d'une part, d'apporter les premiers éléments de réponses au questions posées par les riverains, notamment sur les extensions de couverture souhaitées, sur les sujets sensibles de la sécurité dans les tunnels et de la qualité de l'air aux extrémités, et, d'autre part, de présenter des orientations de programme pour les aménagements de surface, issues des premières réflexions menées avec les riverains.

Elle a associé l'ensemble des partenaires, et notamment les collectivités riveraines concernées.

Le bilan de cette première phase de concertation a été approuvé par le Conseil de Paris lors de sa séance du 8 avril 2002 permettant le lancement des marchés de maîtrise d'½uvre de conception des ouvrages ainsi que la poursuite des études en ce qui concerne les aménagements de surface. La concertation, sous la forme d'une démarche participative avec les habitants, se poursuivra tout au long de l'élaboration du projet.

Les études

L'année 2002 a vu la passation des marchés de maîtrise d'½uvre conception et réalisation des ouvrages de couvertures.

Ces marchés ont été notifiés en octobre 2002 aux groupements de bureaux d'études et d'architectes retenus, à savoir :

• EEG SIMECSOL / SEGIC INGENIERIE / Alain Spielmann pour le secteur Vanves
• SETEC TPI / INGEROP (sous-traitant : Charles Lavigne) pour les secteurs Ternes et Champerret
• SCETAUROUTE / THALES / BERIM / ISIS / Laurent Barbier pour le secteur Lilas

Les études d'avant-projet ont été menées entre octobre 2002 et mai 2003.
Des campagnes de sondages géotechniques ont été réalisées en 2002 et 2003 sur chacun des sites.


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#4 31-12-2004 15:18:02

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Re: Le Périphérique parisien

Conception et réalisation d'un immeuble de bureau en bordure du périphérique Porte d'Orléans à Paris-Montrouge

Maître d'ouvrage    >> AXA - SEFRI CIME
Surface                   >> 35 000 m²
Date de livraison    >> en cours de réalisation

http://www.claude-vasconi.fr/projets/axa/planb.gif

http://www.claude-vasconi.fr/projets/axa/axa3b.jpg

Situé sur la commune de Montrouge, le chantier PERISUD s’étale sur environ 10.800 m2 entre le Boulevard Romain Rolland et les rues perpendiculaires François Ory, et Louis Lejeune.

A la place de l ’ancien immeuble de bureaux R+11/R+12 avec 5 niveaux en sous-sol, qui recouvrait partiellement le terrain, le Maître de l’Ouvrage a décidé d’édifier un nouveau bâtiment R+7+3 SS (base fouille à -16,50 m/TN), utilisant l’ensemble de la superficie disponible.

Ce nouvel édifice est composé de 55.000 m2 de planchers dont 36.000 m2 environ de bureaux.

Deux points spécifiques au chantier, qui en ont augmenté la complexité:
-Les niveaux –5 et –4 de l’infrastructure de l’ancien bâtiment, ont été conservés, et repris en sous ½uvre.
-La démolition du reste de l ’ancien bâtiment était réalisée en même temps que nos travaux.

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#5 04-01-2005 16:24:59

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Re: Le Périphérique parisien

Les principes d'aménagement des 25 hectares de la ZAC Porte des Lilas, qui englobe désormais le foncier généré par la couverture du périphérique, ont été débattus avec les élus des quatre villes concernées par l'impact du projet, ainsi que le Département de Seine-Saint-Denis et la Région.
La concertation continue afin de trouver des réponses satisfaisantes pour tous.

Au nord-est de Paris, la couverture du périphérique (1) donne l'occasion de réactiver la ZAC (2) de la Porte des Lilas et d'envisager un réaménagement de grande ampleur, prenant en compte le rôle d'interface de ce secteur, tant dans la continuité urbaine à créer entre Paris et ses voisins qu'en termes de transports (3) .

Arrêtés en Conseil de Paris le 24 septembre 2001, les objectifs d'aménagement portent sur :

- L'effacement de la coupure générée par le périphérique entre Paris et les communes riveraines par la création d'une continuité urbaine.
- Une programmation diversifiée qui se traduit à l'heure actuelle par des espaces verts, une gare de bus intermodale réaménagée et agrandie, un lycée technique, une école, une crèche, des équipements sportifs (existants et repositionnés) et culturels, une Maison d'Accueil pour les Personnes Agées Dépendantes, des logements étudiants, environ 45 000 m2 de bureaux, des activités et commerces, la cuisine centrale du 20e arrondissement de Paris, et des équipements techniques municipaux existants et repositionnés, dont une déchetterie (à usage partagé avec les villes voisines), des locaux pour la DPJEV (4) parisienne et un bâtiment abritant un dépôt de sel.
- Une attention portée aux espaces publics et à leur aménagement paysager, notamment par la création de plantations d'alignement dans les rues et d'une coulée verte sur la dalle couvrant le périphérique, accessible par diverses rues perpendiculaires depuis Paris et la banlieue.

Conformément aux engagements pris par Paris en matière de concertation, un " comité de suivi " a été mis en place. Placé sous l'égide des adjoints au Maire de Paris concernés (5), il se compose des maires (6) de Bagnolet, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais et Romainville (7), des maires du 19e et du 20e arrondissements parisiens (8), ainsi que d'élus du Conseil général et du Conseil régional et de représentants des services de l'Etat.

Ce comité s'est réuni en février et en novembre 2002 pour examiner l'évolution des projets, et en mai pour une réunion spécifique sur les questions de déplacements. L'objectif est d'arrêter le projet à la mi-décembre 2002.

Par ailleurs, plusieurs réunions publiques ouvertes aussi aux habitants des villes riveraines se sont tenues jusqu'en septembre 2002 dans la phase de concertation, et les conseils de quartiers parisiens concernés avaient été informés dès l'automne 2001 des grands axes du projet.

Les débats au sein du comité de suivi ont fait apparaître un certain nombre de points qui restent à affiner, notamment l'emplacement de la déchetterie, ainsi que des questions de voirie, de circulation et de densité du bâti en limite du Pré-Saint-Gervais. Les services parisiens travaillent à des solutions alternatives, qui ont été présentées au Comité de suivi du 18 novembre. La réflexion devrait prendre fin par le choix d'une des variantes actuellement à l'étude, et ce courant décembre.

Le calendrier prévisionnel fixe la phase d'enquête publique pour la ZAC à la mi 2003, sachant que la procédure devra être achevée en octobre 2003, le règlement du PLU devant pour sa part être arrêté en novembre 2003. Le chantier de la couverture proprement dite devrait être ouvert en 2004 et achevé en 2006 ; certains aménagements hors dalle de couverture pourront être engagés dès 2003.

(1)La couverture est prévue sur 100 mètres de part et d'autre de la place du Maquis du Vercors et sur 70 mètres de part et d'autres de la Cité Fougères. Les travaux (hors aménagement de la dalle) seront financés à parité par l'Etat, la ville de Paris et le Conseil régional d'Ile-de-France, dans le cadre du 12e Contrat de plan Etat-Région.
(2) Zone d'Aménagement Concerté dont le périmètre de 24 hectares a été arrêté en 1993 et dont l'aménagement n'a pratiquement pas été engagé. Le périmètre a été porté à 25 hectares pour inclure la dalle au-dessus du périphérique. Aménageur : SEMAVIP. Architecte : M. De Granpré, du Cabinet AMO.
(3) Deuxième pôle multimodal de Paris après la Porte d'Orléans, la Porte des Lilas est aussi l'un des points noirs de Paris en termes de circulation.
(4) Direction des Parcs, Jardins et Espaces Verts.
(5) Denis Baupin (transports, circulation et voirie), Jean-Pierre Caffet (architecture et urbanisme) et Pierre Mansat (relations avec les collectivités d'Ile-de-France).
(6) Bagnolet : Marc Everbecq ; Les Lilas : Daniel Guiraud ; Le Pré-Saint-Gervais : Gérard Cosme ; Romainville : Corinne Valls-Bautista.
(7) Commune non riveraine de Paris mais qui ouvrira en 2004 une base de loisirs dont l'impact influe sur le projet de la Porte des Lilas, notamment en termes de déplacements, puisque les prévisions font état d'un million de visiteurs par an, dont 60% de parisiens.
(8) Respectivement Roger Madec et Michel Charzat.

http://www.paris.fr/FR/La_Mairie/cooperation_paris_banlieue/paris_collectivites_IDF/COLLECTIVITES_IDF/Images/plan_lilas_grand.jpg



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#6 06-01-2005 12:57:16

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Re: Le Périphérique parisien

Porte de Châtillon (XIVème)
Surface : 12 420 m2
Disponibilité : Avril 2004
Ancienneté de l'immeuble : Neuf
Surface de l'étage courant : 1 710 m2
Surface totale de l'immeuble : 12 420 m2
Architectes : Capital & Continental

Immeuble neuf de 12 400 m² et 227 places de parking situé au-dessus du boulevard périphérique à la Porte de Châtillon.
Immeuble "new office" avec 2,85 mètres de hauteur sous plafond, faux-plancher, climatisation CMZ, absence de poteaux sur les plateaux, terrasses avec vues superbes sur Paris, locaux d'archives, aires de livraison, monte-charge, possibilité de restaurant d'entreprise.

http://www.webimm.com/documents/visuel_sec1/4912.jpg


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#7 17-01-2005 12:20:43

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Re: Le Périphérique parisien

Le projet de couverture du périphérique fait partie des grands enjeux d'urbanisme du secteur de la Pte de Vanves.
A travers la mise en place d'ateliers de participations, les élus du 14ème ont donné l'opportunité aux habitants d'identifier les problèmes vécus dans le quartier : l'impact visuel et sonore du périphérique, sa présence en tant que coupure routière forte entre Paris et sa banlieue.

:: Où ?
La couverture est prévue de la porte Brancion à environ 50 mètres au-delà de l'avenue de la porte de Vanves.

:: Pourquoi ?
Le premier bénéfice apporté par la couverture de périphérique concernera la réduction des pollutions sonores et atmosphériques. Le périphérique est classé en catégorie 1 de la carte du bruit à Paris. Les études acoustiques récentes ont montré que la couverture permettra de diminuer les niveaux de bruits qui seront ramenés nettement en dessous du seuil réglementaire.

Le périphérique représente actuellement une coupure entre deux territoires. Avec la couverture, l'espace sera continu entre Paris et Malakoff. Les piétons et vélos passeront aisément de l'une à l'autre commune.

De nouveaux espaces publics seront réalisés : espaces verts, équipements de quartier. Ils donneront lieu à une large concertation.

La couverture du périphérique est une réalisation structurante de renouvellement urbain incluant l'avenue et la place de la porte de Vanves, le boulevard Brune.

:: Comment ?
La longueur à couvrir par une dalle est de 280 mètres.

Si l'on tient compte des ponts déjà existants, le périphérique sera couvert à cet endroit sur une longueur de 440 mètres.

La surface créée sera de 10 000 mètres carrés. Le coût estimé est de 220 millions de francs, sans compter les aménagements à réaliser sur la dalle.

Ce projet est financé par l'Etat, la Région Ile-de-France et la Ville de Paris.

:: Quand ?
L'importance du projet et son coût impliquent une procédure se déroulant sur plusieurs années :
Début de la concertation préalable : Octobre 2001

Poursuite de la concertation et études: 2002

Poursuite des études et enquête publique: 2003

Début des travaux: 2004

Fin des travaux: 2006

http://www.mairie14.paris.fr/mairie14/images/local/data/bibliotheque/couv.jpg


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#8 17-01-2005 12:58:23

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Re: Le Périphérique parisien

Information très partielle...

Dans le cadre de la concertation sur les projets municipaux et afin d’informer au mieux les habitants, la mairie a voulu chaque fois que cela est possible exposer les maquettes ou les plans des projet en cours. Deux expositions se tiendront prochainement dans le 12e.

Le territoire de la Porte de Vincennes, situé à la limite des 12e et 20e arrondissements est inscrit dans le Grand Projet de Renouvellement Urbain (GPRU) engagé par la municipalité parisienne.
Ce projet, qui implique de nombreux partenaires, mêle approches urbaines, sociales, économiques, ainsi que des améliorations de la gestion quotidienne du quartier. Il vise à améliorer durablement les conditions de vie des habitants par des actions à court, moyen et long terme.

La Ville de Paris a demandé à 3 équipes d’urbanistes/paysagistes d’élaborer une proposition d’aménagement sur l’ensemble du quartier et en particulier pour l’avenue de la Porte de Vincennes.
Lors d’une première réunion publique qui s'est déroulée le 18 mai dernier, le diagnostic du quartier et les orientations choisies par la Ville ont été présentés.
Avant de choisir l’aménagement de ce quartier et le projet de l’avenue de la Porte de Vincennes, la Ville de Paris a souhaité recueillir l’avis des habitants.

Une exposition  présentant les propositions d’aménagement de l’avenue de la Porte de Vincennes des 3 équipes, se tiendra du 24 novembre au 15 décembre au Centre d’Animation Maurice Ravel au 6 avenue Maurice Ravel de 10 h à 20h en semaine et de 10 h à 18h le week-end.

Une Réunion publique aura lieu le 6 décembre à 19 h à l’école élémentaire du 10 avenue Lamoricière.

En mars 2005, une nouvelle réunion publique accompagnée d’une exposition sera l’occasion de présenter plus amplement et de débattre des projets urbains pour l'amélioration de l’ensemble du quartier de la Porte de Vincennes.


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#9 17-01-2005 13:09:25

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Re: Le Périphérique parisien

En quête d’une nouvelle image

Le quartier de la Porte de Vincennes -délimité au Nord par la rue de Lagny, au Sud par l’avenue Courteline, à l’Est par la rue du Commandant l’Herminier et à l’Ouest par la petite ceinture- jouit d’une image contrastée. Il allie les avantages d’être à Paris, de se trouver à proximité des services publics, de compter des espaces verts et publics et de proposer des loyers intéressants. En contrepartie, des éléments restent à améliorer : des espaces parfois mal délimités ou mal entretenus, un niveau sonore élevé. Une image que le GPRU veut changer pour satisfaire les attentes des habitants et améliorer leur cadre de vie. Parmi leurs souhaits figure en bonne place la suppression des pompes à essence et la requalification de l’avenue de la Porte de Vincennes, la couverture du périphérique, le réaménagement du square Delaporte et la demande d’équipements de proximité, le déplacement de l’annexe Christine Garcia du collège Lucie Faure ainsi que des activités pour les jeunes et les personnes âgées. Pour l’heure, de grandes orientations sur l’environnement urbain, la circulation douce, l’intégration du site à la ville et son lien avec la périphérie, ont été retenues. Au mois d’octobre, trois cabinets d’architecture et d’urbanisme présenteront chacun une proposition tenant compte de ces aspects. Après une réunion publique en décembre, le projet retenu recevra l’aval du Conseil de Paris qui autorisera la signature du marché. Et les travaux devraient avoir lieu entre février et décembre 2006.

Des aménagements de rues

Des aménagements rue Noël Ballay et rue de Lagny

Bientôt les arcades rue Noël Ballay ne seront plus. Nuisances sonores, trafics divers et détérioration des éclairages ont fait l’objet de réclamations récurrentes des habitants du quartier depuis plus de quatre ans. C’est pourquoi la première phase du GPRU prévoit la destruction des arcades, une requalification des devantures commerciales et un aménagement du sol. Parallèlement, les trottoirs rue Noël Ballay seront élargis, un jardin aménagé avec une partie décorative mais aussi une aire de jeu. Une voie destinée aux voitures disparaîtra. Ces aménagements approuvés par les habitants lors de la réunion publique du 7 juin 2003 se concrétiseront dans le courant de l’année 2005.

Le second aménagement, vivement souhaité mais encore à l’état de projet, est le recalibrage de la rue de Lagny. Aux heures de pointe, près de 700 voitures empruntent ce chemin. Les propositions à l’étude suggèrent d’élargir la largeur de la chaussée, le trottoir, renvoyant ces flux de voitures pénétrants sur le cours de Vincennes à la circulation plus fluide, et d’implanter une piste cyclable. Cette dernière permettrait de créer une continuité Paris-banlieue, un des objectifs premiers du GPRU.


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#10 17-01-2005 13:12:09

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Re: Le Périphérique parisien

Vue d’avion, la Porte de Montreuil présente trois " ceintures " : une rouge composée des habitations bon marché en briques des années 30 et 40, une verte constituée de jardins et d’espaces sportifs et une grise, le périphérique. Derrière le boulevard très visible et extrêmement sonore, on voit les Puces, le plus grand marché ouvert à Paris (1,3 ha) dont les activités ont un peu débordé au fil des années. Malgré des trottoirs larges et aérés, la circulation piétonne n’est pas agréable du fait de l’emprise de l’automobile. Une grande partie de la population composée de personnes âgées installées de longue date et de personnes plus jeunes, de toutes origines et arrivées récemment, habite des logements sociaux. Dans le contexte économique et social du quartier, il est nécessaire de valoriser les équipements publics et de développer des activités créatrices de liens, pour les personnes âgées, les familles et les jeunes. La Porte de Montreuil présente toutefois des opportunités stimulantes. Les espaces verts ainsi que les équipements sportifs qui représentent 50 % du foncier sont de véritables atouts pour la ville.

" Il existe un potentiel fort pour créer un pôle détente. Le réaménagement des Puces pourrait permettre d’utiliser l’espace, en dehors des jours de marché, à des manifestations sportives ou culturelles, dans un contexte de dynamique intercommunale très forte. " explique Fabienne Giboudeaux, adjointe au maire du 20e chargée de l’urbanisme. Le diagnostic effectué en 2003 montre que l’emplacement de la Porte constitue un pôle d’articulation stratégique entre Paris, Montreuil et Bagnolet, ces dernières connaissant un fort développement économique. La Porte de Montreuil a un rôle de premier plan à jouer dans la dynamique de l’Est parisien. D’ailleurs, la Ville de Paris a signé en juin 2002 un protocole de partenariat avec la Ville de Montreuil destiné à favoriser le dialogue, les échanges d’expérience et l’élaboration de projets communs.

Des allées bondées, des montagnes de fripes, des caisses de pièces détachées... Derrière les ventes à la sauvette et ce foisonnement d’objets hétéroclites, il s’agit d’un lieu de sociabilité que trouvent les plus défavorisés, dans une tentative d’insertion économique et sociale. " Un lieu de socialisation qu’il est souhaitable de mieux intégrer dans la ville " confirme M. Abraham, en charge de l’intercommunalité à la mairie de Montreuil. Les Puces créent pourtant des difficultés : saleté, insécurité, débordement du marché sur les rues adjacentes, embouteillages… L’atelier du printemps 2004 a permis aux intéressés - Ville de Paris, mairie du 20e, communes de Bagnolet et de Montreuil, Conseils de quartier, associations locales - d’analyser ensemble les problèmes pour réfléchir à des actions.

A court terme, la mairie de Paris renégocie les termes du contrat avec le concessionnaire privé des Puces pour qu’il améliore ses prestations avec, par exemple, la mise en place de sanisettes. Les services de la propreté du 20e travaillent avec ceux de Montreuil et de Bagnolet pour coordonner leurs actions. Les différents services de l’Etat doivent se coordonner aussi pour lutter contre les trafics illicites. A long terme, plusieurs scenarii sont envisagés tels que le déplacement des Puces sur le rond-point de la Porte, ou sur la possible couverture du périphérique. Dans tous les cas, chacun admet que les Puces constituent l’identité de la Porte de Montreuil. Leur rôle central en tant que dynamique économique, sociale et urbaine -et intercommunale- est bien pris en compte dans le projet de réaménagement global du site.

Les grandes étapes

2003 : Diagnostic social et urbain
Mai-juin 2004 : Ateliers
Fin août 2004 : Rendu des projets
Novembre 2004 : Réunion publique, 1ère présentation des projets
Mi-février 2005 : Rendu des projets finalisés
Courant 2005 : Choix du projet 

Patrice de la Tour du Pin, les travaux, c’est bientôt !

Le groupe d’immeubles Patrice de la Tour du Pin a ceci de particulier qu’il tourne le dos au bd Davout et constitue un site refermé sur lui-même. L’architecture peu adaptée à la vie urbaine et à la forte densité de la population, engendre des difficultés. En concertation avec les habitants, l’Amicale de locataires, des associations, la SAGI et l’OPAC, et la mairie de Paris ont monté un projet de restructuration :

créer quatre résidences autonomes ayant chacune une entrée bd Davout
supprimer la rue piétonne intérieure Patrice de la Tour du Pin l délimiter les espaces privés, végétaliser les cours intérieures
réaménager les accès piétons aux parkings souterrains
réaménager les commerces en rez-de-chaussée bd Davout pour une meilleure visibilité et accessibilité
déplacer l’entrée de l’école Tomasi bd Davout
fermer l’accès au square par la rue de la Tour du Pin.

Début des travaux : 1er trimestre 2005. Coût de l’opération : 4 810 300 E financés à hauteur de 23 % chacun par l’État, la Région, la Ville et un prêt de la Caisse des Dépôts.

http://admin.mairie20.paris.fr/mairie20/images/local/data/bibliotheque/tourdupin.jpg

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#11 17-01-2005 22:01:11

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Re: Le Périphérique parisien

Le Bachelard change de peau

L'immeuble historique de La Poste, situé boulevard Brune dans le XIVème arrondissement de Paris, est en cours de restructuration. Son " changement de peau " a fait l'objet d'un contrat de promotion immobilière, remporté par Sodéarif, filiale de promotion immobilière de Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Cette dernière réalise également les travaux via sa filiale spécialisée Rénovation Privée. Les 18 000 m² d'espaces de bureaux seront complètement rénovés, modernisés dans des conditions délicates puisque les travaux se déroulent en site occupé, sans que l'activité du centre de tri soit interrompue. Le projet prévoit également la création d'un hall, de nouveaux espaces de réunion, la rénovation du restaurant, de la cafétéria et des cuisines. La livraison du nouvel ensemble est prévue pour mi-2005.

http://www.bouygues-construction.com/fr/galerie/img/challenge_grovisu9.jpg


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#12 24-01-2005 09:24:49

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Re: Le Périphérique parisien

Le périph dans le collimateur

RISQUE-T-ON l'asphyxie quand on fait son jogging sur l'un des 42 terrains de sports implantés le long du périphérique ? La question est posée par la très sérieuse association IDF Environnement. Ses responsables, qui rappellent les résultats records enregistrés porte d'Auteuil (un taux de dioxyde d'azote trois fois supérieurs aux seuils européens de 2010), s'étonnent que l'autoroute la plus fréquentée de France ne soit équipée que d'une seule station de mesure. Encore faut-il connaître les effets de la pollution à 100 ou 200 mètres de la chaussée.
Sollicité par l'association, Airparif a récemment réalisé une étude de qualité de l'air aux alentours de l'échangeur de la porte de Bagnolet. Les résultats seront connus d'ici à un mois. Avis aux sportifs...

Alors que le périphérique n'est toujours équipé que d'une seule station de mesure , on connaîtra dans un mois environ les résultats d'une étude réalisée par Airparif sur la qualité de l'air aux alentours de l'échangeur de la porte de Bagnolet.


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#13 26-01-2005 09:22:48

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Re: Le Périphérique parisien

Le Parisien, 26/01/2005

Couverture du périphérique Voilà ce que deviendra la porte des Lilas 

CETTE FOIS, ça y est. Plus de dix ans après le lancement du projet, les travaux de couverture du périphérique à hauteur de la porte des Lilas (XIX e et XX e ) ont enfin commencé. Les automobilistes sont les premiers à s'en être aperçus puisque le chantier a débuté dans la nuit de lundi à mardi par l'abattage de 290 arbres sur les talus du périphérique. [...]


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#14 26-01-2005 09:28:21

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Re: Le Périphérique parisien

Le Parisien, 26/01/2005

Concertation Ce que veulent les habitants pour la future porte d'Ivry 

UNE CIRCULATION omniprésente, un stationnement envahissant, des commerces asphyxiés, un marché qui vivote, aucune unité architecturale... La nécessité de réaménager la porte d'Ivry ne souffre aucun débat. Réunis au sein d'ateliers participatifs d'urbanisme animés par le bureau d'études Extra-Muros, les riverains du quartier du Petit-Ivry discutent depuis mars 2004 des moyens de redonner un visage plus humain à cette place qui devrait renaître à la fin de l'année 2007, après vingt mois et 5,2 M¤ de travaux. [...]


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#15 02-02-2005 10:10:05

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Re: Le Périphérique parisien

Couverture du boulevard périphérique Porte des Lilas : les travaux commencent !
           
Les travaux qui ont commencé fin janvier 2005 marquent la 1ère phase de travaux préalables qui vont se dérouler jusqu’à l’automne 2005. Ces travaux doivent permettre de préparer l’aménagement des abords du périphérique dans le secteur de la Porte des Lilas. Pendant cette phase de chantier les conditions de circulation seront modifiées.

Cette première phase de travaux réalisée de janvier à septembre 2005 consiste à :

Il s’agit aujourd’hui de réaliser les travaux préalables aux travaux de couverture du boulevard périphérique.

• élargir l ’avenue René Fonck pour sa mise en double sens en prévision de la fermeture définitive de la rue des Bouleaux qui, après la couverture du boulevard périphérique, permettra l’aménagement d ’un jardin.
• déplacer plus au nord la bretelle d ’accès au boulevard périphérique extérieur, après démolition du viaduc actuel. Pour la réalisation de ces travaux, il est nécessaire de supprimer des arbres situés sur les talus de la bretelle et du boulevard périphérique extérieur.
De nouveaux arbres seront plantés de part et d’autre de la bretelle ainsi que sur les rues situées aux abords du secteur, en fin de chantier.
• construire un écran anti-bruit le long de la nouvelle bretelle d’accès.
• réaliser un nouvel égout et dévoyer des réseaux d’exploitation du boulevard
périphérique.


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#16 10-03-2005 08:04:01

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Re: Le Périphérique parisien

Le Parisien, 10/03/2005

Trois nouveaux radars sur le périphérique

UN PEU PLUS d'un an après la première mise en service, la préfecture de police nous a annoncé hier l'implantation de trois nouveaux radars automatiques sur le périphérique parisien. « Ils seront en fonction avant la fin du premier semestre et fonctionneront en « mode éloignement ». [...]

Frédéric Gouaillard
Le Parisien , jeudi 10 mars 2005


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#17 21-03-2005 08:38:29

Boris_F
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Re: Le Périphérique parisien

Le Parisien, 21/03/2005

Ce qui va changer porte de Vincennes

RÉDUIRE le bruit, embellir les espaces verts, dynamiser les commerces, réaménager des rues, créer des places de stationnement, supprimer les stations-service, ouvrir des équipements publics... Pour connaître les plans du grand projet de renouvellement urbain (GPRU) lancé il y a trois ans par la Ville de Paris et l'Etat sur le territoire de la porte de Vincennes, rendez-vous dans les mairies des XII e et XX e arrondissements. Jusqu'au 9 avril, une exposition très détaillée y rend compte du travail des trois équipes d'urbanistes qui ont élaboré les projets d'aménagement. [...]

Le Parisien , lundi 21 mars 2005


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#18 21-03-2005 09:21:04

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Re: Le Périphérique parisien

MyNight a écrit:

Le périph dans le collimateur

RISQUE-T-ON l'asphyxie quand on fait son jogging sur l'un des 42 terrains de sports implantés le long du périphérique ? La question est posée par la très sérieuse association IDF Environnement. Ses responsables, qui rappellent les résultats records enregistrés porte d'Auteuil (un taux de dioxyde d'azote trois fois supérieurs aux seuils européens de 2010), s'étonnent que l'autoroute la plus fréquentée de France ne soit équipée que d'une seule station de mesure. Encore faut-il connaître les effets de la pollution à 100 ou 200 mètres de la chaussée.
Sollicité par l'association, Airparif a récemment réalisé une étude de qualité de l'air aux alentours de l'échangeur de la porte de Bagnolet. Les résultats seront connus d'ici à un mois. Avis aux sportifs...


Alors que le périphérique n'est toujours équipé que d'une seule station de mesure , on connaîtra dans un mois environ les résultats d'une étude réalisée par Airparif sur la qualité de l'air aux alentours de l'échangeur de la porte de Bagnolet. 

Y a t-il du nouveau ?

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#19 21-03-2005 10:18:21

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Re: Le Périphérique parisien

Pour le moment, pas trop... Airparif a surtout concentré ses efforts autour des plateformes aéroportuaires...

Le projet à propos de l'étude de l'air à proximité d'un échangeur du périf est présenté ici :
http://www.airparif.asso.fr/page.php?ru … =echangeur

L'étude a probablement dû prendre un peu de retard  A7


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#20 28-03-2005 16:56:06

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Re: Le Périphérique parisien

pourquoi le periph n'est pas fermé le dimanche comme les voies sur berge ? J'aimerai en savoir plus merci B2

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#21 28-03-2005 18:35:52

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Re: Le Périphérique parisien

Simplement, je pense, parce que le périphérique n'a pas vraiment d'attrait touristique... Lorsque le périf est fermé, c''est la nuit pour la maintenance.
Cependant, il existe une association parisienne qui souhaiterait organiser le tour du périph en marathon, d'autres en roller, etc...
Je ne sais pas vraiment quel sera le crédit que la Mairie leur apportera...


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#22 29-03-2005 08:56:05

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Re: Le Périphérique parisien

20 minutes, 29/03/2005

A bicyclette au-delà du périphérique
Mardi 29 mars 2005

Le vélo peut-il franchir les portes de Paris ? Demain, le Club des villes cyclables réfléchira sur la pratique du vélo en zones périurbaines, où pullulent échangeurs routiers et voies de chemin de fer. [...]


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#23 04-04-2005 18:38:10

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Re: Le Périphérique parisien

Porte des Lilas : le chantier est lancé

Les travaux pour la couverture du périphérique ont été engagés par la Ville de Paris dans le quartier de la Porte des Lilas, avec à la clé : la création d’un espace vert et d’un lieu culturel.

Au total, deux tunnels, de 360m et 320 mètres, seront créés de part et d'autre de la Porte, avec en surface un jardin et des aménagements publics. [...]

http://www.batiactu.com/data/04042005/0 … 44830.html


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#24 05-04-2005 09:29:22

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Re: Le Périphérique parisien

20 Minutes, 5/04/2005

En 2007, la porte des Lilas n’y verra que dalles
Quartiers Les travaux de couverture du périphérique au niveau de cette porte de l’Est parisien viennent de débuter
Mardi 05 avril 2005

Les travaux préliminaires de la couverture du périphérique ont débuté il y a deux mois afin de rendre un visage plus humain « aux portes de Paris défigurées dans les années 1970 », selon Denis Baupin, adjoint au maire chargé des Transports. Quatre dalles couvrant plusieurs centaines de mètres seront érigées au-dessus de la rocade, jusqu’à la porte de Bagnolet, afin d’y implanter un parc de près de 5 000 m2 ainsi qu’un cinéma et une bibliothèque d’ici à 2007. Un emplacement a également été prévu pour accueillir un cirque. [...]


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#25 05-04-2005 09:31:21

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Re: Le Périphérique parisien

20 minutes, 5/04/2005

Vanves Un autre projet de couverture du périphérique a été signé pour la porte de Vanves (15e), mais il a pris du retard. « Il sera lancé dans six mois environ, si nous recevons tous les financements nécessaires », estime Denis Baupin. Interrogé sur le risque de devoir stopper les travaux en cours de route, il s’est voulu rassurant : « Nous n’en sommes pas là. »


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