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Le Périphérique parisien

#451 10-05-2019 19:07:12

yb
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Re: Le Périphérique parisien

Le problème des  gens qui prennent la voiture alors qu'il pourraient prendre un vélo ne se limite pas au Paris-centre. Mais aussi les petits déplacement locaux  inter banlieue.
Dans ma banlieue, je suis consterné de voir tant de gens prendre leur voiture et encombrer les parkings pour aller chercher leur pain ou amener leur enfants à l'école  à 1 km, même quand il fait beau. C'est d'autant plus triste qu'il est facile et agréable de faire du vélo dans les rues des quartiers pavillonnaires.
Par contre le gros problème de la marche et du vélo en banlieue, c'est les coupures : lignes de chemin de fer, autoroutes, ponts, etc. Elles forment des obstacles et incitent les gens à prendre leur voiture.
C'est là qu'il faut faire porter les efforts d'équipements :  pistes cyclables et piétonnes sécurisées, passerelles, etc.
Exemple de ce qu'il faut faire : l'élargissement en cours du pont de Choisy, pour une passerelle piétonne.
https://www.valdemarne.fr/vivre-en-val- … -pour-tous
Il faut en faire plein des comme ça.
(désolé pour le quasi-HS, mais la N186 das le 94 c'est un peu notre periph à nous;-))

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#452 10-05-2019 20:55:24

greg59
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Re: Le Périphérique parisien

tanaka59 a écrit:

Quand on recarde l’Europe depuis les années 50/60 . Il y a simplement eu un "copier/coller" du modèle américain.

Justement, le modèle Américain n'est pas transposable complètement en Europe, car nous avons des Vieux centres historiques, avec de petites rues, etc... Qui fait que la ville n'est pas adapté à la voiture complètement, d'ailleurs pas mal de pays européens, du Nord notamment l'ont compris très vite, Pays Bas, Danemark, tandis que nous Français, et Allemand, restons dans le tout voiture, car nous avons une industrie automobile puissante, et très pourvoyeuse d'emplois.
D'ailleurs les Pays Bas et Danemark n'ont pas d'industrie automobile, et c'est la cause, des choix politiques plus ambitieuses sur le vélo notamment, car il ont rien à perdre en emplois !

Reste à savoir si les emplois détruits dans l'automobile sera compensés par d'autres emplois qui tournerait sur le local, et la proximité, la vente de vélo, le commerce de proximité, etc.... ? J'ai toujours cherché à savoir s'il y a une étude là dessus....


tanaka59 a écrit:

Quid de la destruction de la Tour Mont Part Nasse ?

Non, je ne le pense pas !  A7


Avatar : Rame CAF Urbos 3 sur le pont Battant à Besançon du réseau Ginko

Lien du site internet sur la chronologie des TCSP en France sauf Paris :
https://chronologie-tcsp-france.fr/

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#453 11-05-2019 00:09:28

Minato ku
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Re: Le Périphérique parisien

Enfin les Pays-Bas ont des autoroutes à 10 voies, la plus forte densité en autoroutes d'Europe. Il y a des périphériques dans toutes les grandes métropoles hollandaises et toujours d’énormes investissements dans la route.

Dernière modification par Minato ku (11-05-2019 13:30:21)


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#454 11-05-2019 14:13:55

Lambig
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Re: Le Périphérique parisien

Vous voulez vraiment appliquer le modèle néerlandais à la région parisienne ? Aucun souci, je suis partant. Par contre, je vous préviens. Ça ne se limitera pas à la piétonisation de la voie sur berge. Plus d'un ici va pleurer des larmes de sang. De très nombreuses voies dédiées à la voiture vont disparaître.

D'ailleurs, le système néerlandais a une autre particularité. Le système autoroutier a beau être dense, il ne passe que très rarement à proximité immédiate des habitations. Je veux dire par là qu'aucune habitation n'a une fenêtre donnant directement sur une autoroute. Pour l'île-de-France, autant dire qu'il faudrait faire un choix cornélien : doit raser des milliers d'habitations, soit raser des kilomètres d'autoroute. Pour quelle option optez-vous ?  C7


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#455 11-05-2019 14:35:53

Cacahuète
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Re: Le Périphérique parisien

hugosbrr a écrit:

Vous avez dit que le trafic revenait quasi vers les niveaux de 2015 ce qui est absolument faux comme je vous l’ai montré précédemment. Le trafic s’est totalement dégradé par rapport à la situation avant fermeture des voies sur berge.

J'avoue être un peu désabusé. Si tu vois que 1900 véh/h > 1237 véh/h, alors tu dois voir que 1073 véh/h < 1226 véh/h.
Enfin bon, j'arrête là, les chiffres sont disponibles, chacun peut les lire et observer la tendance.

hugosbrr a écrit:

Sauf qu'il n'est pas optimal de réduire la circulation sur un axe en augmentant la congestion sur des modes de transport ayant déjà dépassé leur point de rupture : voies de report, ligne 1 et A dans le cas des voies sur berge.

La répartition des déplacements sur les réseaux de transport de différents modes n'est pas transposable aussi simplement sur les axes parallèles. Lorsqu'on se rend d'un point A à un point B en TC puis en voiture, on n'emprunte que très rarement une route qui suit constamment l'itinéraire parcouru en TC. Les deux réseaux TC/routier ont une organisation et un fonctionnement très différents qui fait que suivre le même itinéraire parallèle n'est dans la grande majorité des cas, pas l'itinéraire le plus court en distance-temps.
Fermer un morceau de route parallèle à une axe de TC ne conduit ainsi pas à une augmentation directe des flux sur le tronçon de TC adjacent.

tanaka59 a écrit:

Se limiter à 3 boulevards/avenues/rues en affirmant que la situation s'est amélioré est contestable .

Pourquoi ?

Je parle en connaissance de cause. De formation en statistique, je peux vous le confirmer,  s'en tenir à moins de 5% d'une population comme échantillon , en affirmant que cela est représentatif est tout bonnement non représentatif ...

A minimina il est recommandé de prendre 10 ou 15 %  B3

Besoin que je poste un scan de mon cours de fac qui justifie le propos ?

Quid des nuisances dans les petites rues parallèles à sens unique ?

Je n'affirme pas que la situation s'est améliorée sur les voies de report par rapport à 2015, je dis que selon les axes étudiés, elle est redevenue similaire à ce qu'elle était en situation de référence ou qu'elle est encore un peu supérieure.

En matière de flux de circulation, il n'existe pas 100 itinéraires de rabattement. Il y a beau avoir plusieurs milliers de possibilités de parcours différents permis par le maillage de la trame viaire, une infime partie permet des temps au plus court. Ce sont ces quelques itinéraires qui sont en conséquence empruntés très majoritairement. Les 2*5 axes que j'ai présentés précédemment en font partie. Ils ne représentent effectivement pas la totalité des axes de report, mais néanmoins plus de 5 %.

ziegfried a écrit:

La multimodalité a encore une très grande marge de développement, mais il ne faut pas oublier qu'une grande partie des gens qui utilisent la voiture n'ont pas d'accès TC à leur point de départ et/ou d'arrivée. Donc, proposer une multimodalité TC/vélo ne changera pas sensiblement cette situation. Plus largement, c'est pas vers le vélo qu'il faut se tourner dans le cas des grands déplacements urbains de masse, mais encore et toujours vers les TC. Le vélo c'est utile en centre-ville et pour les petits déplacements.

On parle toujours des Pays-Bas, mais l'expérience que j'ai (j'ai pas de chiffres à l'appui) c'est que dès qu'on quitte les centre historiques (ou les centres tout court) la pratique du vélo devient très marginale et on repasse au paradis de la voiture avec quelques axes majeurs en TC. On l'oublie souvent, mais les Pays-Bas c'est un des pays (voire le pays) avec la plus grande densité autoroutière d'Europe. Le vélo c'est bien pratique pour aller d'un bout à l'autre du cente historique d'Amsterdam, c'est plus direct que le tram et plus rapide que la marche, mais si on habite dans les périphéries c'est TC ou voiture, parce que même avec des aménagements adaptés, la trame viaire reste faite pour les véhicules motorisés, ce qui est moins vrai dans le centre historique.

La part modale du vélo aux Pays-Bas (moyenne nationale) était supérieure à 25 % dans le courant des années 2000, quand la France n'atteignait même pas 3 % (2008).
http://heran.univ-lille1.fr/wp-content/ … C%81lo.pdf

La pratique du vélo au Pays-Bas est globalement forte y compris en dehors des centres-villes. La situation varie par contre beaucoup d'une ville à l'autre ou d'une campagne à l'autre. Rotterdam est ainsi l'une des villes néerlandaises où la pratique du vélo est la plus faible. De petites villes du nord du pays font mieux que les meilleures agglomérations françaises (Strasbourg, Bordeaux, Grenoble, ...).

Le vélo est un maillon essentiel en termes d'intermodalité. Il permet d'élargir l'aire d'attraction des TC. Au Pays-Bas, environ 50 % des voyages en train commencent ou s'achèvent en vélo.


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#456 11-05-2019 14:46:31

hugosbrr
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Re: Le Périphérique parisien

Cacahuète a écrit:

J'avoue être un peu désabusé. Si tu vois que 1900 véh/h > 1237 véh/h, alors tu dois voir que 1073 véh/h < 1226 véh/h.
Enfin bon, j'arrête là, les chiffres sont disponibles, chacun peut les lire et observer la tendance.

Selon les données de vos propres sources le trafic a augmenté de 26% entre la situation de référence de 2015 et les dernières données disponibles à l'heure de pointe du matin et de 1.6% le soir donc arrêtez de raconter n'importe quoi.

Dernière modification par hugosbrr (11-05-2019 14:59:24)

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#457 11-05-2019 15:25:57

Minato ku
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Re: Le Périphérique parisien

Lambig a écrit:

D'ailleurs, le système néerlandais a une autre particularité. Le système autoroutier a beau être dense, il ne passe que très rarement à proximité immédiate des habitations. Je veux dire par là qu'aucune habitation n'a une fenêtre donnant directement sur une autoroute. Pour l'île-de-France, autant dire qu'il faudrait faire un choix cornélien : doit raser des milliers d'habitations, soit raser des kilomètres d'autoroute. Pour quelle option optez-vous ?  C7

Il y a des autoroutes au cœur des zones urbanisés au Pays-Bas.
Ni Amsterdam ni Rotterdam, ni la Haye... n'ont rasé ces dizaines de km d'autoroutes.

Il y a une différence entre être dogmatique et pragmatique.
Les Pays-Bas ne sont pas autant dans le dogme que vous le pensez et ils s'adaptent aux réalités et au contextes.


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#458 11-05-2019 15:46:26

Cacahuète
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Re: Le Périphérique parisien

hugosbrr a écrit:

Selon les données de vos propres sources le trafic a augmenté de 26% entre la situation de référence de 2015 et les dernières données disponibles à l'heure de pointe du matin et de 1.6% le soir donc arrêtez de raconter n'importe quoi.

Ah ok, tu sommes les trafics. C'est mieux d'expliquer ta méthodologie dès le départ.
Mais je te renvoie à mon premier post :

Cacahuète a écrit:

La fermeture des voies sur berge rive droite a entrainé une hausse du trafic temporairement marquée sur certains axes (quais hauts rive gauche et rive droite, boulevard Saint Germain, périphérique, ...). Le trafic a ensuite eu tendance a baissé et même à passer sous la valeur référence de décembre 2015 (avant la fermeture) sur certains axes.

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#459 11-05-2019 17:09:11

hugosbrr
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Re: Le Périphérique parisien

Cacahuète a écrit:

Ah ok, tu sommes les trafics. C'est mieux d'expliquer ta méthodologie dès le départ.

Cela me semble élémentaire pour avoir une vision plus globale, car comme expliqué par la région, le trafic sur un axe peut diminuer si celui-ci est totalement saturé.

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#460 11-05-2019 18:05:17

tanaka59
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Re: Le Périphérique parisien

Ce qui surprend en Hollande comme en Flandres c'est que les autoroutes sont souvent hors "normes" . Il faut dire que le lobby du béton au BENELUX c'est quelque chose .

On a développé le vélo sans réellement se soucier et se poser la question "qui va t on emmerder" ... car cela est passé comme une lettre à la poste .

En France c'est à opposition systématique .  Résultat on arrive à des situations ubuesque ou le réseau français finit "en plein champ" .  Ou encore à des paradoxes. Par exemple un réseau routier en coeur urbain qui voit passer du transit de fret nord <> sud à l'échelle régionale ... on va pondre une idée de tramway à l'échelle locale est <> ouest .

En quoi le fait de mettre un tramway est <> ouest va décongestionner un réseau routier pour un flux de fret nord <> sud ?  F9

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#461 11-05-2019 19:02:49

Lambig
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Re: Le Périphérique parisien

Minato ku a écrit:

Il y a des autoroutes au cœur des zones urbanisés au Pays-Bas.
Amsterdam ni Rotterdam, ni la Haye... n'ont rasé ces dizaines de km d'autoroutes

Je ne suis pas d'accord. Certes, ces autoroutes passent très proches de ces zones urbaines. C'est logique dans un pays largement urbanisé. En revanche, ces autoroutes ne sont que rarement des coupures urbaines comme à Paris. Amsterdam en est une bonne illustration. L'A10 contourne de manière assez lointaine la ville. Seule la partie Ouest pourrait être comparable aux autoroutes franciliennes.

D'ailleurs, c'est frappant lorsqu'on roule sur les autoroutes néerlandaises. Très peu de bâtiments sont visibles des autoroutes. Jamais l'impression de rouler en pleine ville n'est donnée. C'est donc justement parce que les autoroutes n'ont pas la même conception qu'à Paris qu'il n'y a jamais eu la nécessité de les raser. Quand on ne construit pas de voie aux caractéristiques autoroutières sur une berge en plein centre-ville, c'est tout de suite plus simple.

tanaka59 a écrit:

On a développé le vélo sans réellement se soucier et se poser la question "qui va t on emmerder" ... car cela est passé comme une lettre à la poste .

Au contraire, les débuts étaient très difficiles. Les rues des villes néerlandaises étaient obstruées de voitures. La situation d'Amsterdam en 1973 est très comparable au Paris de 2014. Des citoyens avaient manifesté pour dénoncer ce déséquilibre de manière spectaculaire, en 1974.





Si vous trouvez les Français dogmatiques, alors je me demande comment vous qualifieriez les Néerlandais à cette époque.  A10

Dernière modification par Lambig (11-05-2019 19:05:32)


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#462 11-05-2019 20:21:05

hugosbrr
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Re: Le Périphérique parisien

J'ai du mal à comprendre pourquoi Amsterdam est citée en exemple dans ce thread. Outre le fait qu'elle ne compte que 2.4 millions d'habitants dans son aire urbaine, elle n'est certainement pas un exemple pour résoudre le problème des transports parisiens et cela pour plusieurs raisons.

Si l'on se limite à la ville centre, la part modale de la voiture est beaucoup plus importante à Amsterdam qu'à Paris (37% vs 17%) donc développer les pistes cyclables comme suggéré ne va probablement pas réduire l'usage de la voiture de la part des habitants dans l'intramuros.

Si l'on regarde les statistiques, même si les Néerlandais utilisent souvent leurs vélos, cela ne veut pas dire qu'ils l'utilisent nécessairement pour faire leurs trajets domicile travail. Les néerlandais font en moyenne 29,11 km par jour pour leur déplacement, dont 2,43 km en vélo en moyenne, soit moins de 12%. Il est donc fort probable que le vélo soit utilisé uniquement comme un complément d'un autre moyen (par exemple le train) ou alors uniquement sur des courts trajets (courses, postes etc.). La voiture donc reste le mode de transport ultra dominant même au Pays-Bas.

L'IdF a un problème de mobilité de ses liaisons pendulaires, il ne pourra être traité qu'en augmentant l'offre de transport globalement (sans mentionner la politique du logement), nul besoin de supprimer des autoroutes pour construire métro, piste cyclable ou RER. Alors que nous apprend l'exemple d'Amsterdam et des Pays-Bas plus globalement sur le vélo ? Celui-ci ne peut traiter que les trajets courts et n'est donc pas une solution crédible unique à la problématique parisienne. De plus, malgré son image, les Pays-Bas sont un pays qui repose énormément sur l'automobile comme le montre son réseau autoroutier hors norme en Europe, y compris à Amsterdam qui aurait un réseau à faire palir d'envie n'importe laquelle des métropoles françaises.

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#463 11-05-2019 22:01:06

bertrand_cbv
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Re: Le Périphérique parisien

yb a écrit:

...
Par contre le gros problème de la marche et du vélo en banlieue, c'est les coupures : lignes de chemin de fer, autoroutes, ponts, etc. Elles forment des obstacles et incitent les gens à prendre leur voiture.
C'est là qu'il faut faire porter les efforts d'équipements :  pistes cyclables et piétonnes sécurisées, passerelles, etc.
Exemple de ce qu'il faut faire : l'élargissement en cours du pont de Choisy, pour une passerelle piétonne.
...

C'est le très gros souci actuel ;  la ville de Paris a fait nombre d'aménagements cyclables dont quelques uns de qualité (les berges de Seine par exemple).
La banlieue pour l'essentielle est restée dans le culte de la saine bagnole. Et elle cumule ce handicap politique avec le handicap structurel d'une trame viaire nettement moins bonne que Paris : Quasiment pas d'axe transversaux ou en rocade, quasiment que des radiales, et des gabarits de voies nettement plus étroites qu'à Paris.
Dans ces conditions, la cohabitation avec les mobilités actives est bien plus difficile. En plus on y trouve effectivement de nombreuses coupures urbaines (rivière/fleuve, voies ferrées, autoroute ou voies expresses, implantations industrielles ou hospitalières intraversables...)
Si on veut développer les mobilités actives et du même coup résoudre le problème de la saturation des infras routières ou TC, il faut permettre aux habitants de banlieue de faire une dizaine de km (soit 1/2h) à vélo sans difficulté. Pour cela, il faut un vrai réseau cyclable, rapide, protégé et efficace (sans détours, chicanes, poteaux, cyclistes pied à terre et autres niaiseries). Et le faire respecter par les motorisés quels qu'ils soient (auto, moto, scooter, flics, trottinette nucléaire) mais aussi piéton.
Une voie cyclable débite fois plus d'individu qu'une voie voiture ; or une baisse de 10% du trafic automobile améliore déjà considérablement les choses.
Permettre à ceux qui le peuvent de se déplacer à vélo offre aux autres des voies moins saturés.


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#464 12-05-2019 01:35:26

Cacahuète
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Re: Le Périphérique parisien

hugosbrr a écrit:

J'ai du mal à comprendre pourquoi Amsterdam est citée en exemple dans ce thread. Outre le fait qu'elle ne compte que 2.4 millions d'habitants dans son aire urbaine, elle n'est certainement pas un exemple pour résoudre le problème des transports parisiens et cela pour plusieurs raisons.

Si l'on se limite à la ville centre, la part modale de la voiture est beaucoup plus importante à Amsterdam qu'à Paris (37% vs 17%) donc développer les pistes cyclables comme suggéré ne va probablement pas réduire l'usage de la voiture de la part des habitants dans l'intramuros.

Si l'on regarde les statistiques, même si les Néerlandais utilisent souvent leurs vélos, cela ne veut pas dire qu'ils l'utilisent nécessairement pour faire leurs trajets domicile travail. Les néerlandais font en moyenne 29,11 km par jour pour leur déplacement, dont 2,43 km en vélo en moyenne, soit moins de 12%. Il est donc fort probable que le vélo soit utilisé uniquement comme un complément d'un autre moyen (par exemple le train) ou alors uniquement sur des courts trajets (courses, postes etc.). La voiture donc reste le mode de transport ultra dominant même au Pays-Bas.

L'IdF a un problème de mobilité de ses liaisons pendulaires, il ne pourra être traité qu'en augmentant l'offre de transport globalement (sans mentionner la politique du logement), nul besoin de supprimer des autoroutes pour construire métro, piste cyclable ou RER. Alors que nous apprend l'exemple d'Amsterdam et des Pays-Bas plus globalement sur le vélo ? Celui-ci ne peut traiter que les trajets courts et n'est donc pas une solution crédible unique à la problématique parisienne. De plus, malgré son image, les Pays-Bas sont un pays qui repose énormément sur l'automobile comme le montre son réseau autoroutier hors norme en Europe, y compris à Amsterdam qui aurait un réseau à faire palir d'envie n'importe laquelle des métropoles françaises.

La taille ne fait pas tout. Les solutions développées à plus petite échelle peuvent également se révéler opportunes à plus grande échelle et inversement.
Concernant les parts modales voiture/vélo à Amsterdam et Paris, il faut manier les chiffres avec précaution car le découpage administratif est différent. La commune d'Amsterdam inclut l'essentiel de ce qu'on appellerait en France son unité urbaine, alors que la commune de Paris ne représente qu'une fraction réduite de l'unité urbaine parisienne. Ce découpage zoomé sur le centre de l'unité urbaine parisienne met en lumière une faible part de la voiture, qui est en réalité bien plus élevée à l'échelle de l'unité urbaine (les chiffres à l'échelle des départements de petite couronne donnent une idée, même si l'unité urbaine est encore un peu plus vaste).

Développer l'usage du vélo à Paris a plusieurs avantages :
- contribuer à réduire encore un peu la part de la voiture sur les déplacements purement restreints à l'intramuros. Ce n'est pas la plus forte marge de progression comme tu le soulignes, mais ce n'est pas négligeable ;
- reporter sur le vélo une partie des déplacements actuellement réalisés en TC par les parisiens, ce qui permettra d'alléger la charge du réseau et de laisser de la place aux banlieusards, dont la part dans les TC augmente ;
- permettre à une partie des banlieusards et des parisiens de réaliser leur trajet entièrement à vélo sur les trajets banlieue <-> Paris. Il y a une très grosse marge de progression sur ce créneau ;
- Inciter au développement de l'usage du vélo en banlieue par effet de ricochet.

On ne peut pas regarder uniquement les moyennes pour analyser les déplacements. Il faut au moins y inclure les déciles ou la médiane. Tous les déplacements domicile-travail ne sont pas adaptés au vélo, mais une partie d'entre eux, oui. Cette part est non négligeable. La reporter de la voiture vers le vélo représente un potentiel important de déplacements en moins réalisés en voiture (plusieurs millions compte tenu du nombre de déplacements journaliers en IDF).

Le vélo est une solution crédible en Île-de-France pour réduire l'utilisation de la voiture. Comme il nécessite moins de place que la voiture pour permettre un écoulement des flux équivalent, prendre une partie de l'espace dévolue à la voiture permet au global d'augmenter la capacité d'écoulement du réseau de transport, tous modes confondus. Comme le vélo permet également d'élargir l'aire d'attraction des TC, il permet d'accroitre la part modale des TC, aux dépens de la voiture.

Pour développer l'usage du vélo, il faut par contre réaliser des aménagements adaptés, proposer des services et promouvoir/inciter à son usage. Pour réaliser des infrastructures adaptées, l'espace public n'étant pas extensible à souhait, il faut prendre une partie de l'espace alloué aux autres modes. L'automobile étant celle qui en occupe le plus, c'est elle qui en cède le plus.

Aux Pays-Bas, comme dans tous les pays développés, la part modale de la voiture reste forte et l'est encore plus lorsqu'on regarde le total des kilométrages réalisés. Mais la part modale de la voiture y recule progressivement.

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#465 12-05-2019 17:40:27

hugosbrr
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Re: Le Périphérique parisien

Cacahuète a écrit:

La taille ne fait pas tout. Les solutions développées à plus petite échelle peuvent également se révéler opportunes à plus grande échelle et inversement.
Concernant les parts modales voiture/vélo à Amsterdam et Paris, il faut manier les chiffres avec précaution car le découpage administratif est différent. La commune d'Amsterdam inclut l'essentiel de ce qu'on appellerait en France son unité urbaine, alors que la commune de Paris ne représente qu'une fraction réduite de l'unité urbaine parisienne. Ce découpage zoomé sur le centre de l'unité urbaine parisienne met en lumière une faible part de la voiture, qui est en réalité bien plus élevée à l'échelle de l'unité urbaine (les chiffres à l'échelle des départements de petite couronne donnent une idée, même si l'unité urbaine est encore un peu plus vaste).

Dans la petite couronne la part modale de la voiture est seulement de 38%, contre 27% dans la ville centre d'Amsterdam (qui est beaucoup moins étendue que la banlieue proche parisienne). On peut donc dire que le taux d'utilisation de la voiture est sensiblement le même dans l'unité urbaine parisienne et dans l'agglomération d'Amsterdam. Ce n'est donc pas le vélo qui va modifier l'usage de l'automobile.

Dans l'intramuros celui-ci peut effectivement réduire légèrement l'utilisation des TC mais ceux-ci resteront toujours surchargés pour ce qui est des transversales (A, B, 4, A, 1, 13 et 9).

Peut-être que Paris pourrait prendre exemple sur Madrid qui est l'une des villes les moins embouteillées d'Europe grâce à un formidable réseau autoroutier et de très bon transports en commun ? (Part modale du vélo quasi nulle et population plus similaire à celle de Paris qu'Amsterdam)

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#466 12-05-2019 23:18:17

Cacahuète
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Re: Le Périphérique parisien

Au contraire, la situation de Paris+petite couronne, bien plus densément peuplée (8896 hab/km² - INSEE) que la commune d'Amsterdam (3883 hab/km² - wiki), devrait conduire à un écart de la part modale de la voiture en faveur de Paris, selon les études empiriques de Newman et Kenworthy (non exemptes de critiques). Ainsi, la part modale de la voiture n'est pas sensiblement la même, mais réellement supérieure à Paris+petite couronne.

Pour la désaturation, ne négligeons pas les impacts que peut avoir le vélo. Ne serait-ce que 10 % de part modal, ca représente un volume de flux très important en moins sur les autres modes. A l'échelle de l'IDF, ça représente 4 millions de déplacements par jour.

Le développement de l'usage du vélo a l'avantage d'être nettement moins onéreux que la solution madrilène. Les finances publiques ne sont pas extensibles. Les coûts du GPE dérapent, l'Etat ne parvient pas à respecter les engagements qu'il a pris dans le CPER et certaines collectivités n'arrivent pas à fournir leur part pour les projets déjà  lancés (CD93 notamment).


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#467 12-05-2019 23:43:26

hugosbrr
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Re: Le Périphérique parisien

Si l'on pondère par le nombre d'habitants on trouve une part modale moyenne de 31% dans Paris et sa petit couronne, c'est donc un nombre sensiblement similaire à la part modale de la voiture à Amsterdam intramuros (27%).

La thèse que vous citez ne dit rien sur la part modale de la voiture si je me souviens bien, ils présentent le nombre de km par habitants en fonction de la densité, ce qui est bien différent.

Sauf que le vélo va remplacer des petits trajets, donc peu de déplacements domicile travail, ou alors des trajets qui se font en transport en commun (Paris intra muros par exemple). Ce n'est donc pas une solution pour réduire la congestion aux heures de pointes.

Oui il faudra faire des arbitrages budgétaires, mais l'argent est là (par exemple on pourrait supprimer l'audiovisuel public et les aides à la presse, cela ferait plus de 6 milliards par an à investir).

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#468 13-05-2019 00:22:52

rerefr
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Re: Le Périphérique parisien

C’est tellement facile d’avoir une politique en faveur du report modal. Je pourrai sortir une idée par minute.
Par exemple, les primes à la casse en ile-de-france, au lieu d’avoir une prime pour acheter une nouvelle voiture, et bien on pourrait avoir une location atitrée d’un vélo électrique pendant 1 an + service veligo à volonté pendant 1 an + carte transport idf illimite pendant 1 an + 10 jours de location de voiture électrique.
On peut rajouter des bons sncf ou n’importe quoi d’autres.
Mais non.
Ou bien intra-muros, etablir une loi sur les copro qui permettrait à la ville d’expr des parties de niveau -1 d’immeubles afin de les rendre indépendants de la copro, et de les transformer en zone sécurisée de stockage de matériel (moyennant modeste cout) pour des entreprises qui viennent de banlieue et qui travaillent dans le quartier. Ainsi, au lieu de venir tout les jours en utilitaires, ils viendraient qu’au début avec leur matos et à la fin pour le reprendre. Les autres jours, ils peuvent venir en transport ou à vélo vu que le matériel est sur place
Non plus.


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#469 13-05-2019 02:36:18

hugosbrr
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Re: Le Périphérique parisien

Et oui ça serait plus simple si l’on vivait dans une dictature communiste : tout le monde a droit à son vélo donné par l’état et c’est tout, plus de voiture.

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#470 13-05-2019 08:26:11

Cacahuète
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Re: Le Périphérique parisien

hugosbrr a écrit:

Si l'on pondère par le nombre d'habitants on trouve une part modale moyenne de 31% dans Paris et sa petit couronne, c'est donc un nombre sensiblement similaire à la part modale de la voiture à Amsterdam intramuros (27%).

La thèse que vous citez ne dit rien sur la part modale de la voiture si je me souviens bien, ils présentent le nombre de km par habitants en fonction de la densité, ce qui est bien différent.

Sauf que le vélo va remplacer des petits trajets, donc peu de déplacements domicile travail, ou alors des trajets qui se font en transport en commun (Paris intra muros par exemple). Ce n'est donc pas une solution pour réduire la congestion aux heures de pointes.

Oui il faudra faire des arbitrages budgétaires, mais l'argent est là (par exemple on pourrait supprimer l'audiovisuel public et les aides à la presse, cela ferait plus de 6 milliards par an à investir).

Je ne comprends pas ce que tu veux pondérer. La répartition modale n'évolue pas de manière linéaire avec le nombre d'habitants.

Les travaux de Newman et Kenworthy traitaient également de l'usage de la voiture en fonction de la densité. Des études plus fouillées cherchant à comprendre les liens entre densité et partage modal ont été réalisées par la suite par différents chercheurs. Certaines analysent les effets liés à la densité à l'origine d'impacts sur le partage modal :
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/g … art=351356
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/g … art=351360

Selon l'EGT 2010, en IDF 65 % des déplacements tous motifs font moins de 3 km et 51 % des déplacements domicile-travail font moins de 10 km. Ce sont des distances réalisables en vélo au quotidien pour la majorité des gens. Si l'on regarde motif par motif, la part du vélo est la plus importante justement sur les déplacements domicile-travail (3 %).
http://www.omnil.fr/IMG/pdf/egt2010_enq … -_2010.pdf

Toujours selon l'EGT 2010, en IDF 29 % des déplacements de moins de 3 km sont effectués en voiture. Ca monte à 54 %, pour les déplacements compris entre 1 et 3 km.
Selon toutes les catégories de distance analysées, la part de la voiture est toujours supérieure à celle des TC, par contre plus la portée des déplacements augmente, plus la part des TC est importante.
http://www.omnil.fr/IMG/pdf/-4.pdf
Le développement de l'usage du vélo devrait vraisemblablement capter  une partie des déplacements à pieds ou en TC (tant mieux pour la saturation de certaines lignes). Mais les déplacements en voiture étant très nombreux sur les déplacements courts, voire majoritaires, le vélo devrait aussi capter une partie non négligeable d'entre eux.
Sur les déplacements longs (> 20 km), là ou le report modal vers le vélo devrait être le plus faible, les TC représentent plus de 45 % des déplacements.

L'argent est là, oui et non. Les budgets sont cloisonnés et pas facilement réorientables, surtout d'un ministère à l'autre. La suppression de l'audiovisuel public a peu de chance d'être populaire et la réorientation du budget d'un service national ne peut se faire sur la seule région Ile-de-France. Je passe sur la crise générée dans le secteur de l'information coupé du jour au lendemain d'une partie de ses ressources financières.

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#471 13-05-2019 10:19:38

yb
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Re: Le Périphérique parisien

hugosbrr a écrit:

Sauf que le vélo va remplacer des petits trajets, donc peu de déplacements domicile travail, ou alors des trajets qui se font en transport en commun (Paris intra muros par exemple). Ce n'est donc pas une solution pour réduire la congestion aux heures de pointes.

Oui, mais les grands axes sont encombré par des voitures qui font des petits trajets.
Les petits trajets, ça comprend les voitures qui se déplacent, mais aussi celles qui cherchent une place, celles qui sont garées en double file.
Exemple :  vous avez tous vu devant une école sur un grand axe, tous les matins, une voie accaparée par des connards parents d'élèves qui se mettre en double file pour déposer leur gamin, parfois un lycéen. Voilà un bouchon qui pourrait être évités si ces gens y allaient à pieds où à vélo.

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#472 13-05-2019 10:28:50

yb
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Re: Le Périphérique parisien

bertrand_cbv a écrit:

La banlieue pour l'essentielle est restée dans le culte de la saine bagnole.

Certains oui, d'autre non. En fait, ça dépend de la municipalité, du département etc. Et on rejoint le problème récurrent de l'absence de politique globale en banlieue, à cause de sa balkanisation.
C'est ainsi qu'on se retrouve avec des pistes cyclables qui s'arrêtent net à une frontière administrative.


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#473 13-05-2019 14:09:55

hugosbrr
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Re: Le Périphérique parisien

yb a écrit:

Oui, mais les grands axes sont encombré par des voitures qui font des petits trajets.
Les petits trajets, ça comprend les voitures qui se déplacent, mais aussi celles qui cherchent une place, celles qui sont garées en double file.
Exemple :  vous avez tous vu devant une école sur un grand axe, tous les matins, une voie accaparée par des connards parents d'élèves qui se mettre en double file pour déposer leur gamin, parfois un lycéen. Voilà un bouchon qui pourrait être évités si ces gens y allaient à pieds où à vélo.

Vous pensez vraiment que les autoroutes parisiennes sont bouchées à cause de personnes en double file ou par des gens faisant moins de 3km ?

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#474 13-05-2019 16:16:06

hugosbrr
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Re: Le Périphérique parisien

Cacahuète a écrit:

Je ne comprends pas ce que tu veux pondérer. La répartition modale n'évolue pas de manière linéaire avec le nombre d'habitants.

Pairs et la petite couronne c'est environ 6.6 millions d'habitants. Parmi eux, 2.1 millions ont une part modale de la voiture de 17% (intra muros) et les autres de 38%, ce qui donne bien une part modale de la voiture moyenne de 31%, si l'on considère que les parisiens et les habitants de la petite couronne font en moyenne le même nombre de trajets, ce qui semble raisonnable.

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#475 13-05-2019 16:58:10

yb
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Re: Le Périphérique parisien

hugosbrr a écrit:

yb a écrit:

Oui, mais les grands axes sont encombré par des voitures qui font des petits trajets.

Vous pensez vraiment que les autoroutes parisiennes sont bouchées à cause de personnes en double file ou par des gens faisant moins de 3km ?

Tout à fait. C'est une constatation : un bouchon sur un axe urbain peut déborder sur les autoroutes et vice-versa.

Parmi les grands axes, il n'y a pas que les autoroutes. il y a toutes les anciennes nationales transformées en boulevard urbain : au hasard, l'ex N186, l'ex N7, la RN19, l'ex RN qui va du petit Clamart à la porte de Chatillon, dont j'ai oublié le numero, les berges de Seine entre Saint-Cloud et Asnière, etc.
Et sur tous ces axes, on subit tout le trafic local et les gens arrêtés ou garés n'importe comment.

Et donc leurs bouchons débordent sur les autoroutes et sur le périph.
Exemple, tous les matins, sur l'A86 à la sortie croix de Berny, il y a une remontée de file à cause des encombrements du rond-point avec la RN20. Il suffit d'un véhicule garé en double file sur la N186  devant le parc de Sceaux ou la N20 à Antony pour que ça crée un bouchon sur l'A86 dans le tunnel de Fresnes.
De même je me souviens très bien d'un énorme bouchon sur la descente de la RN118 causé par un camion en panne devant la sous-préfecture de Boulogne quai Le Gallo.

C'est d'ailleurs pour ça que si on a la (mauvaise à mon avis)  idée de transformer le periph en boulevard urbain, il faudra absolument y interdire tout arrêt.

Dernière modification par yb (13-05-2019 17:25:54)

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