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Actualités - Des petites infos à partager

 
#76
03-06-2005 09:04
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MAire info, 2/06/2005   (Extraits)

2   juin   2005
Electrification de la ligne Tours-Vierzon : la région Centre paiera 60% de l’enveloppe

Au moment où les transports ferroviaires, notamment régionaux, sont perturbés ce jeudi par la quatrième grève nationale à la SNCF depuis le début de l'année, et premier conflit social d'envergure de l'après référendum, Michel Sapin, président de la Région Centre, André Viau, préfet de région, et Jean-Pierre Duport, président de Réseau ferré de France, ont signé hier une convention relative au financement des travaux d’électrification de la ligne Tours-Vierzon.

(...)

Ils se poursuivront en 2006 et 2007 par la mise au gabarit des ouvrages d’art (ponts et tunnels) et par la pose des caténaires. Leur achèvement est prévu fin 2007.
La mise en service de la ligne ainsi électrifiée pourra avoir lieu début 2008.
Coût prévisionnel de l’opération :107 millions d’euros, répartis entre :
- région : 60,021 millions, dont 54 au titre du contrat de plan 2000/2006 ;
- Etat : 30,1 millions, dont 27,1 au titre du contrat de plan 2000/2006 ;
- Union européenne (FEDER) : 15,8 millions ;
- Réseau ferré de France : 1 million.


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#77
03-06-2005 18:07
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AFP   (Extraits)

3 juin, 13h55

Incinérateur défaillant: l'exploitant se défend d'avoir caché l'information

L'exploitant de l'incinérateur de Gien (Loiret) qui a émis pendant cinq mois en 2004 des quantités considérables de dioxines avant son arrêt en janvier, s'est défendu vendredi d'avoir caché l'information, divulguée jeudi au niveau national.

(...)

Le four 2 de l'incinérateur d'ordures ménagères de Gien a émis 45 grammes de dioxines, un polluant cancérigène, en 5 mois (août 2004 à janvier 2005), soit plus du quart des émissions totales des incinérateurs français l'an dernier.
Il a été arrêté sur une décision conjointe de Tiru et des services de l'Etat (Direction générale de l'industrie, préfet) le 24 janvier. Ni la préfecture, ni l'exploitant n'ont alors publié de communiqué. L'information est apparue pour la première fois dans la presse locale (Journal de Gien) le 9 mars.
L'instance de concertation prévue par la loi pour les installations à risque, la Commission locale d'information et de surveillance (CLIS) n'a pas été réunie à ce jour par le préfet.

(...)

Le directeur régional de l'industrie Bernard Doroszczuk a indiqué vendredi à l'AFP avoir "pris toutes les mesures prévues par la réglementation en vigueur". Il a admis qu'il y avait eu "une situation incontrôlée" pendant les 5 mois (août à janvier) lorsque les rejets ont totalisé 45 g de dioxines (sur un total de 170 g pour l'ensemble des incinérateurs français), mais a assuré qu'il n'y avait "aucun impact sanitaire".

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#78
07-06-2005 17:21
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Le Monde, 7/06/2005   (Extraits de l'article)

Le Muséum national d'histoire naturelle confirme la mauvaise qualité des eaux en France
LE MONDE | 07.06.05 | 14h33  •  Mis à jour le 07.06.05 | 14h33 

La France aura beaucoup de mal à se mettre en conformité avec la directive-cadre européenne, qui impose aux Etats membres de parvenir à un bon état écologique et chimique de l'eau d'ici à 2015 : telle est la conclusion d'un rapport sur la qualité de l'eau du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), rendu public, lundi 6 juin, réalisé sous la direction de Jean-Claude Lefeuvre, professeur émérite au Muséum, et président du comité scientifique du WWF.

 

(...)

"Aujourd'hui, insistent les chercheurs, 50 % à 75 % des masses d'eau de surface et souterraines sont gravement dégradées." Si l'on considère les données, 25 % des masses d'eau sont dans un bon état probable, 25 % sont classées à risque, 23 % relèvent de la catégorie "doute" , et 27 % sont des eaux artificielles ou fortement modifiées. Ces dernières ne pourront jamais atteindre l'objectif de bon état écologique.


NITRATES ET PESTICIDES


Toutes masses d'eau confondues, les eaux du bassin Artois-Picardie sont polluées à 38 %, celles de Loire-Bretagne à 35 % et celles de Rhin-Meuse à 45 %. Si l'on considère uniquement les eaux souterraines, le bassin de Seine-Normandie est pollué à 83 % et celui de Rhin-Meuse à 69 %. "L'état des lieux est alarmant en Artois-Picardie, où 100 % des eaux souterraines, utilisées entre autres pour l'alimentation en eau potable, sont classées à risque" , estiment les auteurs du rapport.

La pollution recensée par les agences de bassin concerne essentiellement les micropolluants les plus connus : nitrates et pesticides.

(...)

Ces algues émettent des toxines qui sont nuisibles aux organismes aquatiques. Les cyanotoxines, par exemple, s'accumulent tout au long de la chaîne trophique aquatique. Des animaux non aquatiques (bétail, oiseaux) peuvent donc être contaminés en s'alimentant d'animaux aquatiques ou en buvant.

Christiane Galus
Article paru dans l'édition du 08.06.05


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#79
07-06-2005 18:18
Stickyesman
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Le moniteur 07-06-2005 a écrit:

La FNAIM voit un ralentissement de la hausse des prix de l’immobilier


Tout en restant à un haut niveau, la hausse des prix des logements marque un léger ralentissement.

(...)

Selon la FNAIM, en mai, le prix des appartements a baissé de 1,9% alors que celui des maisons progressait de 1%. Ceci porte à + 15,6% la hausse annuelle du prix des appartements (contre + 17,2% en 2004) et à + 11,8% celle des maisons (comme en 2004).
Pour la FNAIM, ces chiffres confirment "un atterrissage en douceur du marché".

L'article entier est sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=0


PSS - Architecture, Urbanisme, Aménagement du territoire
City Forum - Ville 3D

~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~

#80
12-06-2005 02:43
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Le Monde, 10/06/2005   (Extraits de l'article)

Le département du Gers est confronté à la déferlante des néoruraux
LE MONDE | 09.06.05 | 15h12  •  Mis à jour le 09.06.05 | 15h22
AUCH de notre correspondant

Vu de la métropole toulousaine à l'étroit dans ses murs, le Gers fait figure de nouvelle frontière. Là-bas vers l'ouest, c'est la Gascogne rêvée pour les urbains amateurs de qualité de la vie. Le flux migratoire est déjà conséquent et tout le territoire rural du pays Portes de Gascogne s'est efforcé d'anticiper pour faire face à l'afflux de néoruraux. "Nous voulons être un pays d'accueil attractif mais aussi préserver notre identité et notre culture, souligne Raymond Vall, maire (PRG) de Fleurance, et président du pays. L'avenir ne se prépare pas contre mais avec Toulouse."

=======================================
    Un tiers des citadins envisagent de s'installer un jour à la campagne

Foire. La troisième Foire

à l'installation en milieu rural, organisée par le Collectif d'associations ville-campagne,

le Centre national pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles (Cnasea) et la région Limousin,

se tient à Limoges (Haute-Vienne) du 9 au 12 juin. Dans ce cadre,

les premières Rencontres européennes des territoires d'accueil, les 9 et 10 juin, permettront de dresser un état des lieux des migrations ville-campagne en Europe.

14 pays seront représentés.

(...)

des démarches dans les cinq ans

à venir. Près d'un sur deux (49 %) a une idée précise de la région

où il souhaiterait s'installer.

Vie professionnelle. 12 % des citadins souhaiteraient partir à la campagne pour y poursuivre leur activité professionnelle. Un peu plus du tiers ont un projet précis en tête, un quart se projettent comme créateurs ou repreneurs

d'une activité sur place.

Cette perspective séduit particulièrement les jeunes citadins, les actifs et les classes moyennes.

Retraite. 19 % des habitants

(...)

que se posent les citadins portent sur les commerces

de proximité (32 %), l'école (29 %), les services publics (15 %) et les services de santé (14 %).

=========================================

    Un projet commercial lourd de menaces

La nouvelle grande bataille qui se profile à l'horizon pour les 159 communes de l'Est gersois, mais également pour le département, c'est assurément celle du commerce : "Le gros enjeu des années à venir" , confirme Alain Tourné, maire (PS) de L'Isle-Jourdain. Car un projet sonne l'alarme dans tout le Gers commerçant : un ensemble de 165 enseignes programmé pour 2008 à Plaisance-du-Touch, commune de Haute-Garonne voisine du Gers, contre lequel se mobilisent les associations de commerçants jusqu'à Auch, selon Bruno Gilardi, président de la fédération départementale des associations de commerçants et d'artisans du Gers. Une enquête publique sera close le 11 juin.

De son côté, la mairie de L'Isle-Jourdain réfléchit : "Doit-on se doter d'un parc à vocation commerciale avec une ou deux grandes surfaces ?" Paradoxalement, d'aucuns imaginent que ces implantations pourraient contribuer à soutenir l'ensemble du commerce local en maintenant les consommateurs sur place.
[-] fermer

Il n'empêche. L'élu a dû batailler ferme pour fédérer "des territoires hétéroclites, sans homogénéité géographique et économique", comme les définit Jean-Louis Gèze, consultant du pays. La "pression migratoire" a fini par convaincre les plus réticents.


(...)


En première ligne face à la déferlante, la ville de L'Isle-Jourdain, s'est justement dotée, en 2001, d'un maire de gauche. "En 1980, rappelle Alain Tourné (PS), L'Isle n'était qu'un bourg rural. Nous étions 5 000 en 1989, 6 200 en 2004. Mais il faut maîtriser l'évolution et ne pas dépasser 10 000 habitants en 2012." Le maire souhaite promouvoir "un habitat à visage humain, une version moderne de la ville à la campagne, avec, dans les nouveaux lotissements, des petits immeubles et de l'habitat social". Le plan local d'urbanisme programmé début 2006 gravera dans le marbre les règles écrites de cet urbanisme maîtrisé.

Pour conjurer le spectre de la cité-dortoir, les collectivités locales s'efforcent d'attirer des entreprises, souvent avec l'aide du Centre européen d'entreprises et d'innovation (CEEI). 160 "néo" se sont déjà installés dans le Gers grâce au projet européen Soho-Solo, un réseau d'accueil des nouveaux arrivants entrepreneurs qui met, notamment, à leur disposition, un centre de ressources équipé en bureautique.

(...)

La "rurbanisation" en marche ne va pas, toutefois, sans heurts culturels. "Auparavant, à L'Isle-Jourdain, il y avait les originaires et les autres, mais ces notions se diluent, observe Pierre Magné, réalisateur, un ex-néorural installé à Catonvielle, 71 habitants. En revanche, dans les petits villages, on dit toujours l'Anglais ou l'Ecossais pour désigner quelqu'un." "Dans le monde rural on vit beaucoup ensemble, plus qu'en ville, tempère Pierre Magné. Dans un village, quelqu'un qui arrive et qui ne s'intègre pas suscite l'incompréhension. Participer aux fêtes, jouer à la pétanque, boire du pastis, cela compte encore." Bernard Herman (divers droite), maire de Sainte-Marie, 200 habitants en 1990, 300 prévus en 2006, se rappelle son débarquement de la lointaine Normandie, il y a quarante ans : "Quand on arrive, il faut regarder, écouter", conseille-t-il. Et il ajoute : "La majorité des néoruraux s'intègrent bien, mais nous avons quelques emmerdeurs qui croient avoir acheté la commune entière." Le maire résiste à la pression, à sa manière : "Ici, nous voulons du bâti individuel. Avec une surface de 2 500 m2 par terrain. On ne vend pas à moins !"

"CRÉER DU LIEN"

(...)

Ces solidarités spontanées n'avaient pas été prévues dans le projet culturel d'intégration du pays, encore moins par l'Etat. Mais la défense d'une école ou d'un bureau de poste crée aussi des liens nouveaux, et les chemins de l'intégration ne sont pas toujours parfaitement balisés.
Daniel Hourquebie
Article paru dans l'édition du 10.06.05


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#81
13-06-2005 16:04
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Batiactu, 13/06/2005

Privatisation des autoroutes : les constructeurs dans les starting-blocks

L’annonce faite par le nouveau gouvernement de poursuivre la privatisation des autoroutes intéresse au plus haut point les constructeurs français. Après Vinci qui détient déjà le quart des Autoroutes du Sud de la France (ASF), c’est au tour de Bouygues et d’Eiffage de lorgner le capital des sociétés d’autoroutes.

(...)

Après lui, c’est au tour de l’entreprise routière Colas, filiale de Bouygues et d’Eiffage de se mettre sur les rangs. «Nous allons regarder très attentivement les dossiers autoroutiers en fonction de ce que décidera l’Etat», annoncent séparément dans le quotidien Les Echos et dans des termes quasiment identiques Alain Dupont le Pdg de Colas et Jean-François Roverato, celui d’Eiffage.
Actuellement, l'Etat détient 50,3% du capital d’ASF, le premier concessionnaire français. Il détient plus de 70% dans le capital des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) et de la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef).

(...)


Bouygues et Eiffage revoient leur position

(...)

Ainsi, face à la création potentielle d’un ensemble Vinci-ASF, le groupe devrait se positionner sur APRR et Sanef. Même révision pour Eiffage qui devrait jeter son dévolu sur APRR avec qui il s’est associé pour la future liaison A19 entre Artenay et Courtenay dans le Loiret, finalement attribuée à Vinci.
( 13/06/2005 )


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#82
15-06-2005 07:55
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L'Express du 13/06/2005   (Extraits de l'article)

Patrick Bouchain
«Pour faire avancer l'architecture, il faut de l'audace»

propos recueillis par Michèle Leloup

Foncièrement anticonformiste. Depuis trente ans, Patrick Bouchain, 60 ans, enseigne et pratique une architecture «HQH» pour «haute qualité humaine» et est toujours prompt à tordre le cou aux règles pesantes qui restreignent la liberté d'entreprendre. L'exposition Oui, avec plaisir, présentée cet hiver à la villa Noailles, à Hyères (Var), s'installe tout l'été au centre d'architecture Arc en rêve, à Bordeaux. Elle dépeint un activiste de l'architecture qui, le premier, réhabilita des friches industrielles en «fabriques culturelles», comme l'ex-biscuiterie LU, à Nantes, ou la Condition publique, à Roubaix. Tour à tour assistant d'artistes (Daniel Buren, Antoine Vitez), concepteur d'événements phares (le passage à l'an 2000 à Paris) et inventeur d'espaces transformables, Patrick Bouchain assure que l'architecture est politique et qu'elle doit répondre au souci de l'intérêt général.

Vous êtes l'auteur des lieux culturels les plus réussis de ces vingt dernières années, tels la scène nationale de LU, à Nantes, le Caravansérail de la Ferme du Buisson, à Marne-la-Vallée, la Condition publique, à Roubaix, ou encore le théâtre Zingaro, à Aubervilliers. Qu'est-ce qui vous a poussé dans cette voie?
En réalité, mes deux premières commandes ont décidé de l'évolution de ma carrière sans que je m'en rende compte sur le moment.

(...)


De quelle manière?
Nous avons convaincu Daniel Buren de faire la première exposition du Magasin, mais, le jour de l'inauguration, nous avions prévenu la délégation officielle que si le ministre de la Culture, François Léotard, ne s'engageait pas publiquement à reprendre ce chantier, nous draperions immédiatement le Magasin d'un voile noir. Le ministère a cédé. A partir de là, j'ai compris que pour faire avancer l'art et l'architecture il ne fallait pas hésiter à user d'audace et de stratagèmes.

(...)

Etiez-vous son agitateur de l'ombre?
Oui, Lang le reconnaît lui-même! Mais, dès son retour aux affaires, en 1988, j'ai préféré m'investir dans l'organisation du bicentenaire de la Révolution, qui allait accueillir 20 000 personnes sur les Champs-Elysées et sur la place de la Concorde. Le projet exigeait l'installation de gradins transposables afin que les spectateurs puissent, dans la même journée, assister au défilé militaire puis au spectacle mis en scène par Jean-Paul Goude. L'expérience était complexe pour des raisons de sécurité, car il fallait gérer l'événement avec 12 chefs d'Etat, les pompiers, mais elle fut exceptionnelle et se déroula sans le moindre dérapage.

Vous avez également été l'organisateur des fêtes de l'an 2000 à Paris. D'où vous vient cette aptitude à gérer ce genre de manifestation?


(...)

Où avez-vous fait vos études?
Aux Beaux-Arts, encore que je n'y aie jamais mis les pieds! A mon époque, un étudiant allait bosser chez des patrons. J'ai eu la chance de faire mes stages auprès d'André Hermant, collaborateur des architectes Auguste Perret et Le Corbusier, puis chez le peintre Henri Malvaux, directeur de l'école Camondo, établissement dans lequel j'ai ensuite enseigné pour payer mes études. Henri Malvaux m'a appris la relation étroite entre l'art et l'architecture et, grâce à lui, j'ai rencontré le grand architecte finlandais Alvar Aalto, proche de Fernand Léger. Ce fut un choc. Avec Aalto, j'ai saisi que l'architecture pouvait être contemporaine tout en étant chaleureuse et artisanale. Pour lui, elle était en totale correspondance avec l'art au sens large du terme.

«La commande publique se fait dans une approche bureaucratique et non démocratique»

Comment concevez-vous, depuis, votre métier d'architecte?
André Hermant m'a toujours incité à regarder l'½uvre des artistes avant d'apporter ma valeur ajoutée. De fait, je ressens mon métier d'architecte plutôt comme celui d'un assistant, sans frustration aucune. C'est un rôle que j'ai adoré exercer auprès de Daniel Buren, car sa finesse d'esprit permet d'aller à l'essentiel. Chez Bartabas, c'est pareil. Cet artiste véhicule une certaine brutalité dans ses relations avec les autres, mais il a une vision. Le théâtre Zingaro, à Aubervilliers, et l'Académie équestre de Versailles émanent de lui. La magie des lieux tient aussi à leur construction, où le bois, matériau noble, est omniprésent. C'était ma façon d'accompagner sa démarche.

(...)

Ne vous est-il jamais arrivé de dépasser un budget?
Si, et j'en garde un excellent souvenir. Il s'agissait de la réalisation de la Grange au lac, une salle de spectacle conçue pour le Festival de musique d'Evian, que dirige Mstislav Rostropovitch. Le maestro voulait un espace qui ressemble à la tente de Yehudi Menuhin à Gstaad, quelque chose qui résonne parfaitement mais qui ne soit pas onéreux, car le président de BSN, Antoine Riboud, qui payait le projet, avait prévenu: «Pas plus cher qu'un cirque!» Je lui ai donc construit une «tente» en bois de bouleau dont l'acoustique s'est révélée excellente, sauf que je dépassais l'enveloppe de 1 million de francs. Le jour du premier concert, la salle était comble, Jacques Toubon, ministre de la Culture, fit un discours dithyrambique, je profitai donc de l'occasion pour annoncer la couleur. Le public, debout, a applaudi en criant: «Antoine! Antoine!» Du coup, Riboud a baissé les bras en riant…


(...)

Pendant longtemps, vous avez eu l'oreille de Jack Lang, on vous l'a souvent reproché. N'était-ce pas une situation ambiguë?
Faire avancer des dossiers, retourner des situations difficiles n'est pas chose simple, même si on a l'oreille d'un ministre. Cela étant, je suis l'un des architectes qui ont fait le plus travailler leurs confrères. L'aménagement du jardin des Tuileries en est l'exemple type. Jack Lang, qui avait la responsabilité de ce chantier, m'a appelé à la rescousse, car, à l'époque, beaucoup de gens se tiraient dans les pattes au sein de l'Etablissement public du Grand Louvre. Entre la mission pilotée par Emile Biasini, responsable des grands travaux, celle de Christian Dupavillon, directeur du patrimoine, et les représentants de la ville de Paris, il fallait mettre de l'huile dans les rouages. Ce que j'ai fait en construisant une petite baraque au c½ur des Tuileries, avec une table et un poêle à bois, où j'invitais tout le monde à se réunir. François Mitterrand et Ieoh Ming Pei, l'architecte de la pyramide du Louvre, sont venus, si bien que cette isba s'est vite transformée en lieu de réflexion, obligeant les chargés de mission à sortir de leurs bureaux pour venir tâter le terrain. C'est ainsi que l'on s'est aperçu, avec retard, que la vieille passerelle métallique Solferino était en ruine; or c'était le passage obligé entre le musée d'Orsay et celui du Louvre. J'ai donc profité d'une visite de Jack Lang à la cabane, un dimanche matin, pour lui montrer les dégâts et l'inciter à alerter le ministère de l'Equipement, seul habilité à fermer ce passage et à le démonter. Ce qui fut fait sur-le-champ.

«Aujourd'hui, la mode est de céder au geste architectural. Il serait temps de mettre l'argent là où il faut»

Le pouvoir a tout de même des avantages!
Certes, mais l'administration française a toujours l'art de compliquer les choses! Comme, à mes yeux, il n'était pas question de laisser cette reconstruction entre les mains des ingénieurs de l'Equipement, il a fallu huit mois de discussions pour que l'Etablissement public du Grand Louvre obtienne une extension de sa mission lui permettant d'exécuter l'ouvrage d'art à venir.

Comment le ministère de l'Equipement a-t-il réagi?
Mal! Jean Lebrat, ingénieur des ponts et chaussées et successeur d'Emile Biasini à la direction de l'Etablissement public du Grand Louvre, m'a immédiatement viré. Mais je m'en fichais. Entre-temps, j'avais pu rédiger les modalités du concours d'architecture auquel mon confrère Marc Mimram a magnifiquement répondu en construisant le seul pont parisien qui va à la fois de berge à berge et de quai à quai.


(...)

Certes, mais cette liberté ne vous a-t-elle pas conduit à prendre d'énormes risques, notamment sur la construction de l'académie des arts du cirque Fratellini, à Saint-Denis?
Cette expérience est la démonstration que l'on peut réaliser un projet culturel en dépit de la défaillance de l'Etat. Et, comme je viens de le dire, nous entrons dans une période où l'irresponsabilité des institutions devient patente. A l'origine, cette école du cirque était financée par les collectivités locales de Seine-Saint-Denis, mais, par peur de se lancer dans une construction qui ne correspondait à aucun standard, elles refusèrent de se porter maître d'ouvrage. Le directeur de cette école, Laurent Gachet, et moi-même avons donc décidé que j'en prendrai la charge.

(...)

A quoi cela tient-il?
Au fait que l'Etat est prisonnier de ses systèmes. Soit il met en place des établissements publics dont tout le monde sait que la gestion, trop lourde, bouffe les deniers de la nation; soit il crée des sociétés d'économie mixte, lesquelles ne sont pas toujours garantes de la plus parfaite transparence, car, même si l'on prend des précautions en amont, on n'est pas certain d'échapper aux attributions de marché illégales...

Vous pilotez l'implantation de la future antenne du musée du Louvre à Lens. Où en est le projet?
Le terrain est magnifique. C'est un carreau de mine situé à l'intérieur de la ville, sur le puits n° 9, et le bâtiment fera 1 000 mètres carrés. La région Nord-Pas-de-Calais m'a demandé de la conseiller dans cette maîtrise d'ouvrage; ce n'est donc pas moi qui le construirai, mais je rédige les conditions du concours d'architecture en partant du principe que les candidats devront faire preuve de modestie pour mettre en valeur la richesse des cimaises. Aujourd'hui, la mode est de céder au geste architectural, si bien que l'on ne voit plus les ½uvres d'art. Il serait temps de mettre l'argent là où il faut.

L'article entier se trouve sur:
http://www.lexpress.fr/mag/arts/dossier … ida=433496


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#83
15-06-2005 08:21
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Extraits de l'article du:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;info=1

2004 restera une année exceptionnelle pour le logement


Ville - Urbanisme - Aménagement  - Dépêche
Europe


Doc. : Générale de Promotion


Avec 363 400 logements mis en chantiers en 2004, le logement neuf vient de connaître sa meilleure année depuis deux décennies. Le phénomène n’est pas uniquement français, la plupart des pays européens profitant également d’une conjoncture très favorable.

Après une année 2003 prometteuse (313 800 logements), l’année 2004 a dépassé toutes les espérances : 363 400 logements ont été commencés. La hausse concerne les logements individuels (+12,1 %) comme les logements collectifs (+ 21,7 %). Les logements commencés augmentent ainsi de +15,8 % en 2004 indique l’Insee.

(...)

Pour 2005, la tendance devrait rester à la hausse. Au cours de l’année 2004, 460 000 logements ont été autorisés, ce qui correspond à une hausse de 22 % par rapport à 2003 et le phénomène se poursuit au 1er trimestre 2005.
« Dans ces conditions, le nombre total de logements commencés en 2005 pourrait approcher 400 000 unités d’après les autorisations délivrées en 2004 et début 2005 » explique l’Insee.

(...)

Une progression limitée cache parfois le contrecoup d’une excellente année 2003. L’Espagne (+ 3 %) illustre bien cette situation : son marché immobilier « surchauffé » ralentit en 2004 ; les logements commencés atteignent néanmoins le niveau record de 655 000 en 2004, après 636 000 en 2003 et 524 000 en 2002. Les prix du logement neuf y ont été multipliés par 2,4 par rapport à 1998.
En revanche, les logements commencés reculent en 2004 en Hongrie (– 1,1 %), en Allemagne (– 1,3 %) et plus encore au Portugal (– 17,4 %).

(14/06/2005)


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#84
17-06-2005 20:50
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Le Monde, 16/06/2005   (Extraits)

La date de réouverture du tunnel du Fréjus sera connue le 30 juin
LEMONDE.FR | 16.06.05 | 11h29  •  Mis à jour le 16.06.05 | 12h10 

La date de réouverture du tunnel routier du Fréjus, fermé depuis le 4 juin à la suite d'un incendie qui a fait deux morts, sera connue seulement le 30 juin, à l'issue d'une réunion du comité de sécurité de l'ouvrage, mais l'hypothèse d'une reprise de la circulation en septembre reste d'actualité.

(...)

Une première phase de travaux de consolidation, par la pose de suspentes ancrées dans la voûte du tunnel, va faire l'objet d'une consultation auprès d'entreprises spécialisées d'ici à la fin de la semaine. Les modalités de nettoyage et de décontamination du tunnel ont également été fixées, et les travaux devraient débuter incessamment. Les équipements électriques, de vidéosurveillance, de transmission radio et d'appel d'urgence, totalement détruits sur les 400 mètres du sinistre, devront être remplacés. Enfin, des expertises complémentaires, notamment sur la dalle, sont nécessaires "pour déterminer la nature des travaux qui pourront permettre de garantir la pérennité" de la structure, a précisé la SFTRF.


"DES ITINÉRAIRES ALTERNATIFS"
"Un planning des travaux à réaliser et un programme complet définissant l'ensemble des dispositifs de sécurité à mettre en place à la réouverture" seront établis sous dix jours et "proposés pour validation au comité de sécurité du tunnel du Fréjus le 30 juin", a expliqué la SFTRF dans un communiqué, précisant que cette validation permettra de connaître "plus précisément" le temps de fermeture.

(...)


Selon des chiffres de la société Autoroute et tunnel du Mont-Blanc (ATMB), un peu plus de 50 % du trafic habituel du Fréjus s'est reporté sur le Mont-Blanc. Conséquence, les poids lourds qui l'empruntent sont presque trois fois plus nombreux qu'avant, et certains devaient attendre trois heures sur les aires de stockage. Toutefois, l'ATMB note une baisse du trafic de 10 % entre la première semaine de fermeture du Fréjus et la deuxième, signe que "les transporteurs ont trouvé et utilisent des itinéraires alternatifs au tunnel du Mont-Blanc".

Avec AFP et Reuters


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#85
17-06-2005 21:59
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Le Moniteur 17-06-2005 a écrit:

Les architectes interpellent le ministre de la Culture


Dans une « lettre ouverte à Monsieur le Ministre de la Culture, aux écoles et aux étudiants en architecture », les présidents des trois organisations professionnelles d’architectes réaffirment leur soutien au projet d’une réforme de l’enseignement de l’architecture, mais se plaignent du manque d’écoute de la Direction de l’architecture. Voici le texte intégral.

(...)

• Le suivi par le jeune diplômé d’un « carnet de bord » lui permettant d’organiser son temps et de maîtriser tous les volets de la fonction de l’architecte en vue de mesurer les responsabilités qu’elles impliquent.
• Une organisation souple, un encadrement et une validation conjointe de ces acquis par les écoles et la profession.
• Un dispositif économique tel, que les jeunes diplômés reçoivent une rémunération satisfaisante et que les professionnels comme les écoles puissent effectivement consacrer le temps nécessaire à cet accompagnement.
Aux étudiants nous disons qu’ils ont tout à gagner de ce partenariat enseignement – profession. C’est la voie d’une clarification de la pédagogie des écoles. C’est la garantie apportée, aux citoyens comme aux décideurs, d’un haut niveau de compétence professionnelle tout au long du projet d’architecture, de l’idée initiale à la réalisation. C’est le chemin pour renforcer, entre les différentes générations de praticiens, les liens qui pérennisent une culture, une fonction et un métier.

(...)

Qui plus est, la mise en application de la réforme précède la publication des textes. Pour tout cela, et parce que nous croyons à l’impérieuse nécessité de mettre en oeuvre après le Master les conditions d’une professionnalisation efficace, nous sommes contraints, Monsieur le Ministre, de vous interpeller une dernière fois. Il est évident que si cette adresse ne recevait aucun écho, nous serions amenés à nous retirer d’un processus qui ne proposerait aux étudiants qu’un marché de dupes, basé sur une formation raccourcie, amoindrie et dépassée face aux enjeux environnementaux et urbains auxquels l’Europe est confrontée ».


Patrick COLOMBIER Président du Syndicat de l’Architecture
Jean-François SUSINI Président du Conseil National de l’Ordre des Architectes
François PELEGRIN Président de l’Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes

L'article entier se trouve sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=2


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#86
23-06-2005 21:08
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Le Parisien   (Extraits)

Chaleur sur toute le pays, violents orages en Ile-de-France
par Paule Bonjean

PARIS (Reuters) - La vague de chaleur, qui devrait persister jusqu'à samedi sur une grande partie de la France, a été brièvement interrompue par de violents orages, en Ile-de-France et dans la région Centre.

Les huit départements de l'Ile-de-France ont été placés, jusqu'à minuit en vigilance orange par Météo France ainsi que les départements du Loiret et de l'Eure-et-Loir.

(...)

Les intempéries ont eu d'importantes conséquences sur le trafic ferroviaire, a fait savoir la SNCF.

Un obstacle sur les voies à hauteur de Saint-Denis, au nord de Paris, perturbe fortement la ligne à grande vitesse. Les TGV, Thalys et Eurostar au départ ou à destination de la gare du Nord devraient subir des retard allant d'une à trois heures.

Les TGV qui ne s'étaient pas encore engagés sur cette ligne ont fait demi-tour. Le trafic du RER D qui emprunte les mêmes voies est également interrompu dans les deux sens.

VIGILANCE DANS LE SUD-OUEST


(...)

Dans la nuit, de violents orages, accompagnés localement de grêle et de fortes rafales de vents sont à craindre dans le Sud-Ouest. La côte basque est également menacée et vendredi, l'activité orageuse devrait reprendre des Pyrénées au Massif central à la Normandie.

Sur le front de la canicule, le Rhône, l'Isère et le Bas-Rhin ont été placés en niveau 3. Le plan national canicule compte 4 niveaux. Le Doubs, la Meurthe et Moselle, la Meuse, le Territoire de Belfort, le Vaucluse et la Savoie ont atteint le niveau 2, dit de pré-alerte.

L'Institut de veille sanitaire (INVS) a mis en garde ces départements contre "un risque important pour la santé et en particulier une possible augmentation de la mortalité" liée aux coups de chaleur et à la pollution atmosphérique.

Cependant, Météo France juge cet épisode de chaleur "nettement moins grave qu'en 2003", où près de 15.000 personnes sont décédées lors de la canicule d'août.

(...)

Jeudi, a été une journée "de nouveau très chaude" sur l'Hexagone avec des maximales autour de 34° et un nouveau pic de pollution à l'ozone de 189 microgrammes par m3 a été atteint dans Paris et la banlieue.

Vendredi, du Nord-Est à la Provence, les températures devraient rester "très chaudes" avec des maximales de 35°C, prédit Météo France. Seule la façade Ouest, de la Bretagne à l'Aquitaine, devrait enregistrer une baisse du mercure à 24-29°.

#87
05-07-2005 10:02
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Le Monde, 5/07/2005   (Extraits)

Les régions réinventent la démocratie participative
LE MONDE | 04.07.05 | 14h16  •  Mis à jour le 04.07.05 | 14h16 

DANS L'ANCIENNE SALINE royale d'Arc-et-Senans (Doubs), cette "cité idéale", dessinée par l'architecte Claude-Nicolas Ledoux, symbole des idéaux utopistes du XVIIIe siècle, Raymond Forni, président (PS) de Franche-Comté a convié, vendredi 1er juillet, les Franc-Comtois à participer, à l'automne, à une vaste réflexion sur "l'avenir de la région" à l'horizon 2025.


(...)

Sur le même thème, Provence-Alpes-Côte -d'Azur a réuni cette année 5 000 personnes dans 55 réunions publiques pour la rédaction du schéma régional d'aménagement et de développement du territoire (Sradt). La région Centre a consulté, de la même façon, ses habitants sur le futur schéma régional de développement économique et social (SRDES).

Rhône-Alpes a réuni 6 400 Rhônalpins, de mars à avril, sur le thème "Construire Rhône-Alpes ensemble !". Quatre cent soixante-dix participants au forum de Donzère (Drôme), 500 personnes à Privas (Ardèche). Jean-Jack Queyranne, le président (PS) de la région, n'en espérait pas tant. "Plus aucune force politique ou sociale ne remplit une salle aujourd'hui, déplore-t-il. Mais, quand on les invite à débattre des projets qui concernent leur territoire [les citoyens] , viennent en masse."

(...)

Ces "appels au peuple" soulèvent des questions non résolues au sein des nouvelles majorités régionales : comment ne pas être accusé d'organiser un "simulacre" de participation, et jusqu'où partager la décision avec les habitants. Auvergne et Rhône-Alpes ont fait appel à l'agence Campana Eleb conseil pour organiser leurs Assises territoriales. "La question était : "Comment faire en sorte que ceux qui parlent d'habitude écoutent ? Comment donner aux gens les moyens d'être intelligents ?"", raconte André Campana.


"PSYCHANALYSE COLLECTIVE"


Pendant plus de deux mois, sept journalistes de l'agence ont interrogé 600 personnes à la sortie des usines, dans les bistrots, les commerces, les entreprises, les associations, les établissements scolaires. Avec la même question au début, "Si je vous dis Auvergne..." , et à la fin : "Pour vous, qu'est-ce qu'il faudrait changer ?"

L'enquête est devenue un film dans lequel " Cathy, coiffeuse, Jean-Pierre, employé chez Michelin , Michel, proviseur, Juliette, mère au foyer, Haïtam lycéen...", au total 160 Auvergnats évoquent l'identité de leur région, leurs problèmes et leurs attentes. Projeté à Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire, 7 500 habitants), à Vertolaye (Puy-de-Dôme, 600 habitants), au total dans neuf villes de la région, le film a servi de produit d'appel pour faire salle comble à chaque fois. "Pour faire venir les gens", toutes les réunions étant organisées le soir.


(...)

Les simples citoyens ont été conviés dans un second temps aux 37 débats publics qui ont suivi. Cette consultation était censée forger les priorités de la région pour les dix ans à venir. "On n'a pas réussi à impliquer toutes les strates de la population", reconnaît Françoise Gentil, conseillère régionale (PS) chargée de la "démo part" dans les Pays-de-la-Loire.

(...)

En Poitou-Charentes, Ségolène Royal a consulté les Picto-Charentais sur l'eau, la formation, les aides économiques... Au terme de la mandature, 10 % du budget de sa région auront été "soumis au débat et à la décision participatifs", promet-elle. Une position isolée au sein du PS. Malgré les grand-messes, la majorité des élus considèrent qu'après "l'écoute" vient "le temps de la décision". Qui leur appartient.

Béatrice Jérôme

Extraits de l'article paru dans l'édition du 05.07.05


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#88
07-07-2005 08:53
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Batiactu, 6/07/2005   (Extraits)

L’Etat est un mauvais gestionnaire de son patrimoine

Selon un rapport de l’Assemblée nationale rendu public mercredi, l'Etat ne connaît pas la valeur de son parc immobilier, le gère d'une façon obsolète, et accuse quinze ans de retard sur ses voisins européens dans la valorisation de ses propriétés.

(...)

D'après les statistiques du service des domaines, le patrimoine de l'Etat est estimé à 32,8 milliards d'euros, mais, s'étonne ce rapport, les immeubles des établissements publics, qui sont au nombre de 30.000 ne sont pas compris dans cette estimation. Le bilan du patrimoine de l'Etat, qui consacre chaque année 2 milliards d'euros pour entretenir ses biens, est en cours et doit être achevé pour le 1er janvier 2006. La méconnaissance par l'Etat de son parc immobilier fait craindre «une sous-occupation chronique» des immeubles de l'Etat et une croissance du parc, souligne ce rapport. Ainsi un immeuble appartenant au ministère des Affaires Etrangères situé dans le XVIe arrondissement de Paris «serait utilisé à 10% de ses capacités», relève-t-il entre autres exemples.

(...)

La mission interministérielle de valorisation du patrimoine de l'Etat (MIVPIE), installée en novembre 2004, a cantonné son rôle à l'établissement de listes de biens à céder. Pour remédier à cet immobilisme, le rapport propose la mise en place d' «un conseil de pilotage» sous la tutelle du ministère du Bugdet, de réformer le service des domaines, et d'instaurer des loyers d'occupation pour les ministères.



06/07/2005


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#89
07-07-2005 08:54
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BAtiactu, 6/07/2005   (Extraits)

Les Côtes d’Armor attisent les convoitises britanniques

Selon une étude réalisée à la demande du Conseil Général, les Côtes d’Armor comptent 10.000 résidents britanniques. Une étude qui prouve que le département est devenu la « terre d’élection » des Britanniques souhaitant s’installer en Bretagne.

Les Côtes d’Armor attirent les Britanniques ! En effet, au moins 6.000 d'entre eux y vivent en permanence et environ 4.000 supplémentaires y résident entre quatre et six mois de l'année. Et ce, sans compter les quelque 2.000 familles d'outre-Manche, propriétaires d'une résidence secondaire.

(...)

En dehors de la vallée de la Rance, ces Britanniques s'installent principalement dans des régions rurales de l'intérieur du département où le prix est nettement moins élevé que dans les zones littorales.
Les motivations principale des leur venue en France sont le coût de la vie, la qualité de vie et la qualité des services publics (santé et éducation). Seuls 11% d'entre eux maîtrisent la langue française.
Près de 50% de ces Britanniques sont des cadres ou professions libérales -dont beaucoup d'adeptes du télétravail-, 22% des salariés, 18% des artisans ou commerçants et 14% des ouvriers.

(...)

A noter enfin que les liens avec le pays d'origine restent forts: si 36% ne s'y rendent qu'une fois ou deux chaque année, 28% traversent la Manche 3 à 4 fois par an, 22% effectuent 5 à 6 voyages et 16% plus de sept.


Avec AFP


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#90
07-07-2005 14:47
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LE MONITEUR 04-07-2005 a écrit:

Dominique Perben se veut rassurant sur les projets d’infrastructure

Le ministre des Transports Dominique Perben a assuré samedi à Lyon que les projets d'infrastructure des transports décidés en décembre 2003 ne seraient pas remis en cause par la perte de financement de l'Etat liée à la privatisation des autoroutes.

(...)

M. Perben répondait aux inquiétudes exprimées notamment par le président de l'Association des régions de France (ARF), Alain Rousset, concernant la disparition des recettes des péages autoroutiers, source de financement majeure de l'AFIT, du fait de la cession des participations de l'Etat dans les sociétés d'autoroute.
"Nous souhaitons que l'AFIT bénéficie en 2006 et 2007 d'une masse d'argent permettant de relancer les travaux d'infrastructure et de soutenir l'emploi dans le secteur du BTP", a ajouté le ministre.

L'article entier est sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=2


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#91
07-07-2005 15:14
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LE MONITEUR 05-07-2005 a écrit:

La FNAIM confirme son scénario d'atterrissage en douceur des prix de l’immobilier


Selon la Fédération nationale de l'immobilier, au deuxième trimestre, la hausse des prix de l'immobilier ancien a ralenti pour passer sous la barre des 10%.

(...)

Plusieurs villes dépassent encore les 20% de hausse sur ce 2e trimestre 2005: Lille (+21,5%), Caen (+22,5%), Brest (+25,8%). En revanche, la ville de Cannes enregistre une hausse de 6,8% et celle de Nice de 9%.

L'article entier est sur:
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#92
07-07-2005 15:25
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LE MONITEUR 05-07-2005 a écrit:

Les écoles seraient très mal ventilées


Selon plusieurs études européennes, dont celle de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur pour la France, les enfants respirent un air généralement plus pollué à l'intérieur des écoles qu'à l'extérieur.

(...)

En France, aucune des 11 écoles visités en 2001 par l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur ne respectait les renouvellements d'air réglementaires de 15 m3 par heure et par personne. Le débit maximal observé dans l'échantillon était de 10 m3.
"Les écoles sont mieux isolées, pour économiser l'énergie, et les maîtres ne pensent pas toujours à ouvrir les fenêtres", observe Séverine Kirchner, de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur.
La très grande majorité (80 à 90%) des écoles ne dispose pas de ventilation mécanique, et lorsqu'elle existe, elle n'est pas entretenue (filtres usés etc.)
"L'air confiné ne parvient pas à disperser les polluants", ajoute-t-elle. Si une partie de la pollution vient du dehors, une autre est émise à l'intérieur: bois, colles, tissus, produits de nettoyage, sans parler du matériel scolaire qui contient des produits chimiques (effaceurs, marqueurs etc.)

(...)

Une campagne de mesure dans les écoles et crèches de Strasbourg a relevé en 2004/2005 des teneurs significatives de formaldéhyde (23 microgrammes/m3 en moyenne sur 48 heures, plus de 50 microgrammes dans 2 crèches, 10 maternelles et 8 élémentaires).
Paradoxalement, les lieux de vie des plus petits ne sont pas épargnés: les maternelles utilisent énormément de matériaux pour les activités manuelles (colles, peintures etc.). En crèche, le nettoyage est plus poussé qu'en primaire, par peur des infections, relève André Cicolella, qui dirige l'unité d'évaluation des risques sanitaires de l'INERIS.

Les études sont trop fragmentaires pour proposer des remèdes. Une enquête nationale lancée en 2003 sur l'air intérieur de 720 logements français devait initialement comporter 80 écoles. Le volet scolaire a été amputé faute de financement. L'Observatoire proposera aux pouvoirs publics une nouvelle étude sur les écoles l'an prochain.

Marie-Pierre FEREY (AFP)

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#93
09-07-2005 02:41
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Dans l'Express du 27/06/2005, un résumé des gros projets français ici :
http://www.lexpress.fr/info/region/doss … ida=433690


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#94
13-07-2005 02:38
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LE MONITEUR 12-07-2005 a écrit:

La réforme sur les concessions d'aménagement sera prête avant la fin de l’année

Le Parlement a définitivement adopté le projet de loi sur les concessions d'aménagement, après le vote unanime au Sénat lundi de ce texte destiné à apporter plus de sécurité juridique aux aménageurs. Les décrets d'application de la réforme sur les concessions d'aménagement du territoire devraient être publiés avant la fin de cette année, a assuré lundi le ministre de l'Equipement et du Tourisme, Dominique Perben.

(...)

En vertu de cette réforme, les concessions d'aménagement pourront désormais être conclues avec toute personne publique (par exemple les sociétés d'économie mixte) ou privée (les aménageurs, les promoteurs constructeurs, etc.) compétente. Il n'y aura plus de différence liée au statut de l'aménageur.
De même, les concessions seront conclues en respectant des procédures de publicité et de concurrence qui seront définies par un décret. Ainsi, les maires bâtisseurs pourront comparer et choisir librement entre plusieurs aménageurs, rappelle le ministère.

Le traité de concession précisera si une participation financière de la collectivité est prévue. Cette participation est souvent nécessaire dans les opérations de renouvellement urbain ou de reconversions de friches industrielles.
Les marchés conclus par le concessionnaire pour la réalisation de l'opération d'aménagement seront soumis à des règles de concurrence adaptées, a aussi rappelé le ministère.

(...)

De son côté, la Fédération des SEM, également satisfaite du texte, déclare qu’elle reste vigilante. « Il est essentiel que la procédure soit la plus souple et la plus légère possible, comme s’y est engagé le gouvernement lors du débat parlementaire » explique-t-elle.

L'article entier est sur:
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#95
14-07-2005 12:30
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13 juillet, 17h01
Les Français apprécient leur armée et croient dans une Europe de la défense
Quatre vingt six pour cent des Français ont une bonne opinion de leur armée et 88% d'entre eux considèrent que la défense européenne est une "bonne chose", selon un sondage BVA réalisé du 27 juin au 4 juillet pour le ministère de la Défense.
Sur les 86% de Français qui apprécient l'armée, 18% en ont une "très bonne" opinion et 68% "plutôt bonne", contre 85% l'an dernier.
La défense européenne bénéficie toujours d'un soutien très élevé: 88% des interviewés (contre 90% en 2004) considèrent que la défense européenne est "une bonne chose" .
Parallèlement la menace terroriste reste au premier plan des formes d'agressions redoutées (59% contre 64% en 2004, 59% en 2003, 61% en 2002, 48% en avril 2001). De même, l'intégrisme religieux reste en tête des préoccupations des Français mais enregistre un net recul (45%, contre 57% en , au profit des trafics (34%, contre 27% en 2004).
Les Français donnent la priorité à une défense européenne autonome des Etats-Unis (44% en 2005, contre 45% en 2004, 37% en 2003, 33% en 2002, 33% en . Cette formule prévaut sur "la participation à une alliance militaire entre l'Union européenne et les Etats-Unis" (27%), ou la "réintégration de l'OTAN" (14%). Pour autant, les Français (60%) approuvent majoritairement la participation de la France à la réforme de l'OTAN.
L'opinion est défavorable à une diminution "de la part du budget de l'Etat consacrée au budget militaire": 46% (48% en 2004) et estime que cette part doit rester à peu près la même qu'actuellement, 30% (27% en 2004) souhaitant la voir augmenter.
Une majorité des interviewés jugent positive la création d'une force de gendarmerie européenne (87% d'approbation), d'une force européenne d'action rapide (84%), des Groupements Tactiques 1500 (83%) et de l'Agence européenne de défense (75%).
98% des interviewés (99% en 2004) estiment que l'emploi des armées françaises est prioritaire pour "apporter des secours à la population en cas de catastrophe", 91% (96% en 2004) pour "assurer des missions de sécurité intérieure".
Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon national de 983 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, en face-à-face à leur domicile.


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#96
14-07-2005 15:07
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Jeune afrique l'intelligent, 13/07/2005   (Extraits de l'article)

Inquiétudes pour la France
FRANCE - 10 juillet 2005- par BÉCHIR BEN YAHMED

Les esprits sont encore fixés sur les attentats de Londres et sur la réunion du G8 : nous traitons ces deux événements pages 12-18 et analyserons leurs prolongements dans notre prochain numéro.


(...)

La France est membre du G8, ce qui signifie qu'elle est toujours dans le peloton de tête des nations.

La France est certes la 5e puissance économique mondiale, mais son rival séculaire, le Royaume-Uni, l'a dépassée depuis près de dix ans. Et semble solidement installé devant elle, à la 4e place.

Lorsque, le 6 juillet 2005 à Singapour, le Comité international olympique (CIO) a préféré Londres à Paris pour les Jeux de 2012, il n'a fait que traduire ce déclassement de la France, le souligner - et l'aggraver.

En un siècle, Londres aura abrité les olympiades trois fois tandis que Paris, qui, en 2005, ne doutait pas de sa victoire, aura vu sa candidature rejetée pour la troisième fois.

Le moral des Français et leur confiance en eux-mêmes, qui n'étaient déjà plus à leur meilleur niveau, s'en sont trouvés affectés plus qu'il n'y paraît. Qui, à leur place, n'aurait pas été assailli par le doute et le découragement ?

Cette dernière péripétie des jeux Olympiques n'est, cependant, que la partie visible de l'iceberg : le « mal français » remonte à beaucoup plus loin, et il est bien plus profond.

(...)

En dix ans, dont cinq de cohabitation, son successeur, dont il avait prédit qu'il n'aurait pas l'étoffe présidentielle, n'a pas réussi à remettre la France en selle : la glissade s'est poursuivie, et s'est même accélérée pour conduire à la situation d'aujourd'hui, dont je disais au début de cette chronique qu'elle était des plus préoccupantes.

L'économie, les finances, le social

« La France vit au-dessus de ses moyens ! » C'est son ministre des Finances, Thierry Breton, qui, tout récemment, a osé ce diagnostic, sans toutefois aller jusqu'à préciser que cela durait depuis un bon quart de siècle.

Le déficit budgétaire étant de règle depuis plus de vingt-cinq ans, comme d'ailleurs celui des comptes sociaux, l'endettement de l'État a fini par atteindre des sommets inquiétants (1 100 milliards d'euros, soit les deux tiers du PIB annuel), de sorte que :

- le paiement des annuités qui en résultent absorbe la totalité de l'impôt direct, dont le taux est pourtant très élevé ;

(...)

À la fin des années 1990 et à l'initiative du gouvernement socialiste, qui était alors aux affaires, la France a pris la décision stratégique d'adopter la RTT (réduction du temps de travail) : travailler moins (35 heures par semaine au lieu de 39) pour vivre mieux ; viser moins de chômage et... plus de pouvoir d'achat.

Ni la RTT ni aucune mesure (gouvernementale ou autre) n'ont permis, jusqu'ici, de réduire le chômage. Devenu structurel, il touche plus de 10 % de la force de travail : près de 2,5 millions de chômeurs sont assistés en permanence.

La politique extérieure

L'épisode de l'opposition de la France à la guerre d'Irak, le discours flamboyant de Dominique de Villepin à l'ONU, diverses déclarations de Jacques Chirac ont donné l'impression (ou l'illusion) d'une politique étrangère affirmée.

La réalité est tout autre : chaque année qui passe, chaque mois même, montre que la France n'a plus de politique arabe ni de politique africaine lisibles.

Où s'élaboreraient-elles et qui les mettrait en oeuvre ?

Il n'y a pas en France l'équivalent d'un Gordon Brown (voir pages 28-29) et l'on n'imagine pas une « Commission pour l'Afrique » comme celle créée par Tony Blair, qui a siégé pendant plusieurs mois et a élaboré des propositions soumises au G8 (en partie acceptées par lui).

(...)

Il a mis au gouvernement le dernier carré de ses fidèles, et à leur tête Dominique de Villepin, l'homme placé en orbite pour lui succéder, curieusement flanqué de Nicolas Sarkozy, celui dont il faut contenir les ardeurs, à qui il faut barrer le chemin.

Improbable attelage chargé de la lutte à outrance contre le chômage. Mais sans moyens financiers et avec la recommandation expresse d'éviter de « braquer » les syndicats.

Dirigé par deux hommes politiques rivaux, tous les deux candidats à la succession de Jacques Chirac, le gouvernement de Dominique de Villepin ne pourra pas gérer correctement une période préélectorale.

En se mettant et en mettant la France dans cette situation impossible, Jacques Chirac ne se rend pas service et ne rend pas service à son pays. Peut-être en viendra-t-il, dans deux ans, à regretter de n'être pas parti au lendemain du référendum du 29 mai dernier.

1. 5,3 millions, soit nettement plus que dans les pays développés comparables. Il suffirait de ne remplacer qu’à 50 % les 70000 fonctionnaires qui partentchaque année à la retraite pour que la France équilibre, en quelques années, son budget. Depuis dix ans, Jacques Chirac ne s’est pas résolu à affronter les syndicats sur ce terrain.

2. J’y inclus le ministère délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie etl’Agence française de développement(AFD), qui ont pour champ le monde entier.


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19-07-2005 04:13
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LE MONITEUR 18-07-2005 a écrit:

L'Etat va vendre ses sociétés d'autoroutes au prix fort

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … -peage.jpg
Photo : Caroline Poiron / Autoroutes Paris-Rhin-Rhône

Le gouvernement vient de lancer la procédure de cession de la totalité de ses participations dans les sociétés d'autoroutes ASF, Sanef et APRR. Mais la formule de l'appel d'offres choisie risque de faire monter les enchères aux dépends des groupes de BTP intéressés.

C’est officiel, la vente se fera sous la forme d'un appel à candidatures, annonce Bercy."Les candidats devront détailler le projet industriel qu'ils proposent de mettre en oeuvre et présenter son intérêt pour l'Etat, l'entreprise et ses salariés", indique le communiqué.

(...)

Avec ce système, la problématique tourne autour du prix de cession, et pas forcément des fondamentaux des entreprises concernées, regrettent-ils: l'Etat va tenter de maximiser le montant des cessions en vendant ses parts aux plus offrants.

Selon des données des marchés boursiers et du ministère de l'Economie, les participations de l'Etat dans ASF, APRR et Sanef valent 12,9 milliards d'euros.
Pour les groupes de BTP Vinci, Bouygues ou Eiffage, potentiels acquéreurs, l'appel d'offres "exclut la possibilité d'un Yalta et introduit un risque de surenchère", souligne l'analyste d'une maison de courtage française.
"Les prix de cession vont être tirés vers le haut et les groupes de BTP pourraient payer le prix fort", renchérit Athmane Benzerroug, analyste chez Aurel Leven.


(...)

Reste que les critères d'investissement des fonds LBO divergent de ceux des groupes industriels.
"Leur logique est basée sur le retour sur investissement, ce qui fait qu'ils ne voudront pas surpayer. Or, aux prix où s'échangent actuellement les titres des autoroutes, il n'est pas évident que le retour sur investissement leur paraisse satisfaisant", fait remarquer l'analyste d'une autre maison de courtage française.
"Ils se poseront aussi certainement la question de la sortie du capital de la société dans quatre-cinq ans", ajoute-t-il. "Et dans cinq ans, les repreneurs potentiels seront les mêmes qu'aujourd'hui".
Face à ces difficultés, l'Etat pourrait finalement opter pour une solution autre que l'appel d'offres: le placement de ses parts directement sur le marché, comme l'autorise le cahier des charges publié lundi par Bercy.

Repères
Les participations de l'Etat concernées par cette privatisation consistent en 50,3% des Autoroutes du Sud de la France (ASF), 70% des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) et 75% de la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France, (Sanef).
"Pour l'ensemble des participations dont la cession est ainsi engagée, des offres indicatives devront être remises pour le 22 août", confirme encore Bercy.

Extraits de l'article qui se trouve sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;info=1


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#98
22-07-2005 23:17
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LE MONITEUR 22-07-2005 a écrit:

1,5 milliard d’euros pour financer les infrastructures en 2006

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … WInfra.jpg

Le ministre des Transports Dominique Perben a tenu à rassurer les professionnels du BTP et les régions de France sur l’avenir de l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF). Son budget devrait même augmenter de 30% pour atteindre 1,5 milliard d’euros grâce à des recettes de substitution aux dividendes autoroutiers.


(...)

Le ministre des Transports confirme que cette agence, qui va "effectivement perdre des recettes en provenance des dividendes des sociétés autoroutières (600 millions d’euros en 2006), recevra des recettes de substitution". Ces recettes, issues de la taxe d'aménagement du territoire, de la taxe domaniale, d'une fraction des amendes automatiques des radars, s'élèveront à "750 millions d’euros au total", précise-t-il.

(...)

Repères
L'annonce de la privatisation des trois sociétés d'autoroutes (ASF, APRR et Sanef) a signé la fin de la principale ressource de l'AFIFT. Cette structure ad hoc créée fin 2004 pour appuyer les projets de grands travaux annoncés par le gouvernement Raffarin un an plus tôt doit ainsi financer pour 7,5 milliards de travaux d'ici 2012.
Le ministre des Transports Dominique Perben avait assuré début juillet à Lyon que les projets d'infrastructure des transports décidés en décembre 2003 ne seraient pas remis en cause et que l'agence bénéficierait de "recettes pérennes d'autre nature".
L'AFITF ne devrait percevoir qu'un milliard d'euros des 11,5 milliards de recettes attendues de ces privatisations, avait déclaré fin juin le ministre du Budget Jean-François Copé. L'essentiel sera consacré au désendettement de l'Etat.

L'article entier se trouve sur:
http://www.lemoniteur-expert.c
om/depeches/contenu/depeche.asp?rang=3&pagenumber=1&mode=2


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#99
24-07-2005 04:17
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LEFIGARO 22-07-2005 a écrit:

SÉCHERESSE Cinquante-cinq départements font désormais l'objet de restrictions à l'usage de l'eau, dont vingt au niveau maximum
La France au régime sec

M.C.

La sécheresse s'aggrave et les restrictions s'étendent. Désormais, les départements concernés par un arrêté préfectoral restreignant l'usage de l'eau – 55 au total – sont nettement plus nombreux que ceux pouvant encore faire couler l'eau sans réserve. Vingt départements sont particulièrement touchés, avec des arrêtés de «niveau trois» (le plus élevé), ce qui signifie des restrictions totales sur au moins un bassin versant.

(...)

Mais les mesures les plus contraignantes concernent bien souvent les agriculteurs, premiers consommateurs d'eau. Nombre d'entre eux se voient interdire le prélèvement d'eau pour irriguer les plantations, quand ce n'est pas l'irrigation qui est purement et simplement proscrite, souvent entre 9 heures le matin et 19 heures le soir ou plusieurs jours durant la semaine.

Parfois, les arrêtés entretiennent un certain flou. En Côte-d'Or, il est par exemple expliqué que l'irrigation doit être limitée «au strict nécessaire» tout comme l'usage de l'eau par les milieux industriels.

Le plus dur est sans doute encore à venir. Beaucoup de régions ont aujourd'hui des réserves en eau équivalentes au niveau habituel de la fin août.

(...)

En déplacement lundi à La Rochelle, Jacques Chirac a estimé que la situation en matière de réserves en eau ne justifiait pas pour le moment de «préoccupation particulière», tout en demandant aux Français d'être mobilisés pour diminuer leur consommation.

L'article entier est sur:
http://www.lefigaro.fr/sciences/2005072 … tml?172231


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28-07-2005 02:29
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LE MONITEUR 25-07-2005 a écrit:

200.000 places en maisons de retraite devront être créées d'ici 2025

Dans un rapport commandé par le gouvernement, le commissariat au Plan pronostique une explosion des besoins d'hébergement en établissement des personnes âgées à l'horizon 2025, alors que la population des plus de 75 ans devrait très fortement augmenter.

(...)


Le premier constat de ce rapport, transmis à l'AFP, est sans surprise: la population française vieillit et la tendance devrait se confirmer dans les deux décennies à venir. Le nombre de personnes dépendantes de plus de 75 ans, qui représentent 84% de la population des maisons de retraite, devrait ainsi passer de 682.000 en 2005 à 920.000 en 2025.
En partant du nombre actuel de places occupées par les personnes de plus de 75 ans, soit 406.200, le Plan a bâti plusieurs scénarii, dont les plus probables évaluent à environ 200.000 les places supplémentaires qui devront être créées d'ici 2025, soit une hausse proche de 50% par rapport au parc actuel.

Un premier scénario prévoit le maintien du système actuel de prise en charge, portant le nombre de places de 406.200 à un nombre compris entre 540.000 et 594.000 places en 2025.
Un deuxième scénario suppose un "effort continu" de construction de places pour favoriser l'accueil en institution, avec une capacité d'accueil portée à une fourchette comprise entre 563.000 et 623.000 lits.
Enfin, un troisième scénario, qui semble avoir les faveurs de plusieurs membres du Plan, vise à renforcer les capacités prise en charge à domicile, ce qui entraînerait une décrue du nombre de lits en EHPAD, compris entre 340.000 et 381.000 en 2025.

(...)

La question des besoins en effectifs ne sera abordé que dans le prochain rapport, qui doit être rendu en novembre.
Le Plan propose toutefois une projection qui ferait passer le nombre de personnes travaillant en 2005 dans le secteur de la prise en charge de la dépendance, soit 280.000 personnes (185.000 dans les EHPAD et 95.000 à domicile), à environ 700.000, quel que soit le scénario retenu.

Mathieu FOULKES(AFP)

L'article entier est sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=2


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