Les systèmes anti-sismiques des IGH

J'ai vu à la TV un système de base mobile qui était installé sous une tour au Japon. En fait ils on disposés des rails coulissant les uns sur les autres et après ils ont construit l'immeuble par dessus. Du coup lorsqu'il y'a un tremblement de terre le bâtiment ne bouge pas ou peu puisque le coulissement des rail absorbe les chocs.

LE MONDE | 12.12.05 |

Nantes pionnière dans la simulation sismologique

http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/ill/ … 670760.jpg
AFP/FRANK PERRY
La centrifugeuse du Laboratoire central des Ponts et Chaussées, dans la nacelle de laquelle est embarqué un simulateur de séisme particulièrement innovant.


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Celle du LPLC, un monstre de 40 tonnes équipé d'un bras de plus de 5 mètres de long, a ainsi permis de tester des ouvrages aussi divers que les ancrages de plates-formes pétrolières offshore, les fondations du pont à haubans Rion-Antirion construit dans le golfe de Corinthe, en Grèce, sur un sol peu porteur, ou encore l'effet de tempêtes sur des ouvrages marins. Depuis peu, l'organisme public a décidé d'ajouter le risque sismique à ses essais, car nombreux sont les édifices ou les villes qui sont bâtis sur des sols capables de se "liquéfier" au sens propre du terme en cas de séisme important.

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LIMITER L'"EFFET DE SITE"


Un fâcheux "effet de site" que les architectes peuvent limiter, en le prenant en compte dès la construction, et ce grâce aux modélisations que permettent les centrifugeuses et leurs modèles réduits soumis aux pires des forces pendant une très brève période de temps : une seconde. Une fois le test terminé, les informations recueillies sont comparées à celles fournies par un modèle numérique tournant sur ordinateur.

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En Europe, seule l'université de Cambridge, en Grande-Bretagne, a effectué plusieurs essais en mettant en oeuvre une méthode similaire à celle du LPCP, mais avec des simulateurs mécaniques. En France, le Commissariat à l'énergie atomique teste lui aussi les effets de séismes sur des ouvrages (réacteurs nucléaires par exemple), mais en faisant appel à des tables vibrantes aux effets aussi destructeurs que les centrifugeuses. Ces essais, qui ont lieu dans les installations du laboratoire d'études sismiques Tamaris, à Saclay (Essonne), sont menés sur des maquettes de bâtiments plus imposantes réalisées à l'échelle d'un tiers.

Christiane Galus

L'article entier est sur:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 341,0.html

Moniteur, 19/04/2006   (Extraits)

A Tokyo, les gratte-ciels plient mais ne rompent pas
Secoués plusieurs fois par an par des séismes de magnitude supérieure à 5 sur l'échelle de Richter, et balayés par de puissants typhons, les gratte-ciels japonais tanguent mais ne cèdent pas grâce à des technologies parasismiques aussi surprenantes qu'efficaces.

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"1995 marque l'entrée dans une nouvelle ère où des techniques permettent de contrôler semi-activement le comportement des constructions", dit-il.
La législation japonaise sur les normes de construction, révisée en 2000, définit les critères à remplir dans le double but de "limiter les dégâts matériels et sauver un maximum de vies humaines".

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"Lors des tremblements de terre, les immeubles se déforment puisque les fondations bougent. Plus ils sont hauts, plus la déformation est importante. Les systèmes d'isolation, placés entre les fondations et les structures de colonnes de l'immeuble, permettent d'atténuer ou de supprimer ces déformations", explique un porte-parole de Kajima, Mitsuo Okada.
M. Okada cite l'exemple du siège rénové du Parti libéral-démocrate (PLD) de Junichiro Koizumi: lors des secousses telluriques, l'immeuble, porté par des sortes de grosses boules, se déplace, droit, sur un sol en métal incurvé, telle une boîte montée sur billes dans une assiette.

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"Il est désormais nécessaire de penser simultanément l'architecture et la technologie pour que les effets antisismiques des deux s'additionnent, plutôt que de compenser les faiblesses de la première par la seconde", plaide M. Ikeda.
Karyn Poupée (AFP)

(19/04/2006)