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Île-de-France : le marché de l'immobilier toujours aussi dynamique
http://www.latribune.fr/vos-finances/im … 61672.html
https://www.lejournaldugrandparis.fr/12 … and-paris/
12 000 chambres d’hôtel supplémentaires sur le Grand Paris
Pour renforcer la capacité hôtelière de la métropole et diversifier les catégories d’hébergement, la ville de Paris a fixé un objectif de production de 12 000 chambres supplémentaires sur la période 2014/2020 dont 6 000 sur Paris. Pour ce faire, initiatives publiques (par la mise à dispostion de foncier) et privées sont menées conjointement.
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Stivou a écrit:
https://www.lejournaldugrandparis.fr/12-000-chambres-dhotel-supplementaires-sur-le-grand-paris/
12 000 chambres d’hôtel supplémentaires sur le Grand ParisPour renforcer la capacité hôtelière de la métropole et diversifier les catégories d’hébergement, la ville de Paris a fixé un objectif de production de 12 000 chambres supplémentaires sur la période 2014/2020 dont 6 000 sur Paris. Pour ce faire, initiatives publiques (par la mise à dispostion de foncier) et privées sont menées conjointement.
Et comme on l'avais déjà noté : beaucoup de projets sur les portes. Le Périph se transforme en une ceinture d'hôtels.
la ville de Paris a fixé un objectif de production de 12 000 chambres supplémentaires sur la période 2014/2020 dont 6 000 sur Paris.
Vous trouverez rien de choquant là?
Non ce n'est pas choquant vu l'afflux de touriste: c'est la réalité économique et le tourisme est l'un des principaux moteurs de la ville de Paris.
Il faut bien aider les hôteliers à pouvoir élargir leur offre et le faire en grande partie côté périphérique permet de réduire les coûts et donc le prix des chambres pour mieux faire face aux offres du type Airbnb.
Par contre, ça m'étonnerai beaucoup qu'on arrive à produire 12 000 chambres d'ici 2020 mais pourquoi pas.
rerefr a écrit:
la ville de Paris a fixé un objectif de production de 12 000 chambres supplémentaires sur la période 2014/2020 dont 6 000 sur Paris.
Vous trouverez rien de choquant là?
Je ne vois rien de choquant. Ce nombre te paraît énorme, ou faible ? Ou c'est le fait d'avoir la moitié à Paris et l'autre de l'autre côte du periph?
Ce qui me choque c'est que la ville de Paris décide qu'il y aurait 6000 chambres supplémentaires sur d'autres communes (hors ville de paris).
GRAND PRIX DE PARIS FORMULE E 2016
Immobilier de luxe : Paris retrouve son souffle, Londre pleure
http://www.lavieimmo.com/prix-immobilie … 35602.html
Paris aux petits soins pour les touristes chinois
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite … 94279.html
une étude anglaise ou le triomphe du paris-bashing !
Paris, 4ème destination MICE au monde pour Cvent
http://www.deplacementspros.com/Paris-4 … 38213.html
"Sans surprise (mais avec un petit coup de pouce inexpliqué), Londres prend la première place devant Barcelone, Amsterdam et Paris"
"En queue de tableau, Hanovre prend la 25ème place" ????
je me marre alors que Hanovre accueille plusieurs plus grands salons mondiaux et a des infrastructures gigantesques.
Paris prépare un plan de soutien au tourisme
http://www.leparisien.fr/paris-75/paris … 807343.php
Paris.fr - 07/09/2016
Paris, quatrième ville la plus attractive au monde
Selon une étude du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC) publiée mercredi 7 septembre, Paris se classe à la quatrième place des grandes villes les plus attractives au monde, une progression de deux places par rapport au précédent classement de 2014.
L'Obs - 02/09/2016
Mais que fabrique-t-on encore à Paris ? Sur les traces du "Made in Paris"
Qui imagine que la capitale compte plus de 41.000 entreprises artisanales ? Un guide et une exposition mettent à l'honneur les savoir-faire parisiens.
Liberation - 23/10/2016
Grand Paris : le paquet pour Pékin
Dans la capitale, les pouvoirs publics français ont déroulé mercredi le tapis rouge aux investisseurs chinois qu’ils entendent attirer sur les marchés du projet francilien. Un grand numéro de séduction.
LCI - 16/06/2017
Pourquoi la région Ile-de-France séduit tant les investisseurs ?
INNOVATION – Fort d’un écosystème de milliers de startups, d’ingénieurs et d’entreprises, l’Ile-de-France est devenue la quatrième zone économique mondiale et la championne européenne de l’innovation. Une terre attractive pour des investisseurs étrangers de plus en plus nombreux. Robin Rivaton, directeur général de Paris Région Entreprises, décrypte les atouts franciliens.
Par Sibylle Vincendon, - Libération — 25 juin 2017 à 17:56
Le Grand Paris paye sa tournée en Corée
Une filiale de Samsung est candidate au rachat, pour 443 millions de dollars, du siège de l’Agence pour l’énergie nucléaire de l’OCDE, construit en 1927 à Boulogne-Billancourt. Photo Hamilton. REA
Depuis 2005, des acteurs du public et du privé sillonnent le monde pour vanter les mérites de la métropole auprès d’investisseurs de l’immobilier. Vu de Séoul, le territoire parisien n’était pas privilégié, mais l’élection de Macron et le Brexit ont relancé l’attractivité de la capitale française.
Étude 2017 de la CCI sur l'Île-de-France, chiffres clés, etc.
http://crocis.admin.cci-paris-idf.fr/si … -cles-2017(2).pdf
Il y a des études plus détaillées apparemment (par sujet) sur le site où j'ai trouvé ça.
Maintenant que Paris a une chance de devenir une place financière e, on abandonne les discours anti-traders -t-en-guerre et on sort les avantages fiscaux...
Faire de Paris la première place financière européenne de l’après-Brexit
Édouard Philippe, Premier ministre a présenté, le 7 juillet à la Monnaie de Paris, avec l’ensemble des acteurs concernés, des mesures pour assoir le positionnement de la Place de Paris comme place financière de référence en Europe. L’objectif est de renforcer avec les collectivités territoriales l’attractivité et la compétitivité avec trois mots d’ordre : amplifier, simplifier, accueillir.
Alors que le R-U se dirige vers un divorce clair et net avec l'UE, les départs risquent de prendre de l'ampleur. Sans s'attendre non plus à un exode massif, si le gouvernement britannique fait ce qu'il promet dès 2019, ça va peut-être se concrétiser par de grosses miettes que pourront se partager (plus ou moins cordialement) les métropoles européennes les plus internationales et attractives (car c'est bien de cela qu'il s'agit au final).
Brexit: Paris, nouveau siège européen de l'assureur américain Chubb
Nouvelle "rumeur" de déménagement d'une partie des postes londoniens de Bank of America à Paris. La banque a fait savoir il y a quelques temps que son nouveau siège sera à Dublin, mais aussi qu'elle se développerait dans de nombreuses autres villes européennes. Alors, pourquoi parler plus précisément de cette "rumeur". Parce que, contrairement à d'autres, on peut trouver ça et là des infos assez précises sur l'éventuel déménagement. Notamment qu'il concernerait 300 postes et que la banque serait en pourparler pour louer le 51 rue de la Boétie (Paris 8). Le bâtiment d'environ 10000 m² est actuellement en rénovation et géré par PosteImmo si j'ai bien compris. (street view)
Article en français avec peu d'infos : http://www.zonebourse.com/BANK-OF-AMERI … -25184815/
Article en anglais plus complet (pour le coup il y en a plein, ça a l'air de faire grand bruit chez les ricains) :
BofA Seeks Paris Office for Post-Brexit Trading Space
https://www.bloomberg.com/news/articles … ding-space
Et dans cet autre article (toujours en anglais) on apprend que Citigroup pourrait faire de même, mais rine de confirmer encore bien entendu.
https://www.fnlondon.com/articles/bank- … s-20170929
Globalement, ces exemples d'"égrainement" des jobs banque-finance de la City semblent montrer qu'il n'y aura au final pas de flux massifs (quand même entre 10000 et 30000 emplois, c'est pas rien) vidant Londres de son secteur d'activité favori. Et surtout, on ne voit pas de ville pouvant émerger clairement comme "nouvelle capitale financière de l'Europe" comme l'avaient prédit certains. On se dirige plutôt vers des répartitions multiples d'emplois, alliant à la fois une stratégie régionale pour les groupes concernés (surtout les entreprises non-européennes) et une nécessité de prévoir le post-Brexit. Même si beaucoup de journalistes se plaisent à sacrer Francfort comme grande gagnante de cette récolte, ce qu'on peut constater entre toutes les rumeurs et annonces plus ou moins officielles, c'est que ri0ne n'est encore joué et surtout que rien ne sera joué avant 2019.
Pour revenir à BofA, s'il viennent vraiment à Paris, ce serait bien qu'ils s'installent rue de la Boétie. Comme je l'ai déjà dit sur plusieurs fils de discussion, le QCA est un quartier rentier, qui vit sur ses acquis et se contente actuellement de rénovation lourdes par ci par là et de constructions nouvelles au compte-goutte, ne lui permettant pas de tenir la cadence avec les autres quartiers de l'agglo, qui même s'ils sont loin de pouvoir rivaliser, réduisent l'écart d'année en année. Même si le QCA restera n°1 pour les décennies à venir, il risque de se faire concurrencé plus sérieusement par La Défense qui semble reprendre du poil de la bête et par Issy-Boulogne-Balard où ça construit par paquet de 50000 m². Peut-être que l'arrivée de grands groupes étrangers fera prendre conscience au quartier de toutes les occasions à saisir et de se donner les moyens pour se tailler la part du lion. Ou peut-être au contraire que ce genre de prises ne fera que conforter le QCA dans sa situation en se disant que tout fonctionne bien, même avec le peu de renouveau dans le parc immobilier.
ziegfried a écrit:
Nouvelle "rumeur" de déménagement d'une partie des postes londoniens de Bank of America à Paris. La banque a fait savoir il y a quelques temps que son nouveau siège sera à Dublin, mais aussi qu'elle se développerait dans de nombreuses autres villes européennes.
...
L'autre jour, j'ai vu à la TV Philippe Dessertine qui relativisait un peu cet enthousiasme. Il est plus pessimiste. Pour lui, la grande tendance ce n'est pas le déménagement de la City en Europe continentale, mais vers Hong-Kong et Shangai. En gros, il disais que Londres a toujours été LA grande place financière historique, depuis 20 ans, et que si elle se détourne de l'Europe, elle se tournera de plusen plus vers l'Asie, où c'est "là que ça se passe".
C'est à la fois vrai, et faux dans le cas présent.
Certes, l'économie mondiale, y compris les secteurs surconcentrés dans quelques mégapoles des pays riches (comme la finance) a tendance à se répandre un peu partout dans le monde qui se "mondialise". L'Asie récolte actuellement les fruits des graines semées au siècle précédent. Après une industrialisation rapide et intense c'est le tertiaire qui explose en proportion du poids économique de cette région. Et, vu que pour la plupart des pays (tous sauf les "vieux pays riches" d'Asie comme le Japon, H-K, Corée, etc.) on part de presque rien niveau économie tertiaire de haute valeur ajoutée, ça donne des croissances du secteur ridiculement énormes, d'où les milliards de tours de bureaux en construction actuellement dans la région. Il y a donc cet effet de rattrapage, qui capte forcément pas mal de parts de marché et d'emplois de la vieille Europe, en plus des marchés purement domestiques générés ex-nihilo. Au rythme où ça va, peut-être que dans 20 ans les plus grands cabinets d'audit financier seront indiens, chinois et malais (actuellement ils sont britanniques ou états-uniens).
Mais tout ceci reste hors-sujet en ce qui concerne les flux intra-européens prévus dans le cadre du Brexit. Là, on parle d'entreprises qui font migrer leurs activités hors du R-U pour garder un accès privilégié au marché commun. On est donc loin des considérations de rabattage des cartes de l'économie mondiale, il s'agit seulement et uniquement pour les compagnies transnationales de pouvoir continuer à exercer leurs activités dans le marché commun après le départ du R-U de l'Union, donc H-K, Shanghaï, ou même NYC sont hors-jeu. J'avais déjà entendu un discours similaire l'année dernière, disant que NYC serait la grande gagnante du Brexit. Sauf que je ne vois pas comment une entreprise londonienne aurait plus accès au marché européen, via les dispositifs du marché commun, à New York qu'à Londres. Et pour le reste, tout ce qui relève des spéculations sur l’hypothétique déclassement de Londres en tant que "capitale mondiale de la finance" (formule très appréciée de nos voisins britanniques), personnellement je n'y crois pas, en tout cas pas à court terme et pas pour cause de Brexit.
Bref, pour revenir au cas parisien dans tout ça, même si je doute de l'arrivée d'un quelconque raz-de-marée d'exilés du Brexit, je m'intéresse à leur destination aussi bien en Europe, que dans Paris pour ceux qui auront choisi cette ville. Je me demande qu'est-ce qui peut bien attirer des entreprises issues de la City ou plus largement des quartiers d'affaires de Londres. Entre La Défense qui se donne des outils de com sans être sûre d'attirer quoi que ce soit et le QCA qui ne se bouge pas des masses, mais attire quand même (allez comprendre), et le reste de la ville qui est globalement inconnu des étrangers (j'exagère peut-être un peu).
Exactement, les entreprises ne sont pas en train de "fuir Londres" pour trouver des territoires simplement plus attractifs à l'autre bout du monde, mais sont en train de relocaliser leurs bureaux pour rester dans l'Union européenne.
Au sein de l'Union européenne, et donc ni à New York ni en Asie, elles recherchent le meilleur compromis, notamment entre la qualification des employés, la qualité de vie, l'image de la ville, le coût du travail, la fiscalité, le coût de l'immobilier d'entreprise, la taille du bassin d'emplois, la qualité des transports en commun et la facilité d'accès
Effectivement, pour l'heure la tendance qui se dégage de ce "début Brexit" est juste une délocalisation à minima de certaines banques vers des villes Européennes en vu de pouvoir bénéficier du passeport financier Européen. Pour le moment, la ville Européenne qui semble profiter le plus du Brexit est Francfort. L’élément qui pourrait jouer en faveur de Paris, en dehors des aménagements fiscaux (délicat politiquement....) serait l'accueil de l'Autorité Bancaire européenne mais l'Allemagne et Francfort sont aussi sur le coup.
Maintenant, ne serait-il pas une bonne chose pour l'Europe de posséder dans une même région géographique, la BCE, l'Autorité Bancaire Européenne , les sièges Européen des principales banques mondiales? Sans compter que Bâle qui abrite la BRI (Banque des règlements internationaux) est situé à seulement 300 km de Francfort et que ces deux villes seront reliés en LGV dans les années qui arrivent....Est ce que ce n'est pas la chance de pouvoir faire naître un second cluster financier à l'image de celui de la City à Londres?
Alors c'est vrai que dans ce cas, Paris perdrait une chance de devenir un centre financier mais il existe d'autres cartes à faire jouer. Actuellement la Commerzbank (2éme banque privé Allemande) est dans un sale état, il se murmure que la BNP est prête à la reprendre. Ne serait il pas plus malin pour Paris de négocier avec Berlin l'achat de la Commerzbank par la BNP et d'acter que Francfort devienne la nouvelle plate forme financière de l'Europe? Dans ce cas, Francfort aurait un centre financier MAIS dont le pilotage via la plus grande banque privé Européenne (et de loin!) serait Français? La bonne technique du cheval de Troie!
Bon ok je me suis sacrément éloigné du sujet....
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