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Île-de-France - Economie, Attractivité, Compétitivité

 
#76
21-11-2006 10:21
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20 minutes, 21/11/2006

Paris se voit en terre d'accueil des boîtes étrangères

20 Minutes | édition du 21.11.06

Ce sera l'un des enjeux des élections municipales de 2008. L'attractivité de Paris, indissociable de celle de l'Ile-de-France, n'a pas fini de soulever les passions. La semaine dernière, au Conseil de Paris, Bertrand Delanoë a dénoncé le discours « empreint de catastrophisme » de la droite, qui décrit Paris comme « une cité en déclin ». Le maire (PS) s'appuie notamment sur une étude réalisée en juin par le cabinet Ernst & Young. Selon elle, Paris et l'Ile-de-France arrivent pour la première fois en tête du classement pour les implantations internationales. En 2005, 194 entreprises, spécialisées dans les logiciels, les nouvelles technologies et la finance, ont en effet installé leurs fonctions stratégiques dans la région capitale, contre 177 dans le Grand Londres. Un gros tiers d'entre elles sont américaines, les autres étant européennes puis asiatiques. Elles ont investi autant le centre de Paris, qu'un grand quart nord-ouest et le reste de l'Ile-de-France.

« Mais le nombre de boîtes étrangères implantées à Londres reste deux à trois fois supérieur », tempère Marc Lhermitte, d'Ernst & Young. Selon lui, il faudrait en outre une dizaine d'années pour que Paris attire autant d'entrepreneurs étrangers que « l'ultra-leader » d'outre-Manche. D'autre part, Londres reste la ville d'Europe où les entreprises préfèrent s'établir, devant Paris et Francfort, selon l'édition 2006 de l'European Cities Monitor, une étude réalisée par le spécialiste de l'immobilier d'entreprise Cushman & Wakefield. D'après les 500 patrons interrogés, la capitale britannique offre une meilleure qualité de vie pour les employés, un réseau de transport plus efficace, moins de pollution et un plus grand nombre de langues parlées. Des domaines clés dans lesquels Paris peine à rattraper son retard. Françoise de Panafieu, candidate UMP aux élections municipales de 2008, épingle notamment la politique « idéologique » des transports, « véritable handicap pour les patrons, trop souvent en retard à leurs rendez-vous ». La députée du 17e arrondissement estime en outre que le taux de chômage parisien (10 %), 0,5 point supérieur à la moyenne nationale, freine l'attractivité de la capitale. Reste que Paris a de nombreux atouts à faire valoir auprès des investisseurs étrangers (lire l'interview ci-dessous). Mais la concurrence sera rude.

Laure de Charette


©2006 20 minutes
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Chiara Corazza

Directrice générale de l'association Paris-Ile-de-France Capitale Economique.

Pourquoi les firmes internationales optent-elles de plus en plus pour l'Ile-de-France ?

Pour trois raisons. D'abord, la région possède un bassin de clients unique en Europe, avec un fort pouvoir d'achat dans un rayon de 200 km autour de Paris. Ensuite, les entreprises trouvent ici une main-d'oeuvre très qualifiée, très diversifiée et très bon marché. Les salaires de nos ingénieurs sont moins élevés qu'à Londres ou à Berlin. Enfin, s'implanter à Paris coûte aujourd'hui 9 % moins cher qu'à Londres ou Francfort, notamment parce que les prix des bureaux sont moins prohibitifs.

Si la région veut rester une concurrente crédible, quels défis va-t-elle devoir relever ?

Il faudrait notamment créer des tours symboliques, peut-être à la Défense, régler les problèmes de liaison avec l'aéroport de Roissy-CDG, et puis surtout simplifier les visas pour le public économique. On ne peut plus traiter un PDG japonais comme une famille malienne. La région doit montrer qu'elle bouge, qu'elle n'est pas sclérosée, pour rester attractive et compétitive face à des villes comme Madrid ou Francfort, qui nous talonnent.

Quels investisseurs la région va-t-elle devoir arracher à Londres ?

Les Chinois, mais surtout les Indiens. Cette semaine, on emmène justement pour la première fois en Inde des patrons français, afin de lancer une opération séduction auprès des grandes familles indiennes. On va leur montrer que Paris est la meilleure porte d'entrée en Europe, et que l'euro est le meilleur concurrent du dollar.

Recueilli par L. d. C.


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Tour d'horizon des défis que la région devra relever pour rester attractive.

La liaison avec l'aéroport de Roissy. Il manquait à Roissy, deuxième aéroport européen, une desserte ferroviaire, à l'image des Airport Express des grands aéroports internationaux de Londres, Madrid, Vienne, Stockholm, Hongkong ou Shanghaï. Ce manque devrait être comblé en 2012, avec le projet CDG Express.

Un second lycée international. 1 200 élèves pourront rejoindre le lycée international polyglotte de Noisy-le-Grand (93) et l'internat voisin de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne) en... 2010, voire en 2012. En attendant, les rejetons des expatriés patientent dans le seul lycée international de la région, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

De nouvelles tours à la Défense. Grâce au plan de relance de la Défense (lire ci-contre), le parc immobilier, vétuste, devrait être renouvelé et des tours neuves créées, entre 2007 et 2013. La Défense pourrait alors redevenir le quartier d'affaires numéro un en Europe.

L. d. C.


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Ces points noirs qui ternissent son image

Pas facile de rester dans la course. Bien qu'elle reste la deuxième ville d'Europe où les entreprises internationales préfèrent s'implanter, Paris perd plusieurs places dans le classement établi par l'European Cities Monitor 2006. Les 500 chefs d'entreprise européens interrogés estiment en effet que l'offre de transports a décliné par rapport à 2005, si bien que Paris abandonne à Londres sa première place. « Entre les travaux perpétuels et les taxis en nombre toujours largement insuffisant, les investisseurs étrangers ont le sentiment qu'ils vont perdre du temps et que les transports franciliens manquent de fiabilité », décrypte l'association Paris-Ile-de-France Capitale Economique.

Paris rétrograde également de la 2e à la 4e place quant à la qualité de vie qu'elle est censée pouvoir offrir aux employés. Et la capitale rejoint Moscou, Milan et Athènes en queue de peloton en ce qui concerne la pollution, les entreprises internationales estimant qu'elle peut avoir un fort impact sur l'installation de leur affaire.

« L'image de la région capitale peut encore s'améliorer », estime Thierry Jacquillat, président de l'association. A cause de l'épisode des banlieues, « elle a beaucoup souffert, mais heureusement seulement à très court terme. Vite oublié, vite relativisé », conclut-il.

L. d. C.
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« Affaiblir la Défense, c'est affaiblir la région »

20 Minutes | édition du 21.11.06

Le plan de relance du quartier d'affaires de la Défense, présenté cet été par les ministres Dominique Perben et Nicolas Sarkozy, a fait grincer des dents au conseil régional d'Ile-de-France. En pleine élaboration du schéma directeur d'Ile-de-France, la région estime qu'il faut développer l'est du territoire. « Il le faut, reconnaît Jacques Gauthier, premier vice-président (UMP) du conseil général des Hauts-de-Seine. Mais il ne faut pas affaiblir pour autant la Défense. Si les entreprises ne viennent pas chez nous, elles n'iront pas pour autant à Marne-la-Vallée, mais à Londres ou Francfort. Affaiblir la Défense, c'est affaiblir l'Ile-de-France. »

M. B.


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#77
21-11-2006 11:27
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MyNight a écrit:

20 minutes, 21/11/2006

Paris se voit en terre d'accueil des boîtes étrangères

20 Minutes | édition du 21.11.06

et puis surtout simplifier les visas pour le public économique. On ne peut plus traiter un PDG japonais comme une famille malienne. 
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Je suis désolé mais je suis obligé de réagir car bonjour les clichés, j'espère que le pdg malien est traiter de la même manière que le pdg japonais. J'espère que dans la tête du journaliste l'équation mali= immigré qui a une famille nombreuse et qui veut s'installer en france avec ses 3 femmes n'est pas  généralisé.

Je suis désolé mais c'était mon petit coup de geule.

#78
24-11-2006 10:48
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20 minutes, 24/11/2006

Des chaires financées par les entreprises à Dauphine

20 Minutes | édition du 24.11.06

C'est une première dans nos universités. L'université Paris-IX Dauphine va créer quatre chaires de recherche et d'enseignement entièrement financées par des entreprises. L'une de ces chaires sera dévouée à la « finance quantitative et au développement durable ». EDF et Calyon, la banque de financement et d'investissement du Crédit agricole, apporteront un fonds annuel de 400 000 e.

Les trois autres, fondées en partenariat avec l'Ecole polytechnique ou l'Ecole nationale de la statistique, seront financées par Axa, Groupama et AGF, à hauteur de 300 000 e chacune. En 2001, HEC, la première école de commerce française, avait ouvert sa première chaire financée par une entreprise, Carrefour. Créées pour cinq ans et dotées d'un budget global de 6,5 millions d'euros, ces quatre chaires concernent environ 500 étudiants en master finance et assurance, sur les 9 000 élèves que compte l'université.

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#79
18-12-2006 11:49
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20 minutes, 16/12/2006

Décentralisation au menu du budget

20 Minutes | édition du 18.12.06

Le budget 2007 de la région Ile-de-France, qui va être débattu durant cinq jours à partir d'aujourd'hui, devrait donner lieu à de vifs échanges entre gauche et droite sur les questions de fiscalité et de décentralisation. Si Jean-Paul Huchon, le président PS de la région, se félicite de « ne pas augmenter la fiscalité locale », Roger Karoutchi, leader de l'UMP régionale, rappelle que celle-ci a progressé de « 54 % ces deux dernières années ». Et surtout que la région va quand même augmenter une taxe l'année prochaine, en l'occurrence sa part sur la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers). Ce qui va se traduire par une augmentation à la pompe de 1,7 centime par litre (0,9 centime pour le gazole). « Soit à peine 1 e par plein d'essence », précise le président de la région, qui ajoute : c'est « l'Etat lui-même qui nous a conduits à cette hausse, pour financer une partie des coûts de la décentralisation ».

Cette décentralisation « que nous n'avons pas voulue », insiste Huchon, va faire passer le personnel de la région de 2 000 à 3 200 salariés. Marie-Pierre de la Gontrie, vice-présidente en charge des Finances, a chiffré son coût à 216 millions d'euros pour 2007. Pour Roger Karoutchi, elle ne dépassera pas 40 millions d'euros. Ainsi, pour les TOS (techniciens, ouvriers et personnels de services dans les lycées), il estime qu'« il y a débat sur 12 millions d'euros », quand la région chiffre le manque à gagner à 77 millions. « Huchon intègre dans son calcul le nombre de TOS qu'il veut créer. Il ne s'agit donc plus du transfert du personnel de l'Etat », estime Karoutchi, qui poursuit : « Sur le Stif, on peut discuter de la prolongation des métros une heure le soir à partir de la fin de l'année : cela avait été voté trois semaines avant la décentralisation. C'est un coût de 15 millions. »

Le leader de l'opposition estime qu'à l'arrivée, avec 80 millions d'euros de recettes supplémentaires dus à la TIPP, la région compense largement le coût de la décentralisation. L'exécutif régional souligne pour sa part que le plafonnement de la taxe professionnelle, une réforme d'Etat, « va amputer nos recettes de 50 millions d'euros en 2007 ». La machine à calculer sera de rigueur cette semaine dans l'hémicycle de la région.

Mickaël Bosredon


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Le budget de la région est de l'ordre de 4 milliards d'euros. La part des transports (942 millions d'euros) augmente de 10,8 % et celle des lycées (772,8 millions) de 9 %.


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#80
03-01-2007 12:35
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20 minutes, 3/01/2007

La capitale reste un décor de premier plan

20 Minutes | édition du 03.01.07

Happy end. L'année 2006 s'est close en beauté pour le cinéma à Paris, avec une progression de 10 % des tournages dans la capitale sur douze mois. Un film français sur deux y est réalisé. « Ces tournages sont sources d'emplois et de retombées économiques pour Paris et participent à son rayonnement en France et à l'étranger », se réjouit la Mairie. En tout, 730 tournages se sont déroulés dans la capitale et, chaque jour, dix tournages ont lieu à Paris. 19 % de ces films sont des fictions télé, 13 % des longs métrages, 11 % des courts métrages et 9 % des documentaires. Une bonne part reste constituée de films publicitaires (18 %) et de films d'école (18 %).

Les productions étrangères s'inscrivent dans ce mouvement puisque la célèbre série « Les Soprano » s'est installée sur les bords de Seine, tout comme Pe Na Ca, téléfilm brésilien pour TV Globo. Côté Français, les réalisateurs André Téchiné (Les Témoins), Cédric Klapisch (Paris), Noémie Lvovski (L'Ami de Fred Astaire) ou encore Olivier Dahan (La Môme) ont choisi la capitale. C'est toutefois Isabelle Duval qui a squatté le plus longtemps Paris : cinquante-cinq jours pour... Un château en Espagne. Dans le détail, les 8e, 16e et 18e arrondissements sont les mieux lotis ou les plus mal, selon qu'on aspire à croiser une star ou qu'on maudisse les rues bouclées.

Une nouvelle politique tarifaire, dès cette année, devrait par ailleurs faciliter les tournages dans des lieux emblématiques tels le musée d'Art moderne, le musée Carnavalet, le Petit Palais ou encore les bibliothèques et les conservatoires. En espérant un scénario 2007 identique au précédent.

Michaël Hajdenberg

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#81
31-01-2007 09:27
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20 minutes, 31/01/2007

La Ville Lumière brille par son attractivité

20 Minutes | édition du 31.01.07

Médaille de bronze. Paris reste dans le trio de tête des villes les plus attractives au monde, selon la deuxième édition du Anholt City Brands Index, une enquête réalisée dans vingt pays.

Selon ce baromètre, Paris se classe derrière Sydney (1re) et Londres en termes d'image de marque (statut, potentiel, attractivité...) Pour un séjour de quelques jours, la capitale française arrive en tête devant Rome, Londres et New York. Elle est 2e derrière Londres parmi les villes choisies pour y étudier, et 6e pour les affaires. Ses points faibles sont l'environnement et la propreté (24e) et surtout les conditions de vie (55e sur 60).


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#82
31-01-2007 09:28
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20 minutes, 31/01/2007

Les entreprises franciliennes restent plus longtemps en vie

20 Minutes | édition du 31.01.07

Le Salon des entrepreneurs, qui ouvre aujourd'hui au Palais des Congrès, veut redonner le goût d'entreprendre. Celui qu'un patron sur trois a perdu en Ile-de-France, contraint de rendre son tablier avant d'avoir franchi le cap des trois ans. Selon une étude de l'Insee qui vient de paraître, 19 220 entreprises franciliennes se sont créées au premier semestre 2002. Trois ans plus tard, les deux tiers étaient toujours en activité. C'est mieux qu'en 2001, puisqu'elles n'étaient que 60 % à franchir ce cap.

Le taux de survie d'une entreprise dans la région se rapproche du niveau national, mais cette progression n'est pas obligatoirement vecteur d'emplois. « Il n'y a pas forcément de lien avec le contexte économique. Car beaucoup de chômeurs se lancent dans la création d'entreprise par désespoir de trouver un travail. Ce sont eux qui ferment en premier », nuance Nicole Cadenel, responsable du service statistique de l'Insee Ile-de-France. « Cette fermeture précipitée est en partie due à la solitude du chef d'entreprise, qui est mal accompagné au début », ajoute Franck Rouxel, le commissaire général du salon. Pour lui, savoir s'entourer dans les premiers mois est la clé du succès. Mais la première cause de la fermeture précipitée d'une entreprise reste le peu d'argent injecté au démarrage, d'après l'Insee. « Pour créer son entreprise, conclut Nicole Cadenel, mieux vaut déjà être riche. »

William Molinié


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#83
05-10-2007 19:03
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Article sur Paris paru dans le Financial Times d'aujourd'hui. C'est suffisamment rare pour être signalé.

Paris covets first-tier status
By Ben Hall in Paris

Financial Times | édition du 05.10.07

France’s sound regulatory regime and recent tax cuts to benefit higher earners should help Paris to steal a march on London as a centre for international finance, according to the country’s economy minister.

Christine Lagarde said the French capital had “the strengths to not be a second-tier player”, suggesting its more cautious approach to market supervision could be one of those strengths in turbulent times.

While global banking giants such as UBS, Citigroup and Deutsche Bank are reeling from vast write-downs and losses from US subprime mortgage lending, France’s banks have only limited exposure.

“One shouldn’t rejoice in the misfortunes of others,” Ms Lagarde told the Financial Times. “All the same, the weeks since mid-August show us that the strength of a financial market, and its reputation, do not count for much.

“The security and solidity of France’s regulatory structure is a strength, especially during a period of financial difficulty.”

Ms Lagarde will publish a series of measures on Friday intended to propel Paris into the first division of financial centres, after falling far behind the City of London.

These include a new market on the NYSE Euronext Paris exchange with lighter disclosure requirements, the minimum under EU rules. it will operate in English to encourage new listings.

The government will also promise to stop “gold-plating” or embellishing EU financial regulations, cut regulatory red tape and modernise the law on securitisation so that it can get a slice of the hedge fund industry.

Ms Lagarde has also set up a committee of senior industry figures to identify and to eliminate obstacles to the growth of financial services in Paris.

Her aim was not to try to knock London off the top spot, she said, since London’s pre-eminence is “in the genes” of many in the ­industry. What she wanted was a bit of London’s financial culture.

After spending five years in Chicago as head of Baker & McKenzie, the international law firm, Ms Lagarde is well-attuned to Anglo-Saxon business practices, one of the characteristics that persuaded President Nicolas Sarkozy to entrust her with the finance and economy portfolio.

She wants Paris to copy from London “that semi-incestuous relationship between the exchanges, bankers, insurers, lawyers and accountants.

“That creates a sort of compost on which flourish new financial products and ventures.”

France’s greatest weaknesses was its high taxes, she said. But the package of tax cuts passed in the summer has narrowed the differences with other financial centres. Wealthy individuals will now pay a maximum of half of their income in tax and social charges, down from 60 per cent, she explained.

She hinted that the government might go even further: “Talented financiers were leaving Paris [in order] to go and work in places where the tax regime was more attractive. We’ve hugely improved that. We are still not fully competitive in this respect.”

#84
16-10-2007 01:58
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Lettre d'information de l'immobilier d'entreprise N° 188 - Mercredi 10 octobre 2007

PARIS CONFORTE SON RANG
   
  Paris ou Londres ? Dans le match qui met aux prises les deux grandes capitales européennes, Paris gagne encore du terrain, devenant, selon les investisseurs, la destination privilégiée des cinq prochaines années pour les implantations futures des entreprises. C’est la principale nouveauté de l’étude European Cities Monitor, publiée par l’association Paris-Île-de-France capitale économique et Cushman & Wakefield qui analyse l’opinion des 500 plus importantes entreprises européennes sur l’attractivité des principales villes d’Europe ainsi que les critères de leur futur choix d’implantation. Avec 25 intentions exprimées en 2007, contre 9 seulement l’année dernière (et 21 pour Londres), Paris arrive nettement en tête des villes d’Europe de l’Ouest. [...]

http://www.businessimmo.info/index.php


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04-11-2007 20:49
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IDF : 2008, UNE ANNEE CHARNIERE POUR LE BUREAU
Un trou d’air de la croissance et non une véritable crise économique ». A l’occasion de son traditionnel point marché, Atisreal a livré sa vision prospective du marché locatif des bureaux à l’horizon 2009. Le conseil en immobilier d’entreprise souligne le ralentissement de l’emploi tertiaire jusqu’en 2008. Toutefois, « le rythme de création d’emplois restera suffisamment significatif pour conserver un rythme de transactions et d’absorption nette de bureaux important », tempère Max Le Roux, président d’Atisreal France. De plus, les prévisions de BNP Paribas anticipent une accélération de la croissance dès 2009.[...]

http://www.businessimmo.info/index.php#11

#86
13-11-2007 00:19
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CERGY, 12 nov 2007 (AFP) - 19h55
Franconville: le maire déplore que le magasin Ikéa soit condamné à fermer le dimanche

Le maire de Franconville Francis Delattre (UMP) a regretté lundi la décision du tribunal de grande instance de Pontoise de condamner l'enseigne d'ameublement Ikéa à fermer son magasin de Franconville le dimanche. Saisi en référé par le syndicat FO, le tribunal de grande instance de Pontoise a condamné vendredi l'enseigne Ikéa à payer 150.000 euros d'astreinte à chaque fois qu'elle ouvrira son magasin de Franconville le dimanche. Le maire de Franconville, dans un communiqué, relève que cette décision a pour conséquence de menacer 130 emplois, de favoriser le magasin voisin Leroy-Merlin de Montigny, qui peut toujours ouvrir le dimanche, et d'engendrer des dangers routiers liés au report de la clientèle du dimanche sur le samedi. "Alors que partout en Europe, flexibilité et dynamisme créent richesse et emplois en région parisienne, quelques dinosaures poursuivent au nom du code de travail leur oeuvre de paupérisation et de ringardisation", écrit le maire en s'en prenant au syndicat. La direction d'Ikéa n'a pu être jointe lundi dans la journée. Les enseignes Alinéa, Casa, Fly, Atlas, Crozatier et Conforama dans le Val-d'Oise ont déjà été condamnées ces derniers mois par le tribunal de Pontoise à verser de 10.000 à 50.000 euros d'astreinte par dimanche ouvert. Lundi, FO a sollicité devant le juge de l'exécution du tribunal de grande instance de Pontoise la liquidation des astreintes à l'encontre des sociétés Casa et Alinéa. La décision a été mise en délibéré au 3 décembre.

PS : liquidation des astreintes = exigence de payer les amendes. A ce stade ce n'est plus de l'acharnement, c'est (je ne trouve pas le mot).

Dernière modification par suomipsseudo: 13-11-2007 00:22
#87
22-11-2007 23:03
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L’immobilier d’entreprise en Ile-de-France vers un nouveau record


Au 3e trimestre 2007, les volumes investis dans l’immobilier d’entreprise en Ile-de-France atteignent plus de 17 milliards d’euros. Un chiffre qui frôle déjà les 18,5 milliards d’euros réalisés sur toute l’année 2006, selon une étude réalisée par Jones Lang LaSalle. Détails de cette étude.[...]

http://www.batiactu.com/data/22112007/2 … 84333.html

#88
07-12-2007 12:03
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20 Minutes, éditions du 07/12/2007 - 07h03

Les Parisiens de plus en plus noctambules


Les bars jubilent. Les clubs moins. Depuis un an la prolongation d'une heure du métro le samedi soir a eu des effets directs sur les habitudes nocturnes des Parisiens. Moins pressés pour attraper le dernier métro, ils consommeraient plus et plus tard selon les gérants de bars.
[...]

http://www.20minutes.fr/article/199461/ … mbules.php


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#89
27-01-2008 18:13
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Dans le rapport de la Commission Attali, une partie fort intéressante concernant Paris qui semble avoir échappé aux forumeurs ici :

OBJECTIF Faire de Paris une place financière majeure

L’industrie financière croît depuis 2001 en Europe trois fois plus
vite que le PIB. Elle joue un rôle déterminant dans la croissance, en
raison de son poids dans l’économie et en tant qu’organisateur du
financement de l’ensemble des secteurs. Elle représente en France
4,5 % du PIB et 730 000 emplois. La France dispose d’atouts remarquables
dans la compétition internationale : des champions nationaux
en position de leaders mondiaux sur des segments à haute
valeur ajoutée ; de jeunes diplômés avec un profil quantitatif
apprécié par les principaux recruteurs anglo-saxons.

Pourtant, l’industrie financière française ne représente que 10 %
du secteur financier européen, derrière l’Allemagne et le Royaume-
Uni. Le classement The Global Financial Center index, édité
chaque année à Londres, mentionne que Paris a perdu sa 10e place
en 2007. Dans les comparaisons utilisées pour la stratégie 2015 de
la Suisse sur tous les secteurs d’activité, aucune référence n’est
faite à la place de Paris. L’industrie financière représente 3,1 % de
l’emploi total en France contre 4,3 % au Royaume-Uni, 5,2 % en
Allemagne et 6,4 % aux États-Unis.

Dans ce secteur, les équipes et les actifs sont de plus en plus facilement
délocalisables et le progrès technologique réduit les délais
entre la conception et la distribution de produits innovants : délocalisation
de la recherche-actions en Inde, globalisation de la conservation
de titres, déplacement des produits structurés à Londres ou
des centres de gestion en Irlande. Enfin, les jeunes diplômés français
valorisent une embauche à l’étranger comme un accélérateur
de carrière et des perspectives de rémunération supérieure.

Le risque est grand : au total, le départ des 25 000 emplois directs
(front, back-office et IT) de la place de Paris entraînerait une perte de
3,2 Md € de recettes de l’État.

De fait, l’attractivité de la place financière de Paris pâtit de plus
en plus d’un environnement fiscal dissuasif. Si la suppression de
l’impôt sur les opérations de bourse a permis d’améliorer la situation,
les entreprises du secteur sont toujours soumises à la taxe
sur les salaires, à hauteur d’environ 2 Md € par an (corrélativement,
les opérations de banque et d’assurance sont exclues du
champ de la TVA).

DÉCISION 96
 Instaurer sur le modèle du dispositif allemand un droit d’option
permettant de choisir, opération par opération, le mécanisme de
TVA (assujettissement/déductibilité), afin de désamorcer les effets
négatifs de la taxe sur les salaires sur l’activité des banques dans
le domaine des services aux entreprises (B2B).

DÉCISION 97
Harmoniser les réglementations financières et boursières avec
celles applicables au Royaume-Uni pour ne pas handicaper les
acteurs français par rapport à leurs concurrents internationaux
européens.

DÉCISION 98
 Regrouper la Commission bancaire et l’Autorité de contrôle des
assurances et des mutuelles (ACAM) avec la mission de promouvoir
la place financière de Paris, favorisant la création de pôles de
compétence internes sur des produits financiers, au lieu de disséminer
ces compétences entre les différents régulateurs.

DÉCISION 99
Améliorer les conditions d’accueil des étrangers hautement qualifiés,
en particulier par la mise en place d’un guichet spécifique pour
la délivrance rapide de titres de séjour de longue durée.

DÉCISION 100
Développer massivement l’enseignement de l’anglais professionnel
pour faciliter l’émergence d’activités financières internationales
susceptibles de recruter largement des collaborateurs, qualifiés
et non qualifiés, pouvant se fondre dans une entreprise
internationale.

DÉCISION 101
Multiplier les initiatives communes entre les enseignements supérieurs
et les institutions financières dans le financement de chaires
dédiées aux recherches sur la modélisation financière.

DÉCISION 102
Doter la place financière de Paris d’un indicateur d’attractivité
publié trimestriellement et intégrant tous les critères d’appréciation
possibles, y compris la qualité du système éducatif, le taux
d’imposition (avec le bouclier fiscal), l’efficacité du réseau de
transports, la qualité des soins médicaux, le coût de la vie, en particulier
le logement.

DÉCISION 103
Modifier la composition des associations, des commissions et
des collèges de régulateurs, pour que les champions de la
finance, toutes classes d’actifs confondues, puissent s’exprimer
et influencer la position du Haut Comité de place.

L'intégralité du rapport : http://www.liberationdelacroissance.fr/ … rtCLCF.pdf

#90
28-01-2008 21:32
Sinha
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Paris veut être la ville des congrès et expositions

La Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) et le groupe Unibail-Rodamco finalisent ce lundi 28 janvier le projet de fusion de leurs activités de congrès et d’expositions. La gestion des sites se fera désormais sous la marque unique Viparis, gérant de quelque 575.000 m2 répartis en neuf lieux d’accueil en région parisienne.[...]

Dans ce sens, des projets d’extension sont d’ores-et-déjà engagés. Ainsi, le Parc d’expositions de Paris-Nord Villepinte devrait se voir rajouter 36.000 m2 d’ici 2010. Pour un investissement de 70 millions d’euro, cette extension fera de Villepinte le sixième parc européen d’exposition, avec une capacité portée à 240.000 m2. Trois architectes auraient déjà été sélectionnés pour ce projet.

http://www.batiactu.com/data/28012008/2 … 63938.html

#91
02-02-2008 15:33
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suomipsseudo
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Un article qui va faire du bruit. Mais si juste.

Paris, capitale du malthusianisme

Par Eric Le Boucher
Le Monde
2 février 2008

Historiquement, une capitale attire les bras et les talents du pays entier. On y "monte" pour rencontrer les têtes du pouvoir, des arts, des affaires, pour y tenter sa chance, travailler, inventer et briller à son tour. Ce destin de Ville Lumière, Paris l'a eu plus que toute autre pendant plus d'un millénaire. Sa force d'attraction a été nationale puis longtemps européenne, mondiale.

Depuis une dizaine d'années, on observe l'inverse. Paris perd ses emplois. Paris n'est plus le premier moteur de l'économie française. Paris expulse ses jeunes, au profit de la province mais aussi de Londres ou de Barcelone. Paris n'est plus que la capitale du malthusianisme français.

"Quand je suis arrivé à la délégation à l'aménagement du territoire en 1997, raconte Jean-Louis Guigou, il fallait taper sur Paris. La capitale était encore accusée de s'enrichir aux dépens de la province tout entière qui gémissait d'être le "désert français". Il fallait tout faire pour empêcher les sièges sociaux de s'y installer. Nous étions dans l'idéologie de la ville synonyme de pollution, d'industrie, et pour tout dire de prostitution, qui s'opposent aux belles valeurs de la ruralité." Jean-Louis Guigou parvient à convaincre, partiellement, Lionel Jospin que Paris n'est plus en compétition avec Toulouse mais, dans la mondialisation, avec Londres, Amsterdam, New York ou Singapour. "Mais je me demande si ce n'était déjà pas trop tard."

[...]

Paris intra-muros perd 210 000 emplois de 1990 à 1999, et encore 50 000 de 1999 à 2004.

[...]

Faute d'emplois à Paris, faute de logements aussi, les salariés sont repoussés de plus en plus loin.

[...]

Ces ménages modestes, "captifs de l'automobile", font des kilomètres matin et soir. [...] Leur CO2 passe, lui, le périphérique. Ils réduisent à néant les valeureux efforts des Verts parisiens "pour figer la ville et la vider de ses entreprises", politique malthusienne hélas soutenue par le maire socialiste.

Ce déclin économique de l'Ile-de-France devrait être le sujet principal des élections municipales de mars prochain. Mais "il arrange les élus de la région", selon Laurent Davezies. Les municipalités de banlieue héritent des emplois expulsés et des taxes professionnelles afférentes. Quant aux bobos, privilégiés habitants de Paris, "ils sont heureux que la mairie s'occupe plus d'eux que de la santé du capitalisme local". Lisez les "projets" des candidats à la mairie : ils parlent de crèches, de transports propres, de sport, de sécurité... bref des agréments d'une ville-musée.

[...]

Chacun prend conscience que les divisions communales et les strates administratives empêchent toute vision d'ensemble économique ou même écologique.

La solution devrait être radicale, tant il y a urgence. Aucune région-capitale au monde ne perd ses emplois comme celle de Paris, aveuglée par son passé brillant, mal gouvernée, fragmentée dans ses égoïsmes, anémiée faute de s'inscrire résolument dans la compétition mondiale des métropoles du XXIe siècle.

L'article entier : http://www.lemonde.fr/opinions/article/ … _3232.html

#92
03-02-2008 17:32
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suomipsseudo
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Message extrait du thread "Paris métropole / le Grand Paris " :

Minato ku a écrit:

Pour l'instant L'IDF ne perds pas d'emplois, c'est 50 000 nouveaux tous les ans, on pourrait certe faire beaucoup mieux.

Je ne sais pas d'où tu tires tes chiffres. D'après l'INSEE, du 1er janvier 2000 au 1er janvier 2006 l'emploi en Île-de-France a augmenté de 30 700 par an en moyenne, soit une augmentation du nombre total d'emplois de 0,58% par an, alors que dans le même temps la population de l'Île-de-France a augmenté de 0,70% par an. Et encore les chiffres que je viens de donner sont tirés par l'exceptionnelle année 2000. Si on prend la période du 1er janvier 2001 au 1er janvier 2006 ce sont seulement 10 200 emplois par an qui ont été créés pendant ces 5 ans en Île-de-France, soit une augmentation de 0,19% par an (une quasi-stagnation en fait, d'où les propos d'Eric Le Boucher).

En comparaison, j'ai calculé les chiffres de l'emploi pour la ZUE* de Londres (Grand Londres + 42 districts autour, soit 12.071.300 habitants sur 8 906 km²) : du 1er janvier 2001 au 1er janvier 2006 l'emploi dans la ZUE de Londres a augmenté de 21 200 par an en moyenne, soit +0,30% par an en moyenne (contre +0,19% en Île-de-France donc). Si Londres ne fait pas mieux d'ailleurs, c'est à cause de la terrible saignée dans les emplois du secteur financier en 2001 et 2002. A noter que dans la ZUE de Londres (12,1 millions d'habitants) il y a 7,1 millions d'emplois fin 2005, alors qu'en Île-de-France (11,5 millions d'habitants) il y a seulement 5,4 millions d'emplois fin 2005. Cela en dit long...

*ZUE : Zone urbaine élargie, ou Larger Urban Zone (LUZ) en anglais, concept créé par Eurostat sur le modèle des "metropolitan areas" américaines. La ZUE de Paris c'est l'Île-de-France (l'Oise est donc exclue par Eurostat).

Dernière modification par suomipsseudo: 03-02-2008 17:34
#93
03-02-2008 18:30
Minato ku
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Je les tiens de la, bon c'est vrai que seulement sur un an.
L'annee 2005 a due du etre bonne.

http://www.insee.fr/fr/ppp/ir/accueil.a … nthese.htm

http://www.insee.fr/fr/ppp/ir/eds2005/synt/img/eds2005_carte1.png

La région Île-de-France ainsi que les régions du littoral atlantique et méditerranéen sont particulièrement créatrices d'emploi grâce notamment à une meilleure implantation des activités de services. En 2005, la région francilienne enregistre une hausse de l'emploi salarié de 1 % (+ 48 100 emplois),


すみません
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#94
04-02-2008 00:46
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suomipsseudo
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Minato ku a écrit:

Je les tiens de la, bon c'est vrai que seulement sur un an.
L'annee 2005 a due du etre bonne.

Carte très intéressante, mais des résultats sur une année ne veulent rien dire. Tu aurais dû regarder au minimum une série sur plusieurs années. Sur les 5 ans de janvier 2001 à janvier 2006 (janvier 2006 étant le dernier chiffre disponible), l'emploi en Île-de-France a progressé de seulement 0,19% par an en moyenne comme je l'ai déjà indiqué, ce qui est une quasi-stagnation.

J'ai refait la carte de l'INSEE en calculant le taux d'évolution annuel moyen pour chaque région sur la période 2001-2006, et j'ai ajouté les ROM (ne les oublions pas). Le chiffre sidérant que j'ai découvert en faisant la carte c'est que sur ces 5 ans il s'est créé plus d'emplois en Haute-Garonne (Toulouse) que dans toute l'Île-de-France (52 164 emplois en Haute-Garonne contre 51 075 en Île-de-France)!! C'est sans doute la première fois depuis très très longtemps qu'une métropole régionale fait mieux que la région parisienne en valeur absolue (normalement, même quand la région parisienne était en petite forme, sa simple taille faisait qu'elle était toujours première en terme de création d'emplois en valeurs absolues). Personne, à ma connaissance, n'a encore remarqué ce fait là, et pourtant il est énorme.

Enfin, pour le détail cocasse, vous noterez que la Corse et la Réunion sont désormais les locomotives de l'emploi en France. Il y a comme qui dirait quelque chose qui cloche au royaume de France...

http://img86.imageshack.us/img86/3059/eds2005carte1ny5.png

#95
04-02-2008 01:17
Minato ku
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Ce que je vois c'est qu'il y a eu un gros creux.
C'est inquietant qu'en 2005 il y ai autant de creation d'emplois que sur la periode janvier 2001 - 2006.
Tu n'aurait pas les chiffres de 2001-2002 s'il te plait ?    C10

Je remarque aussi que 2005 est la derniere annee dont nous avons la croissance, s'il la tendance (de 2005) continue c'est pas une mauvaise nouvelle.
Bien que pour 2008, les previsions ne sont pas bonne.


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#96
04-02-2008 01:57
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suomipsseudo
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Minato ku a écrit:

Ce que je vois c'est qu'il y a eu un gros creux.
C'est inquietant qu'en 2005 il y ai autant de creation d'emplois que sur la periode janvier 2001 - 2006.
Tu n'aurait pas les chiffres de 2001-2002 s'il te plait ?    C10

Le "creux" comme tu dis a été en 2002-2003. En 2002 l'Île-de-France a perdu 12 400 emplois. En 2003 elle a perdu 55 329 emplois.

Depuis 1989, l'année où l'Île-de-France a perdu le plus d'emplois est 1992, année où elle a perdu 108 284 emplois, soit l'équivalent de tout l'emploi de l'agglomération d'Angers ( B5 ), envolé en fumée en une année. L'année où l'Île-de-France a gagné le plus d'emplois est 1999, année où elle a gagné 150 184 emplois.

A noter qu'en 2005 l'Île-de-France a certe retrouvé un peu la santé avec un gain de 56 159 emplois, mais cette même année 2005 la ZUE de Londres a gagné 161 000 emplois, donc il n'y a pas vraiment lieu de pavoiser. La région parisienne a un problème de compétitivité économique, c'est clair.

Dernière modification par suomipsseudo: 04-02-2008 02:04
#97
04-02-2008 02:35
Fred75
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Deux liens intéressants sur le sujet :

Une critique de l'article de Le Boucher sur le blog Econoclaste : http://econoclaste.org.free.fr/dotclear … er-d-ennui

Et un article de La Vie des idées sur le même thème : http://www.laviedesidees.fr/Paris-s-endort.html

#98
04-02-2008 05:39
L
Linca
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Je n'ai pas accès aux statistiques spécifiques à l'Ile de France, mais en gros l'essentiel de la création d'emploi sur les douzes dernières années en France s'est plutôt produit dans la deuxième moitié des années 1990 là où le RU a eu une croissance plus régulière de ses emplois, pour une création totale d'emploi équivalente.

http://www.eurotrib.com/files/3/050901_France_UK_jobs.jpg

Les statistiques d'emplois partant du plus haut point de la bulle internet, 2001, peuvent être trompeuses...

#99
04-02-2008 08:43
Minato ku
Tour Montparnasse
Date d'inscription: 27-08-2006
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Ce qui est aussi trompeur est de voir que ce ne sont qu'une croissance par rapport au annnee et non des chiffres, il y a toujours plus d'emplois au R.U et la population active est toujours plus nombreuse. ce qui est bizzare car a la population francaise global est plus eleve.

Je remarque aussi que le R.U n'a pas connus la bulle internet (donc la crise qui va avec) alors que nous la subissions toujours en fin 2004.
Crise n'est pas le bon mot, ralentissement serait plus exacte, enfin la France de 2004 avait moins d'emplois qu'en 2002.


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04-02-2008 16:03
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suomipsseudo
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Linca a écrit:

Je n'ai pas accès aux statistiques spécifiques à l'Ile de France, mais en gros l'essentiel de la création d'emploi sur les douzes dernières années en France s'est plutôt produit dans la deuxième moitié des années 1990 là où le RU a eu une croissance plus régulière de ses emplois, pour une création totale d'emploi équivalente.

http://www.eurotrib.com/files/3/050901_France_UK_jobs.jpg

Les statistiques d'emplois partant du plus haut point de la bulle internet, 2001, peuvent être trompeuses...

Attention, attention, la population active INCLUT les chômeurs, donc le graphique de la population active ne veut pas dire grand chose en lui-même, si ce n'est que la population française augmente plus vite que la population britannique.

En ce qui concerne l'emploi proprement dit, de janvier 1994 (le début de ton tableau) à janvier 2006 l'Île-de-France a gagné 479 139 emplois (note que partir de 1994 fausse un peu les données puisque cela exclut la terrible saignée de 1992-1993 ; si on part de 1991 on s'aperçoit que de janvier 1991 à janvier 2006 l'Île-de-France n'a gagné que 303 960 emplois).

Pour Londres, je ne dispose pas des données de la ZUE de Londres avant 2000, je n'ai que les données du Grand Londres (le Grand Londres contient 4,7 millions des 7,1 millions d'emplois de la ZUE de Londres). De janvier 1994 à janvier 2006 le Grand Londres a gagné 790 000 emplois (contre 479 139 pour l'Île-de-France). Si on part de 1991, de janvier 1991 à janvier 2006 le Grand Londres a gagné 370 000 emplois (contre 303 960 pour l'Île-de-France). Si on ajoutait les 42 districts de la ZUE autour du Grand Londres, notamment dans le très dynamique Berkshire, on verrait que l'Île-de-France est très nettement distancée.

 

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