Grenoble Alpes Métropole - Discussion générale

Alstom Hydro renforce son siège mondial de R&D à Grenoble
GRENOBLE - Alstom Hydro, premier fournisseur mondial d'équipements et de services hydroélectriques, a annoncé jeudi la modernisation et l'agrandissement de son siège mondial de recherche et de développement situé à Grenoble afin de "mieux répondre à l'augmentation de la demande mondiale en hydroélectricité".

L'entreprise agrandit notamment son laboratoire d'essais sur modèles réduits, passant de quatre plate-formes d'essai à six, capables de simuler les conditions d'une centrale électrique, a expliqué jeudi, Maryse François-Xausa, en charge de la recherche et développement chez Alstom Hydro (groupe Alstom), lors d'une présentation aux clients et au personnel d'Alstom à Grenoble.

L'agrandissement de ce laboratoire sera "la pièce maîtresse" de ce nouveau "centre technologique mondial" situé sur le site grenoblois et qui a été inauguré jeudi.

L'investissement dans ce centre, dont le montant n'a pas été dévoilé, permet à Alstom Hydro de "doubler sa capacité de test de turbines, de réduire la durée globale des essais ainsi que ses délais de livraison", a précisé le groupe dans un communiqué.

Le personnel employé en recherche et développement sur le site de Grenoble (482 employés) va progressivement passer de 110 à 142 d'ici mars 2009.

Joint-venture entre Alstom et Bouygues, Alstom Hydro détient la plus grande part de marché avec plus de 25% de la puissance mondiale installée en énergie hydraulique, et emploie 5.500 collaborateurs dans 19 pays.

Autre information concernant le projet Giant. Au delà des beaux montages photos et maquettes présentés, il faut aussi tenir compte des risques liés au site...

Grenoble: l'Autorité de Sûreté Nucléaire suit les mutations du Polygone scientifique

L'Autorité de Sûreté Nucléaire demande aux promoteurs du projets GIANT de prendre en compte la présence des installations nucléaires de l'Institut Laue Langevin. Elle demande aussi la création de commissions locales d'information.

Le démantèlement des réacteurs nucléaires du CEA ( Commissariat à l’Energie Atomique) est achevé, mais le centre grenoblois est engagé dans la construction autour du Polygone scientifique, du projet GIANT, un projet destiné à accueillir installations de recherche et d’enseignement supérieur.

Le projet GIANT qui va s’édifier dans les vingt prochaines comprend une densification des constructions qui impose de  reconsidérer la sûreté nucléaire.

La délégation régionale Rhône-Alpes/Auvergne  de l ’Autorité de Sûreté Nucléaire demande en particulier aux promoteurs du projet de prendre en compte le réacteur de l’Institut Laue Langevin. Lors d’un réexamen  complet du réacteur en 2002, l’Autorité de Sûreté avait demandé des travaux qui ont été achevés en 2007. Les demandes de l’ASN portaient sur un renforcement de la tenue des bâtiments à un séisme et sur l’installation d’un système de refroidissement de secours au cœur du réacteur.

Mais en raison de l’urbanisation prévue, l’ASN n’est «  pas satisfaite de ces progrès et a demandé à l’exploitant de réduire les conséquences radiologiques en cas de fusion du cœur cumulé à un incendie ». L’exploitant de l’Institut Laue Langevin a proposé la construction de deux systèmes indépendants de filtration des rejets gazeux éventuels accidentels permettant une maîtrise des rejets même en cas d’incendie. L’Autorité de Sûreté va suivre ces travaux.

La délégation régionale de l’ASN a aussi rappelé ce mardi, que l’Institut Laue Langevin ne pourra exploiter son réacteur au-delà de 2030. Cette date limite avait été fixée lors de l’examen de 2002, en raison des investissements réalisés en matière de sécurité. Mais l’urbanisation projetée impose de fixer désormais la fin de l’exploitation en 2030.

Une autre innovation se met en place autour des sites nucléaires du CEA et de l’Institut Laue Langevin. Les deux sites devront être dotés d’une commission locale d’information (CLI). Les textes réglementaires imposaient depuis longtemps la création de telles instances d’information des populations, mais les CLI n’avaient pas été  créées.  Les commissions locales d’information ont depuis la loi TSN (Transparence et sûreté Nucléaire) du 13 juin 2006 le prévoit. Un décret (numéro 2008-251) du 12 mars 2008 publié au Journal Officiel du 14 mars prévoit pour les CLI des moyens renforcés pour prendre une part active dans le suivi des installations nucléaires.

https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 28#p206528

Projet Giant :     

Magnifique projet  ... que dis-je pour une ville de la taille de Grenoble c'est presque impensable en France !!!
Il ne manque plus que sté fasse ses tours jumelles et on se retrouve avec un Triangle infernal.
c'est sûr que les contraintes liées au site doivent poser beaucoup d'interrogations mais l'idée est bonne... construire autant de tours quand même ... c'est juste frustrant de savoir qu'il faudra attendre 10-20 ans avant de voir ce projet ...

Un «Buckingham Paillasse» en bois pour les SDF

À Grenoble, un collectif d’associations va accueillir dix-neuf personnes fortement désociabilisées avec des chiens dans un hébergement démontable en bois et paille. Quand l’innovation architecturale rejoint l’innovation sociale.

«Parce qu’ils le valent bien». Alcoolisés, poly-toxicomanes, depuis des années dans la rue, accompagnés de chiens, les locataires du Passage, à Grenoble, ne sont pas là pour se réinsérer dans la société. Mais le Relais Ozanam tient à «donner de la place à ceux qui n’ont pas de place». Et à les valoriser par un abri lié à la nature, en bois, en terre, en paille, commandé à l’école d’architecture de Grenoble.

[...]

Vingt-deux pièces modulables en bois
Mais difficile de se sentir vraiment valorisé en logeant dans une cabine de chantier. Alors, le Relais Ozanam a demandé au laboratoire CRATerre de l’école d’architecture de Grenoble (spécialisé dans le développement durable), de réfléchir à un «habitat adapté pour 19 personnes, entre la rue et le logement, pour s’installer sur des terrains en attente de construction, alloués par la municipalité pour 1 à 5 ans. Modulable, démontable, transportable, il doit pouvoir s’adapter à tous les terrains et s’organiser en rond, en carré, en long, en U…tout en possédant une haute qualité environnementale (HQE) et à moins de 500000 euros au total», avait défini Francis Silvente, le directeur de l’association Relais Ozanam.

[...]

Imaginée par Xavier Porte, un élève de l’école d’architecture, un premier prototype de logement en bois et terre de 16 m2 (pour deux personnes) fait partie du centre d’accueil municipal depuis novembre 2006. Les murs sont constitués de caissons en lattes de bois sanglées, et remplis de terre. Tout est donc issu de ressources naturelles locales et recyclables, et constructible par des personnes non-spécialisées.

[...]

Un concept en matériaux bruts
Fort de ce premier prototype (non transportable à cause de la terre), l’architecte Jean-Marie Le Tiec coordonne, avec Sébastien Freitas et Nicolas Dubus un projet qui pourrait voir le jour fin 2008. «Passage 2» a déjà reçu le prix spécial du jury et du public des Lauriers de la construction bois. Le plancher en béton est vissé sur des pieds métalliques avec des traverses en bois, sous lesquels des ballasts (cailloux autour des rails) drainent l’eau. Avec une charpente en bois (en panneaux orientables selon le climat) et un toit en toile cirée high-tech, «comme un grand parapluie», cela crée un portique «protecteur et unificateur» dans lequel se glissent des modules préfabriqués de 9 m2, transportables par camion. Pour faire émerger le lien social, les espaces clos sont minimisés et on circule dans les coursives le long des modules.

Pour l’hébergement individuel, l’habitat comprend 19 «cubes» en bois de pays, du pin Douglas non traité, naturellement résistant aux insectes et au pourrissement, et isolés en bottes de paille. D’autres modules sont destinés à la vie commune (translucide), les bureaux des acteurs sociaux (toile tendue), le stockage des affaires des hébergés, l’infirmerie, et les sanitaires. «Simple, léger et utilisant des matériaux peu transformés, ce système constructif permet de réutiliser les matériaux en cas de destruction – puisque les besoins évoluent. Le béton peut être rebanché, l’acier refondu, et le bois redébité en copeaux…» La construction devrait être réalisée par un charpentier ou une entreprise de réinsertion avec l’aide des hébergés (pour les bottes de paille notamment), pour un coût estimé à 600 000 euros (soit 32 000 euros par résident). Une vraie démarche d’éco-socio-conception sur laquelle planchent aussi les résidents de l’espace d’accueil municipal: «nous faisons ensemble des brainstorming pour chercher un nom, raconte David Laumet. Nous pensons les faire voter pour cinq nom et laisser le choix ensuite aux associations.» Et quand ils font émerger «L’escale» ou l’excellent «Buckingham Paillasse», les résidents ne manquent pas d’idées.

Raquel Hadida
26.05.2008


 
© CRATerre

http://www.toogezer.com/content/view/603

Dans les Echos d'aujourd'hui:

Universités : six grandes villes lauréates de l'« Opération Campus »

Les dossiers des universités de Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Montpellier, Lyon et Grenoble pourront se partager le produit de la vente des actions d'EDF pour rénover leur patrimoine. Aucun établissement francilien ne figure dans la liste.
Le suspense est demeuré intact toute la journée. Après avoir laissé son jury délibérer hier, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a dévoilé dans la soirée les six dossiers lauréats de son « Opération Campus ». Six grandes métropoles provinciales, rassemblant dix-neuf universités et 340.000 étudiants remportent la mise : Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Montpellier, Lyon, et Grenoble. Aucun des quinze dossiers franciliens n'a en revanche suscité l'adhésion du jury. Les vainqueurs ne se voient pas, pour autant, décerner un chèque en blanc : à Strasbourg, Lyon et Toulouse le projet n'est que partiellement validé. Montpellier et Grenoble devront obtenir le feu vert des nouveaux présidents d'université, en cours de réélection.

Pour les heureux élus, c'est cependant la fin d'une course d'obstacles de plusieurs semaines. Près de 70 des 85 universités hexagonales s'étaient portées candidates, seules ou regroupées (46 dossiers au total) pour obtenir des fonds destinés à construire ou rénover leur patrimoine immobilier. L'appétissante cagnotte, issue des 5 milliards tirés de la vente d'une partie du capital d'EDF (voir ci-dessous), a suscité les espoirs les plus fous dans un secteur cruellement sous-doté face à la concurrence étrangère. Ces dernières semaines, les rumeurs étaient d'ailleurs allées bon train. Valérie Pécresse est demeurée peu diserte, réservant la primeur du choix au jury de « personnalités indépendantes » (Gilles Pélisson, Jean-Lou Chameau...). Tout juste est-elle intervenue pour rappeler à l'ordre les acteurs du plateau de Saclay (Centrale, Paris-XI, Supelec...), incapables de s'entendre au point de présenter six projets différents en dépit de leur proximité géographique. Un dossier commun est désormais en cours d'élaboration pour la session de rattrapage de l'« Opération campus », qui interviendra fin juillet (quatre nouveaux lauréats).

Pour ce premier casting, les jeux étaient donc apparus très ouverts, d'autant que les critères de sélection étaient délibérément hétérogènes. Le jury a tenu compte à la fois de l'ambition pédagogique et scientifique, de l'urgence immobilière, de la vie étudiante, et du caractère structurant du projet pour le territoire. Les universités candidates avaient évidemment cherché à jouer sur tous les tableaux (stratégie, immobilier...), s'adjoignant au passage le soutien financier - parfois conséquent - des collectivités locales (par exemple à Montpellier). Résultat, des projets chiffrés à plusieurs centaines de millions d'euros (680 à Grenoble...), rivalisant d'originalité, comme celui de Bordeaux (voir encadré). « Pour se différencier, les candidates ont été obligées de présenter de véritables projets stratégiques », se félicite le ministère.

De nombreux déçus
L'exercice n'est pas dénué de vertu, à six mois du passage à l'autonomie, en particulier dans le domaine immobilier (17 millions de mètres carrés), où la dévolution s'annonce compliquée. Certains établissements bien dotés, comme Paris-VI, font déjà pression pour obtenir leur patrimoine ; d'autres sites, très dégradés, réclament au préalable une aide supplémentaire de l'Etat. « Ceux qui n'auront rien via l'«Opération Campus» auront malgré tout un peu plus l'an prochain, puisqu'ils seront moins nombreux à se partager les dotations annuelles », rappelle la Rue Descartes. Il n'est pas certain que cela suffise à consoler les nombreux déçus

A Grenoble,les trois universités souhaitent la réorganisation de la formation autour de pôles thématiques (médecine, logiciels, ingénierie..) et la création de cinq nouvelles écoles.

https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 31#p206531

Le projet grenoblois, lui, prévoit, outre la rénovation de certains bâtiments, la création de cinq nouvelles écoles : un institut dédié aux formations à la frontière entre la physique, la chimie, la pharmacie et la biologie. Un autre dédié à la sécurité. Un nouveau bâtiment d'enseignement accueillera une «école professionnelle supérieure» et offrira un second recours pour des jeunes issus de baccalauréats professionnels. Ces locaux abriteraient aussi une «école européenne». Le coût de ce projet est évalué à 680 millions d'euros, dont 500 demandés dans le cadre du plan campus. Le collectif grenoblois cherche aussi à développer des synergies entre les deux sites universitaires historiques de la ville, à l'ouest et à l'est de l'agglomération.

Appel d'offre de la ville de Grenoble:

Etude du projet de renouvellement urbain du site de l'esplanade d'une surface de 15 hectares en vue de réaliser un quartier urbain mixte durable à Grenoble   

Description succincte du marché ou de l'achat/des achats :

Étude du projet de renouvellement urbain du site de l'esplanade d'une surface de 15 hectares en vue de réaliser un quartier urbain mixte durable prenant notamment en compte :
- la réduction des consommations d'énergie et intégrant les énergies renouvelables
- le caractère et la situation exceptionnelle du site : entrée du centre ville, proximité avec l'Isère et la Bastille
- les enjeux de recomposition urbaine et d'accroche de ce site à son environnement immédiat rendus possible par les disponibilités foncières, les résidus d'espaces publics ainsi que les projets d'infrastructures : arrivée de la ligne E du tram, projet de rocade et déclassement de l'autoroute A 48 en boulevard urbain.
- des projets structurants en cours d'étude situés dans l'environnement proche, notamment : le projet Coeur de ville / Coeur d'agglo, le projet de renouvellement urbain du Polygone Scientifique, le projet du Pôle gares.

L'avancement des études du SMTC sur la future ligne E de tramway, et notamment la nécessité de localiser son tracé et ses futures stations, nécessite l'élaboration rapide du projet urbain dans ce secteur.
Pour ce faire l'objet de la consultation porte sur la désignation d'un architecte urbaniste en chef possédant une expérience reconnue en architecture et urbanisme, disposant ou s'associant de compétences en matière d'aménagement et d'architecture durables, notamment à faible consommation d'énergie et intégrant les énergies renouvelables.
Il aura pour missions principales de définir le projet d'aménagement du site, proposer un tracé optimum pour la ligne E et accompagner la ville dans les phases ultérieures (missions de conseil pour les réalisations des ouvrages d'infrastructures, mise au point des dossiers opérationnels de type ZAC et suivi de réalisation), afin qu'il puisse etre, le cas échéant garant du projet et de sa déclinaison dans le temps.

https://www.marco-web.fr/portail/search … assement=0


Actuellement le site de l'Esplanade accueille un parking qui est parfois utilisé par des fêtes foraines ou des cirques:
http://maps.google.fr/maps?f=q&hl=f … k&z=17
http://maps.live.com/default.aspx?v=2&a … ;encType=1

Le point:

Grenoble - université - Un campus d'excellence
Hier divisées et éparpillées, parfois concurrentes, les universités veulent se grouper sous l'enseigne Grenoble Université de l'innovation. Objectif : entrer dans le cercle des cinquante meilleures facultés du monde.
Claude Francillon

[...]

source : Le Point
http://www.lepoint.fr/actualites-region … 6/0/250620

Grenoble se met au vert

La mairie de Grenoble veut rénover la ville en créant des éco-quartiers. Interview de Philippe de Longevialle, adjoint à l’urbanisme.

Comment est née cette idée d’éco-quartiers ?
Philippe de Longevialle : La mairie a acheté en 2003 une ancienne caserne militaire de 8,5 hectares pour près de 9 millions d’euros, au sud de Grenoble. Et on a décidé en faire un éco-quartier, qui répond aux normes de haute qualité environnementale : moins de rejet de gaz à effet de serre, moins de pollution, limitation des dépenses d’énergie... D’autres quartiers 100% verts vont également voir le jour en périphérie de la ville, car on a besoin de s’étendre pour faire face au développement démographique. Et chaque fois, ils sont reliés au centre-ville par une ligne de tram.

[...]

source : Lyonmag
http://www.lyonmag.com/article/8274/Gre … et-au-vert


Note de modération : merci de ne pas citer d'article en entier et d'indiquer un lien vers la source

Pour info, la Caserne de Bonne n'est pas au sud de Grenoble mais à 300m du centre ville... 
Il va falloir que M. de Longevialle étudie un peu les dossier de "sa" majorité et notament le projet "Grenoble: coeur de ville, coeur d'agglo".
Et la "périphérie de la ville" c'est quoi ? l'Ile Verte, Teisseire ? On dirait qu'à ses yeux Grenoble se résume au centre ancien (moins de 2km²) et que tout le reste se sont des zones périurbaines. Petit rappel le territoire de la commune est peu étendu (18km²) et à part la colline de la colline de la bastille, tout est urbanisé depuis plus de 30 ans !
Tout cela ne fait pas très sérieux... 

39% des grenoblois souhaitent que le centre ville soit étendu de l'Isère au Parc Mistral et à la Caserne de Bonne.

http://www.coeurdeville.info/

Les Echos:

Nanotechnologies : Grenoble prépare l'après-Minatec

Grenoble s'apprête à investir 5,63milliards d'euros d'ici à 2011 dans des projets de recherche technologiques dédiés notamment aux logiciels et aux nanotechnologies. Le contrat de plan Etat-région a réservé 100millions d'euros à ces différents programmes. ...

http://www.lesechos.fr/

dakewose a écrit:

Les Echos:

Nanotechnologies : Grenoble prépare l'après-Minatec

Cet article aurait plus sa place dans le sujet "Technopôle"...   
https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 77&p=2

Grenoble avance sur son projet de salle de musiques actuelles

La Ville de Grenoble continue la préfiguration de sa future Smag (salle de musiques amplifiées de Grenoble) dont l’ouverture est prévue pour 2010/2011. L’association Mixlab qui réunit un ensemble d’acteurs locaux pourrait bientôt se voir confier la gestion de l’équipement.

La Ville de Grenoble va construire un équipement dédié à la diffusion des musiques amplifiées, qui verra le jour en 2010/2011 sur le site Bouchayer-Viallet.

[...]

http://www.ville-grenoble.fr/download/48___ficheSMA.pdf

http://www.irma.asso.fr/Grenoble-avance … -projet-de

Vasconi va créer le nouveau visage de Grenoble

Son nom est associé à de grandes réalisations architecturales à travers le monde. Et son nom n'est pas inconnu dans notre région puisqu'en 2002, il signait déjà l'avènement du nouveau Palais de justice de Grenoble...
Aujourd'hui, l'architecte-urbaniste Claude Vasconi a été chargé de redessiner le visage du quartier du polygone scientifique. Un projet pharaonique qu'il pense être « le plus beau » de sa carrière et qu'il présentera ce soir aux Isérois en mairie. Interview.

Pourquoi avoir choisi de participer à ce projet de développement et de recomposition du quartier du Polygone scientifique ?
« Parce que c'est sûrement, à l'heure actuelle, l'un des sujets les plus beaux de France. Parce que c'est peut-être aussi l'un des plus beaux projets de ma carrière, le projet d'une vie pour un architecte... Il s'agit de réaménager un site de 300 hectares situé entre l'Isère et le Drac, un point de confluence juste à l'entrée de Grenoble, et un site qui offre l'avantage de ne pas être un terrain vierge mais déjà une pépinière de pôles de recherche et  d'industries prestigieuses ».

Un site qui est aujourd'hui bien isolé...
« C'est vrai que le site fonctionne aujourd'hui comme un camp retranché, tout simplement du fait de son inaccessibilité. Le but sera donc qu'il devienne un morceau de ville, que les scientifiques participent à la vie de la ville. C'est une opportunité rare : on est en train de reconstruire la ville sur la ville. Le polygone va devenir le coeur battant de Grenoble et même de son agglomération ».

[...]

Quelles seront les réalisations emblématiques du projet Giant ?
« Je souligne deux points essentiels : le territoire doit pouvoir se connecter au reste de la ville, à la gare notamment, ce qui n'est pas possible aujourd'hui à cause des voies ferroviaires, des échangeurs et des ronds-points. On va faire sauter ces verrous et faire de la rue des Martyrs une véritable colonne vertébrale, un axe de vie et de développement, le lieu de la modernité grenobloise. Enfin, de l'autre côté, on installera une immense façade photovoltaïque, vitrine technologique des énergies nouvelles. Elle sera visible depuis l'autoroute et abritera une belle promenade à couvert qui distribuera les différents organismes et sociétés ».

Un début de polémique est en cours à Grenoble sur le nombre de tours envisagées sur le site. Qu'en pensez-vous ?
« Oh, la première fois que je suis venu à Grenoble, c'était au moment des JO, je suis tombé en admiration devant vos trois tours. Ces jalons de reconnaissance qui donnent la mesure à la ville comme sur une portée musicale... Elles sont d'ailleurs toujours très belles, si j'habitais à Grenoble, c'est là que je vivrais ! Quelques tours, par couples ou par bouquets, ne sont donc pas à exclure sur la Presqu'île. Mais elles seront polyvalentes et utilisées à bon escient pour créer des points de repères sur le site, pour lui offrir une lisibilité urbaine ».

[...]

http://ledauphine.com/index.jspz?article=35619

Grenoble de plus en plus prisé des touristes

La fréquentation touristique de la capitale des Alpes est en constante progression depuis deux ans. En juillet, quelque 15000 personnes ont été renseignées par les hôtesses de l'office de tourisme, soit une progression de 25% par rapport à 2007. Les Français représentent 81% de ces visiteurs. Parmi les étrangers, dont il faut noter la stabilité cette année, les Britanniques conservent la tête du podium, suivis des Néerlandais, en hausse sensible cette saison. La forte affluence de juillet est sans conteste le fait du passage du Tour de France dans la région du 22 au 24 juillet. En moyenne, l'OT de Grenoble a accueilli 500 personnes par jour en juillet, avec un pic à 800 le 22 juillet, veille de l'étape de la Grande Boucle à l'Alpe d'Huez.

...

http://www.actumontagne.com/grenoble-de … _0695.html

des nouvelles des chantiers sur la ZAC de bonne ? des photos sont aussi les bienvenues ! 

Dans le journal de la ville (les Nouvelles de Grenoble) du mois de juillet/août (pas encore disponible sur internet), il y a un article sur les premiers emménagements qui devraient avoir lieu en septembre...

Sinon les travaux des lot J1, lot J2 et lot J3 ne devraient pas tarder à commencer...

lot J1:


lot J2:


lot J3:

L'hôtel 3 étoiles de la ZAC de Bonne sera à l'enseigne Kyriad, il proposera 112 chambres...
http://www.isere.pref.gouv.fr/sections/ … 6123604.67

Réaménagement des quais de Grenoble : appel à photos


Pour alimenter les premières discussions sur le réaménagement des quais de l'Isère, les Grenoblois sont invités par la Ville à photographier les quais et leurs alentours. Une première réunion publique de restitution aura lieu le 15 septembre.

Un petit dessin –en l'occurrence une photo-, valant mieux qu'un long discours, la Ville de Grenoble invite ses citoyens à se munir d'un appareil numérique pour raconter leurs quais, ce qui leur plaît et ce qui leur plaît beaucoup moins. Ces clichés, sélectionnés et restitués lors d'une réunion publique le 15 septembre prochain, serviront aussi de base à la réflexion de trois équipes d'architectes paysagistes présents à l'occasion dans le cadre de l'attribution du marché de définition des quais. Un petit "cahier des charges" a cependant été défini pour les photographes et différentes thématiques définies : - les lieux et ambiances qui plaisent ou déplaisent, - les lieux qui symbolisent les entrées du centre historique, - ceux qui symbolisent la liaison entre les deux rives de l'Isère, - les vues et perspectives à conforter, à mettre en valeur, - les difficultés identifiées en matière de circulation et de stationnement, - les multiples façons d'utiliser et de s'approprier les quais. Les exemples d'aménagements pris dans d'autres villes, françaises ou étrangères, sont également les bienvenus. Pour chaque photo, la thématique illustrée ainsi que la structure ou l'organisme représenté, s'il s'agit d'une sélection collective, devra être mentionnée.
Les photos devront être adressées avant le 25 août à l'adresse suivante : pascal.grouazel @ville-grenoble.fr

http://www.enviscope.com/15573-Grenoble … photo.html

Sur le site de la ville: http://www.grenoble.fr/jsp/site/Portal. … let_id=475

Je ne connaissais pas le projet "Coeur de ville". Le site Internet dédié est particulièrement fourni, avec des cartes et des informations pas spécifiquement communiquantes mais parfois techniques, ce qui est appréciable.

Il me paraît cependant dommageable de ne pas inclure le boulevard Jean-Jaurès dans cette extension de centre-ville... C'est tout de même l'axe structurant de l'agglomération.

Je pense que le projet "Coeur de ville, coeur d'agglo" se concentre sur l'agrandissement du centre ville grenoblois de manière "raisonnable". A vrai dire le Cours Jean Jaurès tangente le centre ville mais ne le traverse pas et bien qu'il soit structurant (la ligne 1 de bus est la plus fréquentée avec 35 000 voy/jour), on ne peut pas vraiment parler d'axe central. Je prendrais un exemple simple, le Cours Jean Jaurès n'est pas la Grand'rue (rue de Rivoli/Champs Elysées pour ceux qui ne connaissent pas Sainté). 

Par contre, le Cours Jean Jaurès est présenti (avec le Cours Gambetta) pour accueillir la future ligne E de tram de la Porte de France (entrée nord de Grenoble au niveau de l'A48) aux Grands Boulevards (ligne C)... 

Il me semble qu'il avait finalement tranché pour le Cours Jean jaurès pour faire passer la ligne E, non ?

Oui, ça avait été même annoncé sur un Métroscope. Le Cours Gambetta est trop étroit.