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Oui, car je n´ai pas un clavier francais, donc c´est un peu plus compliqué mais promis, je ferai attention!
Article intéréssant du Monde:
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 … _3224.html
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lancelot a écrit:
Article intéréssant du Monde:
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 … _3224.html
Très bonne synthèse, en effet, qui donne la parole aux différentes parties. Merci
J'opine de concert.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Le sujet inspire décidément les journalistes. Voir cet article, intéressant lui aussi, mentionné par amart sur les threads bordelais :
Sud Ouest a écrit:
La densité contestée
Des spécialistes du bâtiment considèrent que densifier le centre des villes fait monter les prix.
(...)
N'y a-t-il pas des économies d'échelle possibles lorsqu'on installe un tuyau, dès lors qu'on y raccorde plusieurs maisons ?
Pour les professionnels, la réalité est plus complexe. « Cela coûte moins de tirer un mètre de tuyau dans un champ de pommes de terre qu'en agglomération parce que ce n'est pas le même tuyau »(...)
Le sujet va être à la mode, je pense!
http://www.innovcity.fr/2012/02/14/inte … frugale/1/
Economiste et urbaniste français, Jean Haëntjens explique dans son nouvel ouvrage « La ville frugale » pourquoi il faut dépasser la notion de ville durable, aujourd’hui engoncée dans ses propres contradictions. Il propose comme alternative le principe d’une ville frugale qui chercherait à offrir plus de satisfaction en utilisant moins de ressources. Elle serait donc à la fois désirable et compatible les capacités financières, aujourd’hui réduites, des collectivités et des particuliers.
Merci pour l'article à contre-courant de l'air du temps!
Cependant, si ce monsieur explique l'étalement urbain par la densification du centre ville : comment expliquer la forte poussée pavillonnaire des années 80 alors que les villes centres ne se densifiaient pas (et étaient relativement abordables) ?
xouxo a écrit:
Merci pour l'article à contre-courant de l'air du temps!
Cependant, si ce monsieur explique l'étalement urbain par la densification du centre ville : comment expliquer la forte poussée pavillonnaire des années 80 alors que les villes centres ne se densifiaient pas (et étaient relativement abordables) ?
Il est vraisemblable que cette forte poussée pavillonnaire n'est pas une réaction d'opposition aux centre-villes mais plutôt aux grands-ensembles...
Pourquoi un tel rejet des cités et de leurs habitants par ceux du périurbain alors même qu’une partie d’entre eux en sont issus? L’assimilation de ces cités aux minorités ethniques et le malaise plus ou moins déclaré engendré par celles-ci entrent certainement en ligne de compte. Mais l’explication paraît plus à rechercher dans l’opposition quasi structurelle entre ces deux modalités de la ville contemporaine que sont la relégation dans les cités d’habitat social excentrées ou enclavées et la périurbanisation, tant cette dernière paraît l’exact envers de la première. À l’entre soi contraint des cités, le périurbain oppose, en effet, sa recherche d’un entre soi protecteur dont les habitants ont d’autant plus besoin qu’ils doivent bénéficier de l’appui implicite ou explicite d’un voisinage rassurant pour pouvoir mener une vie faite de déplacements importants aussi bien pour leur emploi que leurs achats ou leurs loisirs, voire l’éducation de leurs enfants. Ce n’est pas le spectacle d’une immobilité quasi volontaire qui frappe, comme dans les cités, mais l’omniprésence de l’automobile, l’hypermobilité contrainte. Il n’y règne pas non plus cette insécurité dans les espaces communs qui provoque le reflux des habitants des cités dans leurs appartements dont ils prennent soin de manière inversement proportionnelle à l’abandon où ils laissent les lieux partagés. C’est là encore l’inverse: si la crainte première concerne les espaces et les biens privés, comme l’atteste la surabondance des clôtures et des animaux de garde, les espaces communs sont l’objet d’une grande préoccupation et même, tendanciellement, d’une quasi-privatisation au titre de leur sécurisation. Enfin, si l’éducation concentre dans les cités tous les effets négatifs d’un entre soi contraint, de l’inertie et de l’insécurité des espaces communs, il en va tout autrement dans le périurbain où elle bénéficie de la nature protectrice de l’entre soi des habitants, de leur souci de sécuriser les équipements dont ils disposent comme de leur propension à la mobilité. Autant l’école, dans les cités, souffre d’un déficit d’application de la loi et du droit, autant elle relève, dans le périurbain, de la recherche d’un régime de faveur.
C'est un extrait tiré d'un article de la revue Esprit de Jacques Donzelot sur "La ville à trois vitesses : relégation, périurbanisation, gentrification". Cet article revient sur les trois forces majeures des villes qui correspondent à trois phénomènes sociaux très particuliers. C'est un peu caricatural, mais ça résume bien les "grandes lignes de force" qui travaillent la ville contemporaine. Une autre réserve, on n'arrive pas à comprendre si c'est le phénomène urbain qui crée le mécanisme social, ou si c'est l'inverse.
J'ai lu, ou entendu, récemment (mais où ? sur pss ?) que la politique de la ville dans les années 70-80, c'était : les "pauvres" en ville avec les grands ensembles, les "riches" en péri-urbain dans les lotissements (ils peuvent se payer une voiture !).
Les "pauvres" étaient contraints à rester en ville, mais les "riches" aussi étaient contraints, eux à partir en périphérie, faute de logement en ville "adaptés".
driving down your freeways …
Cette question de la rurbanisation, du 'mitage' et de la programmation des sols en périphéries urbaines est vraiment intéressante.
Cette histoire d'une augmentation des droits à construire de 30% des surfaces existantes par parcelles également, même si ce n'est pas la première fois que ce gouvernement tente la chose. Souvenons-nous de Mme Boutin et de sa volonté de rajouter un étage à tout immeuble urbain qui le permettrait...
Ce qui m'étonne dans cette vision des choses, c'est que cette volonté d'augmenter d'un tiers la surface constructible sur les parcelles existantes sauf sur certaines zones sensibles - les centres villes historiques principalement - prévaudrait sur tout autre document programmatique - SCOT, PLU, COS... - dans un secteur où la réglementation est d'une part issue des communes, d'autre part très très contraignante car à visée d'aménagement plus ou moins globale. Même si une vision totalement globale aurait à voir avec les communautés d'agglomérations ou de communes.
Il est très difficile pour l'instant de comprendre les tenants et aboutissements de ce type de décision, parce que par définition, le taux de surface constructible par rapport à une parcelle (que l'on peut considérer comme le coefficient d'occupation des sols) relève d'une stratégie complexe soumise à de très nombreux facteurs.
C'est d'abord un outil pour qu'une commune favorise ou non les logements sociaux ou encore les logements à basse consommation d'énergie. Le COS a donc une dimension politique fondamentale, comme étant l'un des leviers d'une politique d'aménagement rejaillissant sur un projet social.
Pour autant, cela n'a pas de prise réelle sur les formes d'urbanisme étalées, non étalées et donc denses, etc. Il existe un autre coefficient, le CES - coefficient d'emprise des sols - permettant de restreindre les surfaces constructibles pour des raisons paysagères ou d'intégration, ou encore de gestion des eaux pluviales.
Et la question posée par ces 30% est donc purement idéologique puisqu'elle permet de passer outre ces coefficients programmatiques : il s'agit d'une part, à ce que j'en ai compris de restreindre l'étalement en favorisant la densité urbaine. En effet, en France, pour des raisons de représentations mentales, le mythe de la maison individuelle est très fort et l'accession à la propriété - et donc l'investissement dans la pierre, l'une des valeurs les plus sûres en temps de crise - est une volonté forte des habitants. Dès lors, les communes périurbaines créent des lotissements sans faire appel à des architectes (ils en ont le droit si le bâti n'excède pas 170m²) mais en confiant la chose à des promoteurs dont l'enjeu est avant tout la rationalisation de l'espace dans le sens de la rentabilité. Il n'y a là aucune vision globale d'intégration du lotissement à un système urbain ni paysager, et la notion d'aménagement ou de préservation de l'espace périurbain agricole n'est pas du tout prise en compte.
Au résultat, on assiste à des lotissements à la densité très faible, éloignés des centres urbains et donc des équipements de proximité - commerces, hôpitaux, écoles, administrations... avec des difficultés évidentes d'irrigation en transports en commun efficaces à cause de leur dilution. Dès lors, ce mode de vie impose l'usage systématique de la voiture, l'acceptation des trajets pendulaires et finalement les avantages globaux de cet éloignement - avec le way of life idoine - ne compensent pas les inconvénients environnementaux induits. de plus, ce mode d'aménagement grignote inlassablement les terrains agricoles de manière assez exponentielle, car tout nouveau lotissement induit des surfaces commerciales qui induisent elles-mêmes de nouveaux lotissements. Pour irriguer tout cela, on construit des voies larges qui favorisent l'utilisation de l'automobile, ce qui induit également l'apparition de nouveaux lotissements, etc.
Dans cette optique, augmenter de 30% l'utilisation des sols existants voudrait juguler ce phénomène qui pour le moment commence seulement à être pris en compte dans l'inconscient collectif.
L'autre argument idéologique avancé est d'autre part de contrôler davantage les prix du foncier ; en l'occurrence, plus on va pouvoir construire sur les sols, plus l'offre sera importante, plus elle se mettra en adéquation avec la demande et plus les prix vont baisser.
Dans toutes ces intentions, plusieurs choses m'échappent néanmoins.
D'une part, les représentations concernant le petit pavillon avec son jardin pour l'accession à la propriété ne sont pas sur le point de s'éteindre. Ceux qui souhaitent investir dans la pierre pour eux continueront de vouloir cet îlot de paradis, qui n'est aujourd'hui disponible qu'en franges périurbaines et non dans les centres villes. Que l'on densifie le bâti ne changera pas cette donne.
D'autre part, cette mesure ne semble pas apte à produire du logement social, qui est l'essentiel de la demande. En effet, si on peut augmenter les surfaces constructibles de 30%, cela signifie que l'on peut également augmenter la spéculation foncière sur des projets qui rapportent. Les deux objectifs me semblent donc antinomiques.
Cette mesure libérale dépassant les documents programmatiques, ils me semblent favoriser les ambitions privées et non d'intérêt général, et ne donnent aucune mesure d'accompagnement sur la forme et les volumes à aménager. Par exemple, cela ne concerne guère les ZUP - très peu denses malgré les apparences - à réurbaniser sur elles-mêmes tout en y réinjectant classes moyennes et équipements - alors que ceci est l'objet fondamental de l'ANRU par exemple. Cela ne concerne pas non plus la reconstruction des villes sur elles-mêmes puisque dans les tissus denses, il est impensable de densifier de 30% supplémentaires, sauf justement à ajouter des étages à des bâtiments existants. Or, ceci ne sera pas favorable d'un point de vue coût du foncier aux propriétaires.
Enfin, cela me paraît désorganiser l'aménagement du territoire d'un point de vue global, alors que les élaborations des PLU et du SCOT viennent tout juste de s'achever dans la plupart des cas. Déréglementer d'un seul coup d'un seul ce qui a mis une dizaine d'années à être élaboré par les communes, au prix de longues réflexions concertées, me paraît pour le moins risqué. Ceci n'empêchera aucun lotissement de se construire, mais n'amènera pas non plus le moindre équipement de proximité en plus.
Dans cette optique, j'attends de voir avec intérêt ce que l'augmentation des 30% de surfaces à bâtir changera : plus de logements sociaux ? un aménagement global plus maîtrisé et moins étalé ? des coûts fonciers en baisse ? un urbanisme plus dense ?
Cette mesure apparaît n'avoir guère de sens si :
- elle n'est pas accompagnée d'un projet politique global d'aménagement du territoire ;
- elle n'est pas au coeur d'un dispositif de réglementation ;
- elle n'est pas accompagnée d'une politique de communication en faveur de la densité et au détriment de l'étalement.
A mon sens, rien de tout cela à l'horizon pour le moment... Mais qui vivra verra ?
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les communes périurbaines créent des lotissements sans faire appel à des architectes (ils en ont le droit si le bâti n'excède pas 170m²) mais en confiant la chose à des promoteurs dont l'enjeu est avant tout la rationalisation de l'espace dans le sens de la rentabilité. Il n'y a là aucune vision globale d'intégration du lotissement à un système urbain ni paysager, et la notion d'aménagement ou de préservation de l'espace périurbain agricole n'est pas du tout prise en compte.
Au résultat, on assiste à des lotissements à la densité très faible, éloignés des centres urbains et donc des équipements de proximité - commerces, hôpitaux, écoles, administrations..
Si les zones à urbaniser des communes étaient plus restreintes mais avec un cos plus élevé, la densité serait plus élevée et un véritable projet pourrait voir le jour. Avec la loi des 30%, les promoteurs feront des parcelles 30% plus petites si c'est possible, car ça rapportera plus. ça sera donc un peu plus dense mais toujours mal fichu, avec des bonnes placettes de retournement pour camion poub. et du stationnement à n'en plus finir. Pourquoi? parce que c'est obligatoire selon le plu.
Personnellement, je porte la faute non pas sur les promoteurs qui ne cherchent qu'à profiter au maximum des possibilités des terrains mais de toutes ces communes entre 1.000 et 5.000 habitants recherchent de nouveaux revenus pour se développer (ou se maintenir) en accueillant de nouvelles familles mais sans prévoir un véritable projet (parce qu'elles n'en n'ont pas les moyens).
Alors, peut-être devraient-elles confier ces opérations aux communautés de communes ou autre chose?
Personnellement, je porte la faute non pas sur les promoteurs qui ne cherchent qu'à profiter au maximum des possibilités des terrains mais de toutes ces communes entre 1.000 et 5.000 habitants recherchent de nouveaux revenus pour se développer (ou se maintenir) en accueillant de nouvelles familles mais sans prévoir un véritable projet (parce qu'elles n'en n'ont pas les moyens).
C'est tout à fait vrai en effet. J'ai toujours pensé également que l'échelle correcte pour les projets d'aménagement étaient les communautés d'agglo, et non les petites communes périurbaines. Cependant, concernant les grandes villes et à fortiori l'agglo parisienne, le mille-feuilles institutionnel rend l'opération impossible, ce qui est pour le moins paradoxal, car ce sont ces grandes unités urbaines qui dévorent le plus d'espace avec un étalement véritablement non maîtrisé. C'est dire à mon sens l'importance d'une véritable réforme institutionnelle qui simplifie les structures et qui puisse donner la main à des communautés urbaines et à des pays ruraux étendus. Hélas, pour le moment, aucun candidat à la présidence ne porte ce type de projet, et la commission Balladur, sous ce présent mandat, n'a accouché que d'une souris. Pourtant, ce corollaire serait un prérequis fort à une réglementation de l'aménagement simplifiée mais efficace portant, enfin, un véritable projet politique, social et urbain...
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La communauté d'agglomération impose à ses communes un nombre de logements à construire via un PLH (Plan Local d'Habitat), après c'est chaque commune qui décide où construire …
driving down your freeways …
Tout de même, le SCoT encadre également les zones à urbaniser où répartir les logements prévus au PLH. Déjà à l'époque de feu le Schéma Directeur cela se traduisait par des pixels liant un nombre d'hectares à un nombre de logements (d'où une notion de densité) à consommer à tel ou tel endroit du territoire supra-communal.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
La Vendée et l’État veulent imaginer l’urbanisation de demain
Benoîst Apparu, ministre du Logement, et Bruno Retailleau, président du conseil général, ont signé une convention. Objectif de cette convention baptisée «Les ateliers du territoire vendéen»? Imaginer les territoires de demain. Des professionnels de renom (urbanistes, architectes, paysagistes…) devraient être associés à cette démarche. Derrière cette initiative, l’enjeu est aussi de limiter la consommation foncière de ces trente dernières années
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLoc … filDMA.Htm
L'étude Insee sur les prévisions à 2040 a fait l'effet d'un électro choc dans le département... C'est une bonne chose que l'on repense l'urbanisme de manière globale et plus se contenter d'ouvrir les terrains aux promoteurs comme cela a été trop souvent le cas ces dernières années...
Eric De La Chesnais - Le Figaro - 07/12/2012
À Paris, un projet de piste de ski fâche les agriculteurs
L'Ile-de-France a perdu 5 % de sa surface cultivable en dix ans.
Une piste de ski de 80 hectares (ha) couverte comme à Dubaï dans un grand centre commercial situé dans le triangle de Gonesse (Val-d'Oise), un golf de 90 ha non loin des pistes de Roissy, le déménagement du centre d'entraînement du PSG sur quelque 80 ha. Petit à petit, la ville gagne du terrain en Ile-de-France via des logements, des zones d'affaires ou des aires de loisirs. «Ce sont plus de 1 300 ha de terres agricoles qui disparaissent chaque année dans la région, déplore Christophe Hillairet, président de la chambre d'agriculture d'Ile-de-France. Nous ne pouvons laisser faire. Ce sont les meilleures terres de France. Qu'est-ce qui restera dans quelques décennies?»
Sachant que juste à côté, il y a l'usine PSA d'Aulnay qui prend une place énorme et qui fermera en 2014. Malheureusement, le promoteur préférait abandonner le projet que d'acheter une ancienne usine pour la reconvertir non ?
Je ne connais pas du tout le domaine mais je sens qu'il y a beaucoup plus d'argent à se faire en convertissant des espaces agricoles ou naturels qu'en faisant de la reconversion urbaine. Peut-être qu'une incitation fiscale changerait les choses ?
Où va l'argent lorsque le terrain agricole prend de la valeur en passant en statut constructible ? (autrement dit, à qui profite le crime ? ^^)
driving down your freeways …
djakk a écrit:
Sachant que juste à côté, il y a l'usine PSA d'Aulnay qui prend une place énorme et qui fermera en 2014. Malheureusement, le promoteur préférait abandonner le projet que d'acheter une ancienne usine pour la reconvertir non ?
Je ne connais pas du tout le domaine mais je sens qu'il y a beaucoup plus d'argent à se faire en convertissant des espaces agricoles ou naturels qu'en faisant de la reconversion urbaine. Peut-être qu'une incitation fiscale changerait les choses ?
La reconversion de terrains industriels génère des coûts de dépollution : tri, recyclage des matériaux, décapage et traitement du sol sur des mètres de profondeur. J'ai suivi au premières loges le chantier de démolition/dépollution de l'usine Renault de Billancourt : vu la durée et les moyens engagés, il a dû coûter une fortune. A la valeur foncière de Boulogne, c'est passé.
A Aulnay, la rentabilité est plus problématique.
Je ne pense pas qu'il y ait grand chose à dépolluer à l'usine PSA d'Aulnay, c'est une usine moderne qui date de 1973, et il n'y avait rien avant.
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Villes, périurbain, rural : quels sont les territoires les moins favorisés ?
La thèse selon laquelle l’habitat pavillonnaire périurbain concentrerait aujourd’hui les difficultés est à la mode. Les données sur les revenus publiées par Le Compas montrent pourtant que ce type d’habitat est loin d’être le plus défavorisé.
...
http://www.lagazettedescommunes.com/149 … favorises/
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
le renard a écrit:
Villes, périurbain, rural : quels sont les territoires les moins favorisés ?
La thèse selon laquelle l’habitat pavillonnaire périurbain concentrerait aujourd’hui les difficultés est à la mode. Les données sur les revenus publiées par Le Compas montrent pourtant que ce type d’habitat est loin d’être le plus défavorisé.
...
Vache, 20,4% de pauvreté urbaine et plus de 15% en campagne dans le languedoc , la fracture sociale est vraiment marquée là-bas vu le dynamisme démographique/prix de l'immobilier...etc par rapport a cette autre réalité, ça fait peur mais ça ne m'étonne pas.
Valérie Liquet, Localtis.info, 04/04/2013
La France moche promise à un bel avenir
La "France moche" croquée par Télérama, dénigrée dans le milieu des urbanistes et des architectes, serait-elle définitivement condamnée par les bien-pensants des médias et des professionnels de la ville ? L'espoir d'un "autre destin" était permis en sortant d'une conférence de l'Institut pour la ville et le commerce, organisée autour d'un économiste, un promoteur, un commerçant et un architecte, sur le thème du foncier commercial en particulier, et de l'étalement urbain en général.
(...)
http://www.localtis.info/cs/ContentServ … 0265061859
(Profitez-en avant qu'il ne soit plus en accès libre ! )
Intéressant en effet. Surtout la conclusion, à la fois naîve et rusée comme ne peuvent l'être que les propos d'archis ! Ceci dit, la perspective de 15 millions de m² de friches à traiter est une vrai question foncière !
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Un tour d'horizon d'opposition à des projets d'aménagements. La plupart d'entre eux, pour le moins, interrogent quant à leur bien fondé :
http://www.lemonde.fr/planete/visuel/20 … _3244.html
J'ai regardé "Nous" sur france 2 hier. Je ne pensais pas que c'était autant tourné sur l'aménagement du territoire. Intéressant, même si ça n'est pas très poussé. Je trouve que c'est très bien réalisé avec des belles vues. A revoir en évoquant un peu plus les villes de province. C'était trop tourné vers le grand Paris.
Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.
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