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Energie - Discussion générale

 
#76
19-01-2006 00:38
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Le Moniteur 17-01-2006

Installation d'un nouveau parc éolien dans la Somme
Cinq éoliennes fournissant une puissance totale de 10 mégawatts sont en cours d'assemblage dans le parc de Fonds de Fresnes, dans la Somme, et devraient être mises en service fin janvier.

Ce parc éolien, situé sur les communes de Saint-Maixent, Doudelainville et Fresnes-Tilloloy, comptera cinq autres éoliennes exploitées par EDF.
Les cinq éoliennes exploitées par Theolia (13,6 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2004-2005) mesurent près de 80 mètres de haut et ont un diamètre de 80 mètres. Elles doivent permettre d'alimenter quelque 10.000 foyers, selon Jean-Paul Ingrassia, directeur général adjoint de la société.
"Ce projet a mis près de quatre ans et demi à sortir de terre. C'est le premier que l'on met en service", a-t-il déclaré à l'AFP.
Un second parc de six éoliennes et d'une puissance de neuf mégawatts doit être mis en service en mars à Seglien, près de Vannes (Morbihan), a précisé M. Ingrassia.

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#77
25-01-2006 00:43
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Le Moniteur 24-01-2006

En 2005, Cegelec a multiplié les contrats de construction de parcs éoliens

http://www.lemoniteur-expert.com/depeches/picto/D2UFLQH1SposeeolienOK.gif

Le groupe français d'ingénierie électrique a annoncé avoir conclu onze contrats de construction de parcs éoliens en France en 2005, sans en communiquer le montant.
Les contrats passés en 2005 portent sur un total de 89 éoliennes représentant une puissance globale de 146 mégawatts (MW), dont près de 100 MW déjà mis en service en 2005, précise le groupe dans un communiqué.

"Au total, nous avons livré ou sommes en train de livrer 210 éoliennes en France, générant une puissance de 270 mégawatts, sur une puissance éolienne estimée de un peu moins de 800 mégawatts en France aujourd'hui", a souligné à l'AFP un porte-parole de Cegelec.
Le groupe avait déjà indiqué en mai dernier détenir 30% de parts de marché dans les infrastructures de parcs éoliens français.

Parmi les sites concernés par les contrats conclus en 2005, trois se situent dans les Côtes d'Armor, deux dans le Finistère, un dans l'Aube, un dans la Haute-Loire, un dans l'Ardèche, un dans l'Aude, un dans la Somme et un dans le Pas-de-Calais.
Cegelec a notamment terminé la construction en 2005, aux côtés de GE Energy, du plus grand parc éolien français à Ally en Haute-Loire, inauguré en octobre 2005 (26 éoliennes, 39 MW).

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#78
25-01-2006 00:50
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Le Moniteur 23-01-2006

La France veut une politique européenne de l'énergie légitimant le nucléaire
Le ministre français de l'Economie et des Finances Thierry Breton présentera mardi à Bruxelles à ses collègues européens un mémorandum sur une politique européenne de l'énergie, dont Paris souhaite notamment qu'elle légitime le recours au nucléaire.

Les scenarii énergétiques européens doivent prendre en compte "la contribution de l'énergie nucléaire à la sécurité d'approvisionnement de l'UE et à la lutte contre le changement climatique", précise le résumé des propositions.
La démarche française intervient à un moment où la hausse durable des prix du pétrole, les interrogations sur la sécurité des approvisionnements en gaz naturel et les inquiétudes grandissantes liées au réchauffement planétaire donnent de nouvelle chance à une politique européenne de l'énergie jusqu'ici balbutiante.
"Il est important de faire la preuve que l'on peut reconstruire des politiques communes dans le cadre institutionnel existant", a expliqué un diplomate français de haut rang. Une allusion à cette "Europe des projets" que Paris veut relancer en dépit de l'échec du projet de Constitution aux référendums français et néerlandais du printemps dernier.
Le mémorandum, un catalogue de suggestions qui couvre en 18 pages toutes les sources possibles de production mais aussi d'économie d'énergie, n'est pas "un plaidoyer pro-nucléaire", ajoute toutefois la même source.
Le 19 janvier, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso avait estimé qu'une politique coordonnée au niveau européen ne devait exclure aucune option, pas même le nucléaire.

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#79
25-01-2006 01:01
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Le Moniteur 24-01-2006

Le salon des énergies renouvelables devient annuel
Lancé en 2001 à Lyon, le salon des énergies renouvelables adopte un rythme annuel et joue l'alternance Lyon/Paris. Sa première édition parisienne se tiendra à Paris-Expo Porte de Versailles du 15 au 17 juin prochain.

Les partenaires confirment leur soutien, notamment l'Ademe et le Syndicat des énergies renouvelables qui organisera son colloque annuel le 15 juin dans le cadre du salon. Le syndicat sera également l'un des principaux animateurs des conférences thématiques.
100 exposants sont attendus à cette première édition parisienne.

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#80
25-01-2006 01:07
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Energie

L'Europe reprend l'air du nucléaire
Crise du gaz russe et réchauffement de la planète ont relancé le débat sur l'atome dans nombre de pays. Tony Blair a lancé hier une consultation nationale.

par Cédric MATHIOT, avec Odile BENYAHIA-KOUIDER (à Berlin), Eric JOZSEF (à Rome), François MUSSEAU (à Madrid) et Armelle THORAVAL (à Londres)
QUOTIDIEN : mardi 24 janvier 2006



     
Et si la flambée du pétrole et les inquiétudes de l'Union européenne sur sa dépendance énergétique faisaient doucement le lit d'un retour du nucléaire ? Le ministre français de l'Economie, Thierry Breton, doit présenter aujourd'hui à ses collègues européens réunis à Bruxelles un mémorandum sur la politique énergétique de l'Union. Paris, qui demande que soit légitimé le recours au nucléaire, ne pouvait rêver meilleur timing. Car si la position de la France, qui tire près de 80 % de son électricité de l'atome, n'a rien d'une surprise, la nouveauté est que l'hypothèse nucléaire (re)gagne sensiblement du terrain chez nos voisins.

Le 19 janvier, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait déjà estimé qu'une politique coordonnée au niveau européen ne devait exclure aucune option, pas même le nucléaire. Hier, c'est Tony Blair qui a lancé une consultation nationale sur l'avenir de l'approvisionnement en énergie du Royaume-Uni, évoquant la relance possible du programme nucléaire britannique.

Le vent de l'actualité porte l'atome. La flambée du prix du baril (qui a atteint hier les 69 dollars à la Bourse de New York) entraîne à la hausse le prix du gaz et préfigure pour nombre de spécialistes la fin de l'énergie bon marché. Scénario qui renforcerait la compétitivité d'une énergie atomique, insensible aux caprices du pétrole.

Plus paradoxal, les contraintes environnementales du protocole de Kyoto servent aussi le nucléaire, qui, parce qu'il ne génère pas d'émissions de gaz à effet de serre, est de plus en plus vendu comme énergie écologique.

Enfin, la succession de crises énergético-politiques entre la Russie et ses voisins européens (lire aussi en page 8), et la vague de froid qui sévit actuellement sur le continent viennent d'illustrer, coup sur coup, la dépendance énergétique de l'Europe. Depuis une semaine, l'Italie est confrontée à une baisse des approvisionnements en gaz du groupe russe Gazprom, premier producteur mondial de gaz. Les autorités de la péninsule ont été contraintes de puiser dans leurs réserves stratégiques pour combler ce manque et ont dû inciter les Italiens à limiter leur consommation. «Il y a une conjonction d'éléments qui font réémerger le nucléaire, estime un industriel. D'autant qu'on arrive au moment où les décisions doivent être prises, concernant le renouvellement des centrales, ou la construction de nouvelles. Jusqu'à présent, il a été facile de débattre, puisqu'il n'y avait pas d'urgence à décider. C'est différent aujourd'hui.» La preuve ? Les moratoires sur le nucléaire en vigueur en Espagne, Grande-Bretagne, Allemagne ou Belgique, tanguent plus ou moins. Voyage dans l'Europe qui s'interroge sur l'atome.

Grande-Bretagne
Lancement officiel d'une consultation

Le gouvernement britannique sait que le débat sera long et difficile. La Grande-Bretagne doit-elle construire de nouvelles centrales pour garantir son autonomie énergétique et répondre au changement du climat ? Posée dès l'automne par Tony Blair en personne, la question est maintenant sur la table. Hier, le ministère de l'Industrie a annoncé le lancement officiel d'une consultation nationale. «Le lobby environnemental devrait au moins étudier la possibilité que le nucléaire soit le mode de production d'énergie le plus efficace face au changement climatique», a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Energie, Malcolm Wicks, qui conduira la consultation ouverte aux Britanniques pendant trois mois.

La semaine dernière, l'institut Mori a publié un sondage, effectué auprès de 1 500 personnes, montrant que 54 % des Britanniques seraient prêts à accepter la relance du nucléaire, si c'est la réponse au changement de climat. Mais 80 % des sondés considèrent que le développement des énergies renouvelables et les économies d'énergie seraient une meilleure réponse au réchauffement de la planète.

La question nucléaire en Grande-Bretagne se pose avec une acuité particulière, car les centrales actuelles sont vieilles et en voie de démantèlement. Il ne reste qu'une petite dizaine de réacteurs en fonctionnement sur douze sites, qui fournissent un cinquième de l'électricité britannique. Faute d'une nouvelle génération de centrales, la part du nucléaire tomberait à 7 % d'ici 2020.

Espagne
Un maintien obligé

En arrivant au pouvoir, en avril 2004, le socialiste José Luis Zapatero avait promis à ses alliés écolo-communistes d'Izquierda verde (ICV) de réduire progressivement le parc nucléaire. Près de deux ans plus tard, son gouvernement a enterré cette promesse. Qui plus est, le ministre de l'Industrie José Montilla a expliqué en décembre que ce serait une «totale absurdité», pour l'heure, de diminuer la dépendance vis-à-vis de l'énergie nucléaire, qui assure plus du quart de la production électrique espagnole. S'il ne peut éviter le démantèlement de la centrale de Zorita, près de Madrid, jugée «dangereuse» par les experts, il va en revanche renouveler les licences d'exploitation de deux des neuf autres centrales.

Tout pousse Madrid à maintenir le nucléaire, même si personne ne parle (pour l'instant) de construire de nouvelles centrales : la hausse du prix du pétrole, la forte demande énergétique (+ 7 % de janvier à juin 2005 ; + 48 % entre 1997 et 2003), une dépendance élevée, le pays important les trois quarts de son énergie primaire. A quoi il faut ajouter les impératifs de Kyoto. Car, tout défenseur de l'environnement qu'il soit, le Premier ministre Zapatero sait que son pays est très en retard sur ce terrain : depuis 1990, l'Espagne a augmenté ses émissions de gaz à effet de serre de 41,7 % (un des pires élèves de l'UE), ce qui rend presque impossible l'objectif fixé par Kyoto de ramener cette hausse à 15 %. Autre raison du maintien du nucléaire : la lenteur de la montée en puissance des énergies renouvelables. Là encore, l'objectif voulant que leur part énergétique s'élève, hors hydraulique, à 12 % en 2010 (soit le double d'aujourd'hui) paraît inaccessible. Si l'énergie éolienne a des résultats tangibles, les biocarburants, l'énergie solaire et la biomasse n'ont pas vraiment décollé.

Allemagne
Sortie programmée, et repoussée ?

Atom nein Danke ! («Atome, non merci !»). En Allemagne, le programme de sortie du nucléaire existe toujours. Dans son contrat de coalition, le gouvernement d'Angela Merkel a écrit noir sur blanc qu'il ne toucherait pas à cette loi. Entrée en vigueur en février 2002, elle prévoit que la dernière centrale nucléaire allemande cessera ses activités aux alentours de 2020. La nouvelle chancelière CDU (chrétienne-démocrate) a été obligée de l'accepter sous peine de ne pas être en mesure de former un gouvernement de grande coalition avec le SPD (social-démocrate). La sortie de l'atome a en effet été la seule grande loi à l'actif du gouvernement «rouge-vert» (1998-2005). Le projet a certes été imposé par les Verts plus que par les sociaux-démocrates. Et certains membres du SPD comme le ministre de l'Economie, Wolfgang Clement, soutien indéfaillible du charbon de la Ruhr, avaient bien tenté d'infléchir cette décision. Mais les Verts n'ont pas lâché prise. Sous la coupe d'«Angie» Merkel, le SPD a décidé de poursuivre sur la lancée des Verts. La CDU ne réclame pas la mise en oeuvre de nouvelles centrales nucléaires, mais elle souhaiterait pouvoir prolonger la durée de vie des 17 centrales nucléaires en activité. Le parti d'Angela Merkel estime que l'électricité produite par les énergies renouvelables est trop onéreuse et que cela pénalise les entreprises allemandes. Surtout, il redoute de plus en plus la dépendance énergétique vis-à-vis des autres pays. L'Allemagne est certes un pays «vert», mais il doit importer de l'énergie nucléaire française et du gaz russe. Selon une étude rendue publique jeudi dernier par le nouveau ministre de l'Environnement, Sigmar Gabriel (SPD), 25 % du marché de l'électricité devrait être produit par les énergies renouvelables en 2025.

Italie
Vingt ans d'abandon remis en cause

Près de vingt ans après avoir abandonné, en 1987, par référendum populaire, la production d'énergie nucléaire, l'Italie dépend de l'étranger à hauteur de 85 % pour ses approvisionnements énergétiques. Du coup, elle n'exclut plus de rouvrir le dossier de l'atome. Depuis plusieurs mois, les membres du gouvernement multiplient les déclarations en ce sens. En novembre, Silvio Berlusconi a publiquement déclaré : «Le nucléaire fait peur à tout le monde, mais il est nécessaire pour notre futur.» «Sans un plan complet de retour au nucléaire, nous ne pouvons pas espérer être à l'abri d'alertes énergétiques», a pour sa part insisté, début janvier, le ministre des Activités productives, Claudio Scajola, commentant la «guerre du gaz» entre l'Ukraine et la Russie. Reste qu'à gauche, l'hypothèse est pour l'heure écartée. Les Verts qui font partie de l'Union, la coalition de Romano Prodi qui pourrait revenir au pouvoir au printemps, rappellent que le référendum avait été approuvé à près de 80 % par les électeurs. «Couvrons l'Italie de panneaux solaires», lance «Il Professore» (surnom de Prodi), qui estime «qu'en termes de coûts et de sécurité, le nucléaire n'est plus possible, même s'il est important de maintenir la recherche pour être à l'avant-garde quand, dans le futur, peut-être dans vingt ans, la science nous apportera des surprises positives». En attendant, l'Italie continue d'importer de grandes quantités d'électricité produites par les centrales françaises. Quant à l'Enel (la société italienne d'électricité), elle est associée au projet français pour la construction de réacteurs de troisième génération (EPR) et s'intéresse à la privatisation des centrales des pays d'Europe de l'Est...

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#81
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La Tribune de Genève, 28/01/2006

Europe: le grand retour de la tentation nucléaire

MONDE - Energie

Bruxelles/Barbara Speziali
Publié le 27 janvier 2006

Et si la flambée du prix du pétrole et la crise du gaz russe remettaient le nucléaire à l'ordre du jour? La France et la Grande-Bretagne ont pris la tête d'une campagne en faveur de l'atome. Même si celui-ci continue à être rejeté par une très grande majorité d'Européens.

L'Union européenne (UE) doit définir une politique énergétique commune. Le conflit entre Moscou et l'Ukraine a mis en évidence le danger que représente une dépendance excessive du gaz russe. Une prise de conscience émerge, car la crise a été sérieusement ressentie par plusieurs Etats membres, en particulier par la Pologne, la Hongrie, les pays baltes et la Finlande. L'Autriche, qui préside l'UE depuis le 1er janvier, a donc décidé de mettre la problématique à l'ordre du prochain sommet européen, en mars, traditionnellement consacré à la situation économique et sociale.

La question est d'actualité. Le froid sibérien qui sévit ces temps en Europe pose avec acuité le problème de la sécurité de l'approvisionnement énergétique. Pétrole, gaz et froid: le lobby nucléaire n'a pas laissé échapper une si belle occasion pour rouvrir le débat sur ce moyen de production électrique controversé. Londres a ouvert le débat, suivi de Paris. La Grande-Bretagne a lancé lundi une consultation publique sur l'énergie, évoquant la possibilité de relancer l'atome.

Mardi, c'était au tour du ministre français de l'Economie de plaider la cause du nucléaire devant ses collègues à Bruxelles. Décrivant les grandes lignes d'une politique énergétique commune, Thierry Breton a souligné que la production nucléaire représente 34% du total européen et l'a qualifiée de «contribution positive» qui satisfaisait de «façon autonome et stable» une part importante des besoins de l'Union. Quant aux énergies renouvelables, elles ne sont, pour le ministre français, «qu'une opportunité intéressante». Son intervention n'est cependant pas anodine. La France est, de loin, le plus grand producteur d'énergie nucléaire dans l'UE.

Reste que son discours trouve un écho favorable parmi les Etats membres, même auprès de ceux qui ont promis un moratoire sur le nucléaire. Le débat est ainsi relancé en Allemagne. En Espagne, plus personne ne parle de réduire le parc. Et l'Italie, fortement touchée par la baisse des approvisionnements en gaz du groupe russe Gazprom, se remet à songer au nucléaire, abandonné en 1987.

Cela annonce-t-il un retour au premier plan de l'énergie atomique? C'est peut-être aller vite. A Bruxelles, la Commission reste prudente, sans toutefois exclure le recours. «La Commission européenne ne va certainement pas obliger ou interdire l'utilisation du nucléaire». estime le commissaire responsable de l'Energie, le Letton Andris Piebalgs.

La population est contre

En effet, il s'agit d'être prudent, car une grande majorité de citoyens européens continue à rejeter cette option. Selon un sondage réalisé par les experts de la Commission, publié mardi, l'énergie nucléaire n'est soutenue que par 12% des personnes interrogées. Près de la moitié d'entre elles (48%) souhaite au contraire que les gouvernements développent l'utilisation de l'énergie solaire. Un résultat que devraient méditer les responsables politiques, avant de se lancer tête baissée dans le nucléaire…


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#82
30-01-2006 03:25
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Le Moniteur 26-01-2006

Le charbon comme alternative au pétrole
Un rapport français affirme qu’un recours accru au charbon comme source d'énergie alternative au pétrole est possible, à condition toutefois que la technologie progresse afin de maîtriser les gaz à effet de serre qu'il dégage.

Selon cette étude, réalisée sous l'égide du délégué interministériel au Développement durable, "un saut technologique majeur" est indispensable pour que les centrales à charbon deviennent "vraiment propres".
Le charbon présente le double avantage d'avoir moins augmenté que le pétrole ou le gaz et de bénéficier de réserves très importantes et mieux réparties que ces derniers. Il est notamment présent en abondance dans les pays à forte croissance économique et gros consommateurs d'énergie comme les Etats-Unis, la Chine et l'Inde.
"Face à la tension mondiale entre l'offre et la demande de pétrole, l'usage accru du charbon pourrait se révéler une stratégie encore plus intéressante pour les pays qui en détiennent des stocks importants et sont de grands importateurs de pétrole", indique le rapport intitulé "Changement climatique, énergie et développement durable: comment maîtriser le charbon".
"Or, une telle stratégie sans modification technologique et réglementaire, serait très dommageable à la lutte contre le changement climatique", insiste l'auteur, Antoine-Tristan Mocilnikar.

Le charbon envoie en effet davantage de gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère que le pétrole: alors qu'il ne représente que 24,4% de la consommation mondiale d'énergie primaire, il est responsable de 38,4% des émissions de CO2. Le pétrole, à l'opposé, émet à peine plus de CO2 (40,8%) alors qu'il compte pour 34,4% de l'énergie primaire dans le monde.
L'étude préconise donc le développement des technologies de captage et de stockage du CO2, qui évitent que le gaz carbonique se répande dans l'atmosphère, où il reste ensuite stationné pendant près de 150 ans.
Selon l'auteur, ces technologies permettent de diminuer de 80 à 90% les émissions de CO2 liées à la production d'électricité à partir du charbon.
"L'usage à moyen terme du charbon doit être conditionné à la séquestration du CO2", souligne-t-il.
Mais ceci, ajoute-t-il, ne dépend pas seulement de la mise au point de technologies: "il faudra aussi un cadre réglementaire mondial pour l'imposer aux opérateurs, compte tenu des surcoûts induits".
Enfin, fait-il valoir, ces avancées technologiques ne devront pas dispenser les sociétés de réfléchir à des économies d'énergie ni à la diversification de leurs sources d'énergie.

Les réserves mondiales de charbon constituent 63,7% des énergies fossiles totales (contre 18,8% pour le pétrole et 18,1% pour le gaz). Elles sont situées aux Etats-Unis (27% du total), en Russie (17%), Chine (13%) et en Inde (10%), selon le rapport.
Actuellement, 90% de la production de charbon sert à la production d'électricité mais il pourrait aussi être utilisé, une fois transformé, dans la production de carburants.
Selon un expert français des questions de climat et d'énergie, Jean-Marc Jancovici, en un siècle l'humanité a multiplié sa consommation d'énergie par sept.

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03-02-2006 00:15
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Le Moniteur 02-02-2006

Spectaculaire envolée des énergies renouvelables en France
En 2005, les énergies renouvelables ont effectué un bond spectaculaire : plus de 90% pour l'éolien et 127% pour les chaudières à bois individuelles en un an, rapporte l'Agence pour le développement et la maîtrise de l'énergie (Ademe).

Cent-vingt parcs éoliens fonctionnent désormais sur le territoire, ce qui se traduit en puissance cumulée par une augmentation de la capacité de production de +425% entre 2002 et 2005, détaille l'Ademe dans un bilan communiqué à la presse.
Le nombre de chaudières à bois individuelles, qui ont bénéficié du crédit d'impôts accordé aux particuliers, a plus que doublé entre 2004 et 2005 de 8.800 à 20.000 (+127%), tandis qu'un millier de chaufferies collectives et industrielles au bois ont été installées en sept ans, selon l'Ademe.
L'Agence se félicite encore de la forte progression du solaire, avec 14.000 chaufferies individuelles vendues (+ 70% en un an) et une surface totale de capteurs installés de plus de 100.000 m2, qui a presque doublé par rapport à 2004.

L'acquisition ou le raccordement d'équipements de production d'énergie dans les habitations principales, qu'il s'agisse d'énergies renouvelables ou de pompes à chaleur, a bénéficié d'un crédit d'impôt de 40% en 2005, qui passe à 50% cette année.
Pour l'Ademe, cette disposition fiscale a été un des moteurs de la croissance spectaculaire des énergies renouvelables, mais l'agence relie aussi ces avancées à "l'épuisement programmé des énergies fossiles" - gaz, pétrole, charbon -, à leur renchérissement et à la mobilisation des citoyens contre le changement climatique.
Le réchauffement qui menace la planète est dû à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre, suscitées par l'utilisation des énergies fossiles.
AFP

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09-02-2006 18:20
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Le Moniteur 09-02-2006

L’Assemblée se penche sur les enjeux géopolitiques de l'énergie
La commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a annoncé mercredi la création d'une mission d'information sur les enjeux géopolitiques de l'énergie.
Composée de 17 membres de toutes les tendances politiques, cette mission a tenu sa réunion constitutive mercredi, précise dans un communiqué la commission des Affaires étrangères présidée par Edouard Balladur (UMP).
Présidée par Paul Quilès (PS) et ayant comme rapporteur Jean-Jacques Guillet (UMP), la mission procédera "d'ici au mois de juillet" à l'audition d'experts, chercheurs, industriels, diplomates, responsables gouvernementaux et économistes français et étrangers, est-il indiqué dans le communiqué.
La mission "s'efforcera de répondre" à un certain nombres de questions sur "la crise gazière entre la Russie et ses voisins, les hausses de prix du pétrole, les risques de conflit liés aux problèmes énergétiques et la stratégie énergétique de l'Europe", selon la commission.
Elle formulera également des "propositions sur les solutions permettant d'éviter l'apparition de guerres de l'énergie et de réduire la dépendance énergétique de la France et de l'Europe".

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#85
21-02-2006 21:24
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Le Moniteur 21-02-2006

La fièvre des fusions gagne le marché européen de l'énergie
Le numéro un allemand de l'énergie E.ON part à l'assaut de la première place mondiale, détenue par le français EDF. Il propose de racheter le groupe d'électricité espagnol Endesa pour 29,1 milliards d'euros pour, alors que ce dernier est déjà la cible d'une offre hostile d'un autre espagnol, Gas Natural.

Le marché européen de l'énergie est en pleine ébullition. Sa récente libéralisation a déclenché une vague de fusions et acquisitions qui a profondément modifié le paysage et semble loin d'être terminée.
E.ON, numéro un allemand du secteur, s'est dit mardi prêt à mettre 29 milliards d'euros sur la table pour une opération qui ferait de lui le premier fournisseur mondial de gaz et d'électricité.
Un montant qui n'a rien d'exceptionnel sur ce marché. L'offre de Suez sur le belge Electrabel l'an dernier valorisait la société à 22 milliards d'euros, le rachat de l'italien Edison a fait gonfler la dette d'EDF de 7 milliards d'euros, tandis que le numéro deux allemand RWE a acheté pour quelque 30 milliards d'euros d'actifs en quatre ans.
Ces acquisitions répondent à une exigence de taille critique pour des entreprises qui d'une part vont devoir faire face à de gros investissements dans leurs capacités de production électrique, et sont confrontées d'autre part à la maturité de leurs marchés domestiques, de plus en plus concurrentiels.

L'Europe aura besoin de 250 à 300 gigawatts de nouvelles capacités de production électrique ces quinze prochaines années, a déclaré mardi Wulf Bernotat, le PDG d'E.ON. Seuls des groupes de grande envergure peuvent supporter des investissements aussi lourds dans des centrales électriques.
L'ouverture progressive des marchés du gaz et de l'électricité en Europe à partir de la fin des années 1990 a de plus forcé les acteurs, souvent des ex-monopoles, à se trouver d'autres sources de revenus.
Ils ont fait des incursions dans des domaines d'activités nouveaux, comme la téléphonie (E.ON avec l'opérateur de téléphonie One en Autriche, l'italien Enel avec Wind), avant de décider pour la plupart de se recentrer sur leur coeur de métier et d'élargir leur domaine d'action à l'étranger.
Les groupes allemands, confrontés dès 1998 à la libéralisation totale de leur marché domestique, ont été pionniers. E.ON, fruit d'une méga-fusion nationale, et RWE, ont acheté et vendu à tour de bras ces dernières années, avec une prédilection pour la Grande-Bretagne et l'Europe centrale et de l'est.
Les privatisations de sociétés de gaz et d'électricité de l'Est attisent maintenant la convoitise de tous les Européens. Gaz de France a ainsi fait son entrée en Roumanie en 2004 en rachetant une part de Distrigaz sud.
Le début de privatisation du gazier français et d'EDF l'an dernier vont donner aux deux ex-monopoles les moyens de leurs ambitions. Signe annonciateur de consolidation, d'autres acteurs européens pourraient prendre le chemin de la Bourse, en Suède par exemple où Vattenfall est toujours détenu par l'Etat.

Les prix élevés de l'énergie, qui dopent les profits des entreprises, constituent une motivation et une source de financement supplémentaires. Par ailleurs, les acteurs européens assainissent leurs portefeuilles, et les capitaux ainsi dégagés servent à financer de grosses opérations.
C'est grâce à la vente des activités industrielles de Ruhrgas et de ses actifs immobiliers qu'E.ON a aujourd'hui les moyens de se payer Endesa. Enel pour sa part a cédé l'an dernier Wind, une opération de plus de 12 milliards d'euros, et lorgne maintenant aussi du côté de l'Espagne.
Dans une partie qui s'est jouée pour le moment principalement entre Européens, d'autres acteurs s'annoncent. Le géant russe du gaz Gazprom, détenu à hauteur de 6,5% par E.ON, a déjà fait part de son intérêt pour Centrica.
Ailleurs dans le monde, le secteur de l'énergie n'est pas en reste. En Australie, Alinta a lancé mardi une offre de 6,6 milliards de dollars sur son concurrent Australian Gas Light pour donner naissance au premier fournisseur du pays.
Mathilde Richter (AFP)


Les dix plus grands groupes d'énergie en Europe

1 - EDF (France): 75,5 milliards d'euros
2 - E.ON (Allemagne): 66,7 milliards
3 - Enel (Italie): 43,5 milliards
4 - Suez (France): 38,9 milliards
5 - RWE (Allemagne): 38,14 milliards
6 - Endesa (Espagne): 29,41 milliards
7 - Gaz de France (France): 27,25 milliards
8 - Iberdrola (Espagne): 24,46 milliards
9 - Electrabel (filiale de Suez, Belgique): 22,5 milliards
10- Centrica (GB): 10,86 milliards
La plupart des groupes proposent désormais à leurs clients une offre mixte, gaz et électricité, même si leur marché historique était initialement celui de l'un ou de l'autre.
Classement effectué au travers de leur capitalisation boursière. La valorisation des groupes a été calculée avec le cours de l'action mardi.

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Le Monde, 23/02/2006

La France se dote d'une "Haute Autorité de la sûreté nucléaire"
LEMONDE.FR | 22.02.06 | 19h46  •  Mis à jour le 22.02.06 | 19h46 

A la demande du président de la République, une Haute Autorité de sûreté nucléaire a été créée, mercredi 22 février, en conseil des ministres, pour remplacer l'actuelle Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le nouvel organisme devra notamment contrôler les installations nucléaires et les mécanismes de protection contre les sources radiologiques, dans l'industrie, la recherche ou en milieu hospitalier. Elle assurera également, en cas de crise, l'information sur la situation et formulera des recommandations. Le gouvernement conserve, pour sa part, son autorité sur la gestion d'une éventuelle crise et sur les décrets et arrêtés concernant la sûreté nucléaire. C'est également à lui que revient le pouvoir d'autoriser ou de démanteler une installation nucléaire.

  ***************************************************

La CGT pointe le manque de sûreté dans le nucléaire français 
La CGT s'est inquiétée mercredi d'une multiplication des incidents dans les centrales nucléaires, accusant "la dérive financière" d'EDF de nuire à la sûreté des installations.  "Si l'on poursuit dans cette logique, on risque d'arriver à un incident nucléaire", plaide Pascal Painault, secrétaire du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail  (CHSCT) de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Les centrales incriminées sont celles de Nogent-sur-Seine (Aube), Belleville (Cher) et Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher). La direction d'EDF rejette ces accusations, et affirme que la sécurité est pour elle "une priorité absolue".
************************************************

Cette Haute Autorité, présentée comme "une pièce maîtresse du renouveau de la politique énergétique" française, sera composée de cinq membres : trois nommés par le chef de l'Etat, un par le président de l'Assemblée nationale et un par le président du Sénat. Elle regroupera les effectifs actuellement chargés de la sûreté nucléaire, notamment ceux de l'ASN, soit 400 agents.

LA TRANSPARENCE AU CŒUR DE LA RÉFORME

Cette réforme s'inscrit dans un ensemble de textes visant à améliorer l'information de la population en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection, dont un futur projet de loi sur la gestion des déchets nucléaires. "La transparence et la rigueur des contrôles vont de pair avec le développement de notre programme nucléaire", a affirmé le président Jacques Chirac au cours du conseil des ministres.

Ces annonces sur la transparence n'ont pas rassuré les antinucléaires, qui ont aussitôt demandé que la nouvelle autorité dispose d'une véritable indépendance. Pour le réseau Sortir du nucléaire, ses membres devraient remplir plusieurs conditions pour que la Haute Autorité soit réellement autonome. L'association exige en particulier que ces personnes n'aient pas été "employées auparavant", et qu'elles ne le soient pas "par la suite", par un "exploitant" ou un "ministère de référence" (industrie, santé, écologie).



Avec AFP et Reuters


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#87
23-02-2006 19:23
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Le Moniteur 23-02-2006

EDF entend rester le leader européen de l’énergie
Le groupe EDF, qui a doublé son bénéfice annuel, a annoncé jeudi sa ferme intention de participer activement à la recomposition du secteur énergétique européen, en pleine effervescence.
EDF a réalisé en 2005 un bénéfice net historique de 3,24 milliards d'euros, doublé par rapport à 2004, pour un chiffre d'affaires en hausse de 10,6% à 51,1 milliards. L'annonce de ces résultats a fait monter l'action dans la matinée à un sommet depuis son entrée en Bourse le 21 novembre, à 43,50 euros.
"La hausse des prix de l'énergie, la préoccupation environnementale des pays européens et la prise de conscience de la nécessité d'augmenter les capacités de production électriques en Europe ont valorisé les atouts d'EDF", a jugé le PDG Pierre Gadonneix lors d'une conférence de presse.

Après des années de pertes à l'international, toutes les filiales du groupe ont pour la première fois contribué à la croissance du bénéfice, s'est-il félicité, jugeant qu'EDF avait "retrouvé des marges de manoeuvre".
Fort de ce retour à un bilan financier plus sain, le groupe entend garder la haute main sur la recomposition du secteur énergétique européen.

EDF "est prêt à examiner des opérations majeures" d'acquisition en Europe, notamment dans les pays où il n'est pas encore, comme en Espagne et au Bénélux, a dit le patron d'EDF. "Même si aucun projet précis n'est à l'étude, le groupe regarde très attentivement l'évolution de la situation", a-t-il ajouté.
Une enveloppe de 8 milliards d'euros sur trois ans a été dégagée pour financer des projets de développement. "L'Europe est prioritaire, donc je n'exclus rien", a souligné M. Gadonneix.
"EDF est sans doute la première entreprise de l'après-pétrole", a-t-il estimé, rappelant que son groupe était le seul à être présent sur les quatre principaux marchés en Europe, à savoir la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie.


Repères
Le groupe français est le premier électricien européen avec une valorisation boursière d'environ 75 milliards d'euros. Il produit près d'un quart de l'électricité en Europe où il fournit plus de 36 millions de clients.
Le secteur de l'énergie est en pleine ébullition. Tandis que l'allemand E.On cherche à disputer la première place à EDF en Europe en lançant une contre-offre sur l'espagnol Endesa, sous le coup d'une OPA de son compatriote Gas Natural, l'italien Enel a annoncé l'éventualité d'une OPA sur Suez.
Ces deux annonces successives suscitent la fébrilité au sein des grands groupes européens, soucieux de ne pas rester au bord du chemin.
Pour EDF, qui a indiqué ne pas avoir de discussion avec Enel sur Suez, "ce qui se passe montre qu'il n'y a pas encore de carte stabilisée du secteur énergétique et que seuls de grands groupes de taille européenne pourront faire face aux besoins d'investissement futurs".
EDF compte investir au total 26 milliards d'euros d'ici 2008 dans les infrastructures. Cette année, EDF prévoit pour la France de mettre en service 600 mégawatts (MW) de capacités supplémentaires à la centrale nucléaire de Porcheville (Yvelines) ainsi que 350 MW d'énergies renouvelables sur le territoire.

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#88
27-02-2006 23:26
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Le Moniteur 27-02-2006

GDF-Suez : elle est pas belle ma fusion ?
Suez n’avait qu’une peur : que l’Enel italienne lui tombe sur la tête. C’est en passe d’être réglé, avec l’annonce samedi, par le Premier ministre français et hier matin, par un communiqué commun avec Gaz de France, d’une fusion des deux entités, pour constituer un géant de l’énergie français (sic !).

Il faut changer la loi pour permettre l’opération (cf. Enerpresse n° 9023), elle le sera, a indiqué Dominique de Villepin. Afin de tenter de prévenir les réticences des syndicats, qui ont quasiment tous réagi négativement à l’opération, le ministre de l’Économie, des finances et de l’industrie jurait ses grands dieux, dans la foulée dimanche, que l’État conserverait une minorité de blocage, soit plus d’un tiers des actions.
Son prédécesseur avait, de même, garanti, avant le vote de la loi d’août 2004 autorisant l’ouverture du capital du gazier français, que le gouvernement ne descendrait pas sous les 70% dans GDF.
Et l’avait «gravé» dans les tables de la loi. Alors il faudra en effet la modifier, notamment au nom de «l’intérêt national » (resic !). Le gouvernement souhaite d’ailleurs aller «très vite devant le Parlement, dans les deux, trois mois qui viennent», a signalé Thierry Breton, hier matin.
Réunis en urgence les conseils d’administration de Suez (samedi) et de GDF (dimanche) avaient entériné l’opération, qui prévoit la naissance d’un«groupe leader mondial de l’énergie et de l’environnement», réalisant un chiffre d’affaires total de 64 milliards dans ces secteurs. Suez versera, avant fusion, un euro par action de dividende exceptionnel (au total 1,25 milliards d’euros). L’opération post dividende se concrétisera par une parité de une action pour une action. T. Breton a par ailleurs annoncé, hier lundi, que la fusion entre Gaz de France et Suez se ferait par«fusion absorption» du groupe franco-belge, par l’entreprise, de moins en moins, publique, GDF.
Au passage, le ministre de l’Économie a signalé que les deux entreprises travaillaient sur le dossier «depuis l'automne». Les étranges agitations de l’Enel la semaine dernière (j’y vais ? j’y vais pas ?) ne seraient donc pas la cause de ce rapprochement, juste son accélération ? In fine, la part de l'Etat dans le nouvel ensemble sera comprise «entre 34% et 35%», soit la minorité de blocage nécessaire pour empêcher toute tentative d'OPA. But d’une manoeuvre... pas si simple à mettre en oeuvre et pas forcément facile à faire accepter.

Joël Spaës (rédacteur en chef d’Enerpresse, le quotidien de l’énergie)

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#89
28-02-2006 20:30
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Le Moniteur 28-02-2006

Gérard Mestrallet prendra la tête du futur géant européen de l’énergie

L'actuel PDG de Suez Gérard Mestrallet sera numéro un du nouveau groupe issu de la fusion entre Suez et Gaz de France et l'actuel PDG de GDF, Jean-François Cirelli, numéro deux du "tandem". Le pôle eau et environnement de Suez restera au sein du groupe.

Le projet de fusion entre les groupes français Suez et Gaz de France sera soumis à la Commission européenne en avril, ont annoncé les deux groupes français mardi.
Selon le "calendrier indicatif" de cette opération qui doit se dérouler jusqu'à la fin de l'année, la fusion sera soumise aux assemblées générales extraordinaires des deux groupes à la mi-décembre.
Les deux PDG ont répété que la fusion sera créatrice d'emplois et que la culture des deux groupes sera respectée.

Le nouveau groupe conservera la branche eau de Suez, ce qui en fera "l'un des leaders mondiaux de l'eau et de la propreté", a indiqué Gérard Mestrallet.
Certains analystes avaient estimé possible une cession du pôle eau et environnement de Suez pour ne conserver dans le nouvel ensemble que des actifs énergétiques.

Le nouveau groupe, fort d'un chiffre d'affaires de 64 milliards d'euros et d'une capitalisation boursière de plus de 70 milliards d'euros - juste derrière EDF - figurera dans les tout premiers rangs des acteurs européens de l'énergie et de l'environnement.
Suez-Gaz de France sera le cinquième producteur d'électricité en Europe, l'opérateur du premier réseau de distribution de gaz en Europe et le leader européen des services à l'énergie et du gaz naturel liquéfié (GNL).
En France, Suez-GDF va directement concurrencer EDF dans la perspective de l'ouverture totale du marché de l'énergie au 1er juillet 2007. Le nouvel ensemble pourra offrir aux clients une solide offre mixte (gaz et électricité) tandis qu'EDF, leader européen de l'électricité, débute à peine dans la commercialisation du gaz.

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28-02-2006 20:31
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Le Moniteur 27-02-2006

EDF, un colosse fragilisé par le nouveau groupe Suez-GDF
Le groupe électrique, qui va devoir affronter la concurrence d'un autre géant énergétique français, s'est préparé à la concentration du secteur en Europe mais pourrait être fragilisé sur le marché français en cours de libéralisation.

La fusion de Suez et de Gaz de France va donner naissance au cinquième producteur d'électricité en Europe mais surtout au leader européen du gaz naturel liquéfié (GNL) et à l'opérateur du premier réseau de transport et de distribution de gaz en Europe.
Par sa capitalisation boursière, le nouveau groupe sera juste derrière EDF, jusqu'à présent leader incontesté de l'électricité en Europe. En terme de chiffre d'affaires, Suez-GDF pèsera 64 milliards d'euros, contre 51 milliards pour le groupe de Pierre Gadonneix.

"EDF voit naître un redoutable concurrent direct sur le marché français, car la filiale d'électricité de Suez, Electrabel, va s'adosser à l'offre de gaz de GDF", souligne un analyste d'une maison de courtage sous couvert d'anonymat.
Avec l'ouverture totale du marché français de l'énergie au 1er juillet 2007, l'enjeu pour les groupes repose sur leur capacité à offrir à la fois du gaz et de l'électricité aux clients, résidentiels et professionnels, qui auront désormais le choix de leur fournisseur.
Suez, qui possède aujourd'hui 7% de part de marché de l'électricité en France, vise à moyen terme un objectif de 15%. EDF pèse aujourd'hui environ 80% du marché électrique français.

EDF, qui n'a pas investi dans ses infrastructures en France depuis des années, a programmé 12 milliards d'euros d'investissements d'ici 2008. En 2006, le groupe va mettre en service 600 mégawatts (MW) de nouvelles capacités à la centrale nucléaire de Porcheville (Yvelines) et 350 MW d'énergie renouvelable.
Mais c'est sur le marché du gaz qu'EDF va rapidement devoir faire ses preuves. Cela ne fait que six mois qu'il commercialise du gaz naturel auprès de ses clients industriels.
Le groupe voudrait pouvoir disposer de points d'entrée de gaz naturel liquéfié (GNL), avoir accès à des navires méthaniers et à des capacités de stockage du gaz. Il envisage aussi des investissements dans la production de gaz pour avoir un accès direct aux réserves.
Au vu du nouveau contexte, les analystes du secteur n'excluent pas qu'EDF fasse des acquisitions dans le gaz assez vite.
"Il va falloir attendre l'échéance de 2007 pour voir l'impact de l'arrivée d'un nouveau concurrent français sur la prédominance actuelle d'EDF", juge Nathalie Contestin, analyste chez Société Générale.
En revanche, la fusion de Suez et de Gaz de France change moins la donne en Europe pour EDF, qui est aujourd'hui le seul groupe à être présent sur les quatre pays clés, à savoir la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie.
EDF "est prêt à examiner des opérations majeures" d'acquisition en Europe, notamment dans les pays où il n'est pas encore présent, comme en Espagne et au Bénélux, a d'ailleurs annoncé jeudi dernier Pierre Gadonneix.
Une enveloppe de 8 milliards d'euros sur trois ans a été dégagée pour financer de tels projets.
Béatrice Le Bohec (AFP)

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#91
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Conçue et réalisée avec le soutien de la Commission européenne, la gigantesque éolienne de Tjaereborg constitue une véritable centrale électrique locale produisant quelque 3.500 MWh par an. De quoi donner des ailes à cette énergie renouvelable.

Dans leur royaume battu par les vents, les Danois croient depuis longtemps aux possibilités offertes par l'énergie éolienne. Le premier moulin à vent capable de produire de l'électricité est apparu en 1890 et l'énergie qu'il fournissait était alors stockée dans des batteries. Près d'un siècle plus tard, la prise de conscience des nouveaux enjeux énergétiques, née à la faveur des premiers chocs pétroliers, va susciter un intérêt croissant pour les énergies renouvelables. Le Danemark prend très au sérieux le développement de petites centrales éoliennes capables d'assurer la fourniture locale d'électricité: deux turbines de recherche, développant chacune 630kW furent construites à Nibe. En 1981, le Ministère danois de l'Energie souhaite prolonger cette expérience. Objectif: concevoir une éolienne capable d'atteindre 2MW.

Si le pays dispose des compétences scientifiques et techniques pour y parvenir seul, il se tourne vers la Commission européenne pour financer cet ambitieux projet. L'Europe interviendra à hauteur de 25% (2,5 millions d'ECU) dans le coût total de la construction et de l'expérimentation de la plus grande éolienne danoise.

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Energie douce, grands équipements
Les études de faisabilité durent jusqu'en 1984 - et pour cause. Il s'agit d'installer, sur une tour en béton de 56 mètres de haut, une nacelle d'environ 100 m2 (6 mètres sous le plafond) portant un générateur électrique de 7,8 tonnes et une hélice composée de 3 pales de 30 mètres chacune. La nacelle pèse près de 200 tonnes et l'ensemble de l'édifice représente une masse de près de 3.000 tonnes. Les énergies douces commencent à jouer dans la cour des grands équipements.

En 1985, le projet "Tjaereborg Wind Turbine" prend forme sur la côte ouest du Danemark, non loin de la ville d'Esbjerg. L'assemblage de la turbine et de tous ses appareillages informatiques, ainsi que la construction de la tour, ont lieu au cours de l'année 1986. Le 10 octobre 1987, la nacelle est hissée au sommet. Les premiers essais seront lancés le 23 mars 1988 et, lorsque le rotor aura atteint sa vitesse de croisière (22 tours par minute environ), l'aventure de la production massive d'énergie éolienne pourra commencer.

La Commission européenne exigeait cependant une démonstration de la durabilité et de la viabilité technique de cette réalisation. En juin 1988, les ingénieurs lancent les tests de validation et l'éolienne pourra être reliée au réseau national quelques mois plus tard. Jusqu'en 1992, (durée du contrat avec la Commission européenne), les ingénieurs vont mesurer de nombreux paramètres (vitesse, orientation, turbulence et fréquence des vents...), affiner les programmes informatiques qui contrôlent la machine, surveiller le débit du courant électrique, garantir la sécurité de l'installation, analyser la production d'énergie...

Puissance et productivité
L'éolienne de Tjaereborg est prévue pour fonctionner avec des vents de 18 à 90 km/h. En 1988, elle délivrait 187 MWh. Trois ans plus tard, son score était de 3.152 MWh, en utilisant les vents disponibles à 76%. De 1991 à 1994, elle produisait en moyenne 3.500 MWh par an, ce qui correspond aux besoins en électricité de plus de 700 familles. En mars 1995, elle approchait les 23.500 heures de service régulier, alors que le contrat avec la Commission estimait à 8.760 heures le temps minimal pour déclarer viable cette expérience.

Enfin, cette gigantesque machine dément la réputation des éoliennes sur le plan de la pollution sonore. Sous un vent de 36 km/h, elle ronronne à 64 décibels à une distance de 90 mètres, soit le volume d'une conversation animée.
La réalisation de Tjaereborg permet aujourd'hui de construire des éoliennes comparables, pour le quart de son coût. Les ingénieurs européens ont désormais accès à toutes les données de cette ambitieuse expérience.
"En prouvant que la production massive d'électricité à partir du vent est techniquement possible, ce projet a contribué au développement accéléré de la production industrielle des grosses turbines. Ce qui, sans cela, aurait pris de nombreuses années", estime Peter Christiansen, coordinateur de ce projet.

Source :
- Titre du projet: Innovative advanced components for Vestas V60-1.5 MW wind turbine Programme: Technologies énergétiques propres et efficaces - JOULE 2 Référence du contrat: JOU2 0292


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#92
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BatiActu 08-03-2006

L’Union européenne dévoile sa stratégie en matière d'énergie

La Commission européenne a présenté mercredi un nouveau livre vert sur les défis énergétiques du 21e siècle. Le livre, qui ouvre le débat sur six domaines prioritaires en matière d’énergie, contient plus de 20 propositions de nouvelles actions concrètes.

«Les défis énergétiques du 21e siècle nécessitent une action européenne commune», a déclaré dans un communiqué le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, dans le cadre de la sortie du livre vert. «L’Union européenne est un élément essentiel dans la fourniture d’une énergie durable, compétitive et sûre aux citoyens européens», a-t-il souligné.

Le livre vert identifie six domaines prioritaires. Premier domaine : le marché intérieur de l’énergie. Pour le finaliser, le livre propose de nouvelles mesures, notamment : un code de réseau énergétique européen, un plan d’interconnexion européen prioritaire, un régulateur européen de l’énergie et de nouvelles initiatives visant à assurer des conditions équitables, notamment en ce qui concerne la séparation des réseaux par rapport aux activités concurrentielles.
Le deuxième domaine prioritaire concerne la sécurité de l’approvisionnement sur le marché intérieur de l’énergie. Parmi les mesures éventuelles proposées figurent la création d'un observatoire européen de l'approvisionnement énergétique et la révision de la législation communautaire existante relative aux réserves stratégiques de pétrole et de gaz en vue de pouvoir faire face à d’éventuelles ruptures d’approvisionnement.
Le troisième domaine constitue le recours à un bouquet énergétique plus durable, efficace et diversifié. Cet objectif pourrait être atteint grâce à l’analyse stratégique de la politique énergétique de l’UE, qui devrait couvrir tous les aspects de la politique énergétique et examiner tous les avantages et désavantages des différentes sources d’énergie, des énergies renouvelables au charbon et à l’énergie nucléaire.
Le quatrième domaine d’action regroupe une série de mesures visant à faire face aux enjeux liés au réchauffement climatique. Notamment, elle soumet plusieurs propositions de contenu pour un plan d'action sur l'efficacité énergétique qu’elle devrait adopter dans le courant de l’année.
Cinquième domaine d’action : les technologies à haut rendement énergétique et à faible taux d’émission de carbone qui constituent un marché international en pleine croissance et représentera des milliards d'euros dans les années à venir.
Enfin, le livre vert souligne dans un sixième domaine d’action la nécessité d’une politique énergétique extérieure commune. Pour pouvoir faire face aux défis liés à la demande croissante, aux prix élevés et instables de l’énergie, à sa dépendance grandissante vis-à-vis des importations et aux changements climatiques, l’Europe doit s’exprimer d’une seule voix sur la scène internationale.

http://www.batiactu.com/data/08032006/0 … 63716.html


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Le Figaro 15-03-2006

La fusion Suez Gaz de France à l'épreuve de la Constitution

Feryel Gadhoum et Frédéric de Monicault

La privatisation du réseau de transport de gaz, principal actif de l'entreprise publique, pourrait se heurter à des obstacles juridiques.




UN PROBLÈME de plus dans la fusion entre Suez et Gaz de France ? L'opération pourrait en effet se compliquer à cause du réseau de transport de gaz de l'entreprise publique. Cela en raison de la Constitution qui dispose que «tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité». Il s'agit, plus exactement, du neuvième alinéa du préambule de la Constitution de 1946, auquel renvoie celle de 1958.

Le texte est très clair. En revanche, ses conséquences le sont moins. Si l'on s'en tient à la lettre, Gaz de France, qui sera privatisé lors de sa fusion avec Suez, devrait perdre par la même occasion la propriété de ces infrastructures, notamment les réseaux de transport du gaz. C'est l'argument des opposants à la privatisation. Autant dire que Suez récupérerait une coquille vide.

Des obstacles

Pour certains avocats, cela relève de la science-fiction. «A ce jour, affirme Denis Bandet, avocat chez Herbert-Smith, l'alinéa 9 a été toujours interprété de manière très restrictive, de façon à ce qu'il ne puisse pas faire obstacle à une privatisation.» Il y a en effet les services publics constitutionnels : l'armée, les forces de police, la justice ou encore la Sécurité sociale qui ne peuvent être concédés. D'autres, en revanche, peuvent être gérés par une entreprise privée. C'est le cas de la distribution d'eau, de collecte des ordures, des télécommunications... «Dans le cas de l'énergie, souligne un observateur, il faut aussi tenir compte d'un univers en pleine mutation, dont les contraintes ont très largement évolué par rapport au contexte de l'après-guerre.»

«La question qui se pose à chaque fois est de savoir ce que l'on protège : le service public ou l'entreprise publique, explique l'avocat chez Herbert-Smith. Si c'est le premier, il suffit d'adopter un cahier des charges très précis avec les obligations à respecter et sous le contrôle de l'Etat.» Le cas de figure s'est présenté pour la privatisation de France Télécom et se représentera avec celle d'Aéroports de Paris. ADP a en effet bénéficié du transfert en pleine propriété des infrastructures qui relevaient jusque-là du domaine public. En échange, outre les contraintes de service public, ADP s'est engagé à ne jamais céder ni désaffecter aucun de ces biens sans une autorisation publique. Un tel schéma serait envisageable pour Gaz de France. D'autant que, en France, il existe un autre opérateur de transport de gaz qui, pour le coup, est une entreprise privée : Total gère ainsi près de 5 000 kilomètres de canalisations.

Cela peut jouer en faveur de Gaz de France. Cependant, deux obstacles peuvent se présenter. D'une part, le Conseil constitutionnel pourrait retoquer la future loi nécessaire à la fusion Suez-Gaz de France. D'autre part, Bruxelles pourrait exiger d'importantes contreparties pour autoriser l'opération, par exemple la cession partielle – voire totale – du réseau de transport.

http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/ … ution.html


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Libération 17-03-2006

Recyclage. D'ici à 2011, quinze usines produiront du diesel à partir de déchets.

Les automobilistes européens vont carburer au plastique

par Sabine CESSOU
Amsterdam de notre correspondante


     
John Bouterse, le patron d'Envosmart Technologies, est tombé sur un bon filon. En signant, le 8 février, un contrat avec le groupe australien Ozmotech, ce trader néerlandais a acquis les droits exclusifs, en Europe, sur une technologie qui transforme les déchets plastique en diesel. Spécialisé dans le commerce international de déchets en tout genre, John Bouterse a levé 200 millions d'euros aux Pays-Bas pour construire quinze usines en Europe d'ici à 2011. Des partenaires locaux ont d'ores et déjà été trouvés dans quatorze pays, pour gérer une trentaine de lignes de production.

Productivité. En cours de construction en Australie, la première usine sera livrée en septembre à Berlin, clés en main. A partir de février 2007, les automobilistes allemands pourront faire le plein avec les 38 millions de litres de diesel tirés annuellement de 42 000 tonnes de plastique. La Suède et la Pologne suivront, l'an prochain, puis les Pays-Bas (avec deux usines, à Amsterdam et Eindhoven), le Luxembourg, la Belgique, l'Italie, le Danemark, la Norvège, la Slovaquie, la République tchèque, la Lettonie, l'Estonie et la Lituanie.

«Auparavant, les procédés industriels de recyclage des déchets plastique n'étaient pas rentables, parce que le carburant n'était pas produit en quantité suffisante», explique John Bouterse. Avec la technologie australienne, le rendement s'élève à 99 %. Chaque kilogramme de plastique donne presque 1 litre de diesel. Bateaux, camions, autobus, générateurs... Tout type de moteur diesel pourra utiliser le carburant ainsi produit.

Le procédé est propre, assure Envosmart Technologies, et respecte les normes européennes. Les gaz générés pendant la production et non utilisés pour la distillation du diesel serviront à chauffer les fours, affirme John Bouterse. «Le goudron, qui sera le seul résidu du procédé Envofuel, tombera directement dans des chambres souterraines ou servira à la construction de routes», poursuit-il. Envosmart Technologies, une filiale du bureau de consultants Alia Vita, a été fondé avec le soutien de sociétés de capital-risque pour développer de nouvelles technologies dans le domaine de l'énergie. Outre les déchets plastique, cette société planche sur la gazéification des déchets toxiques, produits par les hôpitaux et l'industrie pétrolière notamment, pour les transformer en énergie ou en méthanol.

Rentabilité. Avec les déchets plastique, Envosmart Technologies s'attend à vendre des usines comme des petits pains. Le groupe néerlandais prévoit de garder une part majoritaire dans toutes les opérations qui seront montées. La gestion des usines, elle, sera confiée à des partenaires locaux. John Bouterse ne s'attendait pas à un tel succès. «Des intérêts se manifestent partout, dit-il, aux Etats-Unis, en Russie, au Brésil, en Inde, en Turquie, en Espagne, au Portugal et en France.»

http://www.liberation.com/page.php?Article=367768


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#95
17-03-2006 21:20
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Photeus, 15/03/2006

Environnement : une tour solaire qui fond comme neige au soleil

La société cotée, EnviroMission, qui porte le projet de construction de 5 tours solaires de 1000 mètres de haut dont la première devait sortir de terre en Australie à Buronga en 2005, pourrait bien voir le ciel qu’elle voulait transpercer lui tomber sur la tête. La société a en effet dû annoncer coup sur coup une réduction drastique de ses ambitions (la première tour ferait maintenant 400 mètre de haut au lieu de 1000m), le changement aussi subit qu’inexpliqué du maître d’œuvre et le besoin de financements supplémentaires alors même que le projet en est à son 17ème tour de table...

Le projet initial, issu des travaux d’un chercheur allemand de l’université de Stuttgart, Jorg Schlaich, prévoyait la construction d’une tour en béton de 1 km de hauteur visible à 80 km à la ronde et entourée de panneaux solaires couvrant une superficie de 5 km2. Armée de 32 turbines en son sommet mues par la remontée de l’air chaud depuis sa base à une vitesse de 15 m/s, la belle devait produire 24h/24 une puissance nominale de 200 MW, éviter l’émission de 900 000 tonnes de CO2 et alimenter jusqu’à 200 000 foyer en électricité.

Tonnerre de Zeus, ils sont fous ces australiens...


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#96
20-03-2006 19:33
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BatiActu 17-03-2006

Energie : Enel, Suez et GDF devant la Commission européenne

Suez et Gaz de France seront reçus lundi à Bruxelles par la commissaire européenne à la Concurrence, Neelie Kroes, laquelle a promis d’être très «dure» sur le respect des règles de la concurrence dans l’Union européenne. L’italien Enel sera, quant à lui, reçu mardi.

Le Pdg de Suez, Gérard Mestrallet, sera dès lundi à Bruxelles pour débattre de son projet de fusion avec Gaz de France, dont l'objectif vise à faire pièce aux visées du groupe italien Enel. Il sera accompagné par le Pdg de Gaz de France, Jean-François Cirelli.

De son côté, l'administrateur délégué d'Enel, Fulvio Conti, qui n'a pas renoncé à mettre la main sur le français Suez dans le but de récupérer sa filiale belge Electrabel, sera entendu par Neelie Kroes dès le lendemain. Pour l'Italie, le mariage d'Enel et de Suez est désormais une question politique qui est du ressort de la Commission européenne et non des deux sociétés, a estimé le ministre italien de l'Economie Giulio Tremonti.

Le français Suez s'est pour sa part montré serein. «Il n'y a pas d'OPA pour l'instant. Nous, nous travaillons sur un projet réel, concret», a indiqué son Pdg Gérard Mestrallet.

http://www.batiactu.com/data/17032006/1 … 51600.html


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#97
21-03-2006 18:45
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La SNCF lâche EDF pour la Snet

Le groupe dirigé par Pierre Gadonneix vient de se faire souffler son troisième plus gros client, la SNCF, par la Snet, le numéro trois du marché et filiale de l'espagnol Endesa. A Paris, le titre EDF perdait 1% mardi.
 
Coup dur pour EDF : l'électricien public vient de perdre son troisième plus gros client, en l'occurrence la SNCF. Après moult palabres (on parle de 3 années de négociation), le transporteur ferroviaire a en effet signé un contrat de fourniture d'énergie de cinq ans avec une société privée, la Snet, la filiale à 65% de l'espagnol Endesa. Révélé mardi matin par Le Figaro, ledit contrat, qui couvrira la période 2007/2011, représenterait l'équivalent de la consommation en électricité pendant six ans de la communauté urbaine de Metz ! Il aurait même été conclu le 22 février selon le journal, mais volontairement passé sous silence depuis compte tenu du climat agité avec le projet de fusion entre Suez et GDF. Pour l'heure, ni la Société nationale d'électricité et de thermique, ni la SNCF n'ont souhaité s'exprimer.

A l'origine de cette infidélité commerciale, selon le quotidien ? L'envolée récente de deux postes budgétaires lourds, à savoir les péages d'infrastructures et l'électricité. Or, à l'instar de toute compagnie privée, la SNCF a basculé depuis longtemps dans une logique d'économie de coûts. Au regard de ses besoins croissants du fait de l'extension du TGV (Est), le groupe dirigé par Louis Gallois ne pouvait donc pas ignorer de telles économies potentielles. Ce que lui procurera visiblement son accord avec l'ancienne filiale des Charbonnages de France.

Quoi qu'il en soit, ce désaveu est symbolique pour le groupe dirigé par Pierre Gadonneix qui se heurte là aux conséquences sonnantes et trébuchantes de la dérégulation du marché de l'énergie. Il y a deux ans, pourtant, la SNCF s'était plainte ouvertement devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale de la lourdeur de sa facture d'électricité. A l'époque, celle-ci avait augmenté de près de moitié à 553 millions d'euros. Pour la Snet, en revanche, numéro trois en France derrière EDF et la CNR de Suez, cette opportunité lui permettra de doubler ses ventes et d'accrocher à son tableau de chasse un nom éminemment prestigieux après ceux d'Auchan, Le Bon Marché, France 3 ou encore Smart. A Paris, l'action EDF lâchait 1% mardi à la clôture avoir perdu près de 2,5% en cours de séance.

Source: 18h.com

#98
22-03-2006 11:17
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Le gouvernement donne son feu vert à une hausse de 5,8 % des tarifs de GDF
LEMONDE.FR | 22.03.06 |


Le ministère de l'économie a donné son accord, mardi soir 21 mars, à une augmentation des tarifs de Gaz de France de 5,8 % au 1er avril, et engagé une réforme pour la fixation des prix du gaz à l'avenir. Dans l'après-midi, la commission indépendante chargée de réfléchir à l'évolution des tarifs du gaz avait recommandé ce chiffre au gouvernement.

 

Les ministres de l'économie, Thierry Breton, et délégué à l'industrie, François Loos, "retiennent les propositions formulées par les personnalités indépendantes et à cette fin décident de soumettre à l'avis de la CRE [Commission de régulation de l'énergie] un arrêté prévoyant une hausse des tarifs distribution publique de Gaz de France de 5,8 % en moyenne au 1er avril 2006, soit 5,4 % pour les particuliers se chauffant au gaz", a indiqué Bercy dans la soirée, par le biais d'un communiqué. Pour Bercy, "la hausse de tarif prévue au 1er avril 2006 reflète le niveau actuel et à terme des coûts d'approvisionnement du gaz".

GDF avait sollicité une hausse de 8,1 % auprès du gouvernement, selon Bruno Durieux, l'un des trois membres de la commission mise en place par le gouvernement en décembre 2005.

La dernière hausse des tarifs du gaz remonte au 1er novembre 2005. L'augmentation de 12 % avait été atténuée pour les cinq mois d'hiver par divers gestes commerciaux, réduisant au final l'augmentation pour les ménages à 3,8 % en moyenne jusqu'à fin mars.


NOUVELLE MÉTHODE TARIFAIRE


De plus, les deux ministres souhaitent "engager rapidement" la mise en place d'une nouvelle méthode tarifaire sur la base des conclusions présentées par la commission, pour aboutir à "un dispositif amélioré dans l'intérêt des consommateurs et dans le respect de l'équilibre économique des entreprises". Cette nouvelle méthode serait fondée "sur l'appréciation directe par la CRE de l'évolution des coûts d'approvisionnement en gaz", et la révision interviendrait chaque année au 1er juillet, et non tous les trimestres.

La commission a aussi expliqué que la fixation des prix du gaz reposait depuis plus d'une dizaine d'années sur une formule "mathématique et économétrique" qui n'a jamais été répercutée telle quelle par les gouvernements successifs.

M. Breton, brièvement présent lors de la remise des conclusions de la commission, avait estimé que la réévaluation trimestrielle des tarifs du gaz était une "situation malsaine" qui "ne correspond pas aux attentes des consommateurs".

La prochaine révision "reflètera, à la hausse ou à la baisse, les évolutions en niveau des coûts d'approvisionnement intervenues éventuellement d'ici là", assure le ministère de l'économie.


UN MANQUE À GAGNER DE 750 MILLIONS D'EUROS
Par ailleurs, la Commission recommande le maintien des tarifs régulés au-delà de la date du 1er juillet 2007, dernière étape de l'ouverture à la concurrence des marchés du gaz en Europe qui permettra aux particuliers de choisir leur fournisseur.

La commission souhaite enfin l'adoption de mesures spécifiques pour les plus démunis, "s'inspirant des disposifs mis en place par EDF".

"S'agissant de l'éventuel rattrapage des conséquences financières estimées par Gaz de France découlant du retard sur les ajustements tarifaires depuis novembre 2004", alors que les prix du gaz indexés sur ceux du pétrole se sont envolés, "le gouvernement engagera une discussion sur ce sujet avec l'entreprise après les travaux complémentaires" de la commission. GDF évalue le manque à gagner à quelque 750 millions d'euros, mais M. Durieux a affirmé être arrivé "plutôt à 380 millions d'euros", "à la louche". Il a demandé plusieurs mois supplémentaires pour examiner la question.



Avec AFP

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 701,0.html


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#99
23-03-2006 18:56
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BatiActu 23-03-2006

Europe : vers une politique commune de l’énergie

Dans une atmosphère «électrique» due notamment aux polémiques pour le rachat de Suez, les chefs d'Etat et de gouvernement des 25 se sont retrouvés jeudi à Bruxelles pour des discussions qui doivent avant tout porter sur l’ébauche d’une politique énergétique commune.

(...)

La présidence autrichienne de l'Union européenne a tout fait pour que ce Conseil européen soit le plus harmonieux possible : aucune décision précise ne doit être prise et la rencontre se résumera à un dîner et à une matinée de travail.

Car au-delà des polémiques, l’objectif de cette rencontre pour les dirigeants européens est d’esquisser une politique commune de l'énergie. L’idée est de disposer d'une énergie pas trop chère, plus «verte» et avec une garantie d'approvisionnement. La hausse des prix du pétrole et les risques de rupture de l'approvisionnement en gaz russe ont agi comme des électrochocs et, pour la première fois, les Britanniques sont demandeurs. La Commission européenne a présenté des propositions qui rompent avec les tentations centralisatrices du passé, lorsqu'elle prônait de gérer elle-même les stocks de pétrole et de gaz, ce qui entraînait immédiatement une fin de non-recevoir. L'approche tient désormais mieux compte de la nécessité de respecter la souveraineté nationale et se concentre sur des outils pragmatiques - ouverture des marchés, interconnections, traités d'approvisionnement avec les pays tiers et développement des énergies renouvelables sont au menu.

L'article entier est sur:
http://www.batiactu.com/data/23032006/2 … 71219.html


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14-04-2006 15:44
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BatiActu 14-04-2006

Le potentiel hydroélectrique d’EDF au plus haut niveau

Une étude de Morgan Stanley publiée jeudi, soulignant le retour à une météorologie normale, a fait bondir le titre de l'entreprise EDF. En effet, l’étude explique que le climat moins sec (qu'en 2004 et 2005), les pluies et les neiges abondantes ont permis de remplir les lacs de barrage.

(...)

Le supplément d'électricité est produit à un coût très faible dans la mesure où la ressource (l'eau) est gratuite et l'outil de production identique. S'agissant de l'hydraulique -9% de l'électricité produite par EDF-, le retour des précipitations mais aussi l'utilisation parcimonieuse par EDF de ses réserves ont permis aux lacs de barrages de retrouver un taux de remplissage légèrement supérieur à la moyenne de ces dix dernières années.

Premier producteur d'hydroélectricité en Europe, EDF s'appuie sur une puissance totale installée en France de 20 gigawatts.

L'article entier est sur:
http://www.batiactu.com/data/14042006/1 … 43332.html


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